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Une cadre de la SNCF tuée sur un chantier dans le Lot Une Tourangelle de 34 ans, cadre à la SNCF, a trouvé la mort, dans la nuit de mardi à mercredi, sur un chantier dans le Lot. Sans connaitre cette personne, mais très touché par cet accident du fait que je pratique ce même métier, je présente toutes mes condoléances à sa famille. Ci dessous article de la Nouvelle république : Assier (46). Une Tourangelle de 34 ans, cadre à la SNCF, a trouvé la mort, dans la nuit de mardi à mercredi, sur un chantier dans le Lot. À la direction régionale de la SNCF, c’était la consternation, hier. La nouvelle de l’accident qui a coûté la vie à une jeune Tourangelle, dans la nuit de mardi à mercredi, a provoqué une vive émotion au sein des effectifs de la direction régionale SNCF. « Elle était cadre de l’entreprise, expliquait hier la chargée de communication au sujet de la victime. Elle faisait partie des effectifs de la région Centre, pour la maintenance des infrastructures ». Cette cadre de 34 ans, Ghislaine Enrico, domiciliée à Tours, a en effet trouvé la mort dans la nuit de mardi à mercredi, vers 3 heures du matin, alors qu’elle travaillait sur un chantier à Assier, dans le Lot. Plus précisément, elle a été heurtée de plein fouet par une élingue métallique utilisée dans le déchargement des rails soudés. Lors de la manipulation, la base du câble aurait lâché. Selon des informations provenant de source syndicale, son intervention sur ce chantier pourrait être consécutive à un autre accident au cours duquel un ouvrier avait été blessé dans des conditions similaires. Ghislaine Enrico avait en effet une formation de coordinatrice de sécurité à la SNCF. Elle avait exercé des fonctions de ce type à Paris avant de demander sa mutation dans la région Centre où elle avait ses attaches. La jeune femme vivait effectivement à Tours. “ Une enquête du CHSCT ” C’est en tout cas dans le cadre de ses fonctions au sein du territoire de production infrastructures Atlantique qu’elle a été amenée à se déplacer sur ce chantier dans le Lot. Les travaux – qui sont en cours à Assier, entre Brive et Figeac – se déroulent de nuit, ce qui explique que l’accident ait eu lieu à 3 heures du matin. « Après un drame de ce genre, il y aura nécessairement une enquête du CHSCT, expliquait hier Bernard Lunais, délégué CGT cheminots d’Indre-et-Loire. En cinq ans, dans la région Centre, il y a déjà eu deux accidents mortels sur des chantiers de ce genre ». À la direction régionale, personne ne souhaitait hier commenter davantage cet accident dramatique qui a coûté la vie à une jeune femme dont les compétences étaient manifestement reconnues.