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Le Web des Cheminots

kerguel

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Messages publiés par kerguel

  1. Les conséquences sur les trains de pélerins et autres trains spéciaux :

    Moins de trains pour les pélerins

    http://www.europe1.fr/France/Moins-de-trains-pour-les-pelerins-583241/

    Moins de trains pour les pélerins

    A cause des travaux sur ses voies, la SNCF va réduire le nombre de trains spéciaux.

    Ils sont pas moins de 210.000 fidèles à emprunter chaque année les trains spéciaux que la SCNF met à leur disposition. Mais dès l'année prochaine, la situation risque de se compliquer : une partie de ces 300 convois va être supprimée.

    Il ne s'agit pas d'un caprice de la SNCF. Mais le grand chantier de rénovation de ses voies qu'elle vient de lancer l'oblige à réduire le nombre de trains qui circulent sur ses rails. "Notre réseau ferroviaire va être en travaux comme jamais. Et un train exceptionnel qui va faire 1.500 kilomètres aura plus de risques de rencontrer 5 ou 6 chantiers de suite et donc de rencontrer de vraies difficultés à trouver un bon horaire", justifie sur Europe 1 Guillaume Pepy, le président de la SNCF.

    Les trains de pélerins ne seront d'ailleurs pas les seuls concernés. La SNCF prévoit aussi d'annuler certains trains couchettes et certains convois exceptionnels, comme les trains de déchets nucléaires. Une situation qui devrait perdurer cinq ans, le temps de terminer les travaux.

    Il va également falloir supprimer les trains Fret alors koiquesse

  2. Un projet de loi en cours pour limiter les ventes de métaux de provenance douteuse :

    http://www.leparisien.fr/economie/pour-lutter-contre-le-trafic-des-metaux-les-deputes-veulent-interdire-les-transactions-en-especes-11-06-2011-1489857.php

    Pour lutter contre le trafic des métaux, les députés veulent interdire les transactions en espèces

    Les ventes de métaux devront se faire par chèque, virement bancaire ou par carte de paiement, pour lutter contre les trafics, selon une mesure adoptée à l'unanimité samedi par l'Assemblée nationale lors de l'examen du projet de loi de finances rectificatives.

    Par ailleurs, les acheteurs deviennent des «tiers déclarants» : ils remettent chaque année au fisc «une déclaration qui fait notamment apparaître l'identité et l'adresse des vendeurs et le cumul annuel des achats effectués auprès de chacun» des vendeurs.

    Chaque année, la revente de métaux génère une activité qui représente plus d'un milliard d'euros», affirment l'UMP, le PS et le Nouveau centre, qui regrettent que «80% des transactions s'effectuent en espèce». «Cette situation représente une perte nette fiscale de l'ordre de 100 millions d'euros par an pour l'Etat», ajoute le rapporteur général du Budget Gilles Carrez (UMP).

    «La hausse vertigineuse des prix des métaux a entraîné depuis plusieurs mois une augmentation très importante des vols. De nombreuses entreprises sont la cible de voleurs de métaux», ajoute le groupe PS, qui cite en premier lieu la SNCF.

    Les dispositions entreraient en vigueur au 30 juin 2012 en cas d'adoption définitive.

    Fin mai, le stade Marville de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), a été la cible d'un vol de câbles de cuivre pour un préjudice de 150 000 euros auxquels s'ajoutent de gros dégâts.

  3. L'offre d'emploi internet pour le poste de technicien de maintenance voie ferrée étant assez succinte je me pose quelques questions:

    - je travaille actuellement en 2x8 et j'aimerais garder ce rythme, est ce que c'est possible sur ce poste ?

    - j'ai lu que le salaire d'embauche était de 1400€ net hors prime, étant donné que j'ai une expérience professionnelle puis je prétendre à plus ? (actuellement je gagne beaucoup plus ...)

    - quelle possibilité d'évolution de carrière ?

    - sous quel régime l'embauche ? contratuel ou SNCF ?

    - est ce que je peux rester sur le même secteur plusieurs années ou je dois changer de secteur régulièrement ?

    Merci d'avoir pris le temps de me lire :D

    - je travaille actuellement en 2x8 et j'aimerais garder ce rythme, est ce que c'est possible sur ce poste ?

    Je n'ai jamais rencontré cette situation pour un technicien maintenance voie anciennemnt chef de district voie

    Tu travailleras le jour , la nuit les WE selon la plannification des chantiers

    - j'ai lu que le salaire d'embauche était de 1400€ net hors prime, étant donné que j'ai une expérience professionnelle puis je prétendre à plus ? (actuellement je gagne beaucoup plus ...)

    - quelle possibilité d'évolution de carrière ?

    En principe évolution vers un grade de cadre 7 à 8 ans après le recrutement

    - sous quel régime l'embauche ? contratuel ou SNCF ?

    A 29 ans au statut SNCF

    - est ce que je peux rester sur le même secteur plusieurs années ou je dois changer de secteur régulièrement ?

    Oui tu peux rester plusieurs années sur le même secteur ou la même résidence.

  4. Un article de Ouest France sur un souci écologique de préservation d'une espède d'hirondelle :

    Une hirondelle retarde le train

    Une hirondelle retarde le train

    Une plainte pour destruction d'espèce protégée pourrait perturber les travaux de la future Ligne à grande vitesse vers Rennes.

    Après le scarabée Pique Prune, qui avait interrompu pendant plus de cinq ans l'avancée de l'autoroute A28 entre Le Mans et Tours, une autre petite bête sème la zizanie sur le plus ambitieux projet de travaux publics actuellement lancé en Sarthe et dans l'Ouest de la France.

    Plumage noir et gorge blanche, l'inoffensive hirondelle de fenêtre, ou Delichon urbicum, incarne désormais le poil à gratter de la future LGV. Cette ligne à grande vitesse entre Connerré, à l'est du Mans, et Rennes est censée faire gagner, en 2016, plus de 35 minutes sur la liaison Paris-Bretagne. Delichon urbicum est menacée de disparition.

    Une plainte pour destruction d'espèce protégée a été déposée cette semaine contre l'entreprise chargée de la destruction des habitations le long de cette future ligne qui s'étire sur 214 km. Cette société aurait détruit, à la Quinte (Sarthe), une grange abritant des nids de ce petit oiseau, en pleine reproduction jusqu'à la fin août.

    L'Office national de la chasse et de la faune sauvage a constaté l'infraction et dressé un procès-verbal qui devrait être transmis au procureur de la République. Les travaux sur ce site ont été stoppés. Reste maintenant à savoir ce que Réseau Ferré de France (RFF), pilote de la première tranche de ces travaux de démolition lancés en mars, va décider. Il reste une cinquantaine de bâtiments à abattre le long de la ligne.

    « Nous allons effectuer un examen des bâtiments et ajuster le programme de démolition. On ne va pas lancer de nouvelles opérations avant de s'assurer qu'il n'y a pas de problème, assure André Bayle, responsable de l'avancement de la ligne LGV chez RFF. Et s'il y a du retard dans les travaux, on les assumera. »

  5. Bonsoir,

    Je suis étudiant, j'ai 25 ans,je suis ayant droit et détenteur d'une carte de circulation SNCF en 1 ère classe de par mon père.

    Je suis en regle et je dois absolument prendre le train ce week end pour mon anniversaire mais je n'ai pas ma carte avec moi.

    J'aimerais savoir si je peux éventuellement présenter mon fichet et mon billet compostés et en règles au contrôleur ainsi qu'une pièce d'identité , ce que je risque,

    et s'il ne vaut mieux pas que j'aille en parler directement au controleur directement avant de monter dans le train.

    Je dois absolument voyager et en tant qu'etudiant payer plein tarif serait trés difficile et dommage compte tenu du fait que je ne voyage pas beaucoup et que j'ai beaucoup de fichets non utilisés.

    Merci d'avance pour vos réponses.

    Quelle est la réponse de ton père ?

  6. http://www.lefigaro.fr/societes/2011/06/07/04015-20110607ARTFIG00683-le-rail-francais-se-prepare-a-un-big-bang.php

    Le rail français se prépare à un «big bang»

    Un gigantesque chantier devrait métamorphoser le réseau ferroviaire français d'ici à la fin 2015, mais aussi perturber la vie de millions de voyageurs.

    Un «big bang» du rail se prépare. Un gigantesque chantier devrait métamorphoser le réseau ferroviaire français d'ici à la fin 2015, mais aussi perturber la vie de millions de voyageurs.

    L'ampleur du chambardement est telle que cette fois, les présidents de la SNCF, d'une part, et de Réseau ferré de France (RFF), d'autre part, ont pris les devants, en communiquant dès maintenant sur les opérations qui s'intensifieront à partir du mois de décembre. «Nous allons faire face à la conjonction de trois choses, a prévenu Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF: une accélération des gigantesques travaux entrepris pour rénover et moderniser le réseau, la mise en service à la fin de l'année du TGV Rhin-Rhône et, enfin, la remise à plat des horaires sur toutes les lignes à grande vitesse (ce que le monde ferroviaire appelle le cadencement, c'est-à-dire la planification de trains qui partent tous les jours, toutes les heures à la même minute ou bien toutes les demi-heures, NDLR).»

    Le résultat, c'est que 85% des horaires de train devraient changer en 2012 en raison de la simultanéité de ces différents projets.

    Déjà en 2011, Réseau ferré de France a entamé le vaste programme de rénovation du réseau dont le montant doit atteindre 13 milliards d'euros d'ici à 2015. «Nous avons dû trouver le bon équilibre entre le morcellement de travaux qui coûte plus cher mais dure moins longtemps et la massification des chantiers, moins chère mais qui perturbe beaucoup plus la circulation», rappelle Hubert du Mesnil, le président de RFF.

    Plan de communication

    La situation est d'autant plus critique que quatre ou cinq régions ont décidé d'accroître leur trafic de 5% et que la mise en service de la LGV Rhin-Rhône va faire circuler 51 allers et retours supplémentaires par jour. N'aurait-il pas fallu échelonner ces différents projets pour éviter de cumuler les causes de perturbations? Le président de la SNCF a souligné hier que son ministre de tutelle, Nathalie Kosciusko-Morizet, n'avait pas souhaité que les travaux soient plus étalés dans le temps. «Nous allons jouer le jeu à 100% grâce à un renforcement de nos effectifs et à des recrutements pour guider et informer les voyageurs», explique Guillaume Pepy. En 2012, la SNCF va ainsi allouer 50 millions d'euros supplémentaires notamment pour la réalisation des chantiers la nuit. RFF déboursera également 50 millions d'euros.

    Outre les travaux de modernisation du réseau, RFF et la SNCF se lancent aussi dans le cadencement de certaines lignes, en prenant exemple sur ce que la Suisse ou les Pays-Bas ont mis en pratique depuis des années. En 2012, 20% des trains devraient être cadencés en France, ce qui «détruira des correspondances et en créera d'autres», précise Guillaume Pepy. L'idée est de faire le ménage dans les attributions de «sillons», ces créneaux attribués par RFF aux opérateurs ferroviaires.

    «À l'heure actuelle, certaines entreprises ferroviaires réservent plusieurs sillons pour s'assurer que nous allons leur en attribuer un seul, observe Hubert du Mesnil. Et au final, nous sommes conduits à offrir des sillons “précaires”. Cela conduit à un cafouillage général.» Pour mieux préparer les usagers à ce chamboulement d'«intérêt général», un plan de communication de 10 millions d'euros sera déclenché cet été. Pas sûr qu'il suffise à apaiser des voyageurs à cran.

  7. Le convoi de déchets nucléaires de passage dans l'agglo rouennaise aujourd'hui

    Le convoi de déchets nucléaires de passage dans l'agglo rouennaise aujourd'hui

    Un convoi de déchets nucléaires d'Areva doit traverser l'agglomération aujourd'hui. Un transport effectué avec un maximum de discrétion.

    Aujourd'hui, au petit matin, un convoi de déchets nucléaires venu de Hollande doit traverser l'agglomération de Rouen. Plus précisément cinq communes : Sotteville-lès-Rouen, Saint-Etienne-du-Rouvray, Oissel, Tourville-la-Rivière, Saint-Aubin-lès-Elbeuf. Arrivé en France mardi en provenance de Belgique, les conteneurs « castor » ont cheminé à travers onze départements français. Ils termineront leur trajet dans l'usine Areva de La Hague, dans le Cotentin, où les 6,7 tonnes d'uranium usagé seront traitées. Un acheminement réalisé dans un maximum de discrétion.

    Parcours classé confidentiel

    Si la préfecture ne communique pas spontanément sur le passage du convoi de déchets nucléaire, c'est pour des « raisons de sécurité, précisent les services de l'Etat. Le parcours du convoi est logiquement confidentiel pour garantir la sûreté du transport, la protection des riverains et l'arrivée sans encombres des matières. Entre autre, le centre opérationnel de gestion interministérielle de crise, basé au ministère de l'Intérieur, place Beauvau, se charge de la sécurité entourant le train. » Aucune indication n'est donnée quant au nombre de forces de l'ordre suivant le « castor », le nom donné à ce genre de convoi.

    La société qui se charge du transport se nomme TN International. C'est une filiale du secteur logistique du groupe Areva, spécialisée dans l'emballage de matières nucléaires. Le convoi qu'elle gère aujourd'hui est parti de l'unique centrale que comptent les Pays-Bas, à Borssele. Il s'agit du premier depuis cinq ans à être envoyé vers La Hague.

    Sur les rails, le combustible usé est conditionné dans des emballages d'une largeur de 40 cm dont 30 cm d'acier forgé, qui permettent de protéger des radiations. Ils pèsent environ 75 tonnes et ont une profondeur de 6 mètres. De plus, ils sont conçus pour résister à une chute de 9 mètres, à un feu de 30 minutes ou encore à une immersion jusqu'à 200 mètres de profondeur. Toutes ces normes sont requises par l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA). Si malgré cette vigilance un accident survenait, une hypothèse peu probable selon la préfecture, un plan de secours d'urgence serait mis en place. Les habitants et les matières seraient évacués dans les plus brefs délais.

    « Cela se fait en catimini »

    Alain Correa, membre du collectif «Sortir du nucléaire», s'inquiète du passage du convoi de déchets nucléaires en Haute-Normandie et du manque de communication des autorités.

    Pourquoi êtes-vous inquiet?

    Alain Correa: «Les transports reprennent dans la région et, une fois de plus, cela se fait en catimini. Aucune information, c'est le silence radio! Contrairement à la situation en Allemagne ou en Suisse par exemple, où les dirigeants ont une réelle volonté de sortir du nucléaire, la France est en retard. Cependant, à Tourcoing, la majorité du conseil municipal a adopté un vœu selon lequel la municipalité s'engage à étudier les possibilités d'interdiction de passage de ces convois sur sa commune. Mais la tâche va être difficile car ici, une simple mesure des radiations est interdite par le préfet, alors l'arrêt des passages…»

    Y-a-t-il un danger pour les habitants des communes traversées?

    «Le combustible usé est hautement radioactif. Malgré la qualité des conteneurs, il subsiste des rayonnements radioactifs qui se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon exposant ainsi les personnes se trouvant à proximité. A Sotteville-lès-Rouen, le convoi s'arrêtera pendant une heure pour un changement d'équipe. Policiers, personnels de la SNCF et machinistes seront fortement exposés.»

    Quels accidents peuvent survenir?

    «Si le train est bloqué dans un tunnel, Sainte-Catherine par exemple, et qu'un feu se déclare, il y a un risque de surchauffe. Le «Castor» n'est pas conçu pour résister à cela. Une attaque terroriste est aussi un risque potentiel.»

  8. Un article de WK-Transport Logistique

    Jacques Chauvineau : "Les transporteurs ont compris l'intérêt stratégique des OFP"

    Jacques Chauvineau : "Les transporteurs ont compris l'intérêt stratégique des OFP"

    Président d'Objectif OFP et père des "shorts-liners" à la française, Jacques Chauvineau estime que les transporteurs routiers régionaux ont un rôle à jouer pour faire émerger les opérateurs ferroviaires de proximité (OFP). Interview.

    L'Officiel des transporteurs : Les transporteurs routiers ont-ils vocation à investir dans les OFP ?

    Jacques Chauvineau : "Même si c'est plutôt à eux de le dire, personnellement je perçois beaucoup d'attente à l'égard du ferroviaire dans les entreprises, dans les territoires, et je constate que les organisateurs de transport sentent également cette poussée du marché. Un certain nombre de transporteurs routiers et logisticiens régionaux, de taille respectable, réfléchissent aujourd'hui à étendre leurs prestations au ferroviaire parce qu'il y a une demande des chargeurs et une prise en compte des problématiques de développement durable. Et comme ces professionnels du transport ont une connaissance de leur territoire géographique, a priori, l'idée que l'OFP est axe de différenciation intéressant, qui répond à un besoin potentiel, passe plutôt bien chez eux. À preuve, le fait que l'association Objectif OFP compte parmi ses membres la FNTR et TLF. Le profil d'un porteur de projet d'OFP, c'est donc un logisticien qui se sent solidaire de son territoire et est animé d'une volonté entrepreneuriale.

    L'O.T. : Mais ce mode, par sa technique, son savoir-faire, ne ressemble en rien au leur. Ont-ils la capacité de faire ce grand écart ?

    Le rôle fondamental de l'OFP dans le secteur ferroviaire, son apport et son intérêt en termes de compétitivité, c'est sa capacité à mutualiser et massifier localement des flux multi-clients et à affirmer son ancrage commercial local. Aujourd'hui, tous les organisateurs régionaux partagent cette vision logistique du transport et peuvent apporter beaucoup à un OFP. La notion de groupage-dégroupage, de multi-clients, ils la connaissent depuis toujours. C'est dans leur culture et leur savoir-faire. Ils peuvent donc transmettre au ferroviaire une capacité de mutualisation des flux qui est naturelle dans leur métier.

    Par ailleurs, une organisation de proximité ferroviaire peut mixer dans le multi-clients des lots de combiné. Alors que cette technique ne s'opère jusqu'à présent que par des trains spécialisés. Constituer des trains réguliers mixtes circulant entre différents territoires peut être une évolution considérable et un développement de productivité pour le mode ferroviaire. Si les transporteurs ont bien compris l'intérêt stratégique des OFP, ils émettent toutefois une réserve : comment y parvenir sans passer sous la coupe d'entreprises ferroviaires ? Mais les compétences en dehors des grands groupes, cela se trouve. À eux d'aller les chercher.

    L'O.T. : Leur crainte, c'est donc d'être dépendant de la SNCF ou d'autres opérateurs privés ?

    Les porteurs de projet d'OFP savent qu'il leur faut trouver des partenaires qui maîtrisent la technique ferroviaire pour le local, et des partenaires ferroviaires pour assurer la traction longue distance. Pour autant, l'entrée au capital d'une entreprise ferroviaire n'est pas un préalable à la création d'un OFP. De ce point de vue, l'exemple de CFR, l'OFP du Morvan, est intéressant. Il a été initié par des chargeurs, Eiffage et Lafarge, rejoints par un transporteur qui est en deuxième ligne au capital pour l'instant. Ce montage présente un double intérêt : il garantit un apport de flux et un apport financier de la part des chargeurs, qui sont eux des préalables au démarrage d'un OFP. Il est important de rappeler que les modalités d'investissement dans les OFP peuvent prendre différentes formes et restent extrêmement ouvertes. Il n'y a pas de formule unique.

    L'O.T. : Reste que les projets d'OFP continentaux sont rares. À quand le déclic attendu, notamment chez les transporteurs ?

    Si le report modal est un échec pour le moment, je reste convaincu qu'il ne se fera pas par une reconquête du rail sur la route, mais bien parce que des transporteurs routiers investiront dans ce mode. À la condition, toutefois, qu'ils conservent la maîtrise commerciale de leurs trafics. L'arrivée des OFP doit s'accompagner d'une évolution de la culture ferroviaire française : celle d'accepter que certains trafics ne soient plus détenus par le tractionnaire mais par d'autres, c'est-à-dire des transporteurs routiers. Mais cela va prendre un peu de temps. De plus, avec la crise économique, les transporteurs routiers ont eu d'autres sujets de préoccupation. Mais une fois levées leurs craintes et interrogations, leur implication ne peut que prendre de l'ampleur. J'en suis persuadé."

  9. Suite à l'inondation du souterrain de la gare d'Yerres, le maire Nicolas Dupont-Aignan met en doute la gestion de la situation perturbée par la SNCF.

    http://www.leparisien.fr/essonne-91/usagers-sur-les-voies-le-maire-saisit-la-justice-07-06-2011-1483671.php

    Usagers sur les voies : le maire saisit la justice

    A cause d’un souterrain inondé par l’orage, des voyageurs ont dû traverser les voies ferrées, escortés par des agents SNCF. Le maire de Yerres saisit le procureur et demande une enquête.

    Il fait encore nuit hier matin, vers 6 heures, quand arrivent les premiers usagers du RER débarquant à Yerres, en provenance de Paris ou de Melun (Seine-et-Marne). Portes qui s’ouvrent, voyageurs qui descendent. Routine habituelle jusqu’à l’entrée du souterrain qui leur permet de sortir de la gare. Problème, le tunnel a fait les frais du violent orage qui s’est abattu la veille au soir en Essonne : il est totalement inondé, avec près de 30 cm d’eau.

    Du coup, les uns après les autres, les usagers traversent les voies, escortés par des agents de la SNCF, dépêchés dès 5h45. Une situation potentiellement dangereuse qui concernera les occupants d’une dizaine de trains. Dans le même temps, la SNCF fait ralentir le trafic pour que les RER ne déboulent pas à toute vitesse alors que des voyageurs se trouvent sur les rails. D’importants retards sont constatés sur toute la ligne. Vers 8h30, c’est le retour progressif à la normale.

    Mais pour le maire de la commune, le mal est fait. « C’est une situation hallucinante, il y aurait pu avoir mort d’homme », s’emporte Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République). L’élu décide dès la fin de matinée d’alerter le parquet et de lui demander de « diligenter une enquête » pour vérifier « si la vie des voyageurs a été, à un moment ou à un autre, mise en danger ». Dans son courrier envoyé hier au procureur et au patron de la SNCF, Nicolas Dupont-Aignan énumère une série de questions : « Qui a autorisé la traversée des voies? Comment faire comprendre aux voyageurs que ce qui est autorisé un jour est interdit le lendemain? Pourquoi le trafic n’a-t-il pas été interrompu? Que s’est-il réellement passé avant qu’un agent de la SNCF sécurise plus ou moins cette traversée? »

    A la SNCF, on assure avoir pris toutes les précautions nécessaires pour gérer cet événement « exceptionnel ». Au moment où les usagers ont été invités à traverser les voies, « les trains circulaient au pas, à 4 km/h ». « Par ailleurs, nous avons émis un bulletin d’alerte pour prévenir les voyageurs, assure Marc Caremantrant, du service communication de la SNCF. C’est vrai qu’on bataille toute l’année contre les gens qui traversent les voies, s’y promènent ou les utilisent comme raccourcis. Mais là, c’était une mesure d’urgence, et c’était encadré. »

    Quant aux voyageurs, certains n’ont visiblement pas été rassurés à l’idée de marcher sur les rails.

    Mais pour l’association d’usagers Sadur, « il valait mieux les faire traverser de manière sécurisée que de les faire passer dans un souterrain inondé avec des canalisations et des câbles électriques ».

    La fermeture du tunnel inondé (et finalement asséché dans la matinée par les pompiers) aura en tout cas causé une sacrée pagaille. « C’était le bazar, confirme cet usager. Ils avaient condamné l’accès normal à Paris, des agents nous ont fait faire tout le tour. » « Moi, je suis arrivée avec quarante minutes de retard », souffle une voyageuse. « Ma fille a même dû se rabattre sur les bus », complète une maman.

  10. Bonsoir à tous !

    Lorsque ce travelage n'est pas respecté (TB de joints ou non) avec des différences de plus ou moins 30 mm, que faut-il faire ? En voie classique, la tolérance est de plus ou moins 10 mm sur une mesure de 600 mm je crois... N'est-il pas dangereux de déstabiliser la voie (en désolidarisant les moules des TBA) pour réaliser une mise en conformité (surtout après avoir réaliser des opérations telles que le NC et les libé)? Souvent, à la pose de la voie (que ce soit manuel ou à l'aide du SMD par exemple), le travelage est correct... mais lorsqu'on commence à ballaster et bourrer, le travelage n'est plus bon : les bourroirs poussent de 1 à 2 cm les traverses.

    Dans le cas que tu décris, on ne touche à rien :blush:

  11. 382 LOCOMOTIVES ROUILLENT PRES DE ROUEN!

    La Normandie est en panne d'avenir!

    Il suffit d'aller sur les voies ferrées de la gare de Sotteville pour s'en rendre compte. C'est ce que le journaliste de Ouest-France Caen, Jean-Pierre BEUVE a fait: avec un constat stupéfiant...

    "Au coeur de la plus grande gare de triage d'Europe, dans la banlieue de Rouen, s'étirent d'interminables files de locomotives. Ces machines diesel et diesel électrique occupent douze voies sur une longueur de 7km..."

    Selon le comité de défense de la gare de Sotteville, la moitié des locomotives stockées qui appartiennent pour la plupart d'entre elles à la filiale fret de la SNCF, sont en état de marche. "Et chaque machine vaut entre 1,5 million et 2 millions d'euros. Elles pourraient être utilisées dans d'autres régions demandeuses de matériel ou être affectées au service voyageurs, sujet à des pannes de plus en plus fréquentes"

    Ce garage ferroviaire qui ressemble de plus en plus à un cimetière n'est pas sécurisé:

    "Fin mars, six Roumains ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Rouen pour recel. Ils avaient été trouvés en possession de plusieurs centaines de kilos de cuivre. Les câbles électriques avaient, été arrachées à l'intérieur de 49 locomotives à l'arrêt à Sotteville-lès-Rouen" précise Pierre Ménard, président du comité de défense...

  12. Merci Kerguel pour cette réponse claire : je vais me renseigner sur l'année de pose de ce câble aérien. Nous relevons de 440 à 460 mm car nous nous trouvons dans une zone de "rampes" pour un PRA dont la hauteur libre a été modifiée (remplacement de tablier métallique par un tablier béton). Nous passons donc de 3,90m à 4,30m : les poids lourds peuvent facilement passer dorénavant. Seulement voilà, le profil en long de la voie change (j'ai une "marche" importante à franchir par rapport au nivellement de l'ancienne voie) et nous avons donc 2 belles rampes sur 300m de part et d'autre du PRA remplacé pour pouvoir me raccorder. Mon câble EDF se situe à 20m seulement de l'ouvrage. mdrmdr

    @+

    C'est effectivement le cas classique de telles valeurs de relevage.

    S'il ne manque que 10 cm à la hauteur du câble EDF par rapport aux rails, techniquement ce n'est peut être pas si compliqué que cela à y remédier..

    Il y a également les hauteurs limites mais parfois des dérogations sont également possible. En tout état de cause, il y a lieu de s'expliquer avec EDF.

  13. Bonjour à toi,

    Peut-on dire d'une opération de relevage de 440 mm qu'il s'agit d'un banal relevage ? quelle serait ta réaction si au lieu d'une traversée aérienne ta constatation concernait un PRO ? comme tout obstacle ce type de traversée aérienne est un point obligé à prendre en compte en études comme en réalisation et je doute fort d'une prise en charge de la mise en conformité par EDF, mais....

    La traversée EDF emprunte le domaine ferroviaire et il y a une convention entre EDF et RFF ; si la traversée est antérieure à 1997, la convention a été faite entre EDF et la SNCF.

    Si des modifications de l'Infrastructure ferroviaire nécessitent le déplacement ou le rehaussement de la traversée ou bien la nécessité de passer sous voie, les travaux sont à la charge d'EDF.

    Devant cette situation du peux exiger d'EDF que la traversée soit relevée ou bien enterrée sous voie.

    Lorsu'il y a des travaux d'électification des voies, les différents pétitionnaires EDF, France Telecom doivent modifier les traversées à leur frais. C'était ainsi avant la création de RFF, et il est probable que les conventions de RFF aient repris les mêmes garenties sur le sujet.

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