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Le Web des Cheminots

kerguel

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Messages publiés par kerguel

  1. Un ardent défenseur de l'OFP du Morvan, la CFR, s'exprime dans WK. Transports Logistique :

    http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/36721/alain-cassier-un-transporteur-routier-qui-croit-au-ferroviaire.html

    Alain Cassier : un transporteur routier qui croit au ferroviaire

    Président des Transports Cassier (Nièvre), Alain Cassier a investi dans l'opérateur ferroviaire de proximité du Morvan. Ingénieur de formation, ce transporteur routier voit dans l'utilisation du rail une autre facette de son métier. Portrait.

    "Si on continue de raisonner 100% routier, on va droit dans le mur... ". L'homme qui parle n'est pas avare de convictions. Et passe aux actes. Alain Cassier a investi dans l'opérateur ferroviaire de proximité (OFP) du Morvan en 2010, avec Eiffage et Lafarge. C'est pour lui une nouvelle facette du métier de transporteur.

    Sa proximité avec le ferroviaire n'est pas qu'intellectuelle, elle est aussi géographique. La gare de triage jouxte son entreprise, à Cercy-la-Tour (Nièvre). Il s'y rend en voisin, comme "chez lui". "Nous visons 270 trains en 2011", assure Alain Cassier, la soixantaine souriante.

    Notre métier : trouver des solutions

    Par sa formation d'ingénieur passé par les Arts & Métiers, cet homme confesse une passion déterminée pour les choses de la technique et de la technologie. Cette approche se voit dans la façon d'aborder les dossiers commerciaux, sous l'angle pratique, qui recherche l'organisation et les choix opérationnels les plus efficaces.

    "Notre métier est de trouver des solutions. Une addition de petites solutions peut faire la différence", dit-il l'œil pétillant, capable de travailler avec un carrossier pour produire un "mouton à cinq pattes" dédié à un flux.

    Parti de rien en 1981, ce Bourguignon, qui goûte la tranquillité des routes secondaires ("J'espère que ces petites routes ne seront pas envahies par les poids lourds avec l'arrivée de l'écotaxe"), dirige une entreprise qui compte 300 personnes et 230 moteurs. Et s'apprête à passer le relais à son fils Jean-François, également ingénieur Arts & Métiers, placé sur de bons rails.

  2. Bonjour, besoin d'aide pour savoir comment s'y prendre pour démissioner... voici mon cas :

    j'ai été embauché en tant qu'ATEF en septembre 2008, suit 10 mois de formation en CDD et l'examen au mois de Juin que jai obtenu, et j'ai signé mon CDI en aout 2009.

    seulement aujourd'hui je désire retourner dans le milieu que j'avais choisi avant de rentrer a la sncf (etude d'infirmière)

    je ne sais pas du tout comment je dois m'y prendre pour démissioner, si je dois quelque chose à l'entreprise etc...

    quelqu'un peut-il m'aider, m'orienter?

    merci

    Pour pouvoir suivre les études d'infirmière, le préalable est d'être reçu (e) à un concours d'entrée dans une école. A certains endroits les concours ont débuté (à Caen c'était ce matin).

    Sinon pour ce qui est de la démission, il y a un préavis de 1 mois à donner.

  3. Salut

    de ce que je sais jamais entendu parler de ça non plus....

    Dans la fonction publique d'état, territoriale, ou hospitalière il y a éffectivement des passerelles possibles sous conditions.

    voici 2 liens qui te permettront d'approfondir mais rien ne stipule la SNCF....qui rappelons le n'est pas une aministration en tant que telle et ne semble donc pas concernée par le sujet !

    Par contre, intégrer son ministère de tutelle via la fonction publique est possible pour ceux qui réunissent les conditions d'équivalence....à condition bien sur qu'il y ait des recrutement pour ce ministère.....

    http://www.senat.fr/rap/l07-264/l07-2640.html

    http://infos.emploipublic.fr/2009/07/28/la-reconversion-des-militaires-dans-la-fonction-publique/

    Je suggère que capelanbrest soit désigné "Délégué aux affaires militaires" du forum :Smiley_04:

  4. Bonjour ,

    Ce n'est pas trop grave docteur :

    Les dégâts pour la partie carénage sont en effet très spectaculaires , mais ce n'est que

    du polyester et de la tubulure l'aluminium pliée .

    Les anneaux porte-phare et central vont être bons à jeter ( déjà que nous sommes pas

    trop "riches" à sujet ... ) , l'étrave métallique de protection risque aussi d'avoir

    un beau gnon , mais c'est son rôle d'absorber un choc en amont du châssis .

    Tous les câblots de la TVM seront aussi déformés voire arrachés .

    La motrice sera réparée sous un délai d'une bonne semaine .

    Il y avait aussi un essieu de déraillé !

  5. LA BONNE RETRAITE..

    Les gens qui travaillent demandent souvent à ceux qui sont à la retraite ce qu'ils font dans la journée.

    Et bien par exemple, l'autre jour avec ma femme nous sommes allés en ville et nous sommes entrés dans un magasin.

    Nous n'y sommes restés que 5 minutes. Quand nous sommes sortis, un flic était en train de remplir une amende de stationnement. Nous nous sommes approchés et lui avons demandé :

    "Allez! Vous feriez bien un petit geste envers des retraités".

    Il nous a ignorés et a continué de remplir son ticket.

    Je l'ai traité de gros porc.

    Il m'a regardé et a commencé un autre ticket pour des pneus lisses.

    Alors, ma femme l'a traité de roi des trous du cul.

    Il a fini le deuxième ticket, l'a mis sous l'essuie-glace et en a commencé un troisième.

    Ce petit manège a continué pendant 20 minutes, plus on l'insultait, plus il remplissait de contraventions !

    Nous, on s'en fichait, on était venu en autobus !!!

    Depuis notre retraite, nous essayons chaque jour de nous amuser un peu.

    C'est important à notre âge.

  6. il me semble que Bruxelles avait entériné une recapitalisation du SERNAM, mais sous la condition de développer le ferroviaire...

    cherchez l'erreur ! pascontent

    Bien vu Tram :blush:

    Sur le site internet du Sernam ceci : http://www.sernam.fr/fr/A-propos-de-Sernam/Societe/Multimodalite

    L'association du rail et de la route : la force environnementale de Sernam

    La maîtrise du transport combiné rail route prodique à Sernam un savoir-faire unique sur le marché de l'express en France qui s'inscrit dans la continuité de son engagement.

    Ainsi chaque nuit un réseau de Trains-cargo express assure les flux de livraisons nord/sud-sud/nord, permettant à Sernam de retirer 15000 poids lourds par an des routes françaises.

  7. Un article de WK Transport Logistique :

    http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/36549/sernam-vers-la-vente-des-trains-bloc-express-.html

    Sernam : vers la vente des Trains Bloc Express ?

    La direction de Sernam aurait fait savoir, en interne, la cession des Trains Bloc Express (TBE) à SNCF-Geodis. Motif : le mode ferroviaire lui coûterait plus cher que le routier. Que déduire de la future opération ?

    Se dirige-t-on vers la fin d'un particularisme franco-français ? Depuis la fin des années 90, Sernam met en exergue l'utilisation de ses trains de messagerie (les TBE) pour transporter des colis.

    Or selon nos informations, ce service ferroviaire touchera à sa fin d'ici fin avril 2011. La direction de Sernam aurait annoncé en CCE, le 8 février 2011, la fin des Trains Bloc Express.

    Le ferroviaire trop cher pour Sernam

    Ces trains qui relient de nuit la plateforme de Valenton (Val-de-Marne) à celles de Toulouse, Bordeaux et Miramas (Bouches-du-Rhône) subissent un certain nombre de handicaps jugés insurmontables aujourd'hui par la direction du groupe de combiné. Leur vitesse a été ramenée de 200 km/h à 160 km/h, afin de réduire l'usure, jugée trop rapide et coûteuse, des essieux. En outre, le duo RFF-SNCF aurait la main trop lourde en matière de tarifs. La SNCF qui, selon un proche du dossier, impose par ailleurs des trains complets à l'aller comme au retour là où, souvent, la demande de Sernam porte sur des trains non complets. Le tout sans compter les conditions de régularité approximatives, avec ces épisodes répétés de retards ou de trains supprimés.

    Sernam a fait les comptes et s'est donc aperçu que le ferroviaire coûte plus cher que le mode routier. Qu'il n'avait plus les moyens de se payer le TBE et qu'un transfert vers la route (l'équivalent de 40 wagons par jour) lui permettrait d'économiser environ de 3,5 millions d'euros chaque année.

    Résultat : Sernam se reconcentrerait sur la route et abandonnerait (pour 10 millions €) ses TBE à... SNCF-Geodis.

  8. Salut Marc !

    Ton anti-militarisme te fait dire des bêtises : évidemment que les militaires et les assoc' d'anciens combattants ont milité pour que les "évènements" d'Algérie soient considérés comme une guerre (ce qui fit enfin Chirac). Par ailleurs, je en vois pas bien le rapport entre ce que tu dis sur les harkis et le sujet (et si ça se trouve, tu racontes des carabistouilles).

    Et, désolé de te décevoir, mais non, l'armée (enfin les les bidasses) n'ont pas les moyens de faire leur boulot correctement, ils ont bien obligés de s'équiper sur leurs fonds perso pour avoir du matos correct. Ils en subissent d'ailleurs les conséquences de façon disciplinaire parfois.

    Pour en revenir au fond de l'affaire, je trouve qu'encore une fois, on s'attaque à une catégorie de citoyen qui n'a rien demandé et dont la suppression de "l'avantage" (oh my god) ferait des économies de bout de chandelle. Pendant ce temps-là, les éxilés fiscaux sont toujours exilés avec la bénédiction de tous ceux qui veulent bien l'accorder et les niches fiscales sont toujours là*...

    * Ah si, j'oubliais (pour rester dans le même domaine) : la cour des comptes a demandé que les avantages fiscaux des réservistes disparaissent. Comme ça, on est sûr qu'il n'y en aura plus (des réservistes)...

    Pour ce qui concerne les dernières lignes de ton commentaire consacré à l'avantage fiscal des réservistes, le site secret défense traite ce sujet : http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Cour-des-comptes-les-reservistes-seront-ils-imposes_a134.html

    Ca ne me parait pas aberrant que la solde des réservistes soit imposable, ce que préconise d'ailleurs la cour des comptes d'autant plus que certains fonctionnaires pendant la période de réservistes continue à percevoir leur salaire plein pot. C'est ce que j'ai lu dans l'article.

  9. Et après, des morceaux du corps du supplicié seraient distribués à la foule en délire qui se gaverait, le tout accompagné d'une boisson locale mise à disposition gratuitement pour l'occasion. :cool:

    C'est le supplice du bucher qui est suggéré. Donc ces des cendres qui seront jetées à la volée à la foule en délire :Smiley_08:

  10. Les raccordements progressifs (la forme de la courbe de raccordement est dite aujourd'hui "progressive", car elle ne s'apparente plus vraiment à une parabole, dans la plupart des cas) qu'on rencontre dans les tracés de voies ferroviaires mais aussi sur les routes à vitesse élevées (autoroutes et assimilées) sont essentiels car il permettent la transition entre la courbe à rayon constant et l'alignement (ou entre deux courbes de rayon différents). C'est donc sur le raccordement que la force centrifuge apparaît et atteint son niveau maximal (cas d'une entrée de courbe). C'est aussi sur le raccordement que croît le dévers (et donc l'insuffisance de dévers pour les trains rapides, ou l'excès de dévers pour les trains lents).

    En dehors des extrémités de raccordements (là où sont créées les doucines le cas échéant), le dévers croît de manière linéaire (sur le raccordement), i.e. avec une "pente" constante positive ou négative, éventuellement avec un point d'inflexion (cas des transitions entre courbe et contre-courbe). Hormis pour les circulations à très faible vitesse (qu'on rencontre sur les voies de tramways par exemple, avec à la clé des taux de VL très bas : 10 à 25 km/h le plus souvent), un chemin de fer sans raccordements progressifs serait impossible à exploiter, les mobiles dérailleraient systématiquement en entrée/sortie de courbe, du fait de la variation quasi-instantanée de l'accélération centrifuge (qui génère la force du même nom) et la géométrie de la voie serait à reprendre en permanence (ripages...).

    Sur la route, on peut assimiler le raccordement à la partie sur laquelle tu tournes le volant (une fois dans le virage, s'il est à rayon constant, l'angle de rotation des roues demeure constant, aux variations dues au mouvement près).

    Le critère de la variation d'insuffisance de dévers renvoie aux caractértistiques des raccordements et aux vitesses des mobiles.

    EDIT : désolé pour la redite (je viens de voir le message précédent de Sébastien)

    Le raccordement progressif ? Il y aurait-il eu un changement de vocabulaire sans que je sois avisé ? Il s'agit du raccordement parabolique, le RP, mais va savoir les bureaux d'étude ont peut-être changé la dénomination.

    Pour ce qui est du point d'inflexion ; à l'origine des constructions des voies ferrées, 2 courbes de sens contaire même si elles étaient proches avaient leur RP de sorie pour l'une et d'entrée pour l'autre séparées par un alignement minimum (plus de 20 m disons). Au fur et à mesure des relèvements de vitesse, les RP étant rallongés, l'alignement a été raccourci jusqu'à atteidre 0 ; il y a donc un seul point à dévers 0mm ; il s'agit d'un point d'inflexion type Sud Ouest, le PISO (probablement mis au point par l'ancien Réseau du Sud Ouest)

  11. Un vol dans un entrepôt SNCF de tourets de câble (je présume du fil de contact caténaire) pour un préjudice évalué à 700 000 euros. Le réseau a été arrêté.

    http://www.europe1.fr/Faits-divers/La-SNCF-victime-de-vols-de-metaux-420091/

    Le préjudice s'élèverait à 700.000 euros. Neuf personnes ont été interpellées.

    Un vol de cuivre gigantesque aurait été effectué le mois dernier dans un entrepôt SNCF du Val de Marne, d'après les informations recueillies par Europe1. Ainsi, 46 bobines auraient été dérobées. Le préjudice pour la compagnie s'élèverait à 700.000 euros.

    Le cuivre peut se revendre jusqu'à 4.000 euros la tonne. Ce qui permet aux fondeurs peu scrupuleux de réaliser 40% d'économie par rapport aux prix du marché.

    "Délinquants multicartes"

    Les gendarmes travaillaient déjà sur un réseau de malfaiteurs qui sévit dans le Sud de l'île de France - Essonne, Seine-et-Marne, Yvelines - ainsi que dans 2 départements limitrophes, le Loiret et l'Eure-et-Loir. Il s'agirait de "délinquants multicartes", selon les termes des enquêteurs. Vol de voiture, cambriolages, attaques de bureaux de tabacs à la voiture bélier... et le plus lucratif : les métaux. En quatre mois de travail, ils sont parvenus à attribuer à cette bande une quarantaine d'affaires.

    Des gens du voyage interpellés

    Samedi matin, pas moins de 150 gendarmes ont été mobilisés pour l'opération dont une vingtaine d'enquêteurs de la SR de Paris avec un escadron de Maison-Alfort, dans le Val-de-Marne, 30 gendarmes du groupement de l'Essonne et 15 militaires de Versailles, et quatre équipes cynophiles.

    Neuf personnes, soupçonnées d'une quarantaine de vols, ont été interpellées samedi matin dans six camps de gens du voyage autour d'Evry. Suspectées d'association de malfaiteurs, elles ont été placées en garde à vue. Cette dernière pourrait durer jusqu'à 96 heures si le magistrat retient la qualification de bande organisée. Les malfaiteurs présumés étaient toujours entendus samedi en fin de journée.

  12. Un 3 ème article, celui de France Soir :

    http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/tgv-rochelle-paris-percute-un-vehicule-pas-blesse-74657.html

    Le TGV La Rochelle-Paris percute un véhicule : pas de blessé

    Une voiture qui tentait de franchir un passage à niveau fermé a été percutée par le TGV La Rochelle-Paris, vendredi soir dans les Deux-Sèvres.

    Il était 21H15 précises vendredi soir, lorsque le TGV La Rochelle-Paris a percuté une voiture dans les Deux-Sèvres, à une vingtaine de kilomètres de Niort. Selon les premiers éléments de l'enquête de la SNCF, le véhicule se trouvait sur la voie ferrée après avoir tenté de franchir un passage à niveau. Cet accident n'a fait aucun blessé.

    D'après le rapport et les témoignages des pompiers, la voiture a percuté la barrière du passage à niveau avant de s'engager sur les rails. Sous le choc, le véhicule a été pulvérisé mais le conducteur s'en est sorti indemne. Cet accident a entraîné des retards dans les deux sens entre La Rochelle et Paris, puisque la ligne a d'abord été coupée. Puis le trafic a repris dans le sens Paris-La Rochelle, selon la porte-parole de la SNCF. Le choc a également provoqué la sortie des rails d'une partie des roues du TGV dans lequel se trouvaient 275 personnes.

    Les voyageurs ont donc fini leur trajet en bus dans la nuit et ont été réacheminés vers La Rochelle. Leur billet a été remboursé par la SNCF. Un geste commercial obligatoire et apprécié par les usagers au regard des difficultés rencontrées actuellement par la société en termes de respect des horaires...

    La voiture a été pulvérisée et l'automobiliste en sort indemne koiquessekoiquesse ; j'ai lu dans un autre article que l'automobiliste avait eu le temps de sortir du véhicule avant la collision ; cette version est sûrement plus plausible.

    Une partie des roues sont sorties des rails ; ouf j'avais cru comprendre que le TGV avait déraillé koiquessekoiquesse :cool:

  13. luxembourg okok a mis en ligne ce tract de FO qui interprète ce sondage de la CFDT largement répandu dans les médias

    Un petit extrait

    ...................

    Or, l’enquête sur la régularité effectuée par la Fédération CFDT associée à la FGAAC, largement exploitée par les médias, s’éloigne totalement de l’esprit de synthèse constructive et lucide qui devrait guider une OS attachée au service public. En jetant en pâture aux médias des chiffres basés sur une étude réalisée avec des moyens archaïques, la CFDT jette le discrédit sur tous les cheminots qui déploient chaque jour des

    efforts considérables pour restituer aux usagers un service de qualité.

    ...........................

    Pour avoir croisé un abonné ce matin (au marché), j'ai eu droit à cette affaire du comptage de la CFDT.

  14. Des nouvelles de l'enquête sur le Nouvel Obs :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110218.OBS8327/info-obs-affaire-de-tarnac-les-tubes-qui-accusent-coupat.html

    Affaire de Tarnac : les tubes qui accusent Coupat

    Nouvelobs.com révèle les éléments matériels compromettants qui viennent d’être mis à jour par l'enquête sur les sabotages des lignes TGV.

    Deux tubes en PVC, repêchés dans la Marne, à une vingtaine de kilomètres de l’endroit où avait été sabotée une ligne TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008 : deux ans et demi après le début de l’enquête sur les sabotages des lignes ferroviaires, les policiers de la sous-direction anti-terroriste (SDAT) tiennent enfin une piste matérielle qui met en cause les principaux suspects de l’affaire, les militants d’ultra-gauche du groupe de Tarnac. De quoi sauver in extremis une instruction jusqu'alors mal engagée.

    Selon les informations de Nouvelobs.com, deux tubes, longs chacun de deux mètres et de cinq centimètres de diamètre, ont été retrouvés en février 2010 au fond de la Marne par les plongeurs de la Brigade fluviale. Ils gisaient à l'aplomb du pont de la Marne, coincés dans des roches, sur la commune de Trilport (77), à l’endroit même où Julien Coupat et son amie Yildune Lévy, suivis par la police, avaient fait une pause en voiture vers 4h45 du matin, 25 minutes après avoir quitté la ligne TGV de Dhuisy (77), où sera retrouvé un crochet saboteur.

    Interrogés sur leur halte sur ce chemin de halage par le juge d'instruction Thierry Fragnoli, les deux jeunes gens s'étaient montrés évasifs. Julien Coupat avait dit n'avoir aucun souvenir alors que sa compagne expliquait qu'ils s'étaient "peut-être" arrêtés là pour une simple pause-pipi.

    "Il était suivi à bonne distance grâce à une balise GPS"

    L'analyse des tubes par la police scientifique montre qu'ils ont été reliés entre eux, par un manchon recouvert de scotch, avant d'être séparés (le scotch a été coupé au cutter).

    Les enquêteurs sont aujourd'hui persuadés que ces tubes en plastiques ont servi de perche de fortune aux saboteurs pour placer un crochet en fer à béton sur les caténaires de la ligne TGV. "Avec une telle gaule artisanale de quatre mètres, on peut, à hauteur d'homme, atteindre les caténaires sans risque de s'électrocuter, explique un responsable policier spécialiste de l'ultra-gauche. C'est une méthode mise au point il y a quelques années par les anarcho-autonomes allemands pour paralyser les convois de déchets nucléaires".

    Aucun des deux tubes en plastique retrouvé dans la Marne ne comporte la moindre trace d’ADN exploitable mais les enquêteurs pensent savoir où et quand a été acheté ce matériel grâce aux codes de fabrication subsistant sur le matériel. Ces seuls indices exploitables montrent que les tubes ont été commercialisés dans les magasins de bricolage de la région parisienne, en septembre ou octobre 2008, quelques semaines avant les sabotages de TGV. En enquêtant sur le réseau de distribution, les enquêteurs ont découvert que deux de tubes de cette série, ainsi qu’un manchon permettant de les emboîter ont été vendus, à 14h20 le jour-même du sabotage par le Bricorama de Châtillon (92). Le client, qui n'a pas pu être identifié, a payé en liquide. Mais les enquêteurs savent que Julien Coupat était dans le quartier à ce moment-là.

    Les policiers qui filaient le militant autonome depuis qu'il avait quitté la résidence de ces parents en fin de matinée, ont en effet perdu sa trace à hauteur de la porte de Chatillon vers midi. "Il était suivi à bonne distance grâce à une balise GPS placée sur sa vieille Mercedes, révèle une source proche de l'enquête. A midi, le signal a disparu comme cela arrive quand la cible entre dans un parking souterrain. Et justement, le Bricorama de Châtillon en possède un pour ses clients". A 14h50, la balise avait recommencé à émettre. Et les hommes de la SDAT avaient pu alors reprendre leur filature.

    Qu'ont fait Julien Coupat et Yildune Lévy entre midi et 14h50 à Châtillon? Interrogée sur son emploi du temps, cette dernière a expliqué au juge qu'elle avait rejoint son ami pour aller déjeuner au restaurant mais qu'elle avait oublié où exactement.

    Une Mascarade

    Les enquêteurs sont persuadés que le couple a profité de ce trou dans la surveillance pour faire ses emplettes au Bricorama avant de prendre la route vers la Seine-et-Marne, de tourner autour des lignes ferroviaires pendant douze heures, pour placer un crochet sur les lignes vers quatre heures du matin. "C’est une mascarade, s’insurge Me Jérémie Assous, l’un des avocats de Julien Coupat. Toute cette enquête est basée sur l’insinuation et non sur les preuves, La justice antiterroriste monte un nouveau contrefeu pour masquer le vide de ce dossier".

    Les enquêteurs, eux, persistent. Ils se demandent maintenant si le couple Coupat-Lévy n'a pas profité du créneau où ils avaient déjoué la surveillance policière à Châtillon, pour récupérer également le crochet, façonné artisanalement. Un des membres du premier cercle de Coupat habite en effet à 450 mètres de ce Bricorama. La perquisition de son domicile, effectuée juste après les sabotages, le 11 novembre 2008, n'avait, d'après nos sources, rien donné.

  15. J'aimerais tout de même savoir comment on peut "sortir des rails" sans "dérailler" ??? :blink:

    Le Tgv (comme - heureusement - à chaque fois que c'est arrivé, ne s'est pas couché, les voitures/remorques ne se sont pas désolidarisées ou encastrées les unes dans les autres ok mais .... il a déraillé si les roues sont "sorties des rails" non ???? )

    Les mêmes propos ont été tenus dans le journal télévisé de 13h00 sur A2 malgré une prise de vue sur l'essieu déraillé.

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