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Le Web des Cheminots

kerguel

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Messages publiés par kerguel

  1. :blush: Bien, en fait j'avais mal lu lotrela : en vitesse c'est le 4 qui a attiré mon attention plus que le 1/. Quelle honte, non n'allez pas répéter ça à mon prof de maths...

    Et puis à ma décharge j'ai fini ma semaine en début d'après midi, (et ça fait 6 mois que je ne vois plus de lettres que de chiffres...).

    A quoi vais- je être condammné pour expier? mdrmdr

    Ne cherches pas de chatiment dès fois qu'un bourreur traîne dans les parages, il pourrait avoir une mauvaise pensée.

  2. Mais pour les reprises de joint sur une plate forme moyenne, le soufflage reste une bonne solution. Car faire le même travail au jackson ( c'est déja du bourrage), le résultat n'est pas génial surtout dans la durée.

    Tout à fait d'accord. Le problème c'est les moyens actuels. Un bourrage de joint (par bourrage lourd) c'est pas le même prix.

  3. Pourquoi le soufflage n'existe plus???????? Si chez nous, la preuve je répare encore les pelles de soufflage.

    Soufflage au sable, c'est sur que ça marche. Ca tient au moins 4 passage de trains.

    Avant 1975, le nivellement c'était à 80% ou plus du soufflage. Les campagnes de bourrage datent de 1980 et après bien sûr. Aujourd'hui le souffage c'est tout de même très ponctuel à part les joints dans certains endroits.

  4. On aura tout vu, c'est pour l'indépendance de l'infra à la création des familles sncf? revoltagesokok Dans le jeu des 7 familles, je veux....... pas le père, la mère et surtout pas les enfants.

    Toutes les activités ont leur bases de données incident (+ les défauts pour certaines activités). Le matériel, la traction, l'Infra T+V, la SUGE, le Fret, Voyageurs.

    En ce qui concerne l'Equipement avec les métiers Voie, Signalo, Caténaires, EALE, il y a matière à constituer des bases de données incidents. Tous les incidents de signalisation sont enregistrés.

    A infra T la base de données s'appelle Dièse.

    Pour te faire plaisir, il y a une base de données spécifique des rails cassés.

  5. Si j'ai bien suivi les cours dispensés depuis la page 1, si l'on est sur une plage glaiseuse, la bourrage n'est pas non plus possible, me trompe- je?

    Sinon 0,4 mm de précision? Alors là chapeaux bas, j'imaginais le mm à la rigueur, mais 400 microns (dis comme ça, ça en rajoute okok ) je ne pensais pas que cela soit possible okok !

    Attention les amis, je vais vous livrer un secret que je détiens d'un piqueur voie, il y a plus de 30ans.

    Une plage glaiseuse tu la souffles non pas au gravillon mais avec du sable. C'était une de ses inventions mais je me rappelle bien de la technicité de ce personnage et je suis tenté de croire qu'il avait raison.

    C'était bien sûr à l'époque du soufflage.

    Pour le bourrage je repasse la main au bourreur de service Rouge de Chine revoltages

  6. Pour la rectification du tracé, vous travaillez toujours avec le principe de la flèche? Si je comprends bien, vous mesurez la distance qui correspond à la longueur de la projection perpendiculaire d'un point du rail de la file haute sur le milieu de la corde qui sépare 2 points séparés de 10m, vous comparez cette valeur à la valeur théorique et vous donnez la valeur de ripage à la bourreuse. Mais le fait de se baser sur une corde de 10 m implique si je comprends de considérer que les deux points à chaque bout de la corde sont corrects par rapport au tracé.

    Je ne suis peut être pas super clair, mais ce que j'essaie de dire c'est que vous travaillez avec deux points pour définir une corde et évaluer le dressage d'un point de la courbe; mais si le défaut de dressage était très grand ces relevés ne seraient-ils pas faux?

    Pour le travail sur épure, vous utilisiez le cercle osculateur ou ça ne sert à rien (parce que d'après un coup d'oeil jeté dans un bouquin de maths de MP/ PSI ça a l'air sympa revoltages , j'appréande un peu la géométrie différentielle) ?

    Voilà je pense que ce sont mes dernière interrogations existentielles...

    Merci encore des explications.

    La rectification de courbe suivant la méthode des ancêtres :

    Le relevé de flêches à partir d'un piquetage tous les 10 m donc le relevé est fait sur un cordeau de 20 m. Tu positionnes la pointe à une distance constante de la file haute (file de référence) et tu fais le relevé de flêches de toute la courbe.

    Après le relevé de flèches tu fais l'étude de flèches donc tu étudies la valeur de ripage de ta pointe ainsi que le sens de ripage suivant la méthode des 3 points (la meilleure méthode). L'étude c'est la gomme et le crayon ou bien un logiciel sous excel. Tu vérifies après un 2ème relevé au cas où il y aurait eu une erreur soit dans le relevé soit dans le ripage des pointes.

    Ta pointe étant bonne, il reste à ramener la voie à la pointe à distance constante (la même que tout à l'heure). Si tu fais un dressage manuel, avec cric et pince à riper, ta voie étant bonne au droit des pointes , tu vérifies ton 1/4 de flèche sur un cordeau de 10 m, et hop un coup de pince (ensemble aouh puis boum boum sur les têtes de traverses).

    Je te l'ai fait en manuel, Rouge de Chine fera la même chose avec la bourreuse en donnant les valeurs de ripage qui seront saisies dans le calculateur de la bourreuse.

    C'est tout de même de la technologie fine le métier de taupier.

  7. Chaque piquet correspond à un point particulier de la courbe (Flèche au milieu d'un cordeau de 20m). Il doit y avoir une plaquette d'identification donnant de n° du piquet, la valeur de la flêche et le devers. La position de la voie est donnée entre la file haute et la goupille sur la plaquette. En général cette distance est fixe. La file de référence dressage étant toujours la file haute.

    Avant de dresser, on vérifie la bonne implantation des goupilles sur les plaquettes.

    Pouah...quelle galère les rectifications de courbe, casse tête pour les épreuves de CDT "old generation"!!! lotrela

    Quel bonheur quand le chef de brigade ramenait son relevé le soir au bureau et qu'il lui fallait les valeurs de ripages pour le lendemain matin. Du boulot d'assurer pour la soirée. Quelques soirées ainsi et tu devenais expert.

    Veux tu des cours l'ami ? mdrmdr

  8. On ne te dira pas tout. Je suis sûr qu'Egis Rail nous surveille. :blink:

    La question ne va plus se poser. Depuis 2007, la décision a été prise de ne plus poser de traverses biblocs. L'inconvénient de la bibloc est la corrosion de l'entretoise mais également le poinçonnage de la plateforme donc son utilisation dans des zones de plateforme instable n'était pas recommandée.

    La monobloc (en béton précontraint ) est par contre plus chère (et plus lourde).

  9. Ce n'est qu'un vague souvenir, mais j'ai mis à jour des carnets de poche sur la région d'Amiens en 1987 et il me semble qu'il y avait autre chose que 1666 ou 1722...

    En dépliant un schéma d'armement on trouve une variété de travelage sur des voies anciennes. Le travelage le plus serré que j'ai rencontré c'est 1811. Il s'agissait d'une zone ou la platorme était instable.

    Actuellement le travelage usuel est 1666.

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