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Le Web des Cheminots

kerguel

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Messages publiés par kerguel

  1. Un article du Parisien

    Peugeot renoue avec le transport ferroviaire après avoir interrompu les expéditions par train à la suite de l'accident mortel à Poissy

    Peugeot renoue avec le transport ferroviaire

    L’usine Peugeot de Poissy relance le transport par rail des véhicules fabriqués sur le site. A partir de mercredi prochain les voitures seront chargées sur des wagons afin d’être acheminées vers les différents points de vente d’Europe. Cette activité était suspendue depuis l’accident qui avait coûté la vie à un agent de manœuvre écrasé par un train le 30 septembre dernier.

    L’enquête judiciaire est toujours en cours.

    La reprise du service a été décidée la semaine dernière lors d’une réunion des membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). « Le redémarrage va s’effectuer progressivement », indique la direction de l’usine. En période normale, deux convois représentant un total de 500 à 600 véhicules quittent chaque jour l’usine.

    Des aménagements ont été réalisés pour la sécurité

    Depuis l’accident plus aucun chargement n’est effectué sur les wagons qui sont restés vides sur les voies en bordure de l’usine. Après cet événement, la totalité des transports de véhicules est assurée par la route sur des camions, soit environ 60 semi-remorques par jour.

    Le drame avait choqué les 6000 salariés du site. « On ne saura jamais vraiment comment les faits se sont déroulés puisqu’il n’y a pas de témoin », explique Jean-François Kondratuik, de FO. Emmanuel, un homme de 36 ans, père de trois enfants, avait été écrasé par un wagon qui avait déraillé sur une longueur de deux mètres. Au moment de l’accident, il était installé sur un marchepied et était en liaison radio avec le conducteur pour le guider. « Il a dû tomber à la suite d’une violente secousse », estime le syndicaliste.

    Désormais les employés ne prennent plus place sur le marchepied mais cheminer à pied devant le convoi. Ainsi des aménagements de sécurité ont été réalisés le long des rails sur le chemin emprunté par les agents. Des barrières ont été posées et des passages spécifiques ont été réalisés entre et sur les voies. « Insuffisant, répond Frédéric Hémery, de la CGT. Il y a toujours du danger. » Le syndicat a réclamé des travaux de sécurisation au niveau des quais de chargement des wagons ou encore une remise en état des rails à certains endroits.

  2. En matière d'horaires, les conseilleurs ne sont pas les payeurs :

    Les agents immobiliers de la région de Lisieux (14) utilisent l'argument du prochain TGV Normandie pour appâter le client.

    Ils promettent Paris - Lisieux en 45 min (200 km à 300 km/h = 40 minutes + accélération + freinage).

    Des décideurs politiques locaux en mal d'électorat sont à l'origine de ce calcul fumeux, relayés par l'office du tourisme. En conséquence, la population lexovienne est d'ores et déjà persuadée qu'elle pourra aller à Paris aussi rapidement qu'à Deauville.

    Et qui passera pour une andouille si les trains mettent 15 minutes de plus pour faire le trajet pour des questions de détente horaire ?

    En Normandie le projet a évolué au cours du débat public ; il n'est plus question d'une ligne à grande vitesse mais d'une ligne nouvelle (LNPN Ligne nouvelle Paris Normandie). La vitesse des trains Paris Mantes : 200 km/h et Mantes à Caen 250 km/h ; pareil pour Mantes à Le Havre. Par conséquent Paris Lisieux en 45 mn "-- merci d'arrêter avec les interjections à la noix et redondantes --allou ".

  3. Bonjour à tous

    Mon problème est le suivant :

    mon poste d'aiguillage (qualif B) va disparaitre vers la fin 2015 et j'aimerai votre avis sur la bonne démarche à suivre.

    Vaut il mieux faire une demande de mutation maintenant en y mettant la raison (fermeture prochaine du poste) ou faut il que j'attende que la direction me contacte ?

    J'espère avoir été assez clair et que cela va déchainer un grand nombre de réponse ou d'histoire vécue qui pourront me permettre de faire le bon choix.

    Merci

    Fermeture prochaine ??? Dans 3 ans 1/2 d'après ce que tu écris.

    Tu penses que la direction va te contacter ? Ca ne se passe pas ainsi mon ami ! :Smiley_19:

  4. Le 26 avril 1937

    Sur Guernica tombent les bombes

    Un après-midi de marché, la petite ville de Guernica (Pays basque espagnol) est bombardée pendant 3 heures par l'aviation allemande, faisant plus de 1.600 victimes. Hitler, allié du général Franco dans la guerre civile espagnole, veut terroriser la population civile. La même année, Pablo Picasso peindra sur le thème de Guernica l'oeuvre la plus dramatique de sa carrière.

    Le 26 avril 1986

    Un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl en URSS explose. L'opacité du régime soviétique rend difficile l'évaluation des dégâts et les taux de radiation à venir. Et pour le reste du monde ? En France, l'Etat se fait rassurant, le nuage radioactif aurait décidé de respecter nos frontières. Quelle belle âme. La vérité c'est que le bilan est impossible à établir, la seule certitude étant qu'il ne peut que s'alourdir au fil des ans, en URSS comme ailleurs, France comprise. Les dangers du nucléaire civil se rappellent à nous brutalement.

  5. Un article de Metro au sujet de l'accident de Lyon du 29 mars :

    SNCF : la sécurité en question en Rhône-Alpes

    SNCF : la sécurité en question en Rhône-Alpes

    Deux morts en à peine un mois. Les drames se succèdent sur les voies de la SNCF. Le 29 mars dernier, un ouvrier a été mortellement percuté par un train à la hauteur de la tranchée de la Guillotière, alors qu’il travaillait de nuit à un déchargement de gravier. Selon nos informations, l’opération devait se produire la veille, bloquant les deux voies de circulation des trains. Mais elle aurait été reportée au lendemain, à cause d’une panne d’outillage.

    Une seule voie de circulation était alors fermée. Dans le bruit et la poussière, le cheminot n’a pas entendu l’alerte de ses collègues ni vu le train arriver. Cet accident fait suite à un drame d’ampleur similaire survenu un mois auparavant, le 29 février, à hauteur de Saint-Rambert-d’Albon (Drôme). Dans ce cas, la SNCF privilégie la thèse du suicide.

    Pour la CGT, c’est la sécurité des chantiers qui est en cause. "Toutes les conditions sont réunies pour qu’il y ait de nouveaux accidents." Sont employés sur les voies des prestataires sous-traitant. Et si la SNCF assure délivrer la même formation à ses prestateurs extérieures qu’à ses agents, ce n’est pas l’avis des principaux intéressés.

    Baisse des effectifs, fatigue des ouvriers, mauvais état des machines… "Si les accidents de voyageurs ont pu être évités jusqu’à aujourd’hui, c’est uniquement par chance", affirme la CGT, très inquiète. La SNCF attend, quant à elle, les résultats de l’enquête en défendant la fiabilité de ses chantiers.

    Excédés, les cheminots et les aiguilleurs annoncent une journée de grève pour le vendredi 27 avril. Ce mouvement social ne devrait normalement pas perturber le trafic.

    • J'adore 1
  6. Je n'en doute pas, Kerguel, mais dans une boite qui considére de plus en plus l'entretien seulement comme une charge financière les hommes et les outillages peuvent ne pas être en quantité suffisante pour traiter rapidement les défauts relevés par la V5.

    okok ; tu as raison sur l'aspect moyens à disposition pour parvenir à faire les travaux. Pourtant les règles de maintenance sont très strictes et il y a un manque d'adéquation avec les moyens.

    • J'adore 1
  7. Pour ce qui est de l'Infra, il y a de la surveillance : j'aurai fait trois jours de pilotage cette semaine sur l'automoteur V5 qui contrôle l'état des rails aux ultrasons, et sur lequel est inscrit en gros "surveillance des rails".

    Reste à savoir si la maintenance suit.

    Pour ceux que ça interesse, la V5 auscultera la ligne C demain (Juvisy - Massy, Massy - Ermont via Orly, Ermont - Invalides, Invalides - Versailles RG, VRG - Massy et Massy - Juvisy).

    Mais oui bien sûr. Le contrôle manuel aux US suit pour confirmer les fissures détectées et quelques limitations inopinées de vitesse à 40 km/h sont possibles en cas de découverte de défauts qui seront classés S : LTV 40 et remplacement d'un coupon de rail dans la foulée. Puis grosse campagne de remplacement des rails pour les défauts classés X (X1 ou X2)

  8. salut

    les bourreuse n'ont pas toutes des enregistreurs (pas encore ) non ?

    les notions de 1 er / 2 eme / 3eme / 4 eme niveaux sont abandonnes ? (IN 3215)

    Ce n'est pas la notion qui est abandonnée ; c'est juste un changement de dénomination. Dans 10 ans, on parlera encore de bourreuse 3ème niveau comme on parle encore aujourd'hui de brigade voie. :Smiley_63:

  9. Un article d'Anne Rousseau de Challenges sur l'avenir incertain des trains de nuit :

    Les trains de nuit de la SNCF ont du plomb dans l'aile

    Les trains de nuit de la SNCF ont du plomb dans l'aile

    DECRYPTAGE Pour justifier la suppression provisoire de certains des trains Intercités, notamment de nuit, la SNCF accuse RFF. Mais pour les cheminots, comme pour les habitués des lignes concernées, c'est leur survie qui est en jeu.

    La puissante Fédération qui regroupe tous les usagers des transports ferroviaires (FNAUT) a tiré hier lundi 23 avril le signal d’alarme : les trains Intercités (ex-Teoz, Lunéa, anciennement Corail) disparaissent de plus en plus du paysage.

    "Les billets pour les Intercités de nuit Strasbourg – Port-Bou/Nice devant circuler les vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 avril, trains faisant partie du service public conventionné, n’étaient toujours pas mis en vente sur le site voyages-sncf.com de la SNCF le 20 avril au matin", écrit la FNAUT dans un communiqué, soulignant avoir déjà "constaté de nombreuses difficultés de commercialisation des Intercités de jour comme de nuit, par exemple à l’été 2011 pour les trains de nuit vers l’Espagne et en décembre pour les trains de nuit vers les Alpes. L’été dernier, les trains de jour pour Royan ont circulé à vide car ils ont été mis en vente 24 heures seulement avant leur départ…".

    De fait, la SNCF a bel et bien commencé à supprimer de nombreux trains Intercités, en particulier les trains de nuit – ceux vers l’Italie ont été supprimés le 11 décembre dernier, par exemple. La raison officielle donnée aux cheminots ? Un nouveau bras de fer engagé contre RFF, le gestionnaire des infrastructures, accusé de ne pas accorder ses sillons (l’heure et la voie sur laquelle roulera le train) à la SNCF à temps, l’empêchant de commercialiser correctement ses Intercités.

    Dans un courriel interne, un responsable explique à ses troupes qu’il s’agit d’une décision du comité exécutif de l’opérateur ferroviaire : "Chaque lundi, si nous n'avons pas les sillons à J - 21, nous supprimerons la circulation des trains pour toute la semaine". Conséquence de l’application de cette règle, poursuit le responsable, la suppression des Strasbourg-Port Bou les 7, 9, 10 et 13 avril, ainsi que du 16 au 22 avril !. Le mail se termine par : "Cette disposition sera signifiée par écrit à RFF".

    Des trains qui n'existent plus sur les horaires

    Les voyageurs, eux, se plaignent abondamment, en particulier sur le forum mis en place par la SNCF : "Je n'arrive pas à trouver les trains de nuits lors d'une recherche d'horaire sur voyages-sncf.com. Sûrement un train de nuit existe entre Paris et Strasbourg entre 21h et 06h?", demande Thomas Miles, le 15 avril. "En mars, après d'être acharnés à plusieurs sur les différents sites pour réserver des Paris-Hendaye en Mai, nous en avons conclu que ces trains n'existent plus et avons dû trouver un "plan B" de jour en TGV, 2 fois plus cher, et qui nous fait perdre une journée de congés ou nous ajoute une nuit d'hôtel à l'arrivée.... J'ai à nouveau à prévoir un A/R Paris-Rodez que j'avais déjà utilisé: là aussi ce train, bien qu'il fasse partie des "lignes de nuit Intercités" semble s'être évanoui des sites ou des fiches horaires...", s’irrite Laurent, le 7 avril.

    Les cheminots en arrivent à la même conclusion que les clients de la SNCF : "En fait le but de la manœuvre est de "tuer" les trains de nuits, et plus généralement de réduire la voilure grandement sur les liaisons intercités. Les consignes au personnel des directions est de faire en sorte que pour 2014 il y ai de la place pour la concurrence", se désole l’une d’elle, qui fait remarquer que "les liaisons Intercités de Clermont sont envoyées à la gare de Bercy. Dans le même temps on fait venir gare de Lyon les trains de Thello (un opérateur privé créé par Veolia Transdev et l’opérateur italien Trenitalia, ndlr)".

  10. Jean-François Kahn : «Il faut barrer la route à Sarkozy !»

    Communiqué de Jean-François Kahn

    Pour la première fois depuis des lustres, on entend un discours ouvertement pétainiste sortir de la bouche d’un président de la République encore en place.

    Quoi qu’on pense de son challenger social-démocrate, l’hésitation n’est plus possible, plus tolérable : tous les républicains, tous les démocrates qui refusent, par patriotisme, le discours de guerre civile et de lacération de notre nation commune, qu’ils se réclament de Jaurès, de Clémenceau, de De Gaulle, de Mendès France ou de Robert Schuman, doivent voter de façon à barrer la route à l’apprenti sorcier et à permettre qu’on tourne cette page.

    • J'adore 1
  11. Un article de WK-Transport-Logistique :

    Sauver Novatrans : un rapport cherche une issue à la crise

    Sauver Novatrans : un rapport cherche une issue à la crise

    Repris par SNCF Geodis fin 2009, Novatrans serait en grande difficulté d'après un rapport du cabinet Secafi qui étudie les scenari de sortie de crise… Selon les syndicats, l'avenir de Novatrans doit être décidé le 9 mai en conseil d'administration.

    "Construire le troisième opérateur de combiné européen et multiplier les trafics par deux en dix ans pour atteindre 1 million de caisses mobiles et conteneurs maritimes par an". Le tout en s’appuyant sur les offres Naviland Cargo (combiné maritime) et Lorry Rail (autoroutes ferroviaires).

    Telle était la grande ambition des dirigeants de Novatrans au moment de son intégration à SNCF-Geodis fin 2009 (28,8 millions d'euros ont été depuis injectés dans le capital). Raté. La crise de 2009-2010 a eu raison tous ces beaux projets.

    Échec cuisant du plan de transport 2011

    Comme l’ensemble des acteurs du transport de marchandises, Novatrans a subi de plein fouet à cette période une baisse d’activité. Et les donneurs d’ordres se sont recentrés sur le mode routier. L’opérateur rail-route s’est également enlisé dans des différends avec les autres acteurs du secteur (GNTC, FNTR…).

    Il lui a fallu en outre, selon les auteurs du rapport instruit pas le cabinet Secafi (mandaté par le CE de Novatrans) subir les engagements pris par la SNCF, notamment l’interdiction de s’adresser aux chargeurs ainsi que l’obligation de publier ses tarifs et de créer des entités juridiques sur chacun des terminaux. Sans compter un plan de transport, au changement de service 2011, qui s’est révélé être "un échec cuisant et coûteux". Cette combinaison de facteurs a fait s’accumuler les signaux négatifs.

    "Dès lors, et au-delà de la situation désastreuse de l’entreprise, c’est son modèle économique, voire sa pérennité dans son dimensionnement actuel, qui sont aujourd’hui questionnés", observent les rapporteurs. Secafi souligne que Novatrans — parce qu’il n’est pas commissionnaire de transport — se trouve de fait dans une situation de sous-traitant de ces mêmes commissionnaires. Ce statut nuit à sa maîtrise de la chaîne de valeur du combiné rail-route. Il en résulte une dépendance à "la bonne combinaison des différents acteurs avec notamment des enjeux lourds de remplissage".

    Des attentes contradictoires de la part de la SNCF

    Le rapport met les pieds dans le plat en pointant du doigt "les postures multiples" de la SNCF vis-à-vis de Novatrans qui "renvoient à des attentes qui peuvent être pour partie contradictoires". L'entreprise publique est ainsi présentée comme un acteur à trois casquettes : actionnaire, client (par Bourgey Montreuil, Rouch, Naviland…) et fournisseur (Fret SNCF, VFLI, Naviland…), les deux premiers assurant respectivement 60% et 20% des trafics de Novatrans en 2011 (les 20% restants sont à l’actif d’Euro Cargo Rail).

    Les auteurs du rapport estiment que le modèle économique de Novatrans est "structurellement déficitaire". La marge d’exploitation au km de l’opérateur est estimée à 0,07 euro, sur la base d’un chiffre d’affaires de 0,55 €/km renforcé d’une aide ministérielle équivalente à 0,03 €/km. [...]

  12. okok

    tout à fait, sur un chantier de bourrage, il était (est (?)) fréquent de voir un KV (contrôleur voie) ou un Cev avec la règle à dévers pour s'assurer des corrections. C'était nécessaire afin de s'assurer qu'il n'y avait pas de dérive de l'enregistreur de la bourreuse.

    L'article dit dans un langage de journalistes que suite à une mesure (Mauzin ou Mauzinette), il a fallu engager des travaux parcequ'il a été détecté plein de gauches et de problèmes d'écartement.

    On sait donc qu'il existe un relevé géométrique de la ligne.

    La bourreuse en question est une bourreuse de 3e niveau de ligne, elle possède donc un enregistreur (on voit un chariot de mesure sur la photo de Kerquel). Elle n'a donc pas besoin d'un mec qui se tape la mesure du dévers devant elle, bonjour le rendement sinon... 25 km de reprises de la sorte.

    Ce n'est probablement pas des coups isolés qu'elle reprend, car on aurait fait venir un EMV (engin multi fonction) pour la reprise de zones courtes, et lui aussi enregistre avant travail pour bien positionner ce qu'il a à faire.

    La présence de l'agent avec la règle peut donc être requise mais derrière pour contrôler le travail fait!

    La photo de Kerguel nous montrait également le type de feux sur l'engin, les feux blancs à l'extérieurs. On voit donc sur la photo de l'article que ce sont eux d'allumés. L'engin travaille donc en venant vers le photographe.

    Les deux agents qui mesurent auraient donc été bien moins visibles pour l'article s'ils étaient restés derrière l'engin.

    Voilà

    Très bonne réflexion de l'ami DU94LGV par rapport à l'intervention de contrôle aprés le traitement de la zone par la bourreuse.

    Je me permets d'y mettre la mienne.

    A mon avis l'opération de bourrage n'a pas encore commencé et les deux taupiers opérateurs cherchent au travers des mesures de dévers à déterminer le point de commencement du chantier de bourrage. Il semble que la voie soit en alignement à l'endroit où se trouvent le CEV et l'ATENV ; ils recherchent à localiser un point où le dévers = 0 ou très proche de 0 pour que le bourreuse y plante ses bourroirs.

    En plus je pars du principe qu'un taupier aurait refusé la mise en scène au risque d'essuyer des commentaires dans un quelconque forum :Smiley_04: .

    Je remets en ligne la photo :

    • J'adore 3
  13. La seconde tranche de travaux sur Toulouse-Saint-Sulpice débute le 30 avril prochain. Elle durera jusqu'au 2 septembre : http://www.ladepeche...et-mazamet.html

    Noté ceci dans l'article :

    Viaur : viaduc pas repeint pour cause d'amiante

    De son côté, Martin Malvy, président du conseil régional Midi-Pyrénées, a demandé à RFF et à la SNCF « de réduire la période de fermeture » entre Albi et Rodez. En effet, si la réfection des quais rendra un temps nécessaire l'interruption du trafic, un troisième chantier ne sera pas effectué : celui de la peinture du viaduc ferroviaire du Viaur. Comme l''ancienne peinture contient de l'amiante et que l'évolution de la réglementation oblige RFF à revoir le marché, de nouvelles études doivent être lancées.

    Il s'agit d'un ouvrage métallique, le problème concernant la peinture serait à mon avis qu'il s'agit d'une peinture au plomb et non à l'amiante comme écrit dans l'article. La sous couche de couleur orange était constituée de minium de plomb ; cette peinture a été très largement utilisée sur les ouvrages métalliques ferroviaires (viaducs, passerelles, tabliers métalliques, garde corps, poteaux caténaire, mâts de signaux.....) .

  14. D'ailleurs quand on appelle le 112, les interlocuteurs n'hésites pas à renvoyer vers la SNCF.

    Par exemple : un dimanche je me promenais à proximité de la gare de Bréval. Je suis passé sous un pont rail proche du tunnel. En y passant, j'ai remarqué qu'une fine poussière tombait de la voute. Je regarde peut être trop de film catastrophe, mais je me suis imaginé le pire... J'ai appelé le 112. Ils m'ont dit d'aller à la gare, l'information remontera plus vite. À cette époque elle était ouverte le dimanche...

    Le fin mot de l'histoire : Bréval à prévenu Mantes. Ils ont répondu qu'un signalement avait déjà été fait quelques jours auparavant par un automobiliste. Une équipe s'est rendu sur place. Ce pont, c'est en fait 2 ponts collés l'un contre l'autre. L'un supporte les voies principales, l'autre supportait une ancienne voie de garage. De la terre a dû se glisser entre les 2 ponts, et c'est cela que j'ai vu. Pas d'inquiétude à avoir. Cependant, il y avait pendant un temps une limitation à 90 km/h voie 2. Elle avait été retiré, mais elle a été remise quelques jours après mon signalement. Je ne sais pas si c'est lié.

    C'est un HS mais je dois répondre à Lechat78. Il y a un problème de plateforme au niveau de Bréval notamment entre le tunnel et les quais. De l'argile verte sous voie ; après une période de pluie puis de sécheresse le nivellement de la voie est dégradé ce qui avait valu en 2007 ou 2008 un signalement de choc anormal par un ADC ; plusieurs reprises de nivellement sont à chaque fois nécessaire ce qui explique cette mesure de précaution de limiter la vitesse des trains.

    A une époque ancienne plus glorieuse en effectif, il y avait les moyens de surveiller et d'intervenir plus fréquemment sur ce genre de situation et d'éviter ainsi le recours à des limitations de vitesse.

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