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Le Web des Cheminots

kerguel

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Messages publiés par kerguel

  1. [mode "Caustique" : ON]

    De toute façon, la cliente ayant perdu son emploi, elle a le temps d'en chercher un nouveau........

    [mode "Caustique" : OFF]

    PS : Espérons quand même que cette dame a retrouvé un emploi

    Petite recherche sur le net : http://www.lexpress....ot_1077332.html

    La SNCF jugée pour des retards au boulot

    Vers une jurisprudence SNCF?

    Me David Metaxas réclame pour sa cliente 15.000 euros de préjudice moral et 30.000 euros de préjudice financier, jugeant que la SNCF n'a pas rempli ses obligations contractuelles. A l'appui de sa plaidoirie, six bulletins de retards imputables à la compagnie, allant de 5 minutes à 1h15, sur la période juin-juillet 2010.

    La décision du tribunal de grande instance de Paris quant à l'indemnisation de Soazig Parassols par la SNCF est attendue le 27 mars.

    Le jugement doit être prononcé le 27 mars prochain et on ne sait toujours pas si l'avocat pourra s'y rendre. C'est quand même bête :Smiley_40:

  2. UP

    Un portrait de Pierre Blayau paraît dans WK-Transport-Logistique :

    Portrait : le parcours de Pierre Blayau, PDG de Geodis

    Le PDG de Geodis, Pierre Blayau, est aujourd'hui considéré comme un sauveur potentiel par les salariés de Sernam. Retour sur l'itinéraire de cet inspecteur des Finances passé par plusieurs grands groupes et qu'on dit proche de François Hollande.

    C'est un passionné de football qui préside depuis 2001 aux destinées de Geodis. Tour à tour, président du PSG (en 2005) – "un président soir et week-end", dixit les supporters qui lui reprochaient son manque d'assiduité au club – dirigeant du Stade Rennais et même, membre du comité d'organisation de la Coupe du monde 1998 en France, Pierre Blayau est aujourd'hui espéré comme le sauveur par les salariés de Sernam.

    Les mêmes qui lui reprochent, dans le même temps, d'être en partie responsable, par ses choix du passé, des difficultés rencontrées aujourd'hui.

    Une carrière dans les "grandes maisons"

    Dix ans déjà qu'il a rejoint SNCF-Geodis. Réputé pour son caractère glacial et son ton volontiers cassant, Pierre Blayau affiche un visage volontiers souriant face caméra. Ce fils d'un père universitaire et d'une mère agent d'assurances est un pur produit des grandes écoles françaises (ENA, Sciences Po, Normale Sup).

    Ce germanophone de 62 ans a débuté sa carrière comme inspecteur des Finances. À partir de 1982, il effectue son entrée dans le monde des "grandes maisons" françaises : Saint-Gobain puis Pont-à-Mousson (1985), Pinault-Printemps-Redoute (1993).

    Des visées sur la SNCF ?

    En 1996, Pierre Blayau est propulsé à la tête de Moulinex. Il s'y fera remarquer par la mise en place d'un plan drastique de restructuration. Son départ controversé – on lui verse alors une indemnité de non-concurrence de 1,37 M€ – lui vaudra même en 2004 une mise en examen pour "banqueroute par emploi de moyens ruineux et par détournements d'actifs".

    Hasard du calendrier : le 9 mars 2012, au jour de l'annonce par Bruxelles des 642 millions d'euros d'aides illégitimes à rembourser pour la reprise de Sernam, Pierre Blayau était blanchi par la justice dans le cadre du dossier Moulinex.

    On prête au dirigeant breton une proximité avec le candidat François Hollande. Certains lui attribuent des visées sur la SNCF, d'autres sur le ministère des Transports. Un job plus que "soir et week end".

  3. Mélenchon redonne espoir aux cheminots

    De mémoire de cheminots, on n’avait jamais vu autant de monde sur le site ferroviaire de Villeneuve-Saint-Georges. Hier, entre 300 et 500 salariés de la SNCF, selon les organisateurs, attendaient sous un soleil éclatant le candidat à la présidentielle du Front de gauche. La buvette était ouverte. Les baffles crachaient les tubes de la lutte syndicale.Pendant ce temps, arrivé une demi-heure en avance, fait plutôt rare pour un homme politique, Jean-Luc Mélenchon visitait les installations du centre de triage et de fret. « Quel gâchis! » lâche-t-il, en jetant un regard sur les voies ferrées. Selon la CGT, aujourd’hui, il ne reste plus que deux trains, l’équivalent de 30 wagons triés par jour. La majorité de l’activité a cessé au printemps 2011.

    Pressé de toute part, Jean-Luc Mélenchon peine à avancer. Les salariés veulent tous saluer le leader du Front de gauche. Les candidats aux législatives n’en perdent pas une miette. Les mains se serrent. Les sourires s’échangent. « Bienvenue chez nous, Jean-Luc », lui lance un cheminot. « On est à 13%. Bientôt, on sera à 14 ou 15% », s’enthousiasme un retraité. « C’est pas assez, lui répond du tac au tac le candidat. Pour l’instant, ça se présente bien. Notre force, c’est qu’on est partout. » Un mot sur le tueur de Toulouse qui vient d’être neutralisé, et le défenseur des « travailleurs » enchaîne sur son programme de « ferroutage généralisé » « au cœur de la planification écologique ». Avant d’appeler aux nouveaux rassemblements comme dimanche à la Bastille, sur les places de Marseille et Toulouse, « deux grandes métropoles marquées par l’histoire de la lutte ouvrière ». « On y sera », s’époumone un salarié de la SNCF, chasuble orange fluo sur le dos.

    Bref un mini-meeting qui a remis du baume au cœur aux cheminots. « Il nous parle de défendre le service public. C’est le seul, constate Laurent, un conducteur. Forcément, ça donne de l’espoir. » « On sent une vraie dynamique, indique Alexandre Boyer, secrétaire CGT et animateur du collectif Front de gauche, qui compte déjà 62 membres. On ne pensait pas réunir autant de monde. » Mais dans l’assistance, quelques militants communistes, cégétistes et habitants ont aussi écouté avec attention le candidat. « Ça fait plaisir de le voir ici, sourit Chantal, une habitante de Villeneuve-Saint-Georges. Il n’y a pas que les grandes villes. On n’est pas oubliés. » Et avec en toile de fond les élections législatives, ce communiste de prédire : « Il est venu l’an dernier, on a gagné la cantonale. Il revient. On va gagner la circonscription. »

  4. Dossier classé ..... sans suite.

    Face à la crise, le Portugal est contraint d'abandonner le TGV

    Face à la crise, le Portugal est contraint d'abandonner le TGV

    Le Portugal, sous assistance financière depuis l'année dernière, a été contraint d'abandonner son projet de TGV Lisbonne-Madrid mais souhaite développer le fret pour favoriser ses exportations, considérées comme essentielles pour relancer son économie.

    Le Portugal, qui avait fortement misé sur la grande vitesse pour développer son économie, s'était engagé à construire plusieurs lignes de TGV.

    Face aux difficultés économiques et financières du pays, le précédent gouvernement socialiste avait déjà décidé de reporter la construction des lignes Lisbonne-Porto (nord) et Porto-Vigo (nord-ouest de l'Espagne).

    Seule la liaison Lisbonne-Madrid, qui devait permettre de relier en 2013 les deux capitales ibériques en moins de trois heures et raccorder le Portugal au réseau européen à grande vitesse, avait été maintenue.

    Mais le gouvernement de centre-droit, issu des élections législatives anticipées de juin dernier, a toujours été hostile à ce projet phare des Socialistes au nom de la réduction de l'endettement public, qui ne cesse de croître (110% du PIB fin 2011).

    La Cour des comptes a retoqué mercredi le contrat signé en mai 2010 pour la construction du tronçon de TGV qui devait traverser le Portugal d'ouest en est sur 167 kilomètres de Poceirao (près de Lisbonne) à Caia (frontière espagnole).

    Elle a en effet estimé que l'accord avec le consortium Elos, emmené par les groupes portugais Soares da Costa et Brisa, ne respectait pas le cahier des charges initial, dénonçant des "clauses illégales et des irrégularités".

    Le gouvernement a saisi l'occasion pour annoncer la "suspension définitive" de cet investissement de 1,4 milliard d'euros.

    "Sans ce projet, nous ne créerons pas d'emplois à un moment où le chômage affecte gravement le secteur de la construction", a déploré Ana Paula Vitorino, ancienne secrétaire d'Etat aux transports.

    Pour sa part, la ministre espagnole de l'Equipement Ana Pastor est restée très prudente, affirmant ne pas avoir pris connaissance des déclarations du gouvernement portugais. "Quand je les aurais entendues, je pourrai dire quelque chose", a-t-elle dit.

    Le gouvernement portugais a réaffirmé de son côté que la priorité en matière de réseaux trans-européens, sera le "fret ferroviaire avec un écartement européen standard, à partir des ports de Sines (sud) et Aveiro (centre) afin de favoriser la compétitivité et les exportations portugaises".

    Il y a quelques mois, le Premier ministre Pedro Passos Coelho avait indiqué que la Commission européenne devrait donner son feu vert pour que les fonds européens destinés au TGV soient affectés au fret.

    Face à ces projets, "qui excluent la grande vitesse, le gouvernement portugais se dit prêt à "continuer de travailler avec l'Espagne, la France et les instances européennes".

    Côté portugais le projet de TGV Lisbonne-Madrid n'avait en fait pratiquement jamais débuté. Le gouvernement socialiste avait déjà annulé l'appel d'offres pour le tronçon Lisbonne-Poceirao (environ 30 km), qui comprenait la construction d'un troisième pont sur le fleuve Tage.

    Le coût global du TGV ibérique était estimé à plus de 3 milliards pour les Portugais et près de 3,8 milliards côté espagnol, où les travaux ont en revanche démarré en 2007 et devraient être bouclés l'année prochaine.

    Troisième pays de la zone euro à obtenir une assistance financière internationale, le Portugal a reçu en mai 2011 un prêt de 78 milliards d'euros en échange d'un programme de reformes et de rigueur afin d'assainir ses finances publiques et relancer son économie, en récession depuis 2011.

    Le groupe Soares da Costa a annoncé qu'il envisageait de réclamer à l'Etat quelque 300 millions d'euros pour couvrir les investissements déjà engagés dans ce projet.

  5. Voilà ce qu'écrivait Dom Le Trappeur le 14 décembre dernier :

    Si le 1er jour du trimestre civil est un jour férié ou un dimanche

    la pension est normalement versée la veille donc le denier jour du trimestre précédent...

    et je le rappelle le versement d'avance du trimestre au 1er jour du trimestre est un acquis

    que nous payons durant toute notre activité au travers de nos cotisations sociales...

    Ca a encore changé ????? :Smiley_63:

  6. J'ai modifié le titre du sujet puisque depuis le lancement d'une étude d'électrification de Mézidon -Le Mans- Tours, les présidents d'agglomérations de Caen , Alençon, Le Mans et Tours viennent de créer l'association "Grande Rocade Ouest Ferroviaire".

    Naissance de l’association Grande rocade ouest ferroviaire à Alençon

    Naissance de l’association Grande rocade ouest ferroviaire à Alençon

    L’association Grande rocade ouest ferroviaire est née cet après-midi à Alençon. Son ambition est de fédérer les communes, les départements et les régions concernés par le développement portuaire du Havre et par celui du Grand Paris. Joaquim Pueyo, le maire d’Alençon, en est le président. Les élus comparent leur démarche à la création de l’axe Calais-Bayonne par la route.

    Le lancement de l'association Grande Rocade Ouest Ferroviaire

    Le lancement de l'association Grande Rocade Ouest Ferroviaire

    Il s'agit d'une association de lobbying pour la modernisation et l’électrification de la ligne SNCF entre le port du Havre et Tours, par Mézidon et Argentan, vers le sud.

    Actuellement, le fret transite par Amiens et Reims, avant le descendre par la vallée du Rhône.

    Ce projet de "Grande Rocade Ferroviaire Ouest" est soutenu par les 4 agglomérations sus-citées, mais aussi par les 4 conseils régionaux de Basse et Haute Normandie, du Centre, et des Pays de la Loire.

    La 1ère mission confiée à Joachim Pueyo, maire d’Alençon et premier président de cette association, sera de fédérer au maximum autour de ce projet, de Cherbourg à Rouen.

  7. Le résultat du débat public dans la presse ces jours-ci. C'est mal barré pour la LNPN. :Smiley_63:

    Inquiétudes sur le financement de la ligne ferroviaire Paris-Normandie

    Inquiétudes sur le financement de la ligne ferroviaire Paris-Normandie

    La commission locale du débat public (CLDP) qui a organisé une consultation sur le projet de nouvelle ligne ferroviaire Paris-Normandie a rendu mercredi 21 mars ses conclusions qui mettent en lumière des interrogations sur le financement estimé entre 10 et 14 milliards d’euros.

    « La participation de Réseau ferré de France reste inconnue et le bilan socio-économique est encore incomplet », a indiqué Olivier Guérin, président de la CLDP. Ces inconnues entraîneraient une incertitude sur la capacité des pouvoirs publics à investir dans un contexte de crise économique.

    La CLDP a assuré que les participants s’étaient accordés sur la nécessité d’augmenter les capacités de la liaison, de construire un tronçon neuf au moins entre Paris et Mantes (Yvelines) et de réaliser une nouvelle gare à Rouen.

    Un temps de trajet réduit de plus d’un quart

    Au mieux, les temps de parcours avec Paris tomberaient à environ 45 minutes pour Rouen (contre 1h08 aujourd’hui), et à 1h15 pour Le Havre et Caen (contre respectivement 2h02 et 1h47). Selon la CLDP, une majorité des élus et les acteurs économiques les estiment nécessaires pour renforcer « l’attractivité »de la région mais les écologistes assurent qu’ils ne profiteraient qu’à une minorité « de cadres et d’hommes d’affaires ».

    RFF dispose de trois mois pour dire s’il poursuit ou non le projet qui demanderait au moins 10 ans d’études et de travaux.

  8. Le site internet du CFVE : http://www.cfve.org/index.php

    Des budgets d'investissemnt viennent d'être accordés par 3 collectivités pour un montant global de 900 000 € HT, chacune mettant 300 000€ au pot.

    Il s'agit de la région Haute Normandie, du Conseil Général de l'Eure et de la Communauté d'agglomération de la porte de l'Eure (CAPE).

    La fréquention annuelle du train touristique est de 12000 personnes.

    L'article de Paris Normandie du 19 mars 2012

  9. L'ex-directeur fret de la SNCF condamné

    L'ex-directeur fret de la SNCF condamné

    L'ancien directeur général adjoint chargé du pôle transport ferroviaire de la SNCF, Luc Nadal, a été condamné aujourd'hui à 20.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour prise illégale d'intérêt.

    La 11e chambre a épinglé Luc Nadal pour "prise illégale d'intérêt par un chargé de mission de service public dans une affaire dont il assure le paiement ou la liquidation". Son frère, Hervé, a lui été condamné à 15.000 euros d'amende pour "recel de bien provenant d'un délit".

    Les deux frères devront en outre verser solidairement 5000 euros de dommages et intérêts à la Fédération nationale CGT des travailleurs, cadres et techniciens des chemins de fer français, partie civile au procès, ainsi que 3000 euros au titre des frais de justice.

    Entré à la SNCF en 2005, Luc Nadal a été directeur du fret, puis directeur général adjoint chargé du pôle transport ferroviaire entre février 2009 et janvier 2010. Ses méthodes de gestion étaient alors contestées.

    Dans le cadre de la réforme en cours du fret ferroviaire, il était notamment un chaud partisan de la filialisation de certaines activités fret, un projet fortement contesté par les syndicats et plusieurs fois repoussé.

    Pour ce qui est du dossier pénal, le syndicat des cheminots lui reprochait d'avoir, en 2007 et 2008, confié illégalement une mission d'études à Mensia Conseil, une société présidée par son frère.

  10. L'article de Mobilicités :

    Un train de fret lancé à grande vitesse entre la France et la Grande-Bretagne

    Un train de fret lancé à grande vitesse entre la France et la Grande-Bretagne

    Un premier test concluant de transport de fret à grande vitesse associant l'aérien, le rail et la route s'est déroulé les 20 et 21 mars 2012 entre la France et l'Angleterre avec un TGV parti de l'aérport Lyon Saint-Exupéry, via la plateforme fret de Roissy CDG et la ligne ferroviaire High speed One, entre Ashford et Londres. Une première pour le réseau européen ferré à grande vitesse, Euro Carex.

    Un Train à grande vitesse fret capable de charger 120 tonnes de colis a quitté la gare TGV de l'aéroport Lyon-Saint Exupéry mardi 20 mars à 16h42 pour rejoindre Londres le lendemain matin, via la plateforme fret de Roissy-Charles de Gaulle.

    Ce premier test grandeur nature du projet de fret à grande vitesse Euro Carex vise selon ses promoteurs, à démontrer "l'efficacité, la rapidité et le gain environnemental" du dispositif.

    Le TGV de marchandises a rallié la gare de St Pancras à Londres, mercredi 21 mars à 9h. Un parcours de 900 km, via le tunnel sous la Manche et le réseau britannique High Speed One, après avoir pris du chargement complémentaire à l'aéroport de Roissy, selon un communiqué d'Eurotunnel.

    7 semi-remorques et 7 avions cargo épargnés

    Il permet-il "d'éviter de mettre sur les routes sept semi-remorques ou de dégager du ciel sept Boeing 747 Cargo supplémentaires", fait valoir Euro Carex (Cargo rail express).

    L'expérience a en effet bénéficié de la coordination du réseau européen de fret ferroviaire grande vitesse qui relie notamment les aéroports de Roissy, Amsterdam, Liège et Lyon. Sont également associés pour ce test les opérateurs ferroviaires (SNCF et Europorte) et les clients (Air France KLM Cargo Martinair Cargo, Chronopost International, Dimotrans, FedEx Express, Géodis, Geopost, TNT, WFS).

    Pour l'heure, seule La Poste utilise des trains à grande vitesse pour transporter courrier et colis. La mise en service commercial d'Euro Carex est prévue pour 2017/18, en coordination avec les principaux aéroports européens membres -Roissy, Amsterdam, Liège, et Lyon, auxquels s'ajouteront peut-être Cologne et Francfort.

    Une alternative à l'avion et au camion pour le transport de fret sur des distances comprises entre 300 et 800 km, inscrite au Grenelle de l'environnent et qui "répond au plan climat énergie avec un bilan carbone très favorable", selon le réseau qui avance une réduction par 35 des émissions de CO2 par rapport aux avions et camions utilisés actuellement".

    Plus tard, le réseau Euro Carex devrait s'étendre vers l'Italie après le percement du tunnel Lyon-Turin et vers l'Espagne (vers Barcelone et vers Bilbao), a ajouté Alain Coart.

    La rame testée les 20 et 21 mars n'a pas circulé toutefois à grande vitesse (270 km/h) que sur les deux-tiers du parcours. "La marchandise a été chargée à bord du TGV depuis des avions ou des camions, le but étant de démontrer que ces différents modes de transport, habituellement concurrents, peuvent travailler ensemble pour une livraison fiable et respectueuse de l'environnement", explique Eurotunnel.

    Pour le député UMP Yanick Paternotte, président d'Euro Carex : "Ce test démontre clairement l'intérêt qu'on les aéroports et les entreprises ferroviaires à relier leurs infrastructures aux grands pôles économiques européens pour le plus grand bénéfice des industriels et des habitants".

  11. Un communiqué de presse de RFF :

    Projet EURO CAREX : RFF soutient le fret à grande vitesse

    Projet EURO CAREX : RFF soutient le fret à grande vitesse

    Réseau Ferré de France est partenaire du projet d’ampleur européenne de fret à grande vitesse EURO CAREX qui constitue l’un des huit axes de l’Engagement national pour le fret ferroviaire (ENFF), présenté par le Gouvernement en septembre 2009.

    Un projet ferroviaire européen inscrit dans le partage des compétences

    EURO CAREX a pour objectif la création, à l’horizon 2017, d’un service ferroviaire permettant le report modal des camions et des vols courts et moyens courriers vers le réseau ferré existant pour le transport de marchandises en containers et palettes aériennes.

    Ce service s’applique pour des distances comprises entre 300 et 800 km. Il permettra ainsi de limiter les émissions de carbone.

    Ce projet implique la création de terminaux aéroferroviaires connectés aux lignes à grande vitesse et en continuité des installations aéroportuaires, et de concevoir un service adapté à la chaîne logistique et au plan de transport.

    Le travail est réalisé en collaboration avec les gestionnaires d’infrastructure européens, les entreprises ferroviaires et les aéroports concernés.

    Réseau Ferré de France a joué un rôle actif dans la définition du projet EURO CAREX :

    - en réalisant les études du raccordement de la LGV Paris-Lille au terminal de Goussainville, et du raccordement de Saint-Exupéry à un futur terminal sur la zone aéroportuaire lyonnaise ;

    - en effectuant les études de sillons et d’optimisation des travaux de maintenance sur la LGV Nord Europe, en partenariat avec Infrabel.

    Un premier essai de fret express concluant

    Hubert du Mesnil, Président-directeur général de RFF, a assisté mardi 20 mars, à l’occasion d’un test grandeur nature, au chargement de marchandises en gare TGV de l’aéroport de Paris-Roissy CDG. Il s’agit d’une étape du trajet entre Lyon Saint-Exupéry et la gare de Londres Saint-Pancras, via Paris-Roissy.

    D’ici 2017, le service ferroviaire devrait relier les aéroports d’Amsterdam-Schiphol, Liège, Lyon-Saint-Exupéry, Paris-Roissy-CDG, le bassin londonien, Cologne et Francfort. Dans un second temps, le projet doit s’étendre vers le réseau ibérique et italien.

    Hubert du Mesnil, Président-directeur général de RFF, a déclaré à l’occasion du premier essai : « RFF se réjouit que le fret à grande vitesse réalise aujourd’hui une avancée importante avec cette rame d’essai entre Lyon Saint-Exupéry et Londres Saint-Pancras. Ce test montre l’importance d’une coopération accrue entre tous les gestionnaires de réseaux, afin de faire progresser l’Europe du fret ferroviaire. »

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  12. L'avocat "dynamique" qui défend la cliente, David Metaxas, en garde à vue dans l'affaire Neyret

    Neyret: un avocat en garde à vue

    Neyret: un avocat en garde à vue

    Me David Metaxas, jeune avocat lyonnais connu pour sa proximité avec Michel Neyret, a été placé en garde à vue dans le cadre de l'affaire de corruption présumée de l'ex-numéro deux de la PJ de Lyon, a-t-on appris aujourd'hui de source bien informée, confirmant une information du Progrès. "David Metaxas a été placé en garde à vue en milieu de journée et transféré à Paris", a précisé cette source à l'AFP.

    Le journal régional Le Progrès a révélé ce soir sur son site internet que les juges parisiens en charge du dossier Neyret, "basé sur de nombreuses écoutes téléphoniques - ouvert notamment pour corruption, trafic d'influence et violation du secret professionnel - semblent vouloir s'intéresser aux relations entre le jeune pénaliste très médiatique et le commissaire, ex-numéro 2 de la PJ de Lyon".

    Me Metaxas a été transféré à Paris en vue d'une présentation aux magistrats, a précisé la source interrogée par l'AFP. Les juges parisiens Patrick Gachon et Hervé Robert sont en charge du dossier Neyret.

    Soupçonné d'avoir fourni des renseignements à des personnes réputées proches du milieu lyonnais, Michel Neyret, a notamment été mis en examen pour corruption, trafic d'influence, association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants, détournement de biens et violation de secret professionnel. Il est écroué depuis octobre 2011 à la prison de la Santé à Paris.

  13. Un artcilcle de Challenges :

    La nouvelle gare Saint Lazare inaugurée... à moitié

    La nouvelle gare Saint Lazare inaugurée... à moitié

    EXCLUSIF Aucune des 80 boutiques installées dans le tout nouveau centre commercial de la gare parisienne, n'a obtenu d'autorisation d'ouverture. En cause : un problème de désenfumage.

    Une inauguration où tout n'est pas encore tout à fait opérationnel. Ce n'est certes pas la première fois que cela arrive, mais cela fait tout de même désordre. Ce mercredi, les centaines de personnes invitées à découvrir la gare Saint Lazare enfin rénovée et son impressionnant centre commercial découvriront sur leur parcours bon nombre de portes fermées. Sur les 80 boutiques du centre commercial flambant neuf de 10.000 m², 30 à 40 auraient dû être en mesure d'accueillir des clients dès la première semaine d’ouverture. Mais la Préfecture ne les y a pas autorisées.

    Selon Gares & Connections, la branche de la SNCF qui gère les milliers de gares françaises, les services de l'Etat ont bloqué "pour des raisons purement administratives, notamment liées à la complexité particulière des nombreuses et diverses réglementations s’appliquant à un espace commercial dans une gare, qui a rallongé les délais de passage de commissions et, en conséquence, de réception des certificats d’ouverture". La préfecture de police indique de son côté que la commission de sécurité n’a pas reçu tous les documents demandés en temps et en heure, et a simplement repoussé sa venue au jeudi 29 mars. Les commerçants, eux, indiquent que les autorités auraient soulevé un dysfonctionnement du système de désenfumage.

    Au moins 10 jours de retard

    L’ouverture des premiers commerces est donc repoussée d’une dizaine de jours – leurs portes devraient ouvrir dans les tous premiers jours d’avril. Le reste des boutiques ouvrira en avril ou en mai. Là encore, il y a du retard, mais celui-ci a été annoncé il y a déjà plusieurs semaines : la voie intérieure qui servira désormais à livrer les différentes boutiques a été utilisée plus longtemps que prévu par les entreprises de construction pour alimenter le chantier en cours.

    La rénovation de la gare, qui accueille 450.000 voyageurs chaque jour, est un projet vieux de près de 15 ans. Les travaux ont commencé il y a dix ans, mais ne sont entrés dans une phase très active qu’il y a trois ans. Ce nouveau délai de quelques jours ne représente qu’une goutte dans ce gigantesque chantier. Mais pour les commerçants, l’attente est insupportable : car ce centre commercial est au centre du quartier le plus fréquenté de Paris par les fashionistas et les touristes. Situé entre la place de la Madeleine et le boulevard Haussmann, où sont installés les grands magasins, Galeries Lafayette et Printemps, sans compter des dizaines de marques de mode, ce sont chaque année 37 millions de consommateurs qui y font leurs achats…

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