Aller au contenu
Le Web des Cheminots

kerguel

Membre SNCF
  • Compteur de contenus

    8 835
  • Inscription

Messages publiés par kerguel

  1. Puy-de-Dôme. Un train à crémaillère en service dès le 26 mai

    Puy-de-Dôme. Un train à crémaillère en service dès le 26 mai

    Dans trois mois, à partir du 26 mai, l'ascension du sommet du Puy-de-Dôme (1.465 mètres), une grande destination touristique française, s'effectuera en train et non plus en voiture, l'installation, quasiment achevée, étant au stade des derniers réglages.

    Le Puy-de-Dôme renoue avec l'histoire. Ce petit train à crémaillère se substitue en effet au train à vapeur en service de 1907 à 1926. Les politiques d'aujourd'hui n'inventent donc rien....

    "Nous allons supprimer toute circulation automobile sur ce grand site de France. En outre, avec le train, il sera possible d'accéder au sommet toute l'année", ce qu'on ne pouvait faire jusqu'à présent que de mai à octobre, souligne Jean-Yves Gouttebel, président du Conseil général du Puy-de-Dôme.

    400.000 visiteurs attendus chaque année

    Chaque train, à moteur électrique et concu par Stadler (Suisse), comprendra deux rames de 31 mètres pouvant transporter 190 personnes chacune. Il circulera le long d'un tracé planté de 13.600 arbres et sur un système à crémaillère à voie unique avec, au milieu du parcours, un point de croisement du train montant et du train descendant grâce à un système de type pendulaire. 8.000 personnes sont attendues chaque jour, 400.000 voyageurs par an.

    A la gare de départ, déjà construite, il y aura des boutiques, un restaurant et un hall d'accueil. Au sommet, les gourmets auront à leur disposition un restaurant gastronomique d'où ils pourront admirer la chaîne des volcans d'Auvergne et deviner les Alpes par temps clair.

    La montée vers le sommet mettra quatorze minutes pour une vitesse limitée à 30 km/h, tandis que la descente s'effectuera à une vitesse, plus réduite, 27 km/h. Les freins sont électriques mais il existe un système de freinage mécanique de secours.

    Pratique

    Tarifs: 9,50 euros l'aller-retour, 4,80 euros pour les seniors (+ de 65 ans).

    Tarif spécial pour les mordus du Puy-de-Dôme, dont les parapentistes : abonnement pour 28,30 euros.

  2. Un article de La Voix du Nord que j'ai "emprunté" sur un autre forum : Cinq minutes pour se plonger dans la vie des cités de cheminots

    Cinq minutes pour se plonger dans la vie des cités de cheminots

    Aujourd'hui, votre journal vous plonge dans la mémoire des cités de cheminots. Des lieux de vie sociale, culturelle, sportive, économique dont on ne soupçonne plus aujourd'hui la richesse.

    1 Géographie des cités

    D'après André Dubreuil, 92 ans et plus ancien habitant de la cité avec son épouse, Mauricette, on peut en compter quatre : « On disait cité n°1, c'était celle près du dépôt. La n°2 était à Bachant. Et on appelait la n°3 la cité "des bas de soie". Peut-être à cause du standing. En tout cas, c'était la seule où les maisons n'étaient pas des baraquements en bois. » Ces derniers avaient été construits en hâte après la Première Guerre mondiale. Et puis il y avait Cayenne, ou « les quarante logements » comme on disait, où Mauricette est arrivée bébé, en 1921. Les baraquements étaient construits entre les voies de chemin de fer, au niveau des quatre passages. « C'était du temporaire, et ça a duré quarante ans », sourit Odette Tasbille, dont les beaux-parents vivaient près du dépôt.

    2 Le quotidien

    « Je n'ai jamais vu personne laisser tomber qui que ce soit, se souvient Odette. On se prêtait du linge ; quand on faisait une réunion de famille, les voisins offraient le logis... » « Il y avait l'esprit cheminot. Une certaine conscience », complète André Dubreuil.
    La vie était rythmée par les allées et venues des époux ; les uns partant au travail, d'autres revenant de service. « Il était interdit de klaxonner, se souvient André. Parce qu'il y avait toujours des gens qui dormaient. » Les familles allaient se ravitailler à l'économat. Du charbon aux vêtements en passant par la nourriture, on y trouvait de tout. « Celui qui voulait avait le livret d'économat, avec une somme prélevée sur la paye du mari, précise Odette. Une fois cette somme dépassée, il fallait payer comptant. » La rue Jean-Catelas quant à elle « était cousue de commerces. Il y avait un coiffeur, un magasin de papier-peint, un café, un photographe, une petite ferme où on allait chercher le lait, le marchand de charbon, un menuisier, la boucherie, le bureau de tabac, un revendeur de postes TSF, la mercerie, une épicerie et encore un café. » Les maisons en bois n'avaient pas le confort d'aujourd'hui, indique Odette. « Les toilettes étaient au fond du jardin. Au début, il n'y avait pas l'eau non plus. Après, la SNCF est venue l'installer, mais une maison sur deux. » Le temps a étiolé la solidarité, les allées et venues dans le voisinage ont - comme partout - distendu le lien social. André soupire. « Maintenant, tout est moderne. On a le confort. Mais je ne sais pas si on est plus heureux pour autant. »

    3 La place des femmes Mécaniciens, chauffeurs...

    Bien des hommes étaient appelés à s'absenter plusieurs jours d'affilée. Et à l'époque, pas de téléphone portable ! « Les femmes ont appris à se débrouiller seules, confie Fabienne Pituch, dont le mari est mécanicien. Quand il fallait prendre une décision, on ne pouvait pas compter sur eux s'ils n'étaient pas là. Les femmes avaient une certaine autorité. » La majorité des épouses élevait les enfants et prenait soin de la maison. Entre femmes, on se serrait les coudes. « Quand ma mère faisait la lessive, la voisine venait l'aider à battre le linge ou plier les draps. » Lieu de rendez-vous apprécié des dames, le centre ménager de la place Bellevue proposait des cours de couture et de cuisine. « On confectionnait les vêtements pour toute la famille », relate Fabienne. Odette sourit : « On peut pas dire, on s'est régalées ! »

    4 Les loisirs

    La salle des fêtes, à l'entrée de la rue Bellevue, abritait les bals et les spectacles du cercle artistique des cheminots. Rue du Bon Accueil, la piscine de plein air construite dans les années 1930 accueillait les sportifs aussi bien que les nageurs du dimanche. Le stade de l'Attoque n'était pas consacré qu'au foot. On s'y entraînait au saut, au lancer, à la course. Après la Seconde Guerre mondiale, André Dubreuil - lui-même basketteur et sportif émérite - a obtenu qu'on y construise une salle de sport, financée avec « les dommages de guerre de la piscine », détruite dans le bombardement de mars 1944, en même temps que la salle des fêtes.

    5 Des drames

    Parmi les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, celui de 1944 fut le pire. Visant le dépôt, les Alliés lachèrent les bombes « depuis la Boulange (à la sortie de Leval sur la route du Monceau), en enfilade jusque Bachant, témoigne André. À Cayenne, une bombe est tombée sur trois wagons allemands d'explosifs. La cité a été rayée de la carte. Un loco à vapeur a été projetée jusque dans la briquetterie.
    (...) Une autre bombe a touché un wagon de munitions. L'explosion a atteint un réservoir d'essence. » André a perdu père et mère dans le bombardement. Sa petite soeur, Huguette, en est sortie miraculée. En tout, 110 personnes ont trouvé la mort ce jour-là. « Vous savez, murmure André, certaines images vous restent à jamais. » • C. L.-S.

    Un album de photos anciennes est visible sur notre page Facebook.

    • J'adore 2
  3. Une histoire de "moments de circulations".. un PN STOP est en général sur de petits chemins de campagne, certains PN déséquipés le sont sur des voies plus importantes...

    Fabrice

    Ce que dit l'arrêté : http://www.legifranc...EXT000006077502

    Article 18

    Pour pouvoir être équipé du seul dispositif de la croix de Saint-André, un passage à niveau doit remplir les conditions ci-après :

    a) Le moment de circulation ne dépasse pas 3 000 ;

    b) Pour un observateur placé sur l'axe de la voie routière en au moins un point situé entre 3,50 et 5 mètres du rail le plus proche, et de chaque côté de la ligne de chemin de fer, un train doit être visible de part et d'autre du passage à niveau sur une distance R, exprimée en mètres, de :

    R 1 = 0,8 F (n + 5,6)1/2

    F représentant la vitesse maximum des trains sur la section de ligne, exprimée en kilomètre heure, et n le nombre de voies ferrées.

    Si le passage est notoirement emprunté par des véhicules routiers de longueur supérieure à 14 m ne pouvant pas franchir le passage à niveau à une vitesse supérieure à 15 kilomètres heure ou par des troupeaux groupant plus de huit bovins ou plus de 50 ovins, cette distance est :

    R 2 = (3,4 + 0,7 n) F

    Les distances R 1 et R 2 doivent être inférieures à 600 mètres.

    c) Pour un observateur se déplaçant sur la route sur une distance D mesurée en mètres à partir du rail le plus proche, telle que D = 0,01 V2 + 0,60 V, V représentant la vitesse routière sur le tronçon de route encadrant le passage à niveau exprimée en kilomètre heure, un train est visible, sans interruption notable, de part et d'autre du passage à niveau, sur une longueur L de voie ferrée exprimée en mètres de :

    L 1 = 0,28 F [( V + 100)/15 + n]

    lorsque le passage à niveau constitue un point singulier de l'itinéraire routier nécessitant une vitesse de franchissement n'excédant pas 30 kilomètres heure.

    Dans les autres cas, cette distance est :

    L 2 = 0,28 F [(V + 50)/15 + 0,5 n]

    d) Par exception, si la circulation routière journalière moyenne ne dépasse pas 10 véhicules et que la vitesse V définie ci-dessus est inférieure ou égale à 30 kilomètres heure, la condition de visibilité définie au paragraphe b est seule exigée.

    Article 19

    Un passage à niveau qui ne remplit pas en totalité les conditions de l'article 18 peut être équipé du dispositif de croix de Saint-André complétées par des signaux d'obligation d'arrêt Stop aux conditions suivantes :

    a) Le moment de circulation ne dépasse pas 5 000 ;

    b) La circulation routière journalière est au plus égale à 100 véhicules en moyenne ;

    c) La condition de visibilité définie au paragraphe 18 b est satisfaite.

  4. Sur le site de recrutement de la SNCF un stage bac>+4 est proposé en Languedoc Roussillon

    Animateur qualité ISO 9001

    Référence : IN-12-037

    Lieu : Languedoc-Roussillon

    Localisation : MONTPELLIER (34)

    A partir de : Mars/avril 2012

    Durée : 4 à 6 mois

    Description

    Au sein du Pôle Régional Languedoc-Roussillon, l'animateur est le relais des ambitions "qualité" de la direction, dans le cadre de la certification AFAQ. Il place au coeur de notre activité de mandataire en maîtrise d'ouvrage (pilotage des investissements) l'amélioration continue, au service de la satisfaction client.

    - Assurer le suivi du système de management de la qualité en place

    - Développer les actions d'amélioration continue

    - Préparer l'audit de renouvellement de certification

    Le stagiaire sera gratifié et bénéficiera d'une carte de circulation 1ère classe

    Profil recherché

    Ecole(s) envisagée(s) : Formation Qualité

    Connaissances spécifiques : Normes ISO 9001, Gestion documentaire

    Contact

    Rejoignez-nous, postulez via notre site internet. Merci de laisser uniquement la référence de l'offre en objet de votre courriel. Joindre CV et LM

  5. La SNCF va verser un dividende de 400€

    La SNCF va verser un dividende de 400€

    La SNCF va verser à ses cheminots un "dividende salarial" pouvant aller jusqu'à 400 euros brut maximum pour les résultats de 2011, a-t-on appris jeudi soir auprès de la CFDT. "La direction a annoncé ce soir à la CFDT qu'elle verserait au titre des résultats de 2011, un dividende salarial de 400 euros brut aux salariés de l'entreprise", a indiqué le syndicat dans un communiqué, rappelant également que la SNCF va verser à l'Etat un "dividende record" de 230 millions d'euros.

    Le dividende salarial, dont le montant est modulé en fonction du temps passé dans l'entreprise en 2011, sera versé sur la paye de mars, est-il précisé. Si la CFDT "se félicite" de ce dividende, elle "regrette le caractère aléatoire de son versement" car la somme diffère d'une année sur l'autre. Les cheminots avaient ainsi reçu 76 euros en 2011 au titre de 2010. La SNCF a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires en progrès de 7,2%, à 32,6 milliards d'euros.

    En revanche, son bénéfice net est en chute libre (-82%), à 125 millions d'euros, en raison de 840 millions d'euros de dépréciations d'actifs.

  6. il n'y a pas de formation spécifique pour rentrer a la sncf (genre un BTS transport les recruteurs s'en mefient meme) perso j'ai une licence en droit j'ai passé le TTMV avec des personnes qui avaient des deug/licence de maths, histoire, eco, geo...

    depose ta candidature sur le site et attend... .Il parait qu'il y a tellement de candidatures que c'est un programme informatique qui fait le tri avec une recherche de mots clés trouve les!

    Sinon fait des courriers meme si tu te fait jeter et renvoyer vers le site, continue. C'est plus facile sur paris (nota PSL) ils sont constamment a la recherche de candidats

    Au sujet des recrutements sur PSL, il y a ce sujet avec le scan d'un prospectus distribué en décemembre dernier en gare de St Lazare : http://www.cheminots.net/forum/index.php?/topic/30760-adresses-mail-recrutement-sncf/page__pid__410291#entry410291

    Il y a une adresse mail pour "candidater".

  7. bonsoir personnelement j'habite dans un studio meublé est tu sur que je ne paierais pas la taxe d'habitation? car ca représente quand meme une belle somme

    Effectivement erreur de ma part. J'ai confondu avec les résidences pour étudiant gérées par des organismes comme le Crous. Donc Lolwomen29 tu auras à payer la taxe d'habitation afférante au logement occupé au 1er janvier. Paiement de la taxe d'habitation en général date limite 15 novembre.

  8. Merci pour les réponses, en me re-lisant, ma question n'est pas forcément très claire.... En fait je me questionne aussi sur le fait que c'est mon premier emploi et que c'est donc la première fois que j'ai à faire aux impôts... Donc vais-je payer quelque chose par rapport au mois travaillés en 2011, à savoir du 18/04 au 31/12 ?

    Oui tu dois faire une déclaration de revenus ; c'est en juin. Auparavant tu étais peut-être considérée à charge sur la déclaration de tes parents.

    Si tu ne reçois pas d'imprimé à compléter puisque ce sera ta première déclaration il faudra que tu te rapproches d'un centre d'impôts qui te fournira le document.

    Pour ce qui est des impôts locaux (taxe d'habitation) si tu es dans un meublé tu ne payeras pas.

  9. Changement d'habitude. Sarko prend le train, campagne électorale oblige

    Embarquement agité gare du Nord pour le candidat Sarkozy en route vers Lille

    Nicolas Sarkozy a provoqué une belle pagaille jeudi sur les quais de la gare du Nord avant de prendre le TGV qui doit le conduire à Tourcoing et Lille pour la visite d'un centre d'apprentissage et une réunion publique, a constaté une journaliste de l'AFP.

    Sitôt arrivé dans le hall de la gare, le président candidat a été happé par une grappe de journalistes venus l'interroger au lendemain de ses annonces sur l'emploi et le travail, critiquées par son rival socialiste François Hollande, et la foule des curieux venus l'approcher ou le saluer.

    Nicolas Sarkozy s'est déclaré "heureux" de pouvoir prendre le train, un moyen de transport qu'il a boudé depuis cinq ans pour des raisons de sécurité. "Je l'ai pris comme ministre et candidat, je l'ai pris je crois une fois comme président (...) mais les règles font qu'il faut garder chaque pont, alors j'y ai renoncé parce que c'était trop lourd", a-t-il dit.

    Le chef de l'Etat était monté à bord d'un TGV en septembre dernier pour inaugurer quelques dizaines de kilomètres ultra-sécurisés de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône, qui doit relier à terme Strasbourg à Lyon.

    Prévu au départ à 13h16, le train "présidentiel" s'est ébranlé avec une vingtaine de minutes de retard à la suite, selon la SNCF, d'une intervention des forces de l'ordre "pour cause de colis suspect".

    Pour son déplacement de campagne dans le Nord, Nicolas Sarkozy est accompagné du ministre du Travail Xavier Bertrand et, surtout, de l'ex-ministre de la Justice Rachida Dati, dont c'est la première apparition publique avec le président depuis de longs mois.

    Partie en guerre contre l'investiture du Premier ministre François Fillon dans la 2e circonscription de Paris qu'elle convoite en tant que maire du VIIe arrondissement, Mme Dati a été reçue lundi par le candidat de l'UMP à la présidentielle dans son QG de campagne et doit s'exprimer jeudi soir lors de sa réunion publique à Lille.

    "Je n'ai jamais eu de difficulté avec le président, vous le savez bien", a assuré l'ancienne Garde des Sceaux à la presse avant de monter dans le train, "j'ai toujours soutenu ses réformes".

  10. http://www.lefigaro....une-enquete.php

    Roland Ries, membre de l'équipe de campagne de François Hollande, est soupçonné de «favoritisme» et «recel de favoritisme» dans l'attribution de marchés publics, relatifs à la construction d'un tramway à Bamako par une entreprise alsacienne.

    Des ennuis judiciaires pour Roland Ries? Le sénateur-maire PS de Strasbourg, est cité dans une information judiciaire, ouverte pour «favoritisme» et «recel de favoritisme» dans une affaire d'attribution de marchés publics. Outre ses fonctions municipale et sénatoriale, cet élu alsacien est un proche de François Hollande et est membre de l'équipe de campagne du candidat socialiste à la présidentielle. En charge de la question des transports rue de Solférino, il est pressenti pour détenir ce portefeuille ministériel en cas de victoire de la gauche le 6 mai 2012.

    D'après Mediapart qui révèle l'affaire lundi, l'enquête a été ouverte en octobre 2010. Jusqu'ici menée dans la plus grande discrétion, depuis Nancy par la juge Mireille Maubert-Loeffel, elle se serait «accélérée ces dernières semaines».

    Pour l'heure, le nom de Roland Ries n'est que juridiquement «cité» dans cette information judiciaire. Il n'est pas mis en examen et n'a même pas été entendu par la magistrate. Toutefois, précise le site d'informations, dans le dossier figurent déjà des «témoignages gênants» pour le sénateur-maire. Qui, pour «favoritisme» et «recel de favoritisme», risquerait jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 375.000 euros d'amende.

    Le conseiller transport de F. Hollande deviendrait embarrassant ?

  11. en fait pas vraiment, malgré quelques légendes et mauvaise infos...

    sous l’ère 1981/1982 c'est la titularisation importante de contractuelles.

    certes une bonne chose, mais l'intégration au Statut augmente les effectifs SNCF sans pour autant apporter du monde sur le terrain...

    et à la sncf comme ailleurs il y a eu le blocage des salaires...

    c'est aussi en 1984, les 35 heures pour les "postés" sans augmentation du nombre de cheminots, en gros on devait faire le même travail en 35 heures plutôt qu'en 39 !

    Une légende pour ceux qui n'étaient pas dans la boite à cette époque, peut être, mais une certitude pour ceux qui y étaient :Smiley_62:

    • J'adore 1
  12. Le candidat F. Hollande et le ferroviaire vu par Mobilicités : Les dix leçons de transport du candidat Hollande

    Les dix leçons de transport du candidat Hollande

    Roland Ries, maire de Strasbourg et conseiller transport de François Hollande, a présenté les dix propositions du candidat socialiste à la présidentielle. Au programme, un troisième appel à projets de transport en site propre, coup de frein sur les nouveaux projets de LGV, tarifs de transport collectif selon le quotient familial, décentralisation du stationnement et de la voirie, une ressource fiscale pour les transports régionaux. François Hollande n'est "pas favorable" à la mise en concurrence des lignes ferroviaires de voyageurs et demande un bilan de la libéralisation du fret et du trafic international avant l'ouverture du marché des TER.

    On ne pouvait pas rêver meilleur spécialiste du sujet dans une équipe de campagne. Roland Ries, sénateur-maire PS de Strasbourg et président du Groupement des autorités responsables de transport (Gart) connaît ses gammes. Et il les fait devant qui veut bien les entendre.

    Les journalistes du transport, en l'occurrence qu'il a réunis le 15 février afin de présenter les dix propositions de François Hollande sur un sujet qui, même s'il n'est pas le plus clivant entre les principaux candidats, comporte un dossier ferroviaire bien épineux (ouverture à la concurrence des lignes voyageurs intérieures, statut des cheminots, réforme de la gouvernance avec la SNCF et RFF à départager).

    Les 10 propositions du candidat socialiste :



    • TCSP : Un troisième appel à projets

    Deux milliards et demi d'euros avaient été prévus dans la loi Grenelle 2 pour aider les villes françaises à s'équiper de tramways, bus à niveau de service (BHNS) ou simplement sur voie réservée. Deux premiers appels en projets ont déjà permis de débloquer 1,5 milliard en 2008 et 2011. Il reste donc un milliard à "distribuer" et "le Gart a repéré 45 projets dans les tiroirs des agglomérations de taille moyenne, surtout des bus à haut de service, des tramways compacts comme à Besançon, par exemple", a indiqué Roland Ries. L'enveloppe budgétaire n'est pas décidée mais il faudrait 400 à 500 millions d'euros pour faire face à la demande".

    François Hollande s'engage à lancer un troisième appel à projets avec un taux de subvention de l'Etat de 15 à 20% de l'assiette subventionnable.

    • Nouveaux projets de lignes à grande vitesse : "analyser leur utilité sociale"

    "Les projets de LGV en cours (LGV Est, Tours-Bordeaux, Bretagne-Pays de la Loire ndlr) seront honorées, mais aussi les 1 000 kilomètres par an de voies ferrées à moderniser. Quant aux nouveaux projets de LGV, il faudra analyser quelle est leur utilité sociale et se tourner du côté des subventions européennes, notamment les 50 milliards du plan MIE (Mécanisme pour l'interconnexion en Europe) pour pouvoir les financer".

    • Tarification des transports urbains : selon le quotient familial et non plus le statut des usagers

    "L'idée, c'est de passer à une tarification en fonction des capacités contributives des usagers des transports collectifs, comme cela existe déjà à Strasbourg (les tarifs d'abonnements varient de 2,30€ à 46€) et Grenoble. Ce serait un système plus juste selon François Hollande, qui est hostile à la gratuité".

    • Contre l'ouverture à la concurrence des Trains d'équilibre du territoire (TET)

    La mise en concurrence des TET, l'une des conclusions des Assises du ferroviaire présentées mi-décembre 2011 par le gouvernement (lire l'article sur ce sujet), n'est pas au programme du candidat socialiste : "Dans l'état actuel des choses, ces trains d'équilibre du territoire ont, comme leur nom l'indique, une fonction de solidariser les territoires. On ne peut donc pas laisser à la concurrence ces trains d'intérêt public", a relevé Roland Ries. "De manière générale, François Hollande n'est pas favorable à la mise en concurrence des lignes ferroviaires de voyageurs, sauf sous forme d'expérimentation".

    • Ouverture à la concurrence des lignes TER : "expérimentons d'abord et négocions une convention collective du transport ferroviaire de voyageurs"

    "Avant toute ouverture à la concurrence des lignes TER, il faut tirer le bilan de la libéralisation du trafic international et du fret ferroviaire. L'ouverture d'un marché TER ne pourra se faire qu'à l'initiative des régions et sous forme d'expérimentation. Et il faudra régler le problème du statut des cheminots avec une convention collective du transport ferroviaire de voyageurs, avec le socle du statut des cheminots d'aujourd'hui. La concurrence ne peut en aucun cas être un prétecxte de dumping social".

    • Réformer et moderniser le fret ferroviaire

    Alors que l’Allemagne a fait progresser les marchandises transportées par le rail de 52 %, "le fret ferroviaire arrive péniblement à 9,4 % de part de marché en France ", constate le sénateur qui en profite pour pointer du doigt la dette croissante de la SNCF et de RFF.

    "Globalement, le système ferroviaire est loin de donner satisfaction. Il faut améliorer le raccordement des ports, des aéroports, internaliser les coûts du transport routier de marchandises dans les prix du transport (coût de construction et d'entretien des routes), investir dans du matériel ferroviaire pour le fret".

    • Décentraliser les transports avec la création d'autorités organisatrices de mobilité durable

    "Ces autorités dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants auraient la compétence de gestion des transports publics, des systèmes d'autopartage, de covoiturage, des vélos en libre-service, et même du stationnement et de la voirie. Elles disposeraient ainsi de toute la boîte à outils indispensable pour organiser la chaîne de mobilité, l'intermodalitépour bien coordonner les politiques de transport et d'urbanisme. Car il faut travailler sur l'origine des flux plutôt que sur la gestion des flux.Certains déplacements ne sont pas inéluctables, pour cesser de voire la ville grignoter la campagne, il faut renforcer la loi SRU (loi Solidarité et renouvellement urbain votée en 2000, les Scot (schémas de cohérence territorial instaurés par la loi SRU), faire plus de densité urbaine".

    • Création d'une ressource fiscale pour les régions

    Soit, une extension du versement transport (VT) au-delà du périmètre de transport urbain, soit un versement transport "intersititiel" plafonné. Déjà proposé par le sénateur Ries dans la loi de Finances 2011, cet amendement sur un VT "interstitiel" avait été rejeté.

    Pour rappel, le VT est acquitté par les entreprises de plus de 9 salariés implantées à l'intérieur d'un périmètre de transport urbain. Son taux plafond varie selon la taille de l'agglomération (de 0,55% à 1,75% de la masse salariale). Son produit sert à financer en partie les transports collectifs urbains.

    • Gouvernance ferroviaire : "la gestion hybride SNCF/RFF ne tient pas"

    "Nous penchons pour une réunification de la gestion des infrastrucures par le biais d'une holding, le système à l'Allemande. Tout en maintenant une séparation comptable. Le 4è paquet ferroviaire que doivent présenter la commission et le parlement européen courant 2012, va dans le sensde cette séparation organique".

    • Une fiscalité écologique pour dégager des ressources pour les transports publics

    "La taxe poids lourd qui tarde à entrer en vigueur, et l'Eurovignette 3 (principe du pollueur-payeur) sont des ressources pour alimenter l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf), elle-même censée financer les transports publics.

    Actuellement, son budget annuel est de 2 milliards d'euros et le Schéma national des infratructures de transport (SNIT) comptabilise 260 milliards de projets : "c'est un exercice rêvé, il faudrait 120 années de budget annuel du Stif pour y arriver!", conclut le conseiller de François Holande qui propose que l'Etat émette des obligations pour alimenter l'Afitf, après la remise en concurrence des concessions autoroutières en 2030.

  13. Tu peux nous faire un résumé de tout ce qu'on s'est mangé sous l'ére Thibault-Gayssot? Les plus anciens pourraient nous parler de Fiterman au début du 1er septennat de Tonton en 1981....

    Un lien au sujet de Charles Fiterman nommé ministre des Transports en 1981 : http://www.ahicf.com...s-fiterman.html

    J'ai souvenir des recrutements massifs pendant la période Fiterman.(1982-1984)

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.