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Le Web des Cheminots

kerguel

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Messages publiés par kerguel

  1. Bonjour à tous,

    Nouveau venu sur ce forum, je vous propose quatre reportages-photos d'archéologie ferroviaire que j'ai réalisés sur d'anciennes lignes auvergnates et bretonnes (Gerzat-Maringues, Gouttières-Montluçon, Rosporden-Plouescat).

    C'est sur le lien suivant :

    http://francois.libr...ferroviaire.htm

    Amitiés ferroviaires,

    Guytoune.

    Trouvé dans mes archives un petit bouquin sur la ligne de Rosporden à Plouescat et un article de presse paru à la sortie du bouquin.

  2. Ben va falloir s'y prendre de bonne heure puisque sur le site quand tu veux voir les tarifs voilà la réponse :

    "Nous regrettons de ne pouvoir répondre favorablement à votre recherche.

    La réservation est ouverte pour un départ dans un délai maximum de 4 mois à compter d’aujourd’hui.

    Nous vous invitions à renouveler votre recherche sur www.thello.com ultérieurement."

    Et dans 4 mois, pas sûr que ça roulera encore :jesuisdehors:

  3. Merci Kerguel pour ce lien. Je n'aurais jamais pensé à aller sur le site de voyages-sncf pour trouver des offres d'emploi... et merci d'autant plus que dans la liste, certaines offres collent relativement au type de poste visé... Mais quand même, une question subsidiaire... pourquoi ne pas centraliser toutes ces offres sur un même site ? Ne seraient-elles pas plus visibles ? :unsure:

    Je ne suis pas du tout certain que les recrutements à VSC soient faits au statut d'agent SNCF :sad:

    Merci à toi aussi Cyril83... je transmet les liens... Je ne connaissais pas et trouve vraiment originale la façon de présenter les postes...

    Capitaine train, ce sont des "vilains" concurrents de VSC. Tu m'entends Martoche :Smiley_63:

  4. L'article sur le sujet des Assises Ferroviaires d'Anne Rousseau, journaliste spécialiste en transport de Challenges, vient de paraître. Attention les yeux

    http://www.challenges.fr/entreprise/20111215.CHA8388/ces-scenarios-qui-bouleversent-la-sncf.html

    Ces scénarios qui bouleversent la SNCF

    Depuis la mi-septembre, quatre commissions travaillent sur l’avenir du ferroviaire français au sein des "Assises du Ferroviaire". Elles viennent de rendre leurs conclusions. En voici les plus importantes.

    Sur la concurrence

    Le marché va être entièrement libéralisé, c’est confirmé. Dès 2014 pour les trains Corail (que l’on appelle aujourd’hui Trains d’Aménagement du Territoire), un peu plus tard pour le trafic régional – mais ce sera aux Régions d’en décider, encore après pour le trafic national, pour ne pas mettre trop en danger les comptes de la SNCF. Seule exception, l’Ile-de-France. La mise en concurrence y est exclue : l’urgent est de désaturer et moderniser le réseau.

    Le statut des cheminots va disparaître. On peut le dire de toutes les manières que l’on veut, mais l’essentiel est là. A la place, une convention collective de branche va être négociée, "avec des éléments du statut".

    Selon nos informations, parmi ces éléments se trouvent le maintien du régime de retraite, la garantie contre tout licenciement économique et le droit à l’avancement. En contrepartie, les cheminots seront plus polyvalents. Les cheminots actuellement sous statut le restent.

    Sur la dette

    Toujours optimiste, l’économiste Nicolas Baverez, en charge de cette commission, a réussi à placer l’adjectif sinistre une demi-douzaine de fois dans son discours. Il n’en reste pas moins qu’il propose des changements très profonds. La dette, qui approche les 40 milliards d’euros en tout (SNCF + RFF), ne sera pas reprise par l’Etat : "c’est inenvisageable".

    En améliorant la productivité du travail, en limitant la hausse des salaires à 2% (au lieu de 2,5%), en recrutant hors statut et en rendant les cheminots polyvalents, en optimisant le matériel roulant, l’économiste chiffre les économies possibles de l’ordre de 1 à 1,5 milliards d’euros par an. Avec une augmentation de "l’effort financier du contribuable, national et local, et le renforcement de la fiscalité écologique", le déséquilibre structurel pourrait être résorbé.

    La SNCF doit désormais respecter la règle d’or et limiter sa dette au montant de la marge bénéficiaire (elle ne peut plus s’endetter au-delà de ce qu’elle gagne).

    Sur l’organisation du système ferroviaire

    C’est dans cette commission que ce sont affrontés la SNCF et RFF : RFF poussait pour être beaucoup plus indépendant, en récupérant les cheminots qui s’occupent des horaires et de l’attribution des sillons. La SNCF, elle, soutenait la réunification du rail et des trains. Selon Véronique Morali, qui marchait sur des œufs et a malencontreusement fait un impair de langage, ce sera une "réunification. Pardon ! Une unification sous conditions".

    C’est donc le modèle allemand, actuellement remis en cause par l’Union européenne qui le juge non-conforme au droit européen, qui a convaincu cette commission. Une holding serait créée, avec la SNCF d’un côté, RFF de l’autre, et une forte autorité de contrôle au milieu.

    Mais la Ministre, Nathalie Koscuisko-Morizet, a souligné que cette conclusion, tirée de trois mois de débats entre les experts et les acteurs de tout le secteur, n’était qu’une proposition.

    Sur la filière industrielle

    La filière, aujourd’hui, travaille peu et mal ensemble. Les entreprises exportent très bien seules, mais pas groupées. Sur le principe du Gifas dans l’aéronautique, la Commission propose la création, dès le 12 février prochain, de "Fer de France", réunissant les industriels, les opérateurs, les autorités organisatrices et les gestionnaires d’infrastructures. Selon nos informations, un "industriel retraité" présidera cette structure: les noms de Louis Gallois, Jean-François Dehecq et Denis Ranque sont évoqués.

  5. Un article de Mobilicités : http://www.mobilicit..._0_85_1594.html

    Caen : 2018, clap de fin pour le tram sur pneus TVR

    Comme l'annonçait Mobilicités début septembre, les élus du Syndicat mixte de l'agglomération Viacités veulent abandonner d'ici à 2018 le tramway sur voie réservée (TVR), un modèle hybride sur pneus signé Bombardier, pour le remplacer par un modèle sur rails, ont-ils annoncé le 14 décembre 2011. Coût estimé du remplacement : 170 millions d'euros.

    "Le TVR tire le réseau de transports en commun caennais vers le bas au lieu d'être un élément porteur (...). Fait unique en France, on compte plus d'usagers satisfaits par les bus que par le tram", a déclaré Eric Vève,

    président de Viacités, maire adjoint et conseiller général PS, lors d'une conférence de presse. Selon l'élu normand, "le taux de pannes rouges est 32 fois au-dessus du niveau contractuel".

    Les rames de ce tramway, qui circule à la fois grâce à ses pneus et à un rail central qui le guide, sont plus petites qu'un tram "sur fer" (sur rails). Ce modèle hybride fabriqué par le Canadien Bombardier, monte toutefois plus facilement les côtes que le tram traditionnel.

    "Le coût global estimé du remplacement du TVR par un tram/fer est de l'ordre de 170 millions d'euros HT (le TVR de Caen inauguré en 2002 à Caen, deux ans après Nancy, avait nécessité un investissement de 214 millions ndlr). La durée des travaux est d'environ 18 mois", a précisé Eric Vève.

    Selon le calendrier retenu, le tram sur fer devrait entrer en service fin 2018 sur la ligne 1 (15,7 km), au moment de la mise en service de la ligne 2, pour laquelle aucun système n'a encore été retenu.

    L'agglomération ne compte pas verser d'indemnités à STVR, la société concessionnaire du tramway, pour rupture de contrat. "Nous allons saisir le tribunal administratif de Caen d'une demande d'expertise judiciaire pour déterminer les dysfonctionnements du système TVR (...) et établir le niveau de responsabilité de la STVR", a indiqué l'élu.

    "Que ce TVR soit une catastrophe techniquement, tout le monde le sait. Il faut faire quelque chose. Mais a-t-on intégré le risque juridique et financier qui va naître de la résiliation du contrat?. Je n'ai pas eu de réponse", a

    déclaré mardi à l'AFP Daniel-Charles Badache, membre de l'opposition canennaise (DVD, proche de Jean-Louis Borloo).

    "On va courir de très gros risques financiers en tant que collectivité territoriale. Ce contrat nous protège car il a mis à la charge des concessionnaires STVR Bombardier et Keolis, et non des collectivités, l'obligation de résultat", argumente-t-il.

    Le TVR devait être une vitrine pour Bombardier, mais il a collectionné les déboires. En 2003, à deux reprises, des pneus de celui de Caen ont éclaté, projetant un morceau de la carrosserie à plusieurs dizaines de mètres sans faire de blessés. Il a aussi connu des déraillements les premières années à Nancy et Caen.

    • J'adore 1
  6. Un article du Figaro d'aujourd'hui ; http://www.lefigaro....xperimentee.php

    La concurrence des TER expérimentée

    La ministre des Transports Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé aujourd'hui le lancement à partir de 2014 d'une "expérimentation" visant ouvrir le marché des TER (Trains Express régionaux) et des TET (Trains d'Equilibre du Territoire). Cette expérimentation concernera quelques TET et les TER, "pour les régions qui le souhaitent", a déclaré la ministre à l'occasion de la clôture des Assises du ferroviaire

  7. Fin de la première phase des Assises Ferroviaires selon Ville Rail et Transport : http://www.ville-rai....com/node/16796

    Assises du ferroviaire : l’heure des choix

    • Concurrence : faut-il devancer l’appel ?

    • Gouvernance : où loger le gestionnaire d’infrastructure réunifié ?

    • Economie : 9 000 km de lignes en question

    • Industrie : faut-il adopter le modèle aéronautique ?

    Le jeudi 15 décembre, doit se terminer la première phase des Assises du ferroviaire, avec les recommandations que vont faire aux ministres les présidents des quatre commissions. Selon nos informations, Gilles Savary (commission Europe et concurrence) devrait préconiser un changement rapide de la loi, afin de préparer l’ouverture inéluctable à la concurrence des transports ferroviaires intérieurs de voyageurs. La commission que préside Véronique Morali (gouvernance) a été saisie d’une demande de l’UTP (Union des transports publics, qui regroupe tous les opérateurs ferroviaires, SNCF et nouveaux entrants) : celle d’une réunification opérationnelle du gestionnaire d’infrastructure. L’UTP demande précisément « le regroupement de la conception et de l’exécution des travaux d’infrastructure (entretien du réseau, développement et renouvellement) d’une part, unification ou regroupement de la conception et de la gestion des circulations d’autre part. Outre les horairistes, sont concernés les métiers de la gestion des circulations (agents de circulation, aiguilleurs, régulateurs, etc.). De surcroît, pendant la période intense de travaux, la gestion des circulations et des plages-travaux doit être sous une direction unique ». Ces recommandations semblent faire l’unanimité au-delà des opérateurs. Mais il reste à régler la question essentielle de l’endroit où on loge le GI réunifié : RFF ou SNCF ? C’est l’enjeu du débat, et on voit mal une indispensable loi être votée sur le sujet avant la présidentielle et les législatives.

    La commission sur l’économie (Nicolas Baverez) se penche notamment sur l’entretien du réseau : 9 000 km de voies fort peu utilisés sont en balance, avec trois options : soit on ferme, soit les régions les reprennent, soit ce sont les opérateurs de fret de proximité (OFP). Enfin, la commission chargée de la filière industrielle (Bruno Angles) s’intéresse à une réorganisation sur le mode du Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales). Après cette première phase, Nathalie Kosciusko-Morizet et Thierry Mariani vont procéder en janvier 2012 à une consultation élargie du public sur la base des recommandations. Les conclusions des Assises seront remises aux ministres en février.

  8. bonjour

    et les seules fuites organises sont sur les syndicats des salariés...UIMM c'était quoi ?

    S'il y a des abus et il faut bien l'admettre c'est quelquefois le cas (voir le COS de la ville de Montreuil) c'est normal d'y mettre un terme que ce soit de la part de délégués de syndicats patronaux ou de syndicats de salariés.

    Il existe d'autres abus par exemple, les voyages tous frais payés d'élus dans certaines collectivités, alors que ces élus perçoivent des indemnités en plus bien souvent de revenus salariaux ou retraite. Vivement que ce soit également dénoncé. Les impôts doivent servir à autre chose cartonrouge

  9. La FNAUT s'exprime sur WK-Transport-Logistique : http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/47356/assises-du-ferroviaire-la-fnaut-veut-promouvoir-le-rail-avant-tout-transfert-sur-route.html

    Assises du ferroviaire : la Fnaut veut promouvoir le rail avant tout transfert sur route

    À l'approche de la fin des Assises du ferroviaire, la Fédération nationale des usagers de transport (Fnaut) fait part de ses préconisations. Critique envers la SNCF, elle souhaite que tout soit fait pour valoriser le rail, de préférence à l'autocar.

    Se faire entendre, la Fnaut en a l'habitude. Aussi, alors que les Assises du ferroviaire touchent à leur fin, la fédération représentante des usagers de transport a organisé une conférence de presse pour présenter ses réflexions.

    Des paroles qui ne devraient pas nécessairement rester en l'air, car la Fnaut est représentée au sein des commissions "Europe et concurrence" et "modèle économique du rail".

    Péages urbains, taxe sur le transport aérien intérieur..

    Quelle pierre la Fnaut a-t-elle apporté au débat ? Rien de très neuf, il faut le reconnaître, mais le discours prôné par la fédération reste teinté de bon sens. Ainsi, Jean Sivardière, président de la Fédération souhaiterait que "le kérosène consommé par les avions soit taxé comme les autres produits pétroliers au nom d'une équité concurrentielle entre les différents modes".

    La Fnaut pense que des sources de financement mériteraient d'être exploitées ou réévaluées telles : une hausse de la taxe sur les péages autoroutiers et de la TIPP, la taxation du transport aérien intérieur ou encore l'introduction du péage urbain dans toutes les agglomérations, sans contraintes imposées par l'État.

    Par ailleurs, la Fnaut ne tarit pas de critiques envers la SNCF, accusée de la plus grande frilosité. "La SNCF est toujours sur la défensive. Elle supprime les trains peu rentables sans même chercher d'alternatives commerciales qui permettraient de redynamiser leur fréquentation", déplore Jean Sivardière.

    Un "oui mais" pour l'autocar

    À la Fnaut, on préfère visiblement se trouver sur les rails que sur le bord de la route. Aussi, la fédération se montre peu enthousiaste face à l'ouverture des lignes d'autocar inter-régionales. "Nous reconnaissons tout de même que l'initiative d'Eurolines répond à une demande de voyageurs, qui pour des raisons économiques acceptent des trajets plus longs avec un confort moindre que dans le TGV, souligne Jean Sivardière.

    Mais le président déplore surtout le souhait de la SNCF de se mettre dans la roue d'Eurolines avec le projet Speed. "Elle devrait plutôt renforcer son offre de trains d'équilibre du territoire (TET) et tenter d'attirer la clientèle modeste avec des tarifs attractifs. Elle pourrait notamment étendre l'utilisation de la carte Enfant-Famille à ce type de trains", ajoute-t-il.

    La Fnaut estime que le développement d'une offre low-cost par autocar pourrait capter 10 à 15% de la clientèle des TET. La Fnaut serait-elle hostile à l'autocar ? Jean Sivardière s'en défend : "L'autocar est indispensable aux territoires dépourvus de voies ferrées. Mais si le train est présent, il doit être valorisé avant tout transfert sur route".

  10. Un sujet a été ouvert là : http://www.cheminots...__fromsearch__1

    Je m'étais étonné des indemnisations versées à une seule personne alors que plusieurs agents voie étaient présents et intervenus sur l'accident de leur collègue et après. Mais le reversement de la totalité du dédommagement de 45000 € à l'ONCF mérite d'être félicité.

  11. Audience aux prud'hommes ce jour : http://www.20minutes...restes-collegue

    Le résultat de l'audience dans Ouest france : http://www.ouest-fra...021730_actu.Htm

    Angers. Obligé d'enterrer les restes de son collègue, un cheminot indemnisé

    Pascal Prou, un cheminot angevin qui avait dû enfouir un sac contenant des morceaux du corps d’un de ses collègues, a gagné hier 45 000,00 € de dommages et intérêts pour préjudice moral. C’est l’accord trouvé hier lors d’une conciliation aux Prud’hommes de Paris avec la direction de la SNCF.

    En 1997, ce cheminot avait dû enterrer les restes d’un de ses collègues tué par un TGV, près d’Angers. Il était tombé en dépression. Il avait finalement saisi les Prud’hommes pour manquement à l’obligation de loyauté dans le cadre des obligations contractuelles. C’est en effet son chef qui l’avait obligé enfouir ce sac.

    Surprenant cette décision (enfin c'est mon avis). Sans doute que les décideurs ont décidé de classer enfin l'affaire.

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