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kerguel

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Messages publiés par kerguel

  1. Transports. Les Français délaissent-ils le train pour l'avion ?

    http://www.challenges.fr/actualite/entreprise/20110905.CHA3678/transports-les-francais-delaissent-ils-le-train-pour-l-avion.html

    Transports. Les Français délaissent-ils le train pour l'avion ?

    Sur les 6 premiers mois de l'année, le trafic au départ de Roissy et Orly vers les autres aéroports français a augmenté de près de 10%. La SNCF a vu, elle aussi, le trafic de ses TGV progresser, mais à un rythme nettement inférieur. DECRYPTAGE.

    Ceux qui m’aiment prendront l’avion ? Les Français sont en train d’apporter la preuve que l’avion est en train de regagner des parts de marché, et que l’aura du train-superstar faiblit.

    Lors de ses résultats semestriels, le 31 août, Aéroports de Paris a souligné que le trafic domestique avait progressé de 9,7% entre janvier et juin. Fin juillet, la SNCF annonçait, elle, une augmentation du trafic de SNCF Voyages (tous trains confondus hors TER et RER) de 3,6%. C’était un peu mieux pour TGV et iDTGV : +4,5%. Soit deux fois moins tout de même que le trafic aérien…

    Chez Aéroports de Paris, on en revient toujours pas

    Est-ce simplement que les Français voyagent plus ? Non, car on observerait sinon une hausse comparable du trafic sur les autoroutes. Ce qui n'est pas le cas. A titre d'exemple, le nombre de véhicules recensé sur les Autoroutes du Sud de la France (ASF) n'a progressé que de 1% au premier semestre.

    L'avion séduirait donc davantage les Français que par le passé. Même chez ADP, on est stupéfait : "Il est évident qu’il y a un fort dynamisme d’Air France et les low cost sur la France et l’Europe. Donc certainement un meilleur rapport qualité-prix", reconnaît un porte-parole, qui avoue cependant qu’en interne, la question a soulevé des interrogations qui restent, pour l'heure, sans réponse.

    easyJet fait le plein sur ses vols à destination de Brest

    Il est évident que les compagnies aériennes, confrontées à une concurrence sanglante, se montrent très agressives. Comme elle l'avait annoncée, easyJet a poursuivi son développement en France, en lançant fin 2010 de nouvelles lignes transversales : CDG-Brest, Lyon-Brest, Toulouse-Nantes, Nice-Lyon.

    La stratégie est d’attaquer la SNCF, mais jamais sur les destinations desservies par le TGV. Son avantage concurrentiel reste surpuissant pour toutes les destinations atteignables moins de trois heures. Et le fait est que ces nouvelles lignes font le plein. EasyJet a déjà transporté 100.000 passagers pour ses deux dessertes vers Brest et, fort de ce succès, la compagnie à bas coûts compte bien augmenter ses fréquences vers la deuxième ville de Bretagne.

    Des billets à 50 euros au départ de Marseille avec Air France

    Air France, elle aussi, a annoncé une offensive très violente contre le train. A l’automne, la première de ses "bases-provinces" (les avions et les équipages sont basés en province et volent plus, la productivité augmente de 25%, pour faire baisser les coûts de 15%) est lancée à Marseille : cela ne concerne que deux destinations en France (Biarritz et Brest), mais le prix-plancher des billets est à… 50 euros. Imbattable.

    De l’autre côté, la SNCF faiblit. Plombée par une dette de plus en plus lourde, et, surtout, par des péages dont l’augmentation brutalement décidée en 2009 a fait fondre sa profitabilité, elle cherche par tous les moyens à augmenter ses prix. Régulièrement, elle se fait battre par Air France et easyJet sur les lignes très touristiques ou stratégiques. Selon ADP, les quatre premières destinations aériennes françaises au départ de Paris sont Toulouse, Nice, Marseille et Nantes.

    Des prix à peine plus élevés pour voyager trois à quatre fois plus vite

    Nous avons fait un banc d’essai à court et moyen terme, d’abord pour le week-end prochain, puis pour le week-end du 17 septembre, départ le vendredi soir, retour dimanche soir, un adulte, sans réduction, en privilégiant, en ce qui concerne la SNCF, les billets prem’s.

    Week-end du 9 au 11 septembre :

    Pour Toulouse :

    Air France : 205 euros

    SNCF : 168,20 euros (l’aller dure 6h28, le retour : 6h)

    easyJet depuis Roissy : 271,98 euros, et depuis Orly : 290,98 euros

    Pour Nice :

    Air France : 278 euros

    SNCF : 215,20 euros (le trajet dure 5h44)

    easyJet depuis Roissy : 396,98 euros, et depuis Orly : 365,98 euro

    Pour Marseille :

    Air France : 170 euros

    SNCF : 104 euros (mais on arrive à 1h du matin à l’aller comme au retour)

    easyJet ne va pas à Marseille.

    Pour Nantes :

    Air France : 176 euros

    SNCF : 117,40 euros

    easyJet ne va pas à Nantes.

    Week-end du 16 au 18 septembre :

    Pour Toulouse :

    Air France : 220 euros l’AR.

    SNCF : 146 euros (mais pour avoir le tarif le plus bas, le trajet est long : 6h28 à l’aller, et 11h au retour).

    easyJet : 220 euros depuis Roissy, 178 euros depuis Orly.

    En avion, le vol dure1h30.

    Pour Nice :

    Air France : 351 euros.

    SNCF : 215, 20 euros.

    easyJet : 260 euros depuis Roissy, 256 euros depuis Orly.

    En avion, le trajet prend 1h25. En train, 5h46.

    Pour Marseille :

    Air France : 170 euros.

    SNCF : 119 euros (mais pour avoir le tarif le plus bas, le passager arrive à minuit le vendredi soir, et à 1h du matin le lundi matin). Le trajet fait 1h25 en avion, 3h en train.

    easyJet ne va pas à Marseille.

    Pour Nantes :

    Air France : 176 euros, en 1h15.

    SNCF : 135,40 euros, en 2h15.

    easyJet ne va pas à Nantes

    Si la SNCF offre encore systématiquement les billets les moins chers, la différence de prix n'est plus aussi défavorable à l'avion qui, sur ces longs trajets, permet indéniablement de gagner du temps. Sans conteste, la bataille est engagée.

  2. Le débat public pour le lancement de la LNPN (Ligne Nouvelle Paris Normandie) débutera le 3 octobre prochain.

    L'article de Paris Normandie annonçant les différentes étapes : http://www.paris-normandie.fr/article/societe/le-train-rapide-normand-cherche-sa-voie

    Le train rapide normand cherche sa voie ?

    Transport ferroviaire : le débat public est lancé du 3 octobre jusqu'au 3 février 2012

    Colonne vertébrale du projet Grand Paris et du développement de l'axe Seine, la ligne nouvelle Paris-Normandie (ligne à grande vitesse) sera au cœur des préoccupations des Normands pendant quatre mois avec l'organisation de nombreux débats publics pour recueillir l'avis de la population et des usagers de la SNCF.

    Enjeux

    Améliorer le quotidien des voyageurs normands et franciliens par des trains plus rapides (200km/h) plus réguliers et plus fréquents qui permettront de rapprocher la Normandie de l'Ile-de-France. C'est par sa façade normande et l'ouverture sur la mer que le grand Paris pourra se développer sur cet axe.

    Traces et couts

    Quatre scénarios sont proposés en Ile-de-France:

    Confluence-Les Mureaux: 57km de ligne nouvelle, 2 1km de raccordements (5,4milliards €).

    Confluence-Chanteloup: 55km de ligne nouvelle, 21km de raccordement (4,4milliards €)

    Confluence-Poissy: 59km de ligne nouvelle, 21km de raccordement (4,7milliards €)

    Mantes direct: 55 km de ligne nouvelle, 2 & km de raccordements (4,5milliards €)

    Trois scénarios existent pour la Normandie (voir notre carte):

    Le A avec 215km de ligne nouvelle, 70km de raccordement, des gares nouvelles à Louviers, Val-de-Reuil, Rouen (6,5milliards €). Le B, avec 210km de ligne nouvelle, 60 kilomètres de raccordements, des gares nouvelles à Louviers, Val-De-Reuil, Rouen, Evreux (6,3milliards €)

    Le C avec 200km de ligne nouvelle, 75km de raccordement, des gares nouvelles à Louviers, Val-de-Reuil, Rouen (9,5 milliards €)

    Les scénarios A et C permettent une liaison Caen-Rouen en 45 minutes. Avec le B, Caen-Rouen passe à 1h07 mais ne permet pas de garder le principe de «gare de rendez-vous» assurant des correspondances efficaces. Le C offre une bonne liaison LeHavre-Caen et une possibilité complémentaire du trafic portuaire havrais, mais présente des contraintes techniques et environnementales sérieuses comme le franchissement de la Seine.

    gares

    Une gare à Confluence et une autre à Nanterre-La Défense seront les nœuds ferroviaires majeurs du dispositif francilien. En Normandie, à Rouen tout particulièrement, c'est l'option d'une nouvelle gare rive gauche, à Saint-Sever ou Sotteville-lès-Rouen, qui se démarque. Le coût serait de 300millions d'euros. L'actuelle gare rive droite ne servirait plus qu'aux trains régionaux.

    Financement

    Avec un projet global compris en 9 et 14milliards, tout le monde se pose la question de savoir par qui et comment il sera financé. Une commission nommée par le gouvernement vient de débuter ses consultations pour trouver des partenaires, publics ou privés…

    Calendrier

    La deuxième grande inconnue reste le calendrier entre la mise en chantier de la ligne et son inauguration. Une étape conditionnée aux réalisations dans le Mantois et à Rouen. Le président de la Région Haute-Normandie, Alain Le Vern, voit «dans le projet présidentiel de la gauche un nœud ferroviaire rouennais d'ici 2020…» Philippe Deslandes reste lui aussi prudent: «M.Rufenacht parle souvent de la date de 2017, ce n'est pas très réaliste… Nous savons tous que le calendrier d'une telle opération porte sur une dizaine d'années…»

    Le débat public est officiellement lancé : donner l'information aux citoyens

    Hier matin, à Rouen, les membres de la commission nationale et de la commission particulière du débat public ont dévoilé le calendrier et l'ensemble du projet ferroviaire mis en consultation auprès du public.

    « Deux fois Le Havre pour Port 2000, Penly pour l'EPR, le débat public est connu en Haute-Normandie puisqu'ils se sont déjà tenus » rappelle Philippe Deslandes, le président de la commission nationale du débat public. « L'objectif est de traiter des questions d'environnement en donnant l'accès aux informations et en faisant participer les citoyens au processus de décision. » Philippe Deslandes insiste sur la neutralité et l'indépendance de sa commission : « Nous nous assurons que le dossier présenté par Réseau Ferré de France (RFF) est complet et compréhensible. Tous les intervenants sont égaux. Ce n'est pas un sondage ou un référendum mais une confrontation des arguments pour éclairer le maître d'ouvrage dans sa prise de décision. » RFF confirme ainsi que, dans le sud de la France, certaines options de projets ferroviaires qui avaient sa préférence n'ont pas été retenues à l'issue du débat public.

    « Il appartient d'ailleurs à RFF d'apporter des réponses rapides aux questions qui seront posées et cela sous le contrôle de la commission. C'est le public qui pose les questions, ce n'est pas la commission qui encadre les débats », insiste le président de la CNDP.

    Olivier Guérin, président de la commission particulière qui supervisera les débats locaux ne s'attend pas à « un débat aussi musclé que pour l'EPR de Penly… »

    Le grand inconnu reste le financement. « Il sera évoqué mais pas tranché… » annonce Philippe Deslandes. « Il y aura un éclairage mais pas de décision. Une mission de financement mandatée par le gouvernement rendra un rapport en février prochain. Mais le fait rare qu'elle intervienne dans ses consultations en même temps que le débat public, on peut y voir une volonté politique forte de faire avancer le projet… »

    Des reunions publiques

    La CPDP organise 23 réunions publiques, de 19 h à 22 heures, au cours du débat : une réunion d'ouverture, 16 réunions locales, 5 réunions thématiques et une réunion de clôture.

    La réunion d'ouverture, les 5 réunions thématiques et celle de clôture seront diffusées en direct sur internet (www.debatpublic-lnpn.org) et des questions pourront être posées au cours de la réunion. Voici les principaux rendez-vous dans notre région

    lundi 3 octobre : réunion d'ouverture à Rouen, halle aux T oiles. Après une présentation générale du projet, cette réunion donnera lieu aux premiers échanges et prises de position.

    jeudi 13 octobre : Le Havre, centre havrais de commerce iInternational quai Georges V.

    jeudi 20 octobre : Evreux, Le Cadran.

    mardi 8 novembre : Rouen, halle aux Toiles.

    mardi 15 novembre : Dieppe, salle Paul-Eluard

    mardi 29 novembre : Vernon, Espace Philippe-Auguste.

    mardi 6 décembre : Bernay, salle des fêtes.

    jeudi 8 décembre : Val-de-Reuil, théâtre des Chalands.

    Des réunions thématiques diffusées en direct sur internet se tiendront également avec le public et des experts et acteurs du territoire autour des questions clés.

    mardi 13 décembre : Caen, centre de congrès, aménagement du territoire.

    jeudi 15 décembre : Rouen, halle aux Toiles, développement économique.

    mardi 10 janvier 2012 : Le Havre, centre havrais de commerce international, transport de marchandises.

    jeudi 12 janvier 2012 : Evreux, Le Cadran, impacts sur l'agriculture et l'environnement.

    mardi 17 janvier 2012 : Paris, cinéma Max Linder, 24 bd Poissonnière, financement et rentabilité du projet.

    lundi 30 janvier : Caen, centre de congrès, réunion de clôture diffusée en direct sur internet.

  3. Quelqu'un peut me renseigner pour Chambéry je devrais entrer début oCtobre je n'ai pas d info comment est ce financer peut on loger ou l on veut? Est ce un hôtel , dortoirs? Est il Possible d avoir un truc plus grand qu une chambre merci

    Pour les premières semaines d'embauche tu pourrais commencer ici : http://www.residencesparme.fr/res_infos.php?id=9

    Et faire une demande de logement auprès des services RH ; tu seras renseignée sur le sujet dès ton 1er jour d'embauche.

    • J'adore 1
  4. Sans vouloir faire de polémique, le fait que GEFCO souhaite ne pas renouveller son contrat avec FRET SNCF au profit du privé ( cela concerne tout de même 40 000 wagons par an ), et qu'ECR travail déjà depuis quelques temps avec, un acte de malveillance en serait-il la cause ?

    3 déraillements en 3 jours, au même endroit, c'est tout de même curieux.

    Il est certain, comme le dit si bien Fabr, que l'environnement marin ne permet pas à des installations ferroviaires d'avoir une durée de vie "normale". L'air salin mange tout à vitesse grand V si les installations portuaires ne sont pas correctement entretenues.

    Nous aurons peut être rapidement des réponses à ce cas assez troublant tout de même.

    Les wagons porte autos sont des wagons articulés de grande longueur portés sur 3 essieux. Les tracés de voie de service trop sinueux peuvent être le "théâtre" de déraillements répétitifs.

  5. L'article du Paris Normandie à propos du recul de la SNCF sur cette affaire : http://www.paris-normandie.fr/article/societe/paris-caen-cherbourg-reservation-sur-les-trains-annulee

    L'argumentaire de la SNCF expliquant ses raisons :

    son côté, la direction de la SNCF dit seulement différer ce projet pour permettre un approfondissement. "La réservation systématique permettrait d’améliorer la qualité de service en offrant un confort accru et notamment la garantie d’une place assise et une meilleure ponctualité en régulant les affluences trop fortes pour un même train. La garantie d’une place assise est plébiscitée par les clients de la relation. Une étude service réalisée par Intercités en 2010 montre que 70 % de clients attentent la garantie de la place assise. En incitant les voyageurs à mieux se répartir sur les trains les moins chargés en période de pointe la SNCF pourrait développer son offre et, par une meilleure utilisation de ses rames, créer 3 trains supplémentaires le vendredi soir, le dimanche soir et le lundi matin. Seule la réservation systématique le permet".

    Voilà qu'on découvre qu'avec une meilleure gestion des rames, des trains supplémentaires seraient possibles !!!!! Le vendredi soir, dimanche soir et lundi matin. Ben alors on attend quoi ??

  6. Déclaration sur FR3 Haute Normandie ce soir : la SNCF reporte le projet de mettre à réservation obligatoire les trains intercités sur Paris Caen Cherbourg et sur Paris Trouville.

    http://haute-normandie.france3.fr/info/paris-evreux-caen-la-reservation-suspendue-70408943.html

    Ca commençait à faire du bruit ; même entendu parler de manifs.

    Paris-Evreux-Caen: la réservation suspendue

    La SNCF reporte son projet de réservation obligatoire sur cette ligne.

    L'annonce avait créé un tollé. La SNCF revoit sa copie. Le projet de réservation obligatoire et systématique prévue sur la ligne Paris-Evreux-Caen-Cherbourg est reporté. "Compte-tenu de l'inquiétude de quelques-unes d'entre elles (ndlr conseils régionaux, élus, associations), SNCF en prend acte et le regrette".

    Une réservation qui impliquait donc une hausse de tarifs, de 60 euros par mois pour les abonnés.

    Les présidents des régions Haute et Basse-Normandie, Alain Le Vern et Laurent Beauvais s'étaient élevés contre ce nouveau principe édicté par la SNCF. Aujourd'hui, ils se déclarent "satisfaits d’avoir obtenu, comme le réclamaient les usagers, la suppression de la réservation obligatoire sur le Paris-Evreux-Caen-Cherbourg et Lisieux-Deauville/Trouville".

    La SNCF précise, elle, dans un communique que ce projet vise à améliorer la "qualité du service". Donc pour la société des nationale des chemins de fer, il ne s'agit pas d'abandon mais bien de report puisqu'elle déclare qu'elle "va poursuivre le travail de mise au point de ce projet".

  7. Les assises du ferroviaire ou comment la SNCF va se faire bouffer aux petits oignons.

    Un article de 20 minutes : Des assises pour remettre le système ferroviaire debout http://www.20minutes.fr/article/787172/assises-remettre-systeme-ferroviaire-debout

    Des assises pour remettre le système ferroviaire debout

    TRANSPORTS - Les assises du ferroviaire s'ouvriront jeudi au ministère de l'Environnement. Jusqu'au mois de février, les spécialistes du transport vont plancher sur l'ouverture à la concurrence, l'avenir du modèle économique du train, et l'amélioration de son attractivité...

    Quel avenir pour le système ferroviaire français? Confronté à de profonds changements avec l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs, un réseau à bout de souffle responsable de retards de plus en plus fréquents, et un TGV dont le modèle économique est remis en cause par la SNCF elle-même, des «assises du ferroviaire» lui seront consacrées à partir du 15 septembre, jusqu’au mois de février prochain. A l’initiative de la ministre de l’Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet, ces assises seront composées de quatre commissions: le ferroviaire français au cœur de l’Europe, la gouvernance du système ferroviaire, l’économie du ferroviaire et l’avenir de la filière ferroviaire.

    Les débats devraient beaucoup tourner autour d’une question cruciale: les transferts de personnel. Sous quelles conditions effectivement le personnel SNCF sera-t-il transféré à un opérateur privé qui remporterait un marché en France? Les préconisations devraient fortement s’inspirer du rapport Grignon.

    «Absence de vision globale»

    Plusieurs associations sont montées au créneau à la veille de ces assises. France Nature Environnement souligne que celles-ci «s’apprêtent à aborder la situation du ferroviaire sous un angle principalement économique, alors même que le réseau ferré est dégradé.» Michel Dubromel, responsable du réseau Transports et mobilités durables à FNE, estime que «le gouvernement se méprend et démontre l’absence de vision globale et à moyen terme du problème du ferroviaire français. Avant de vouloir privatiser, assurons-nous d’avoir quelque chose de vendable.»

    Bruno Genty, président de FNE, rappelle que «sans report modal, il n’y a pas de lutte contre le changement climatique. L’Etat français et le gouvernement doivent s’engager résolument dans une stratégie d’investissement massif pour rendre notre réseau régulier, fiable et concurrentiel.»

    Taxer la voiture pour financer le train

    Le constat de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) est globalement identique: «Le rail ne peut aujourd’hui répondre ni aux besoins immédiats des voyageurs et des entreprises, ni aux attentes des collectivités en matière de dépendance pétrolière et de dérèglement climatique.»

    Mais la Fnaut estime qu’il faut mobiliser toutes les formes de train, TGV compris, pour y parvenir. Par ailleurs, elle ne voit pas forcément d’un mauvais œil l’ouverture de la concurrence sur les réseaux TER. «Elle peut permettre de réduire les coûts d’exploitation, il faut l’expérimenter sur des lignes économiquement fragiles et menacées de fermeture». Enfin, la Fédération réclame de «nouvelles ressources financières», notamment pour la rénovation du réseau, comme «une taxation du transport aérien intérieur, une hausse de la taxe sur les péages autoroutiers et de la TIPP, et l’introduction du péage urbain» dans les grandes agglomérations. En clair, que la voiture finance le train.

  8. Bonjour!

    Je viens de passer ma dernière visite médicale d'embauche Lundi, étant apte,

    je commence ma formation CRML, dans un premier temps 11 jours à Miramas, le 10 oct, et les 5 mois qui restent sur Paris.

    J'ai très hate de commencer.

    ET JE DIS UN GRAND BONJOUR A TOUS MES FUTUR COLLÈGUES!!!

    Bravo :Smiley_26: :Smiley_26: :Smiley_26:

  9. Ca va réagir plus fort, mes espions navetteurs, se préparent.

    Ils ont bien raison.

    La réservation obligatoire, c'est aussi pour diminuer le personnel, n'oubliez pas.

    Je ne pense pas qu'il y ait risque de diminution de personnel. Au départ de PSL, l'étiquetage des places réservées n'est pas toujours réalisé ; il y a d'ailleurs des annonces sono dans ces cas là.

    J'ai un écho comme quoi ça commence à réagir également en Haute Normandie.

  10. La réservation obligatoire sur les trains Corail sur Paris Caen Cherbourg c'est à partir du prochain service dès décembre 2011.

    Pour l'instant ça réagit mollement ! http://www.europe1.fr/Economie/Trains-Corail-un-projet-qui-inquiete-715017/

    Trains Corail : un projet qui inquiète

    La SNCF veut tester les réservations obligatoires sur la ligne Paris-Caen-Cherbourg.

    La direction de la SNCF sait que le sujet est sensible : elle souhaite tester les réservations obligatoires sur les trains Corail pour la ligne Paris-Caen-Cherbourg. Le projet a été présenté il y a quelques jours aux élus régionaux de Haute et Basse-Normandie et aux associations de voyageurs, suscitant de nombreuses réticences. La SNCF a donc expliqué les raisons de ce test. "C'est un projet soumis à concertation et sur une seule ligne", précise l'entreprise.

    Le choix de la ligne Paris-Caen-Cherbourg pour cette expérimentation s'est fait en raison de la saturation qu'elle connaît à certaines heures de la journée. En procédant par réservation, la SNCF entend imaginer des solutions pour mieux répartir les voyageurs en période de pointe, tout en incitant la clientèle plus souple à se reporter sur les trains moins chargés.

    Les voyageurs redoutent la réservation systématique

    Au final, la solution pourrait bien être la "réservation systématique". Une idée qui ne plaît pas aux voyageurs. "Ça va compliquer la vie des gens", a réagi l'un d'entre eux au micro d'Europe 1.

    De son côté, la fédération des associations d'usagers des transports (FNAUT), est vent debout contre cette idée. Selon elle, on peut admettre la réservation obligatoire dans les TGV, parce qu'on a la grande vitesse mais pas dans les trains classiques. De plus, la FNAUT a du mal à croire que ce projet, s'il se concrétise, se limitera à une seule ligne. Elle y voit plutôt un ballon d'essai pour une expérimentation à plus large échelle.

  11. Vie Rail et Transports dresse un bilan du trafic combiné de Combiwest : http://www.ville-rail-transports.com/content/16354-transport-combin%C3%A9-bilan-satisfaisant-pour-combiwest

    Transport combiné : bilan satisfaisant pour Combiwest

    07/09/2011

    Six mois après avoir lancé cinq rotations par semaine sur la liaison Rennes – Lyon (avec un arrêt à Mâcon), Combiwest tire un bilan satisfaisant de son activité. Le taux de remplissage atteint entre 60 et 70 %. L’opérateur breton de transport combiné espère dépasser les 80 % fin septembre.

    mois après avoir lancé cinq rotations par semaine sur la liaison Rennes – Lyon (avec un arrêt à Mâcon), Combiwest tire un bilan satisfaisant de son activité. Le taux de remplissage atteint entre 60 et 70 %. L’opérateur breton de transport combiné espère dépasser les 80 % fin septembre. A ce moment-là, l’activité sera à l’équilibre et pourrait devenir rentable avant la fin de l’année. Raymond Blouet, le directeur général, reconnaît que cet objectif subit un décalage de quelques mois par rapport aux prévisions initiales. « Aujourd’hui, nous avançons et nous progressons », affirme-t-il en regrettant toutefois que l’activité soit fortement impactée par l’importance des travaux menés par RFF sur le réseau pour le rénover et le moderniser. Au chapitre des développements, à partir de 2012, une rotation quotidienne Château Gontier (Mayenne) – Le Mans – Lyon sera lancée. Cette même année, Combiwest envisage d’exploiter une ligne Morlaix – Rungis.

    Plus de soucis en revanche avec Novatrans, qui s’était installé en concurrence frontale sur le même axe, Rennes – Lyon, au même moment, après l’avoir abandonné quelques années auparavant. La filiale de SNCF Geodis avait saisi mi-avril l’Araf, l’autorité de régulation des activités ferroviaires, se plaignant d’un traitement discriminatoire de la part de RFF, qui le défavoriserait en lui accordant notamment de moins bons sillons horaires. L’affaire s’est soldée par le rejet de la plainte de la filiale de SNCF Geodis. « Nous essayons de travailler et de satisfaire nos clients. Et nous laissons Novatrans faire la même chose », commente Raymond Blouet avant d’ajouter, ironique : « Novatrans n’a pas fait circuler de trains au mois d’août. Ses trains se sont jusqu’à présent surtout fait remarquer par l’absence de caisses transportées. »

    Interrogé par Ville, Rail & Transports sur cette liaison, Novatrans ne nous a pas répondu. Mais l’affirmation du responsable de Combiwest est confirmée par l’Araf qui, dans sa décision du 8 juillet, note que « Novatrans n’a opéré en 2011 qu’une dizaine de trains circulant presqu’à vide ». Un constat qui en dit long sur les motivations de Novatrans.

  12. Comment peux tu aimer ton boulot, et finir par détester ceux qui font la raison même de ton boulot ?

    Car, sans voyageur, aimerais-tu autant tirer des trains ?

    koiquesse koiquesse koiquesse

    Ce serait bien que tu relises le fil de ce post. Tu comprendras rapidement que tu t'es emmêlé les pinceaux et que tes attaques envers géant vert sont complètement infondées controleursncf

  13. Bonsoir,

    ma soeur viens d'obtenir son Master en valorisation du patrimoine et elle se demande si il y a une partie Patrimoine à la SNCF et si oui qui contacter ? merci d'avance.

    Quelques offres d'emploi touchant à l'immobilier SNCF :

    http://www.cadremploi.fr/emploi/detail_offre?provenance=&offreId=01101278534&navoffres=-1&redirect=liste_offres%3FclpCode%3D3070299%26pg%3D-1

    http://www.cadremploi.fr/emploi/detail_offre?provenance=&offreId=01101260672&navoffres=-1&redirect=liste_offres%3FclpCode%3D3070299%26pg%3D-1

    http://www.cadremploi.fr/emploi/detail_offre?provenance=&offreId=01101250246&navoffres=-1&redirect=liste_offres%3FclpCode%3D3070299%26pg%3D-1

    Le contact :

    SNCF CADRES

    121 rue d’Alesia

    75014 Paris

  14. @likorn

    Il y a de nombreuses voitures à 2 niveaux à Saint Lazare, que ce soit les rames transilien, les V2N ou les TER 2N NG de la région Haute Normandie.

    "Corail Intercité" est dans le giron de la SNCF, alors pourquoi celle ci n'investirait pas dans quelques rames pour assurer la déssertes des deux lignes normandes?

    Pour avoir pris des V2N sur du Rouen Paris, effectivement ce n'est pas du matériel très grande ligne. Actuellement des TER 2N NG assurent quelques liaisons de/vers Le Havre qui semblent etre catégorisées Intercité.

    Il y a eu une grosse amélioration tout de même... les TER !

    Pour la faillite du systeme ferroviaire... si ce n'était que le systeme ferroviaire qui était en faillite en France...

    Du côté des capacités en nombre de places assises, une rame V2N c'est 1400 places et une unité double TER 2N NG c'est 1100 places sur la ligne de Paris Rouen Le Havre.

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