Si je décide de nommer un président dans une boite, je pense que le mieux placé pour le juger c'est moi : en effet, je le nomme avec des objectifs et en fonction de ça, je vais estimer si sa mission est une réussite ou un échec.
Et si dans ses objectifs j'ai pas mis "se faire aimer de ses employés" c'est sans doute que j'en ai un peu rien à faire de ça.
Aussi, pour juger Pepy sur son action, le mieux placé est celui qui l'a nommé, le chef d'état. Et un bilan, ça se fait pas après 6 mois sur un mandat de 5 ans.
Maintenant, en tant qu'employé, je peux avoir un avis sur la manière. Et à ce propos, je pense qu'on est dans un autre monde en regard du travail d'Idrac. Pepy, quand il fait un truc, il sait au moins de quoi il traite. Après on peut bien entendu pas être d'accord avec son point de vue mais il sait de quoi il parle.
J'ai jamais rencontré Gallois mais d'après les témoignages que j'ai eu, les cheminots ont toujours reconnu que les rencontres qu'ils ont eu avec lui ont été cordiales.
J'ai par contre eu à faire à Idrac et franchement, ça m'a fait autant d'effet que de voir mon facteur, la sympathie en moins.
De même, et le même jour, j'ai vu Pepy et y'a pas à dire, en manager (au sens gestion humaine d'une équipe), j'ai pas vu mieux.
Il avait réussi en quelques minutes à insuffler une énergie dans une salle de 700 personnes là ou Idrac avait réussi à les endormir.
Aussi, je pense que pour juger de son bilan, faudra attendre. Mais n'oubliez pas que son succès sera d'atteindre les objectifs fixés par sarko. Objectifs qui ne sont certainement pas ceux de beaucoup ici. Là où vous estimerez voir un échec par rapport à votre désir pour l'entreprise, ce sera sans doute une réussite par rapport aux objectifs fixés.
Alors à la fin, on jugera quoi ? Les objectifs ou celui qui les a mis en place. Perso, quand ça ne va pas, je préfère rendre responsable le capitaine que le matelot.