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Le Web des Cheminots

Nipou

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Messages publiés par Nipou

  1. la seul différence en effet est de pouvoir " partager "!!!! certains le font pour se faire mousser, d'autre part pure envie de faire découvrir!!! tu auras bien compris que pour moi, c'est la première façon de partage ! hi! hi! hi! :Smiley_04:

    C'est bien là qu'est le problème : sous le mot "partage", certains (et ils sont de plus en plus nombreux) voient la fonction de reconnaissance.

    Pourtant un simple dico permet de comprendre ce que veux dire partage ... mais bon le dico c'est limite un gros mot aujourd'hui.

    Et puis dans ceux qui comprennent le mot, y'a tous ceux qui pensent que bouger une jambe, regarder une mouche ou penser à prendre du pain ça vaut le coup d'être partager afin d'avoir un public de sa vie.

    Etre aimé de tous et tout le temps sinon c'est qu'on rate sa vie ... dieu que c'est triste et presque pathologique.

    PS : je confirme, tes vidéos de ski on en veux encore :)

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  2. Je lisais un truc il y a peu sur une évolution des comportements liée aux réseaux sociaux : de plus en plus, les gens ont du mal à vivre l'instant, profiter d'une sensation, d'un bonheur, d'une émotion sans la partager. Ils ont besoin d'être approuvés par leur cercle pour profiter de l'instant.

    Si bien que certains en arrivent a ne plus profiter de ce qu'ils font tellement ils ne le vivent qu'a travers le partage via réseaux sociaux ... Pour imager le concept, c'est comme si quelqu'un regardait un paysage uniquement à travers l'objectif de son appareil photo ...Compliqué à expliquer mais c'était très interressant et très inquiétant sur ce qui n'est qu'un outil au service de l'homme et qui a transformé certains en outil au service du réseau.

    • J'adore 2
  3. Ebola est tellement dangereux qu'habituellement il se tue lui même : on en meurt tellement vite (quelques jours) que jusque là les épidémies s'arrêtaient vite car les personnes atteintes mourraient avant d'avoir eu le temps de contaminer beaucoup d'autres personnes. Ce virus sortait dans ds zones reculées, peu peuplées et donc s'arrêtait vite.

    Cette fois, il a franchi un seuil en se répandant dans des zones plus urbanisées ... Alors peur je ne sais pas mais faut être un peu conscient de ce qu'est ebola, et ça n'a pas grand chose a voir avec une grippe porcine ou un sras.

  4. D'accord, mais à force de réduire le minimum légal, on en vient à dépasser les tolérances. De plus, un humain qui défaille, il s'en rend lui même compte et s'il a un tant soit peu la tête sur les épaules (condition siné qua none pour être bon sécu) il le dit à son chef. Une armoire électrique ne va pas appeler le DPX SES du coin pour s'épancher.

    Bien entendu, les minimas ne peuvent évoluer que si les conditions évolues, pas simplement sur un critère économique. et c'est malheureusement parfois le cas.

    Mais ne te fait pas une trop haute idée de l'humain, car lui a bien d'autres raisons de ne pas s'épancher quand il se rend compte que ça va mal (fierté, peur du jugement ...) et assez souvent ne se rend même pas compte que ça va mal ... et fait de la sécu tous les jours, alors la condition siné qua none ... ^^

    Pour en revenir à nos armoires, on sait que même avec une maintenance renforcée, il peut y avoir un événement qui conduit à une catastrophe, comme dans tous domaines. La maintenance ne permet que de réduire le risque que ça arrive (et c'est déjà énorme). Inversement, plus on détend les pas à conditions d'utilisation équivalentes, plus on augmente ce risque. Détendre les pas n'est pas en sois une augmentation des risques si les systèmes ou les méthodes évolues. Je ne connais pas assez le dossier pour dire si dans le cas présent, la maintenance à été adaptée.

    • J'adore 1
  5. Faudra m'expliquer du coup pourquoi des gars chez nous prennent des produits ... Ça doit aussi venir de l'entreprise sans doute).

    du mal être sans doute , du au travail trop souvent et la l'entreprise doit , a le devoir de, et dans l'obligation (j'en oubli) de tout mettre en œuvre pour protéger son salarié et le reste de la nation!

    Dans la vie d'un gars aujourd'hui y'a entreprise et rien d'autre ?

    Le mal être de quelqu'un ne peut venir que de son job, de son chef, de ses collègues ou de sa boite dans son ensemble ?

    Non mais faut arrêter de ne voir le problème que par le volet qui nous arrange. Trouver un coupable simple à montrer du doigt c'est toujours plaisant mais ca règle rarement les problèmes de fond.

    Aussi se dire que ça peut venir de l'entreprise ok, mais ne voir que ça c'est se mettre des œillères sur la vie.

    • J'adore 3
  6. un exemple traction.... le suivi des ADC en ligne par les CTRA sul ..maintenant CTT...dans les années 80 début 90 la norme était: 1 accompagnement par trimestre,4 par an, avec maxi 145j entre 2 accompagnements...progressivement suite au manque d'effectif d'encadrement la norme est devenue 4 accompagnements par an (sans taquets entre les dates).. et maintenant ..je n'ose même pas l’écrire..

    Le manque d'effectifs est une des raisons, mais pas la seule et pas la plus importante : le but était d'arrêter de faire de l'humain au kilo, car à vouloir voir tout le monde suivant des taquets, on a plus aucune souplesse. Tout le monde était vu pareil, sans possibilité d'accentuer ou de moduler, c'était stupide car pas du tout en regard du besoin de chacun. Aujourd’hui ce n'est plus le cas, tu peux voir un gars 8 fois dans l'année si besoin, et un autre 2 fois. Ca va avec des temps d'échanges complémentaires à la ligne.

    Une maintenance réaliste devrait être similaire : un minimum légal et une part d'adaptation suivant les situations.

  7. Oui sans doute et il ne faut pas oublier aussi les nombreux cas de consommation de stupéfiants qui n'ont rien à voir avec l'entreprise : bien souvent on trouve derrière des problèmes perso, des influences de groupes où la personne se trouve pour exister faute de trouver sa place dans un monde qui semble pas fait pour elle ....

    Aujourd'hui la consommation de "dopants" est fréquente dans le sport amateur par exemple.

    • J'adore 1
  8. Encore une fois je vais prendre le contre pied de la théorie du complot.

    Car même si celle ci est plus payante pour le lecteur car plus savoureuse (pensez donc, on nous la fait a nous, on sait qu'on nous cache des choses ...)

    Sauf que dans chaque catastrophe on retrouve une série de coïncidences qui font que la catastrophe arrive. Une machine machiavélique qui se met en place à la faveur du pas de chance et qui produise le drame. Retirer un de ces micro événements et la catastrophe n'a pas lieu. C'est d'ailleur ce qui arrive presque chaque jour sans qu'on s'en rende compte ou sans que la presse en parle car justement il n'y pas la terrible conséquence.

    Alors ces rats sont un des éléments, un arbre des causes en mettra sans doute des dizaines d'autres a jour, qui tous réunis produisent une catastrophe, on y trouvera sans doute à un moment une intervention humaine et la mettre à jour sera légitime, tout comme mettre à jour les autres.

    Alors on pourra dire "voyez, on veut encore faire tomber un lampiste", et le lecteur sera satisfait car on nous la fait pas a nous ...

    • J'adore 5
  9. Dans un cas, le rail ,un accident est exceptionnel et rapidement fortement mobilisateur

    Dans l'autre, le transport routier, les accidents sont de l'ordre de plusieurs dizaines par jour, souvent mortels....

    Alors un chauffeur PL est hautement fautif, on s'en contrefiche, son entreprise aussi, la dope "aide" les gars à tenir accroché au volant, et tout le monde s'en Branle..

    "...Tu tapes dans une poubelle, dix chauffeurs en sortent... on ne va pas s'inquieter outre mesure pour deux familles de Ploucs...ce n'est pas une anecdote qui dure 30s au JT qui pertubera le français en vacances..." Propos à peine inventés, à defaut d'avoir été entendu directement.

    Fabrice

    Un routier, s'il fait une erreur y'a de grandes chances que ça se termine en carton.

    Au chemin de fer, il y a des filets de sécurité qui n'arrêtent pas tout mais en évitent beaucoup.

    Quand on sort les REX, on est un peu plus humble et on regarde tout ça non pas avec plus de complaisance mais peut être avec un peu plus d'objectivité.

    D'autre part, premier réflexe de certains (et là je ne parle pas que Fabr) : c'est la faute et son entreprise qui lui met sûrement une pression de dingue, du coup il prend des produits pour tenir.

    J'ai tendance a me dire que rien est écrit et que si l'entreprise peut être en cause, il se peut également qu'elle n'y soit pour rien. Mais c'est être méchant de voir l'homme faire une faute, c'est vilain. Donc vite, tapons sur l'entreprise, ça évite de se poser d'autres questions. (Faudra m'expliquer du coup pourquoi des gars chez nous prennent des produits ... Ça doit aussi venir de l'entreprise sans doute).

    • J'adore 1
  10. C'est pas une histoire de mauvais esprit, c'est que c'est bon là, on ne va pas décliner ça sous toutes les possibilités humoristiques possibles.

    Si ça avait été politiquement correct comme tu dis, les merveilleuses vannes qu'on a eu n'auraient pas eu 20 secondes de survie ici. Donc ok, y'a eu quelques vannes mais on passe à autre chose.

  11. Encore une fois tout ça souligne un point qui me semble de plus en plus important dans notre entreprise, important dans le sens qui prend une place de plus en plus large malheureusement :

    Les communications sont axées cleint et pas une fois on se pose la question de la manière dont les acteurs (les cheminots) peuvent ressentir tout ca ... On est devenu bien plus que négligeables, negligés.

    Après sur le volet homme/femme on découle directement du premier point : pour les communicants y'a des clients, derrière si ça perturbe les femmes, pas grave l'important est le buz réalisé. Donc les femmes, les cheminots ou ce qu'on veut sont négligés au profit et la seule entité qui compte aux yeux des publicitaires : le buz et donc la somme des clients touchés.

    Triste réalité du monde ou le ferroviaire se vend comme le reste, a grand coup de buz qui vient en recouvrir un autre.

    Alors pour les anniversaires des accidents, vous pensez bien ma pauvre dame, depuis y'a eu des avions de tombés, des guerres relancées ... Tout ça c'est oublié, regardez le rattrapage, qui en parle a part ici ?

    Le client à besoin d'été bercé dans une histoire aussi cette histoire se doit d'être alimentée en continu au risque sinon de la voir être laissée de côté ... Et l'histoire n'a pas la place pour l'Histoire car se regarder c'est s'arrêter et ça le client, il ne sait plus faire ... Malheureusement.

    • J'adore 3
  12. Peut être parceque le procureur, le juge, la Justice dans son ensemble s'en tape le coquillage du corporatisme qui semble règner en maitre ici, et je dit cela alors que je le partage.

    Qu'il faut une notion de preuve, sens juridique tu terme, la demonstration de la réalité d'un fait.

    Malheureusement pour les collègues qui subissent déjà un événement dramatique; la charge de la preuve etait dans le cas de l'accident qui nous concerne, renversé, car on part d'un principe que le système est fiable.

    Le temoignage du l'adc, celui de l'agent du SE, la BG vont justement remettre la charge de la preuve dans le sens premier, faisant basculer le faisceau d'indice. (et tant mieux)

    Mais la encore, en terme juridique on ne parlera pas de fait, mais de presomption : raisonnement logique qui tend a prouver un fait par un fait qui lui est proche -trace de freinage pour deduire une vitesse excessive par exemple-

    Faut il toujours rappeler que quand tout ce passe bien, on peux affirmer ce qu'on veux, que le reglement dit ceci, qu'on fait comme cela; quand il y a un soucis grave c'est plus la même, on sort du copain, du collègue, on entre dans le droit, on entre dans un conflit entre la preuve écrite -le reglement- qui a la force probante la plus importante et le témoignage qui est lui une forme de preuve imparfaite, laissé a l'appréciation du juge; cela explique un peu plus le sens de la déclaration du procureur.

    Cela me plait il ? non, mais il ne s'agit pas de parler de moi, toi, nous, adc, cheminots.

    Regarder le deroulement du procès de l'adc en banlieue est lors de l'accident mettant en cause l'eas; nous adc, les syndicats, depuis le 1er jour soutenions le collègue dans ses choix et ses actes. Cela nous semblais clair depuis le début. Pourtant il a fallu en passer par un long et douloureux procès, cela s'ajoutant au traumatisme de l'agent.

    Tout ceux qui ont vécu des procès diffciles comprendrons que si mes propos peuvent choquer par leur côté impersonnel vis à vis du collègue, ce n'est pas lui qui est remis en cause comme on a pu m'en accuser ici, mais il faut avoir conscience du système sous peine de déconvenue importante.

    C'est ce que j'ai essayé d'évoquer depuis un moment mais il semble que quand on argumente sur ces principes, c'est qu'on est un vilain petit canard qui cherche à flinguer un collègue ... Beaucoup on, il me semble, une très vague idée des principes juridiques.

    Le jour ou un proche sont mis en cause dans une enquête, on aime a croire ses déclarations, même à croire le voisin qui dit qu'il a vu un gars qui a vu que ... Sauf que la justice elle est froide et binaire.

    Depuis un moment on aurait aimé penser que le signal était ouvert ... Maintenant on sait, et ce n'est pas qu'une nuance.

    Quand on veut prévenir d'un risque et donc gratter de ce côté, on est toujours le chieur qui cherche les problèmes ... Pas grave si, comme toi, j'endosse ce rôle dans le cas présent, je prends dans ce cas grand plaisir a avoir eu tort.

  13. Bon, c'est quoi cette obstination à ne pas vouloir admettre que le signal a été franchi à voie libre ? Il n'y a pas à discuter pendant 56 pages pour admettre ce fait, il ne reste à savoir pourquoi ce signal était à voie libre alors que le canton était occupé ? Et la réponse est autrement plus difficile à trouver, et c'est pourquoi je ne m'avancerai pas dans des hypothèses.

    A partir du moment où le procureur le declare, oui à présent je suis d'accord sur le fait qu'il n'y a plus à discuter l'état du signal.

    Désolé d'attendre que l'autorité judiciaire parle avant de conclure. A présent c'est fait.

    • J'adore 2
  14. Spectateurs pas tant que cela, on peut tous devenir acteur de ce genre d'événement.

    Ce que j'estime pas bien grave c'est le fait qu' aldo et moi on ne se comprenne pas, pas l'événement en lui même.

    Et nous ne sommes que spectateurs ce cet événement et de la communication qui en est faite, pas du ferroviaire en général ou de l'éventualité de revoir un tel événement.

    Bonne journée a tous.

    Édit pour CRL Cool : vas expliquer ça a ceux qui te produisent les preuves que leurs installations fonctionnent, et qui par là défendent eux aussi leurs hommes. Et tu verras peut être par là ce que je veux dire par nombrilisme. Y'a pas que la traction avec des hommes.

    Ici, personne n'est accusé directement, c'est le fait que personne ne soit disculpé officiellement qui dérange.

  15. Je suis d'accord avec toi mais on a la BG, la parole du crl ET la parole de l'agent SE qui disent tous les 3 que le signal était VL. Qu'aurait à gagner l'agent SE d'affirmer que le signal était à VL si il était S?

    Forcément plus les paroles se recoupent, plus on pense approcher et la vérité. Mais temps qu'en face on ne trouve pas de cause, on ne peut que miser sur ces paroles. Et la sécu elle ne peut se contenter de ça. Il faut ses causes établies sinon demain on remet le couvert.

    La justice à besoin de ces causes. Les acteurs ont besoin et ces causes. La direction à besoin de ces causes.

    Alors en attendant je veux bien croire tout le monde, mais ça ne fera jamais une vérité absolue temps que les causes ne sont pas établies.

  16. La communication n'est pas seulement merdique, elle semble complètement orientée pour laisser planer des doutes sur un salarié avec les conséquences que ça pourrait avoir.

    Tu dis ce que tu veux mais, là la SNCF m'apparait comme un employeur de merde!

    Moi, je suis très choqué de ça.

    C'est indéfendable quelle que soient les éventuelles fautes commises et par qui.

    C'est d'ailleurs cette communication minable tellement caricaturale qui me fait penser depuis le début qu'il y a probablement un problème technique.

    Ce ne sont pas les dires de Pepe qui ont orienté en premier mon sentiment. (Ce n'est qu'un sentiment, je suis un simple lecteur de journaux)

    Normalement dans ton métier aussi on sait faire part entre sentiments et faits ?

    Une communication officielle est orientée vers un public. Et je doute que la cible soit le cheminot ou l'amateur éclairé du chemin de fer.

    Je ne suis pas là pour défende une communication ou un choix d'entreprise. Ce que je sais c'est que plus l'affaire est grave et plus la nécessité de multiplication de faits existe. Seuls les faits peuvent servir, pas les sentiments.

    La BG est un fait.

    Sauf que face a ça il y a un domaine infra qui refuse certainement de reconnaître que le système ait pu merder, à moins d'en trouver la preuve (là aussi, il faut des faits).

    On a trop tendance à se regarder le nombril, et se dire que la SNCF fait ou ne fait pas ceci pour telle ou telle raison. C'est oublier un peu vite que la SNCF c'est un ensemble avec des intérêts contradictoires et que ce qui plairait aux CRL n'est sans doute pas ce qui va satisfaire le SE ou l'infra. Donc forcément ça donne une communication entre chèvre et choux.

    Et ce que tu estimes être un employeur de merde est sans doute en ce moment même le meilleur employeur du monde pour le Domaine qui n'est pas encore désigné comme responsable. A la prochaine déclaration officielle, il peut en être tout l'inverse.

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