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Le Web des Cheminots

Ceper 77

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Messages publiés par Ceper 77

  1. Désolé pour le retard, mais j'ai préféré être au calme pendant mon RP de 3 jours pour bien faire :

    LEXICOLOGIE DE LA SIGNALISATION MÉTROPOLITAINE DE PARIS (ou comment ça marche....quand tout va bien :Smiley_40:)

    Titre 1 : De la signalisation d'espacement.

    Il existe six sortes de signaux d'espacement "purs", tous de forme circulaire et dans l'ordre de haut en bas Vert-Jaune-Rouge :

    • le signal de sortie S à deux feux V-R, mais qui ne porte pas de plaque car comme il est toujours en sortie, ce serait un pléonasme.
    • Ensuite vient le signal Intermédiaire, repéré I(x) à deux feux V-R où le x représente son indice numéroté dans l'ordre de succession de ces signaux. Donc plus l'interstation est longue, plus il y a de I en commençant par I1 jusqu’à plus soif et l'entrée de la station suivante. Donc s'il y a un I1, il y a forcément un deuxième I (I2) mais pas forcément de troisième De même un signal I sans numéro indique que c'est le seul Intermédiaire de l'intersation. De plus, entre deux signaux I peut se trouver un signal de manœuvre donc l'identification est différente.
    • Vient ensuite le signal d'Entrée E à deux feux V-R repéré E et implanté en entrée de station comme son nom l'indique.
    • Deuxième version du signal E, le signal d'Entrée Permissif ou Ep à trois feux V-J-R et toujours accompagné d'une pancarte "Signal au Jaune XX km/h" qui indique au conducteur la vitesse à respecter au franchissement de ce signal lorsqu'il est au jaune et on parle dans ce cas de TIV S au J.
    • Le signal avancé I(x). Le point est important car il indique que c'est un I(x) avancé à deux feux V-R couplé électriquement au signal Ep suivant et qui ne passe au rouge que si le Ep suivant est lui-même rouge.
    • Le signal à déblocage anticipé I(x) est la conséquence du signal avancé.
    Ensuite viennent les répétiteurs repérés R à deux feux V-J implantés lorsque la visibilité du signal d'espacement suivant est inférieure à la distance de freinage requise et suivant aussi le TIV en vigueur et les courbes et peuvent annoncés un I(x) ou un E/Ep voire un S si la station est en courbe et donc indiquant l'état du S au moment de l'entrée en station.

    Ces répétiteurs sont couplés électriquement aux signaux d'espacement répétés et ne passe au jaune que si le signal répété est lui-même rouge.

    Cas particulier :

    Lorsqu'un signal d'espacement I(x) et le répétiteur du signal d'espacement suivant I ou E ou Ep doivent être implantés au même endroit, on les combine pour faire un I(x) + R à trois feux V-J-R et qui fonctionne dans ce cas comme un sémaphore de BAL.

    Titre 2 : Du principe général de fonctionnement.

    La signalisation se fait par circuits de voie ou CdV.

    En ligne, lorsqu'un métro passe un I(x) il le met au rouge et son éventuel R au jaune. Au franchissement complet de ce signal, le I(x) précédent ou le S restent au rouge : principe du canton-tampon inventé par le Nord-Sud à l'époque où le dispositif d'Arrêt Automatique AEAU (équivalent du DAAT SNCF) n'existait pas.

    Au passage de l'espacement suivant I(x) / E / Ep, mise au rouge de ce signal (et mise au jaune du R correspondant). Après franchissement complet, le deuxième espacement en amont de celui mis au rouge s'ouvre au vert et le R aussi.

    Au passage d'une station, c'est le même principe : le métro est protégé par le canton-tampon de la station avec les signaux E et S au rouge.

    Cas de l'Entrée Permissif Ep : lorsque le métro a dégagé le signal S et avancé d'une certaine longueur, il libère le joint de mise au jaune qui permet d'allumer le signal Ep au jaune ce qui implique que le métro n'est plus protégé que par un seul feu rouge et que la rame suivante entrera à vitesse réduite. Dès que le métro a franchi et dégagé l'intermédiaire I(x) suivant, le signal Ep passe au vert.

    Cas du signal avancé et du signal à déblocage anticipé :

    Lorsque le métro passe le signal Ep, il le met au rouge ainsi que le I(x) "pointé" car il a un point. Ensuite, le métro étant entièrement à quai, le I(x) "classique" s'ouvre au vert de manière anticipé (d'où son nom), vue que le canton-tampon est assuré. Après avoir dégagé le quai et mise au rouge du signal S, mise au jaune de l'Ep et au vert du I(x) pointé puis mise au vert de l'Ep après dégagement du I(x) suivant.

    Pour le signal I(x) + R, c'est très simple : Rouge, train dans le canton ou le canton suivant; jaune : prochain signal I(x) / E/Ep rouge et vert prochain signal I(x)/ E/ Ep jaune ou vert. Car deux I(x) + R peuvent se suivre....

    C'est tout pour aujourd'hui, la prochaine fois concernera les signaux de manœuvre...

    La signalisation, suite !!!!!

    Titre 3 : de la signalisation de manœuvre :

    Cette fois, c'est plus simple tout en étant moins compliqué.....en théorie :Smiley_40::Smiley_14:

    Un signal de manœuvre se repère par sa forme rectangulaire quelle que soit sa couleur R-J-V sur un axe vertical et il est toujours précédé d'un répétiteur de forme circulaire sur voies principales.

    Le signal de manœuvre a pour but de protéger une aiguille (comme à la SNCF) ou de protéger une manuvre (par ex en entrée d'Anvers L2 voie 2 direction Nation -> un manœuvre protège l'aiguille et un autre manœuvre situé en sortie de Pigalle voie 2 protège la sortie d'un convoi du raccord 2/4/5 sur la voie 2 avant changement de bout malgré l'absence d'aiguille dans le canton à proprement dit).

    Il existe deux formes de signaux de manœuvres : à 2 ou à 3 feux.

    Dans les deux cas le rouge indique arrêt absolu et le vert voie libre à la vitesse TIV (en blanc sur fond noir) associé au manœuvre ou précédemment rencontré.

    Dans le cas d'un manœuvre au jaune, il y a un TIV "signal au jaune" qui indique la vitesse à respecter. S'il n'y en a pas, c'est 10 km/h par défaut. Ce jaune est notamment utilisé pour l'accès aux raccords interlignes mais peut aussi être utilisé lorsque le manœuvre sert de signal d'espacement (voir dans ce cas la règle du signal d'espacement Ep).

    Cas de l’œilleton :

    contrairement à la SNCF où il permet de distinguer un carré "borgne du rouge supérieur" du sémaphore de cantonnement, l'œilleton permet de vérifier que l'itinéraire a été formé par l'aiguilleur, établi sur le terrain et autorisé par les contrôles d'enclenchements Cela veut dire que toutes les conditions pour l'ouverture du manœuvre sont faites mais néanmoins il se peut qu'il reste rouge : en effet, l'occupation du CdV suivant peut interdire l'ouverture du signal........notamment lorsque l'itinéraire en Tracé Permanent TP et qu'une rame vient de partir.

    Cas des répétiteurs :

    Un signal de manœuvre est en ligne toujours précédé d'un répétiteur à 2 feux V-J circulaires horizontaux si le manœuvre est R-V et à trois feux J-V-J circulaires horizontaux si le manœuvre est à trois feux R-J-V et ils sont toujours assujettis l'un à l'autre.

    Donc lorsque le manœuvre est rouge, son répétiteur est jaune, manœuvre au jaune -> répétiteur deux jaunes et manœuvre vert -> répétiteur vert.

    Lorsque le répétiteur du manœuvre (qui porte l'appellation R suivie du "nom" du manœuvre répété ex: Rp2 ou Rz2 j'en passe et des meilleures) est au jaune seul, nécessité de le vigiler avant le franchissement sinon plantage du métro. Mais pas besoin lorsque le répétiteur est 2 jaunes donc manœuvre au jaune.

    Cas des signaux d'espacement répétant un signal de manœuvre :

    Fonctionnement identique à ceux répétant un autre espacement.

    Seulement, ils sont repérés I(x)+R(nom du manœuvre) et doivent être vigilés lorsqu"ils sont au jaune.

    La séquence est Rouge : train dans le canton ou après le manœuvre suivant, Jaune : manœuvre au rouge et Vert : manœuvre au Vert et pour un manœuvre à 2 feux R-V. Si le manœuvre est à 3 feux R-J-V, la séquence est R-J-2 J-V si utilisation en espacement.

    Cas de l'astérisque sur un manœuvre :

    Certains manœuvres sont équipés d'un Bouton d'Autorisation de Circuler (BAC) actionné par le CRL à la demande de l'aiguilleur du poste pour pouvoir garer ou manœuvrer sur une voie de garage déjà occupée (et uniquement dans ce cas). Après actionnement, le manœuvre se met au rouge cli et autorise le CRL à circuler sur voie occupée en MAV tant qu'il circule dans ce sens et si changement de bout plus de MAV mais circulation sur voies secondaires non signalisées ou signalisées.

    Appellation des signaux de manœuvre :

    Toutes les lettres sauf S (espacement de Sortie), O (confusion avec le 0), I (espacement Intermédiaire) et E (espacement d'Entrée).

    À noter quelques astuces :

    Manœuvre en Sortie de station : Z comme Zortie

    Manœuvre en entrée : M

    Manœuvre en sortie du quai d'arrivée : A éventuellement suivi d'un B

    Sortie du trottoir de manœuvre : C comme "Crottoir" à comprendre comme déformation de "Trottoir".

    Pour les voies de services, il est fait usage du J, du H et du G.

    C'est tout pour aujourd'hui. La prochaine fois, décryptage des indications annexes telle que SP / SSO / DSO...

    • J'adore 2
  2. Je me doutais bien qu'on parlais bien de saut de mouton et la région Alsace-Lorraine. Je voulais juste en avoir la certitude car le jargon cheminot est si diversifié .............(je ne dirais rien pour celui de la régie......car c'est un autre sujet)

    Mais revenons à nos "moutons à 5 pattes" et celle de Necro en particulier.

    On en est à :

    Ex-PO : oui

    Dordogne : oui

    Excideuil : non

  3. traduction :

    saut de mouton pour passer les trains AL qui roulent à droite sur une voie EST où les

    trains roulent à gauche ( et v. v. ) on voit en arrière plan au fond à gauche l'autre voie.

    En service on ne dit pas saut de mouton mais mouton (tout court )

    Et AL ? (je sais, je suis un casse-bonbons breveté)

    En tout cas, c'est pas par là..

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