pompon

Les conducteurs de TGV gagnent plus que certains cadres. Mais les cadres à la SNCF sont très mal payés... okok

Les brosses à rail c'est pour améliorer le shuntage? Je suppose en tout cas que celle ci a un dispositif de shuntage ad hoc, pour circuler ainsi en pleine ligne, à première vue entre deux circulations normales.

Un "problème d'aiguille" ça ne veut rien dire. Bivoie ? Cotes d'usure dépassées ? Je me risque à dire que la pendulation n'est pas totalement innocente. Elle sollicite davantage la voie (elle n'annule pas la force centrifuge au niveau des roues, elle ne fait que la compenser pour les passagers) et quand il y a un défaut, un train pendulaire y est beaucoup plus sensible puisqu'il roule "trop vite" par rapport au dévers de la voie. Incliner les caisses n'empêchera jamais les roues de dérailler, mais cela permet de se rapprocher davantage de la limite dangereuse sans éveiller les soupçons des passagers...

Tu y perds en salaire net, mais c'est compensé à long terme par des prestations sociales légèrement plus avantageuses et aussi, à ne pas négliger, tu auras les facilités de circulation. A propos de la retraite, les principaux avantages sont : possibilité de départ à 55 ans et mode de revalorisation plus favorable qu'au régime général. Ce qui fait qu'à très long terme (à 80 ans et au-delà) si tu fais le bilan, tu y auras certainement gagné. Je dis ça parce qu'il ne faut pas non plus surestimer l'avantage retraite : à 55 ans, on touche une petite retraite. 55 - 27 = 28 ans de cotisation = 56% du dernier salaire. Il n'y a pas de retraite complémentaire. Et comme tu n'as sans doute qu'une dizaine d'années de cotisation au régime général, tu n'auras pas intérêt à faire liquider ta retraite du régime général avant 65 ans (sinon, abattement maximal : -25%. Sur une retraite basée sur 10 ans de cotis, autant dire très peu, et comme tu auras déjà une retraite SNCF, ce ne sera même pas le minimum vieillesse). Bref, de 55 à 65 ans tu devras te contenter de 56% de ton dernier salaire, heureusement revalorisé chaque année comme les salaires de cheminots, soit un peu mieux que les retraites du privé (quoique...). Après 65 ans, tu auras en plus un tout petit complément versé par le régime général. Enfin tout cela c'est selon les règles actuellement en vigueur; sachant qu'elles doivent changer en 2008... dans un sens plus ou moins défavorable selon le ou la président(e) qui sera élu début mai...

Nan mais je vous assure que c'est un vrai crobar!!! Je ne sais pas ce qu'il représente (enfin, ce qu'il était censé représenter au départ... ), je ne sais pas qui a tenu une réunion dans cette salle... mais nous sommes quelques-uns a avoir bien rigolé après, en passant devant la porte entrouverte... beurk

C'est contraire au code de déontologie de révéler ainsi nos secrets, mais tant pis... en passant dans les couloirs d'une direction centrale (dont je tairais le nom) j'ai découvert, oublié sur le paperboard d'une salle de réunion, un schéma griffonné à la va-vite. Le voici :

Tu te serais éclaté dans un Turbotrain... tout particulièrement en laissant la fenêtre droite ouverte, bien sûr. okok

Merci de le préciser! J'ai failli voter "Autres". J'adorais conduire l'Ami 6 ... okok

A vue de nez c'est clair tu gagneras moins. Je dirais (mais c'est à vérifier) que tu gagneras un peu plus de 1100 € par mois y compris la prime de fin d'année et la "prime de vacances". Attention, je parle en salaire net. Les salaires bruts ne sont pas comparables : les taux de cotisation à notre régime sont beaucoup plus faibles qu'au régime général (pour la part ouvrière. La part patronale est bien entendu beaucoup plus élevée).

Au temps pour moi. lotrela

Tout à fait.

J'ai voté ni fier, ni honteux. J'ai été fier... je me demande s'il y avait de quoi? Individuellement, un cheminot est un travailleur comme un autre (plus qualifié que la moyenne, mais pas plus qu'un chaudronnier ou qu'un informaticien ou qu'un pilote de ligne). Ce qui peut être source de fierté, c'est d'arriver à faire fonctionner cette organisation extraordinairement complexe qu'est un réseau de chemin de fer. Personne ne peut se vanter d'avoir inventé ça tout seul, et nous y avons tous apporté notre petite contribution. Mais aucun d'entre nous ne maîtrise la totalité du bastringue... et pourtant ça marche, et pas trop mal encore... Disons qu'on peut être fier d'avoir été admis à faire partie de la Machine, mais les critères de recrutement ne sont pas si infaillibles que cette sélection soit vraiment une source de fierté objective... Bref, j'en arrive à un stade de connaissance de la maison qui émousse un peu ma fierté initiale... :glare:

A Nanterre l'école T est à côté de l'école V (enfin de l'autre côté de la rue) et cette dernière a une très belle maquette de PRS. Si les stagiaires T ne font pas un détour par l'école en face, c'est vraiment dommage.

Je ne le retrouvais plus, il était déjà sous une pile de journaux (grosse panique...) Donc les pk recommandés sont entre 187,8 et 197,9. Bigre! Maintenant que la section de ligne et la date sont connues, il va y avoir du monde...

Effectivement si c'est présenté comme ça à l'école T je comprends que ce soit difficile à comprendre dans le cas d'un PAI ou PIPC... A mon avis c'est une erreur de dire que l'enclenchement agit sur l'organe de commande. Peu importe où il agit, ce qui compte c'est le résultat. Dans le cas des postes à enclenchements à relais (PRS, PRG, PRCI) on peut encore parler "d'organe de commande" en parlant du relais CAg par exemple mais c'est déjà un abus de langage car du point de vue de l'aiguilleur le relais n'est pas l'organe de commande, c'est... un relais entre l'organe de commande et l'appareil à commander. Dans le cas des postes à enclenchements informatisés (PAI, PIPC) parler d'organe de commande n'a plus vraiment de sens. Et puis il y a aussi les postes à manette libres (je ne sais pas s'il en reste beaucoup) sur lesquels les enclenchements étaient déjà électriques. Bref, il vaudrait mieux dire qu'un enclenchement est un dispositif technique qui interdit certaines actions tant que certaines conditions ne sont pas réunies.

Ça doit faire mal! !!!

Le central de réservation ("SOCRATE") est un IBM 3070 je crois et il est à Lille. Pour les feuilles de paye c'est à Paris, dans le 17ème (Batignolles) et je crois que c'est un Bull (DPS 6000 ?) enfin c'était, ça a peut-être changé. Bref a priori tu serais en direction centrale et tu travaillerait sur ce genre de machine. Si tu veux en savoir plus, contacte moi en apparté, j'ai quelques contacts dans ces services.

Pas moi! Je veux être au bord de la voie (enfin pas trop près quand même...) pour filmer la chose. C'est à quel Pk déjà ?

Ce n'est pas du passé. Même si le service militaire n'existe plus, les militaires existent toujours... C'est toujours la formule utilisée, par tout gradé qui donne un ordre erronné, que ce soit en instruction ou non. Les ordres militaires sont en général en deux temps : un ordre préparatoire et un ordre d'exécution (un peu comme les signaux en chemin de fer...) et il y a même des "enclenchements" entre gestes! Par exemple, si l'on est au repos on doit se mettre d'abord au garde-à-vous avant de "présenter arme". D'où parfois trois temps avant d'arriver au résultat souhaité. L'écriture "autant pour moi" est fantaisiste, elle est peut être tolérée par les dictionnaires mais elle n'a aucun sens.

De toute évidence oui. Reste à le démasquer... cartonrouge

Il y a un détail que tout le monde oublie (ou ignore, Sarkozy sans doute n'y connaît pas grand chose) c'est que cette histoire de 37,5 ou 40 ans de cotisation au régime n'est qu'un détail par rapport au reste : - le nombre d'années prises en compte dans le calcul du salaire annuel moyen bien sûr, mais aussi - la durée de cotisation tous régimes confondus, qui détermine la décote entre 60 et 65 ans (jusqu'à 25% de décote, excusez du peu) - le mode de revalorisation des salaires portés au compte. Quand on calcule le salaire annuel moyen sur les 25 meilleures années on ne peut pas les additionner simplement, il faut les revaloriser pour tenir compte de l'évolution des prix. Seulement voilà : jusqu'en 1993 la revalorisation se faisait en fonction de l'évolution moyenne des salaires, ce qui permettait de maintenir le taux de remplacement (retraite/dernier salaire). Depuis, elle se fait en fonction de l'évolution moyenne des prix, ce qui est moins favorable, contrairement à ce qu'on pourrait croire, car l'augmentation moyenne des salaires englobe l'effet des promotions et elle est donc plus forte que celle des prix (même s'il y a perte de pouvoir d'achat du point de rémunération). Bref, la réforme de 1993 a comporté 3 mesures, dont le passage de 37,5 à 40 ans de la durée requise tous régimes confondus n'était que la moins douloureuse. Puis en 2003 il y a eu le passage de 37,5 à 40 de la durée requise au régime général, mais avec en compensation un taux de décote moindre (1,25% par trimestre manquant au lieu de 2,5% auparavant) et bien sûr la "programmation" de l'allongement progressif des deux durées (régime général et tous régimes confondus) à 41 ans (de mémoire). Tout ça pour dire que depuis 14 ans maintenant, les conditions du régime général se dégradent petit à petit mais que les intéressés ne comprennent pas très bien comment parce qu'ils ne s'en préoccupent pas vraiment. Mais de temps en temps un magicien leur montre notre régime du doigt et il est tentant d'y voir la cause de tous les maux des régimes de retraite... Cela dit, il faut quand même garder à l'esprit que notre régime ne délivre que des petites retraites, à 55 ans, en raison de la faible durée de cotisation effective et aussi, rappelons-le, parce que le taux maximal normal est de 74% (ou 75% si l'on fait 6 mois de "rabe") et que nous n'avons pas de retraites complémentaires (beaucoup d'abrutis comparent les 75% de notre régime aux 50% de la CNAV, en oubliant l'AGIRC et l'ARRCO...) Aujourd'hui, si l'on cumule ce que gagne un cheminot tout au long de sa vie (salaire net + pension nette) en le revalorisant en fonction de l'évolution des prix, et que l'on compare cette somme à ce qu'aura gagné tout au long de sa vie un salarié du régime général, dans les mêmes conditions de salaire brut chargé (même charge salariale pour l'entreprise) on s'aperçoit que le cheminot aura gagné moins... ce qui après tout n'est pas injuste, puisqu'il aura travaillé moins longtemps. Il aura simplement bénéficié, en compensation d'un salaire net plus faible, d'une retraite plus longue. Ou est l'injustice?

Voilà enfin une objection pertinente! Mais bon, on a le droit de le laisser rangé dans la sacoche quand la machine roule... reste que l'informatisation de la documentation imposerait en effet pas mal de contraintes d'utilisation pour s'assurer de sa fiabilité. On y arrivera sans doute, mais aujourd'hui je ne suis pas certain que ce soit mûr.

Je suis bien d'accord, mais ce serait une sacrée révolution!!! Les CPR sont équipés de Mac mais à ma connaissance c'est le seul service de la boîte qui le soit. Si déjà les informaticiens de la SNCF découvraient qu'il existe autre chose que Windows (Linux, par exemple) ce serait un grand progrès. Tant que la SNCF restera maquée avec Microsoft, l'informatique restera une fausse amie, qui nous fait perdre la moitié du temps qu'elle nous fait gagner.

Personnellement j'ai vu des bic tomber en panne d'encre quand on en a besoin, bien plus souvent que mon portable en panne de batterie...

C'est intéressant mais j'aimerais en savoir plus. Je suppose que tu parles de l'école Transport ? Comment y sont présentés les enclenchements ? Et pour les décalages entre réglementation et technologie, peux tu citer un exemple ? Quelque soit la technologie, la référence en matière d'enclenchements reste les plans techniques. Mais il est vrai que ce n'est pas très parlant.