grimoire35

Bonjour, Merci pour tous ces conseils. La 1ère personne oui, a eu gain de cause auprès des prud'hommes, elle était titulaire et pas mal d'année dans la boite. Mais elle avait des gens derrière elle qui l'ont aidé. La deuxième personne, eh bien, la responsable du service avec les chefs de bureau ont étouffés l'affaire, ils l'ont bien manipulé pour qu'il ne dise rien. Là aussi, titulaire et 30 ans de boite. Ce que je ne comprends pas, c'est que les syndicats cheminots n'ont rien fait ou ont-ils reçu des directives de leur hiérarchie, je ne sais plus que penser. Je sais une seule chose, c'est que la personne qui me harcelait est intouchable d'après les syndicats. Pourquoi ? j'en sais rien. Pour les témoignages, personne ne veut se mouiller. J'ai même contacté les syndicats nationaux, mais pas de réponse. Vu que je n'étais pas titulaire et seulement deux ans d'ancienneté, on s'est débarrassé de moi. Le fait que la responsable de service n'a jamais voulu me parler était déjà louche, elle m'évitait en ne voulant pas me recevoir. Les quelques fois où j'ai pu l'avoir au téléphone, elle était mal à l'aise et à vite couper court. Le pire de tout, j'ai reçu une notif de congédiement où était écrit des mensonges, qui disait que j'avais agressé mes collègues et que j'avais manqué de respect à ma hiérarchie. J'ai refusé de signé ce tissus de mensonges. C'est une histoire de dingue. Quand je vois toutes ces tournures, j'ai peine à croire que j'aurai gain de cause aux prud'hommes. Et en plus, je suis tellement mal, que je me sens même pas la force de mener une bataille contre l'entreprise. Après tout, je ne suis qu'un pion pour eux. J'en fais encore des cauchemars. Et quand on est seule contre une entreprise telle que sncf, on se sent petit. Ils ont les reins solides et ils le savent. Donc, je vais laisser tomber et ne penser qu'à ma santé car ils m'ont bien détraquée. Je ne peux même pas retravailler pour l'instant car j'ai perdu toute confiance en moi. Bonne soirée.

Bonjour, Non, je n'étais pas au technicentre mais j'avais des collègues là-bas.

Bonjour, J'ai relancé mon service et j'ai envoyé un courrier au directeur de région que je n'avais pas reçu mon attestation et mes bulletins de paie. Deux jours après, je les ai reçu. J'ai appris que 3 autre personnes venaient d'être licenciées au technicentre sans raison grave, non plus. Je ne sais plus ce qui se passe mais c'est troublant. Les syndicats ne font rien. C'est à n'y rien comprendre. On licencie à tire larigot !! 4 personnes licenciées en l'espace de quelques semaines, c'est énorme.

Bonsoir, Je viens de recevoir un courrier de la CPR pour une mise à jour de ma carte vitale. Etant licenciée depuis peu, je pensais ne plus dépendre de la CPR. Un deuxième courrier m'informe que j'ai droit au régime générale de la cpr. Pouvez-vous me dire en quoi cela consiste ? Même si je ne fais plus partie de la sncf, je dépends toujours de la CPR ? Merci. Cordialement.

Bonjour, Malheureusement, on m'a bien laissé tombée. Plus de nouvelle des syndicats. Le silence total. Je ne comprends pas. J'ai demandé des explications que je n'ai jamais reçu. On ne réponds pas à mes messages, on ne me rappelle pas. Bref, je suis dégoûtée par cette façon de traiter les gens. Je pensais que les syndicats avaient des idéaux et pronaient la justice mais je commence à en douter. Le médecin du cabinet médical qui avait contacté la hiérarchie et les syndicats n'a jamais eu de réponse non plus. Mon préavis est terminé depuis le 8 avril. Je suis belle et bien à la porte. En plus je n'ai pas reçu mon attestation pour pôle emploi ni mes derniers bulletins de paie. Ils m'auront tout fait. Il est donc impossible que je sois indemnisée par les assédics car il me faut l'attestation. Il a fallu que je relance mon ancienne chef de service mais pas de réponse non plus. C'est pas croyable !! Je n'en reviens pas, personne n'a levé le petit doigt pour témoigner ou m'aider face aux injustices subies et à ce licenciement abusif. Ils ont peur de quoi ? Il ne reste plus qu'à me reconstruire car je suis très bouleversée par tout ceci et je reste avec mes questions. Après deux ans dans l'entreprise on m'a jetée comme une vieille chemise. Je me retrouve dans une situation précaire avec un enfant à charge ! Elle est belle la justice !! Merci de m'avoir lue. Cordialement.

Bonjour, J'en ai connu qui disaient "bonjour" en soufflant, du genre "quelle corvée" !

Je suis très sensible à ce sujet. Ce n'est pas évident d'être étranger dans un pays. On est parfois mis dans "le même sac" que certaines personnes.

J'en avais effectivement parlé à mon médecin traitant et le médecin du travail. J'avais même vu le psychologue du travail car j'étais dans un sale état. Donc, les faits étaient connus depuis des mois. Et ma chef savait que j'avais peur, je lui avais dit mais elle n'a pas alerté qui que ce soit. Les médecins ne comprennent pas que mon cas n'a pas été pris au sérieux. Ils me soutiennent, heureusement. J'ai pu avoir le pôle psychologique hier par téléphone. Cela m'a fait du bien de pouvoir parler. Je dois voir un psychologue dans quelques jours, car pas facile. Je cogite trop et revois sans cesse ce que j'ai vécu. Et l'injustice me fait du mal. Quand j'ai informé le médecin du travail que j'avais été licenciée, elle a fait un courrier au DET pour lui dire que c'était inadmissible. Je ne sais pas ce que cela va donner. J'attends des nouvelles de la CGT. En tout cas, merci à vous pour vos conseils.

Bonjour, Si cela a été fait en retard, la date sera régularisée. ll devrait recevoir une notification avec la date d'effet de son commissionnement.

En effet, j'ai reçu un lien pour la mise à jour vers outlook. Du coup, j'ai cliqué et c'est ok.

Je comprends en effet pourquoi les personnes qui ont été témoins de mes mésaventures ne parlent pas. Elles ont peur des représailles de la hiérarchie. Même le délégué syndical du service ne veut rien dire.

Bonjour, Oui cela fait peur ! Les gens sont tellement poussé à bout. Les conséquences sont parfois tragiques.

Bonjour, Je suis dans l'entreprise depuis mai 2011. Je suis agent administratif en région Bretagne. J'ai découvert ce site en faisant des recherches sur internet. J'ai 47 ans. Je vous lis depuis un moment mais jamais osé intervenir, il y a quelques jours je l'ai fait. L'ambiance est sympathique. Je remercie les personnes qui répondent à mon post dans ces moments difficiles. A bientôt.

Non, je ne suis pas devant des clients, je suis agent administratif. Moi non plus je ne comprends pas et j'ai même pensé que l'on voulait me pousser dehors. J'avais dit à ma chef que j'avais peur et elle n'a rien fait. Elle a dû croire que j'exagérais, elle m'a pas prise au sérieux. J'ai demandé à être muté mais je me demande si elle l'a pris en compte car j'ai jamais reçu de réponse à ma demande de mutation. Le jour où j'ai fait ma crise de nerf quand une collègue a voulu me giffler, le 31 janvier 2013, ma chef était absente. Le personnel a pu dire ce qu'il voulait à mon sujet. Quand elle est revenue quelques jours plus tard, elle a appris que j'étais en arrêt. Je lui ai téléphoné pour avoir un entretien et elle a refusé, elle m'a dit que l'affaire étant dans les mains de la direction, elle n'avait pas à s'en mêler. Elle a pas voulu avoir ma version, c'est complétement dingue comme situation. Je viens d'avoir des nouvelles des syndicalistes, ils essaient d'avoir des témoignages en ma faveur. Ils veulent porter l'affaire aux prud'hommes, j'ai accepté. En espérant que les choses vont bouger.

Concernant le commissionnement, il faut être dans l'entreprise 1 an de date à date, (délai à l'essai) puis passer un examen (constat) et être commissionné suite à ce constat. Ayant été embauché le 20 mars, j'aurai dû être commissionnée le 1er mars car le commissionnement prend toujours effet au 1er du mois même si le contrat a été signé au cours du mois.

Bonjour, Oui ils m'ont régularisé car j'aurais dû être au cadre permanent dès le mois de mars 2012. Cela a été une faute de leur part. Dans ce service, ce n'est pas la première fois qu'il y a des litiges. Plusieurs personnes ont déjà subi des pressions mais elles sont commissionnées. Elles sont à la SNCF depuis des années. Une personne a été en dépression plusieurs mois à cause de la même personne qui m'a harcelé. La responsable a réglé le problème en interne pour ne pas ébruiter l'affaire. Une autre personne les a mis aux prud'hommes et a eu gain de cause, elle a pu se faire muter dans un autre service. Je l'ai d'ailleurs rencontré et elle n'est pas étonnée de ce qui se passe. Tant que j'étais en contrat aidé pendant près d'un an (contrat réservé aux personnes en précarité) on m'a laissé tranquille. J'ai signé mon contrat cdi en mars 2012 et en juin on a commencé à me mettre la pression. J'ai pas compris. En juillet, je signe mon contrat au statut et là, cela a été pire. A croire que je dérange !

Merci pour vos messages. Je vais me renseigner pour me faire aider.

J'ai été embauchée en mai 2011 en contrat aidé (cae-cui). Ensuite on m'a embauchée en cdi contractuelle le 20 mars 2012, (avec 2 mois d'essai) puis j'ai changé de statut le 1er juillet 2012, pour un contrat au cadre permanent à l'essai (1 an) car ma chef s'est aperçue que j'entrais dans les conditions pour le CP, malgré mes 47 ans. Une collègue m'a harcelé de juin 2012 à octobre 2012. J'ai dû me faire arrêter car je n'en pouvais plus. Ma hiérarchie, au courant a fermé les yeux. On m'a juste changé de bureau. Puis fin janvier 2013, une autre collègue (amie de celle qui me harcelait) m'a crié dessus en voulant me giffler. Là, j'ai fait une crise de nerf et lui ai répondu que je ferais de même si elle me gifflait. Je me suis fait à nouveau arrêter en état de choc et quelques jours plus tard, je recevais une DE où on m'accusait de violence envers une collègue. Elle était allé se plaindre pendant mon arrêt que c'était moi qui l'avait agressée. J'était encore plus choquée. J'ai tout expliqué (4 pages) mais le 5 mars, à l'entretien préalable, le DET m'a dit que comme j'étais à l'essai, je risquais le licenciement pour faute grave. L'intervention des syndicaux n'a servi à rien. En effet, j'ai reçu deux jours plus tard, la lettre de licenciement pour faute grave. Encore un autre choc. Je n'ai pas touché cette collègue, je n'ai fait que me défendre et on me licienciait quelques jours avant mon constat de commissionnement, je croyais rêver. Quand aux deux autres collègues, elles ne sont ni sanctionnées, ni licenciées car commissionnées. Elle sont arrivés à me faire craquer une semaine avant que je passe mon constat. Je n'arrive pas à comprendre autant de méchanceté. Du coup, je me retrouve à nouveau en situation précaire. A 47 ans, ce n'est pas facile de retrouver du travail. Mon préavis ne termine le 8 avril 2013. Les syndicaux sont au courant, même eux ne comprennent pas.

Oui j'étais contractuelle depuis 2011 avec un contrat aidé car j'étais en situation de précarité. J'ai signé un contrat cdi en mars 2012. puis un contrat au statut CP le 1er juillet 2012 Je devais passer mon constat le 12 février 2013.

Bonjour à tous, à toutes, Je suis à la sncf depuis 2011 et j'ai subi des mois de harcèlement moral par une collègue. Elle m'a complètement destabilisé. J'en ai informé ma responsable qui a fermé les yeux. Il y a un mois j'ai fini par craquer lorsqu'une autre collègue amie de celle qui me harcelait m'a crié dessus et m'a menacé de me giffler. Et trois autres collègues qui me reprochaient d'avoir aidé dans le travail. ça n'a pas plu. J'ai reçu une DE et quand j'ai expliqué que j'ai fait ma crise de nerf suite à tous ces mois de harcèlement et la cerise sur le gâteau : la copine veut me giffler. J'ai reçu une lettre de licenciement où on me disait que mes explications n'apportaient rien à mon dossier. On m'a reproché ma crise de nerf. Le pire est que je suis licencié une semaine avant de passer mon constat Personne n'a témoigné pour moi. La chef de service n'a rien fait pour moi non plus. Je suis dégoûté. J'ai en parlé aux syndicats mais je ne sais pas ce que ça va donner. Je crois plus en rien.

Bonjour à tous, Je suis contractuelle à la sncf. A bientôt.