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Le Web des Cheminots

Gensac

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Messages publiés par Gensac

  1. J'ai toujours préféré les voitures corail au TGV pour leur confort et surtout la place pour mes guiboles (même si c'est peut être une illusion de ma part sur ce dernier point).

    Je me demande surtout si cette idée n'est pas née pour commencer à dégager les "vielles" PSE du paysage des LGV et leur assurer une nouvelle vie à moindre vitesse ?

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  2. Le DBC ne mesure pas une température mais compare le température de toutes les boites d'un train et à part sur un TGV, où le conducteur a une sonde à disposition, il n'a pas d'outil pour évaluer si une boite est chaude ou non, il fait comme le DBC, il agit par comparaison avec les boites voisines, il n'y a aucun doute avec une boite vraiment chause, j'en ai vu une dans ma carrière, odeur d'acier en fusion, couleur et enfin la chaleur dégagée détectable à plusieurs métres sont des indices évidents, pour une alarme simple ou présomption, c'est une autre paire de manche.

    Heu, excuse moi de te contredire mais les DBC mesures la températures de tous les essieux. Chaque mesures est d'ailleurs archivée au PC DBC au cas où... Tu as toute fois raison sur le fait qu'une comparaison des mesures est bien réalisée.

    Le DBC utilise une cellule infrarouge pour mesurer la température et pour éviter que le soleil ou la neige ne vienne fausser les mesures, on utilise un obturateur (principe de la photo) qui ne s'ouvre que pour faire la mesure. Les seuils d'alertes sont choisis par les gens du matériel, le plus gros souci étant qu'une boîte qui manque d'huile va chauffer très vite. Si le premier seuil est autour de 100°C et en présence de ce genre de boîte, il faudra moins de 50km à une boîte de TGV lancé à 300km/h pour entrer en fusion.

    J'ai vu de belles photos, c'est assez impressionnant. Une boîte avait explosée coupant en deux un poteau caténaire nonmais

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  3. Les taxes d'aéroport et d'aviation civile qui apparaissent sur les billets sont reversées à l'état mais il me semble que ces fonds servent à financer "l'aviation". Pas sûr que ça rapporte.

    Pour revenir à cette LGV, si elle ne se faisait pas, la charge actuelle de la LN1 va devenir un frein pour une éventuelle augmentation des trafic Nord Sud-Est et Ouest Sud-Est.

  4. Je regrette mais cen'est pas le cas, le port de ce gilet est lié aux dangers des circulations ferroviaies et non pour être identifié, par exemple, les ADC n'ont pas d'uniforme et n'ont pas l'obligation de le porter en dehors des voies. Il ne faut pas tomber non plus dans un excés contraire sinon le fait de porter cet EPI ne sert plus à rien.

    Je suis d'accord là dessus. Si un AC met un gilet, c'est qu'il peut être nécessaire pour accéder au poste de signalisation si celui-ci est dans la zone dangereuse (P2L de gare de lyon, par exemple). Après, si l'AC préfère le garder même à son poste de travail, c'est certainement pas pour tenir chaud ...

    Il est évidemment lié aux dangers des circulations ferroviaires. ET DONC il sert à pouvoir être identifié par n'importe quelle autre personne comme étant habilité à exercer une ou des missions sur le RFN.

    Contre exemple tout simple. Quelqu'un qui travaille dans un atelier de maintenance peut emprunter une piste carrossable (en vélo, pourquoi pas) pour se rendre à l'atelier, doit porter le gilet mais ne peut assurer des missions sur le RFN, proprement dit.

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  5. J'imagine que ça a un rapport avec le métier "d'essayeur". Bon, j'ignore le rôle précis de l'assistant essayeur mais il s'agit d'une étape avant d'être essayeur confirmé.

    En gros, qu'une installation au sol soit modifiée ou simplement neuve, elle doit être essayée pour valider son fonctionnement. Pour se faire, on part de "principe de signalisation" et des "schémas de réalisation" pour rédiger un cahier d'essais. Ce dernier décrit comment faire chaque essai et le résultat attendu, ce travail préparatoire est fastidieux mais nécessaire pour le bon déroulement des essais.

    Évidemment, les procédures varient d'une installation à une autre pour répondre soit à la technologie présente, soit au type d'installation.

    Les essais se font le plus souvent de nuit si les trains roulent et nécessitent de la rigueur (comme dans tout métier) car l'essayeur est responsable de l'installation qu'il a essayé (j'espère ne pas vous faire peur avec ça...).

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