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Le Web des Cheminots

Gensac

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Messages publiés par Gensac

  1. Normal, le texte de base avantage la maison mère (au moins offre une certaine garantie pour l'infra tout en laissant sa dette loin du gouvernement...). Normal que le privé boude pour réclamer sa part, depuis le temps qu'il louche dessus (enfin, le privé... disons la concurrence).

    Enfin quand je dis normal, il me faut préciser dans cette société là et les orientations actuelles des différents gouvernements qui se succèdent quelle que soit la couleur affichée.

    Personnellement, je m'attendais à pire comme texte de loi...

  2. Bon, puisque tout le monde y va de son scénario. Je vous propose le mien.

    Imaginons-nous à l'heure de l'incident. Le TGV est bloqué un peu avant Poitiers et il est 22H30 passé (soit déjà 1/2 heure de retard).

    Je suis au CRO et je dois gérer le problème. Rappel des conditions :

    - le train ne pourra pas prendre la LGV pour cause de travaux, il devra donc prendre le ligne classique (+1 heure de trajet)

    - je ne sais pas à quelle heure l'incident sera terminé

    - mon ADC dépassera sa limite de temps de conduite dans 6 heures (il reste 3 heures de trajet mais à partir de la fin de l'incident...) (là, c'est une hypothèse basée sur rien du tout, un scénario quoi)

    - je n'ai pas d'ADC remplaçant disponible pour finir le trajet.

    Ben, je me dis qu'organiser un couché à Tours règle les problèmes sans risque car Tours n'est qu'à une heure de Poitiers. L'idée est soumise et hop, dossier suivant...

    Je pense quand même que l'inconnu sur la durée de l'incident à une incidence (ha ha) sur la décision à prendre, non ?

  3. Tu m'étonnes !

    Un cadre commun à tout le ferroviaire sur les conditions de travail... L'harmonisation ne se fera pas sans discorde !

    Mais la remarque sur l'organisation des travaux qui empêche les trains de fret de rouler, mince RFF et la SNCF sont déjà accordés sur l'abandon du fret, c'est un bon départ... avant le regroupement. :glare:

  4. Enfin !

    Encore une fois, pour citer des exemples connu de tous, tu prends un retard consequent, tu avises qu'il va y avoir tel ou tel soucis au point lambda, et arrivé sur place, rien de fait.

    [...]

    Et bien le problème, c'est que rien n'indique qu'il n'y ait pas eu anticipation sur ce coup. Car si des dizaines de personnes ont été envoyées à l'hôtel, sans doute au frais de la sncf, leur voyages vers les hôtels a dû être pris en charge pareillement et ça nécessite aussi pas mal de temps.

    On ne sait pas si ça a été fait à la va-vite, ni si aucun "co-pilote" n'a été contacté ou si l'ADC a refusé d'aller seul sur la ligne classique ou même si on lui a proposé, oui, mais de là à dire que tout a été fait à la dernière minute me paraît un peu abusif.

    En fait, nous ne savons rien sur cette affaire, alors essayons de n'accuser personne. :Smiley_01:

  5. Et dire que chez nous on se casse le beignet pour trouver la meilleure façon de faire les transitions entre les systèmes de signalisation, nos voisins voudraient nous faire avaler que c'est conforme de régler ces problèmes en laissant des trous entre les systèmes gérés par consignes ?? Eh ben. La conformité française sied d'avantage à ma façon d’appréhender la sécurité des circulations et occasionnellement, presque optionnellement, celles des personnes qui les empruntent.

    • J'adore 2
  6. Tu n'es pas loin et vu que tu as trouvé le lieu, à toi la main.

    Il s'agit d'un TAI, tableau des alarmes informatiques.

    Là dessus sont repris des voyants d'alarmes indiquant qu'un problème a été identifié sur un des systèmes informatiques.

    Vue qu'ils sont redondés pour ne pas dégrader l'exploitation, on trouve à côté du nom du système un commutateur permettant de passer sur la réserve.

    Une des rares choses encore manuelles sur cette technologie (MISTRAL et PAI, c'est automatique).

  7. Je continue de penser que c'est surtout un problème d'organisation. Peut-être que dans 30 ans avec la fin du déploiement des CCR, notre organisation actuelle fera rire ceux de la génération suivante, ils se demanderont comment on faisait pour faire rouler les trains avant. L'espoir fait vivre.

    Aujourd'hui, il est difficile d'avoir confiance dans le système et d'anticiper tous les aléas possibles pour envoyer un train à l'aventure (je grossis le trait, bien sûr que c'est possible, mais il y a encore un risque et qui doit l'assumer ? ou plutôt veut l'assumer ?).

    En attendant, les réformes continueront de se multiplier et le lot de réorganisations qui vont avec.

  8. Pourquoi se focaliser sur des histoires de hors quai, c'est complétement hors de propos dans cte histoire, et si ce détails avaient son importance, on aurait pu faire monter ce TGV à PMP via les Aubrais et la MG, Rungis avec un changement de bout à Massy TGV, dans le sens inverse, cela se faisait en commercial le vendredi soir avec l'IDNight vers Hendaye, alors vouloir explique cette rétention à Tours par la longueur des quais est hors de propos.

    Moi, c'était juste par curiosité, un HS de ma faute, désolé :blush:

    Par contre, je voudrais t'y voir d'organiser la circulation un train non prévu, depuis Tours à mi-nuit (heure d'arrivée du TGV à Tours) sur le trajet par Les Aubrais Rungis Massy - Massy TGV, rebroussement puis Montparnasse.

    Normalement, ce travail tombe sous la gestion des CRO, voire du CNO mais comme ça a été dit, on a fait au plus simple.

    C'est sûr qu'à une autre époque, quelques coups de fil et c'était régler mais aujourd'hui ça devient le parcours du combattant.

    • J'adore 1
  9. Assez d'accord avec Peppercorn. L'ouverture des marchés allait forcément se faire d'abord au profit des entreprises sachant faire du transport sur rail. Les segmentations de marché amènent trop de boulot aux politiques qui doivent suivre les contrats qui sont dans les escarcelles.

    Pour que le privé ait envie d'investir un domaine, il faut que la rentabilité soit assuré, rapide, sans risque et sans trop d'investissement.

    J'ai du mal à croire que le ferroviaire colle à cette image. Il faut gérer des clients, assurer une bonne maintenance de matériel et prévoir l'impossible...

    N'oublions pas que le transporteur est responsable en cas de pépin et qu'il n'existe pas d'assurance sur le marché du ferroviaire (en France, en tout cas).

    Les investissements sont lourds, il y a des risques et la rentabilité est très lente (pou un peu qu'il y en ait une...).

    • J'adore 2
  10. On aurait fait circuler ce train par la ligne classique, il est fort à parier qu'il serait arrivé après le dernier métro. Pas sûr que les voyageurs auraient été ravis de prendre le taxi pour rentrer, ou pire : un bus de nuit.

    Là, ils ont été pris en charge, et ne seront peut-être pas contents non plus mais après une "bonne" nuit de repos...

    • J'adore 1
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