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Le Web des Cheminots

Cheminant

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Messages publiés par Cheminant

  1. Dire qu'il y a des collègues qui regardent ce truc Je pensais qu'a la SNCF il n'y avait que des gens sérieux mdrmdr triste réalité :Smiley_54:

    mdrmdrmdrmdrmdrmdr j'm'en remets pas!!!!

    Sinon, est-ce que je peux voir Ségolène et Sarko sur une chorégraphie de Kamel Ouali avec les conseils de com' de Raffie (spécialiste du Rien) chantant une dobe à la Obispo (genre: "si on devait mourir demain") en duo si je regarde ce programme? (la forteresse de Dammarie-lès-Lys n'est pas loin de ma chaumière en béton armé)

  2. Salut,

    A mon avis ils n'ont pas dû te "mentir", maintenant c'est quand même une place à la SNCF (ce qui n'est plus trop courrant) mais je pense que tu dois déjà te poser ce dilemne en ce moment, j'espère que des collègues plus au courrant que moi envers ce métier pourront t'aider plus précisèment qu'un type qui te renvoie à ta réflexion...je pense aussi que celà peut permettre ensuite de ce "sédentariser" quelques part...

  3. Comme si ce n'était pas déjà le cas ! :Smiley_54:

    le prochain président sera ou UMP ou Socialiste et rien d'autre. Si ce n'est pas déjà du Bipartisme ça ?

    Les autres partis sont là pour amuser la galerie, du moins tant qu'on ne rétablira pas la proportionnelle.

    Salut,

    Le bipartisme ce n'est pas du tout çà. L'opposition unique Travaillistes/Libéraux, Démocrates/Républicains sont les exemples du bipartisme, en France, bien des élections voient des candidats d'autres partis que le PS et l'UMP remportés des scrutins. Ce n'est pas enfin parce qu'il n'y a, d'après une fausse analyse de ta part d'ailleurs, que des gouvernements PS ou UMP (ou des présidents) que nous sommes en bipartisme, en effet, sans des alliances électorales et/ou des appels aux votes d'autres partis, pas de président ou de gouvernement de tel ou tel parti politique. Concernant ton appel à la proportionnelle, ce sont des propos rétrogrades en cette période de décentralisation, les élections législatives et plus encore sénatoriales sont ancrées à des "pays" dessinés (certe "arbitrairement") par une carte électorale. Cet ancrage locale pemet d'impliquer le citoyen et de porter à la représentation nationale des problèmes locaux, il identifie enfin un représentant local dans la vie politique nationale. La proportionnelle déconnecte les problèmes locaux des enjeux nationaux et représente de fait le retour d'un Etat centralisateur a outrance.

    ok avec toi pour le vote blanc. beaucoup moins pour les votes nuls et l'abstention beaucoup plus difficiles à interpréter.

    edit : désolé je n'avais pas lu la réponse de BB4100 qui dit l'essentiel.

    Ils sont certes difficilement interprétable mais j'ébauche une certaine cohérence dans ces votes ou non votes de la part de ceux qui pratiquent ainsi (ce raisonnement reste valable surtout chez les personnes qui argumentent leur décisions d'abstention ou de nul)

    ça dépend, vu que maintenant, avec toutes ces annonces tous les salariés des régimes spéciaux savent qu'on en veut à leur régime de retraite, dès qu'ils vont vouloir en toucher un, ça risque de foutre le feu aux poudres. Du moins espérons ...

    Cà a toujours été le cas, voir 1995...et la frilsosité de tous les gouvernements sur le sujet puisqu'ils se refilent la patate chaude depuis cette date.

    PS: une définition issue de Wikipédia:

    "La déportation est l'action de chasser quelqu'un, plus souvent un groupe de personnes, de son territoire ou de son pays en le maintenant en captivité ou non."

    ...enlever du contexte dramatique de la shoah le mot semble être approprié mais disons qu'il est peut être malaisé de l'utiliser...

  4. Salut,

    Hors sujet également, merci Edouard Baer de m'avoir faire découvrir ce "drollin Rollin" (grand mezze) au cours des trop fameux et brillantissimes: "à la rencontre des divers aspects du monde contemporain ayant pour point commun leur illustration sur support audiovisuel" diffusé sur une chaine qui n'existe "presque" plus: canal+ de Lescure/ De Greef.

  5. Là est la question. Reste à savoir qui va être désigné dans chacun des partis pour se présenter. Enfin, je crois qu'on aura droit au choix du moins pire... Mais à mon avis, il vaudrait mieux voter pour le candidat du plus gros parti de son bord plutôt que de s'autosaborder en votant pour un petit parti qui nous plait. C'est bien dommage, mais avec ce que nous promet le candidat NS, mieux vaut mettre toutes nos chance de notre côté, même si elles sont minces...

    Salut,

    D'un point de vue comptable et surtout par rapport à un certain 21 avril je suis assez d'accord avec toi. Ceci étant je ne pense pas que c'est la meilleur manière d'appréhender les choses, pour moi agir par calcul plutôt que par idéologie pose un vrai problème démocrate et surtout ferait, de toute manière, le jeux des extrêmes lors des prochains scrutins en cloisonnant la vie politique à deux grosses entités, résumant notre vie politique à un bipartisme qui n'est pas dans nos habitudes républicaines et culturelles. Je pense qu'il faut vivre avec le risque démocratique d'un second tour à nouveau cauchemardesque afin de montrer que nous ne sommes pas sensible aux discours démagogiques des gros partis visant à culpabiliser ceux qui votent en conscience. De plus, ce risque est à modérer, avec l'avénement du quinquennat notre système "post monarchiste" avec un président omniprésent cède sa place à un système gouvernemental ou les élections les plus "importantes" sont les législatives (et aussi les sénatoriales à une moindre mesure)(deuxième parenthèse pour signaler ici mon incompréhension d'avoir placé les présidentielles devant les législatives si ce n'est biensûr pour maintenir ce réflèxe "post monarchiste"). Je pense donc qu'il faut continuer à faire du premier tour ce qu'il a toujours été c'est-à-dire l'expression direct de nos idées sans calcul plus lointain que celui d'être satisfait du bulletin glissé dans l'urne (petite parenthèse également pour dire que pour moi l'abstention, le vote blanc et le vote nul sont aussi des moyens d'expressions directs). Et puis en plus d'ici là tout les candidats se seront exprimer sur les régimes spéciaux, la carte scolaire, l'avenir européen, les relations internationnales et biensûr l'avenir économique et social de notre république (et leurs éventuels levier d'action dans le domaine... :Smiley_54: ).

  6. pareil que toi cheminant, sauf qu'avec l'ancienneté je mets beaucoup moins les formes pour envoyer balader tout ce joli monde.... et surtout quand on me pose 2 fois la meme question ma réponse est "ton collègue régul (ou autre) m'a déjà demandé, il est à coté de toi, t'as qu'à lui poser la question à moins que tu lui parles pas mais ça c'est ton problème et moi j'ai autre chose à foutre" et je raccroche (au nez de mon interlocuteur souvent faché lotrela )

    j'en ai des pas mal en réponses toutes pretes:

    régul "ça va mettre combien de temps ?"

    moi "si tu m'appelles toutes les 5 mins, dans 2h on y est encore, si tu me fous la paix, je pense que dans 20 minutes ça peut etre fini"

    régul "les trains peuvent pas passer ailleurs ?"

    moi "si justement, je viens d'appeler les collègues de l'équipement pour qu'ils me fassent une autre voie vite fait à coté, je pense que dans 2h ce sera fini" d'un ton aimable (quand t'as 4 voies qui se croisent...) et je raccroche

    chef régu "il se passe quoi ?"

    moi quand il appelle du téléphone interne "ils te parlent pas les régu ? tu leur a pas filé la G...I l'année dernière ou quoi ? bon je finis de traiter mon dérangement et je les tiens au courant, tu verras avec eux"

    enfin bon, en ce moment c'est la mode de la régularité, pour moi hors de question que ça prime sur la sécurité donc bah tant pis pour eux lotrela

    Salut,

    Merci beaucoup pour tes exemples de réponses qui m'inspirent beaucoup!

  7. Salut,

    J'ai trouvé çà:

    Anne-Marie IDRAC Présidente du Groupe SNCF

    Guillaume PEPY Directeur général Exécutif

    Pierre BLAYAU Président de Geodis

    Elisabeth BORNE Directrice de la Stratégie

    Jacques COUVERT Directeur général délégué Patrimoine - Recherche - Ingénierie

    Jacques DAMAS Directeur des Opérations Industrielles

    Claire DREYFUS-CLOAREC Présidente directrice générale de SNCF Participations

    Bernard EMSELLEM Directeur de la Communication

    Mireille FAUGÈRE Directrice de Voyageurs France Europe

    Pierre IZARD Directeur général délégué Infrastructure

    Jean-Pierre MENANTEAU Directeur des Finances, des Achats et des Systèmes d’Informations et de Télécommunications

    Paul MINGASSON Secrétaire général

    François NOGUÉ Directeur des Ressources Humaines

    Bernard SINOU Directeur du Transport Public

    Marc VÉRON Directeur général délégué Fret

    à l'adresse suivante:

    http://www.entreprise-sncf.com/mieux_nous/presentation.html#

    dans la rubrique comité exécutif.

  8. une vidéo sur le vrai sarkozy :

    le vrai sarkozy

    Salut,

    On dirait un spot (en beaucoup plus long) américain pendant leurs différentes campagnes. Mais je ne vois pas le rapport direct avec les régimes spéciaux qui pourraient bien par contre lancer la campagne d'un Sarko vraisemblablement sur le départ du gouvernement. Ceci étant je vous encourage vivement à éviter les raccourcis trop facile, car si on y va tous avec nos comparaisons historiques bientôt les noms de Napoléon, César, Attila, Mithridate, etc...pourraient sortir! (quoique je ne connais pas la position d'Attila sur les régimes spéciaux...)

  9. Salut,

    En cas d'incident voilà comment les choses se passent trop souvent (liste non exhaustive):

    Tu appel le régul et tu lui dit ce qui se passe et quelles conséquences circulations celà entraîne.

    Le régul te rappel à une cadence régulière

    Le chef régul te rappel (et oui, en automatique ce n'est pas enregistré...) surtout s'il "juge" ce que tu fais innadapté afin de te pressurer

    Le COT t'appel pour te demander les mêmes infos (ils ne sont qu'à dix mètres les uns des autres...)

    Le COT (souvent le chef de ligne) te rappel pour demander également ce qui se passe

    Le COT et le régul t'appel pour te demander la même chose (un changement de mission par exemple),

    L'astreinte peut appeler également (transport ou commercial)

    Pendant ce temps là tu dois (liste non exhaustive):

    prendre attachement sur l'état de cicul des trains qui circulent quand même

    répondre à ces coup de fil

    régler l'incident avec tout ce que celà entraîne en procédure et consultation éventuelle de documents

    renseigner l'aiguilleur sur les questions mouvements

    informer le téléaf sur les changements de missions, les changements de voie ou tout simplement sur ce qui se passe pour qu'il puisse renseigner les voyageurs

    renseigner les mécano à la sol train sur ce qui se passe (notamment pour favoriser les rétentions dans les établissements PL plutôt qu'en pleine voie)

    appeler les secours (si appel nécessaire) et/ou les collègues de l'équipement

    prendre en attachement les avis et les dépêches éventuelles sur le carnet de dépêche et les retransmettre éventuellement à qui de droit.

    Quand enfin les choses rentrent dans l'ordre, et surtout si j'ai senti mais interlocuteurs frileux par rapport à mes décisions (surtout si j'en ai envoyé bouler quelques uns...) je rappel les personnes concernées et je m'explique directement. Ce qui n'empêche pas les "coup de couteaux dans le dos" (rapport du PC envoyer au DPX ou au DUO...) mais peut permettre de recadrer les choses avec eux. Souvent hélas des collègues se font "avoir" par se "tourbillon" et des erreurs parfois graves (en regard des procédures) sont commises (celà m'est arrivé, comme à tout le monde je pense quand on débute particulièrement). Et là on est vraiment pas bien...

  10. Salut,

    C'est la journée Fillon aujourd'hui! Il a déjà affaire aux Villepinistes au sujet de ces propos sur la fusion GDF/Suez qu'il trouve peut judicieuse en plein débat parlementaire sur le sujet (vous savez les 160000 amendements de l'opposition mis en valeur quantitative par un Debré de moins en moins qualitatif). Le conseiller politique de Sarko (l'américain...) monte au créneau et au diapason de son leader, leur leitmotiv: la démagogie. Tout y passe, la carte scolaire, l'affaire GDF, l'immigration, la sécurité, les retraites et biensûr les régimes spéciaux. Au delà des régimes spéciaux il est pas difficile de voir que l'on veut surfer sur l'anti "privilégié" en vogues, dans la ligne de mire, ces "salauds" de cheminots qui vident les caisses avec leur retraite "anticipée" et leur entreprise anti-libérale. Ce sont des propos traditionnels pour quelqu'un de droite en campagne utilisant les maronniers habituels de TF1...donc de l'UMP?

  11. Salut,

    Il convient de calmer le jeu, la légionellose ne se révèle "que" chez les sujet affaibli, de plus, la mortalité n'est pas l'issu systématique. Au delà de ces "données" scientifiques la question que l'on doit se poser c'est l'application ou non du principe de précaution, et là dessus la faiblesse des pouvoirs publics demeurre persistante depuis un certain nuage, qui ayant vu une pancarte "stop zoll", s'était arrêter à la frontière...(et on ne parlera pas du poulet à la dioxine made in belgium).

  12. Perso il peut se le garder, le Doc Gynéco, Sarko (et vice et versa !) pas une grosse perte ...

    Ce que c'est de bouffer à tous les rateliers .. : pseudo rappeur sans cerveau, adepte de la scientologie, chanteur populaire sans idées ...

    Salut,

    Remarquons que pour un démago, artiste ou non, se ranger aux côtés du "favori" à la présidentielle n'a rien d'incohérent. Reproche-t-on a Ségolène de "surfer" sur la réforme de la carte scolaire...LOL cartonrouge

  13. Je vous renvoie au magnifique livre de Sylvain Vité des "uniformes du rail à travers les âges" où l'on apprends qu'à l'époque à la traction, on reconnaissait les agents de ce service à la jugulaire noire à liséré bistre de la casquette, les étoiles et les barrettes donnaient la position (la paye sur la trombine quoi !). Il y avait le grade CPRA (Conducteur PRincipal d'Autorail), où l'on conduisait les X4200 en tenue blanche ! La classe quoi, c'était le bon temps, sapés comme des capitaines au long cours ou des commandants de bord !

    Ibrahima

    Salut,

    C'est pour çà que je peux dire: "j'ai ma barrette"...une expression usité, parfois, chez les gars du transport mouvement en parlant d'un certain examen.

  14. Au risque de paraitre insensible ou dur; malheureusement la mort fait aussi partie de la vie, il faut faire avec et surtout, prendre sur soi et faire son deuil rapidement plutot que de trainer une douleur trop longtemps.

    Salut,

    C'est pas un peu "too much" là, quand même?

  15. Salut,

    Donc le système n'a pas évolué depuis pas mal de temps ? l'annonce est téléphonique, soit depuis le régul, soit de gare en gare.

    Le terme Marche Indeterminée serait en soi un avertissement sur le caractére spécial d'un train non planifié... Quels en sont les risques, au niveau humain, sur son niveau de sécurité.. s'il circule en BM, BAPR, BAL et fonction VU ou DV ?

    Fabrice

    J'ai un peu simplifié, il y a aussi le PC régional qui peut t'envoyer des annonces de mises en marche par fax ou par téléphone (le fax étant énoncé ici pour annoncer un critère de modernité mdrmdr ). Au niveau des risques, ils sont identiques aux autres circulations.

    La gestion des circulations non programmées... lol... Bah ça dépend où mais en Ile De France une fois sur deux c'est arrêt à tous les carrés et "t'es qui, tu vas ou?".

    LOL

    Encore là dessus...alors tu préfère quoi, qu'on "t'ouvre" à l'aveuglette quitte à mettre tout le monde "dans le caca" en se trompant de direction ou que l'on fasse avec ce qu'on a c'est à dire le pousse manette et sa sol train? Mais ne t'en fait pas j'ai bien compris où tu voulais en venir.

  16. Salut,

    D'autres éléments sur le sujet avec tout d'abord un article du site alliance:

    http://www1.alliancefr.com/article-20-1-31-128.html

    Voici l'article:

    Yona Dureau : La SNCF et la déportation... Un dossier brûlant

    Nous avons tous en mémoire les hauts faits de la résistance française, et les images d'Epinal de résistants faisant sauter des trains.

    Nous avons tous tendance à oublier pourquoi les trains sautaient, ou à imputer aux Allemands une forme de « détournement de trains » pour accomplir les faits et méfaits de leur occupation de la France.

    Sans nier que la SNCF n'ait eu ses héros de la résistance, force est de constater que la société des chemins de fer français n'a pas toujours été à la hauteur de ces rares individus.

    Une cour de justice de Brooklyn, aux Etats Unis, ouvre à présent un procès pour juger de la plainte de plusieurs personnes, et estimer la responsabilité de la SCNF dans la déportation de milliers de Juifs français.

    Des centaines de plaignants de tous les pays se sont assemblés dans cette plainte contre la SNCF, depuis Israël jusqu'aux Etats Unis.

    Il faut savoir, en effet que la SNCF ne se contentait pas de collaborer avec les Allemands pendant l'occupation, mais qu'elle recevait un paiement par Juif déporté calculé comme pour un train normal, selon le tarif habituel d'une personne assise, et en fonction du nombre de kilomètres parcourus.

    De plus, les documents rassemblés par la partie civile montrent que la SNCF, à l'image du régime de Vichy, a devancé la demande allemande en s'empressant de l'aider dans sa tâche de destruction systématique.

    Non contente d'accomplir son horrible besogne, la SNCF avait devancé les critiques allemandes éventuelles, en fournissant aux bourreaux « la meilleure qualité de wagons à bestiaux », assurant ainsi l'impossibilité de s'évader pour les prisonniers en route pour les camps de concentration.

    Des membres élevés dans la hierarchie de la SNCF poussaient le zèle jusqu'à accompagner les convois de déportés jusqu'à la frontière afin de s'assurer de l'acheminement de leur marchandise vivante jusqu'au point de la fin de leur

    « responsabilité administrative ».

    Le zèle de la SNCF participa donc activement en France à une application efficace de la « solution finale ».

    Le transport des déportés était terrible, sans considération humaine dans ces wagons à bestiaux de «première qualité ».

    Le 22 juillet 1944, par exemple, un train quitta Paris avec 2166 déportés, des « passagers » selon l'ordre de route.

    A leur arrivée à Dachau, trois jours plus tard, 536 de ces « passagers » étaient morts, soit un quart des déportés du train. La SNCF traitait ces déportés dans son administration avec une désinvolture routinière et une attitude commerciale révoltante.

    Les déportations par voie de chemin de fer n'étaient absolument pas sous le sceau du secret, ni la destination des trains.

    Les trains étaient plannifiés, ordonnés dans des horaires tout à fait officiels, avec le délai habituel à tous les trains.

    Chaque demande de train reçue de la Gestapo entrait dans la machine administrative de la SNCF comme s'il s'agissait d'un transport normal.

    Le premier transport de Juifs déportés pour Auschwitz eut lieu le 27 mars 1942.

    Le dernier train pour cette destination quitta Paris le 17 août 1944, une semaine avant la libération de Paris. Entre ces deux dates, la SNCF envoya 72 trains de déportés.

    Moins de 3% des déportés amenés par ces wagons survécurent aux camps de concentration.

    La compagnie des chemins de Fer Français est accusé de la déportation de 72 000 Juifs et de milliers d'autres « indésirables » du régime nazi, vers le camp d'Auschwitz comme vers d'autres camps de concentration.

    Comme en témoigne Harriet Tamen, avocat des survivants de la déportation ayant déposé cette plainte contre la SNCF, « personne ne tenait de pistolet contre la tempe des conducteurs de ces trains, ni contre la tête des directeurs de la SNCF ou des officiels de la SNCF qui se sont tant appliqué à remplir leur tâche. » La responsabilité personnelle de ces individus est donc mise en cause en même temps que celle de l'institution toute entière.

    Le juge David Trager, à la cour fédérale de Brooklyn, doit prononcer un jugement dans des cirsonstances pénales inattendues, puisque c'est la partie de l'accusé, la SNCF, qui a demandé à ce que soit révoquée la plainte.

    Les avocats de la SNCF prétendent en effet que la compagnie jouit d'une « immunité souveraine », due à son statut d'entreprise nationale.

    Ils fondent leurs arguments sur le Foreign Sovereign Immunities Act de 1976, loi passée par le Congrès américain. les avocats prétendent que même si cette loi fut passée de nombreuses années après les faits, l'intention des membres du Congrès était qu'elle eut un effet rétroactif. T

    amen, quant à elle, n'est pas impressionée par cette loi destinée à protéger les intérêts étrangers, mais qui ne peut, selon elle, empêcher le dépôt d'une plainte vis-à-vis d'une compagnie ayant commis des fautes. « De la même façon que l'on peut poursuivre en justice le MTA (Mass Transit Authority) service de transport de masse, pour tout dommage causé, ou poursuivre une compagnie aérienne pour avoir perdu une valise, il n'y aucun empêchement légal à déposer une plainte contre la SNCF. C'est l'une des 500 plus grandes compagnies au monde, et qui maintient des contacts d'affaires à New York. »

    Le procès promet donc d'être crucial, et de constituer un cas de jurisprudence international, tout en proposant à nouveau à la France de faire un travail de mémoire qu'elle se refuse encore à opérer

    Fin de l'article

    Dans la-croix.com

    http://www.la-croix.com/photo2/index.jsp?d...&rubId=4085

    Début de l'article:

    Plus de 200 familles d'anciens déportés vont demander cette semaine à la SNCF de les indemniser pour le rôle que l'entreprise a joué dans le transports de leurs proches vers les camps nazis durant la Seconde guerre mondiale, a-t-on appris lundi 28 août auprès de l'un de leurs avocats, Me Avi Bitton.

    Ces familles israéliennes, françaises, américaines, belges et canadiennes vont d'abord adresser une lettre à l'entreprise publique en lui demandant des indemnisations à hauteur de plusieurs millions d'euros, a précisé l'avocat à l'Associated Press, confirmant une information parue dans Le Monde.

    Si la SNCF ne répond pas, les familles vont saisir un ou plusieurs tribunaux administratifs pour faire valoir leurs droits, a ajouté l'avocat.

    "L'Etat n'a pas fait appel"

    Les familles se basent sur une décision du tribunal administratif de Toulouse qui a condamné le 6 juin dernier l'Etat et la SNCF à verser 62.000 euros à la famille de l'eurodéputé Vert, Alain Lipietz, pour avoir déporté et interné quatre membres de cette famille de Toulouse à Drancy en 1944.

    La SNCF a fait appel de ce jugement, ce que le député européen a jugé "incompréhensible". "La SNCF ne reconnaït pas la continuité entre la SNCF d'aujourd'hui et la SNCF de l'époque", a-t-il expliqué sur LCI, "elle en vient même à dénier ce qui est pourtant dans le rapport des historiens".

    Ce rapport révèle que pendant la Seconde Guerre mondiale, "la SNCF se faisait payer et elle s'est fait payer même après la Libération par la République française", a expliqué Alain Lipietz. "La direction de la SNCF a tout fait pour livrer les juifs aux nazis dans le pire état possible", a-t-il jugé, tout en déplorant que l'entreprise n'exprime aucun regret sur son rôle joué pendant la déportation .

    "L'Etat n'a pas fait appel. L'Etat reconnaîtt totalement qu'il était coupable et responsable", a-t-il également souligné.

    D'autres plaintes contre la SNCF ont déjà échoué devant des juridictions civiles. Ainsi, en juin 2004, la cour d'appel de Paris avait confirmé la prescription des poursuites engagées par Kurt Schaechter, 83 ans, contre la SNCF pour avoir transporté ses parents dans les camps de la mort nazis.

    AP

    fin de l'article.

    Pour historia.fr :

    http://www.historia.fr/data/mag/716/71601002.html

    Début de l'article:

    Déportation : la SNCF accusée

    Par Frédéric de Monicault

    La bataille judiciaire n'est pas terminée, mais elle vient de connaître un sérieux rebondissement : pour la première fois, l'Etat et la SNCF ont été condamnés, début juin, pour avoir contribué à la déportation de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Le tribunal administratif de Toulouse a donné gain de cause au député européen Alain Lipietz, à sa soeur Hélène et à leurs proches : leur plainte reposait sur le rôle de la SNCF dans le transport, en 1944, de plusieurs membres de leur famille, de Toulouse vers Drancy. La SNCF a fait aussitôt appel en rappelant, par l'intermédiaire de son avocat, « avoir agi sous le régime de la réquisition sans marge de manoeuvre ». La requête de « complicité de crime contre l'humanité », déposée par les plaignants, n'a fait l'objet d'aucune mention dans le jugement.

    A l'origine de la plainte des Lipietz, on trouve les travaux de Kurt Werner Schaechter, de l'association Ethic (Enquête sur la tragique histoire des internements dans les camps). En 1992, celui-ci découvrait une facture pour le transport de déportés présentée par la SNCF au député de Haute-Garonne et acquittée après la Libération, ce qui a conduit l'entreprise à ouvrir ses archives et à confier à l'Institut d'histoire du temps présent le soin de faire la lumière sur ce dossier. Publié en 2000 sous la responsabilité de Christian Bachelier, le rapport de 1 600 pages, La SNCF sous l'occupation allemande , avait conclu à la participation active de la SNCF dans la déportation.

    Fin de l'article.

    Et enfin le rapport commandé par la SNCF sur l'entreprise pendant la seconde guerre mondiale(j'ai "préselectionné" la partie sur les déportations):

    En résumé:

    http://www.ahicf.com/rapport/partie4.htm

    Début de l'article:

    Les chemins de fer et la déportation

    Mais surtout, l'année 1942 est celle des déportations [des Juifs vers le Reich]. Le premier transport de déportation part de la région parisienne le 27 mars 1942. Il entre dans le cadre des mesures de représailles annoncées par le MBF et organisées par le Sipo-SD. Les Chemins de fer ont un rôle essentiel dans le processus de déportation. L'historien Raul Hilberg considère que les cheminots ont été "indispensables" dans ce processus (25). Par ailleurs, il faut noter la faiblesse quantitative de ces transports spéciaux, vers les camps d'extermination, dans la masse des transports ferroviaires : 3 000 convois de déportation de Juifs ont été mis en route entre octobre 1941 et octobre 1944 par la Reichsbahn, sur l'ensemble des territoires occupés ou contrôlés, ce qui, au total, équivaut à 15% du nombre de trains de marchandises roulant en une journée sur son réseau.

    Pour les chemins de fer, la déportation est prise en compte en termes techniques d'horaires et de matériel disponible. Ainsi lorsque la SNCF est confrontés à l'expulsion des Juifs de Bade sur la zone sud, en 1940, sa direction générale demande au secrétaire d'État aux Communications d'intervenir auprès de l'intérieur "afin que les transports en cause qui pourraient éventuellement avoir lieu, soient exécutés suivant un programme établi d'accord avec les autorités allemandes et que ce programme nous soit communiqué à l'avance". Ainsi la SNCF, qui souhaite que "des accords gouvernementaux auront réglé au préalable, dans tous leurs détails, les problèmes que pose la migration des populations dont il s'agit", ne conçoit pas ces transports - qui viennent de lui être imposés par surprise par les autorités allemandes - sans l'établissement d'une programmation.

    En outre, dans cette première expérience, la SNCF s'en remet pour la décision de ces transports au niveau gouvernemental. Dans les archives, on peut retrouver des éléments portant sur une programmation des transports d'internés politiques jugés dangereux de zone sud sur l'Afrique du Nord en 1941, de Juifs de zone libre sur la zone occupée à l'été 1942 ; d'internés politiques dangereux de zone sud vers la zone nord en 1943, d'internés anglo-saxons en 1944. Les travaux de Serge Klarsfeld ont établi le rôle des autorités politiques françaises (Laval) et de l'intérieur (Bousquet) dans la décision et l'organisation des déportations.

    De même dans la procédure de transfert des juifs de zone sud sur Drancy, il y a une décision gouvernementale. Celle-ci motive la convocation des administrations intéressées. Parmi celles-ci, se trouve un commanditaire, en l'occurrence l'Intérieur, et des exécutants. Dans l'exécution, s'établit une chaîne reliant la Délégation technique SNCF de Vichy au ministère de l'intérieur via la direction générale des Transports du secrétariat d'État aux Communications. Cet intermédiaire disparaît par la suite, sans doute pour des raisons fonctionnelles, telles l'efficacité, la rapidité ou l'instauration d'une routine plus rapide après une période de rodage administratif.

    La mise sur pied des déportations de Juifs a partir de 1942 empreinte le circuit suivant :

    décision d'Eichmann (RSHA IV-B-4), après proposition de son représentant à Paris, Dannecker (Beauftragte des Chefs der Sipo-SD für den Bereich des MBF, Abt. 4J, c'est-à-dire le chargé des affaires juives auprès de Knochen) ;

    - Novak, le Transportoffizier d'Eichmann, prend alors contact avec le RVM (Amtsrat Otto Stange, Unterreferat 211, dépendant du Ministerialrat Paul Schnell, 21, sous la direction du Dr.-Ing. Max Leibbrand, Ministerialdirektor de EII Eisenbahnabt.) qui lui fait part, après consultation de son correspondant à Paris, la WVD (ou HVD) Paris, des possibilités de transport, dont les principaux éléments sont retransmis à Dannecker via Novak ;

    - mais la mise en œuvre relève de la WVD Paris, en l'occurrence, Möhl, (Abteilung Eisenbahnen, 33 Bfp 7) qui, en dernière instance confirme ou modifie les horaires et conditions du transport en fonction de ses disponibilités ;

    or, la WVD Paris ne possède aucun matériel en propre, ni structure d'exploitation; elle a donc recours à la SNCF pour l'exécution de ce transport: la WVD Paris transmet alors ses directives à son bureau de liaison auprès du service central du Mouvement [de la SNCF].

    Non seulement - cela va de soi -, les transports de déportation et de transfert des Juifs n'ont pas été effectués à l'insu de la SNCF mais, durant l'été 1942, des représentants de la SNCF ont participé à l'élaboration des conditions techniques de transports ferroviaires à la rafle du Vél' d'Hiv' et la livraison des Juifs de zone sud en zone nord, aux autorités allemandes. Les transferts des camps d'internement aux gares d'embarquement ont été effectués au vu et su des populations locales et des cheminots, de même que les chargements dans les wagons à marchandises, de même que les conditions de "transport" tout au long des trajets et pendant les stationnements.

    Ces transports relèvent de programmes élaborés par la HVD Paris et le service de liaison du Mouvement, ainsi que par la Délégation technique SNCF à Vichy, en particulier les transferts de zone sud vers la zone nord ou les transferts entre le Vél' d'Hiv et les camps du Loiret. Ils entrent également dans le cadre des conférences horaires européennes, comme la plupart des convois de déportation. Le matériel roulant utilisé est probablement allemand dans les débuts, les autorités allemandes souhaitant rapatrier le matériel de la Reichsbahn vers le Reich ; puis français car constituant parfois un prélèvement déguisé ; puis indifférencié par l'introduction de la banalisation, d'abord de fait, puis dénommée "utilisation réciproque" ; en ce qui concerne le matériel moteur, il est français jusqu'à Novéant (point-frontière Région Est-ancien réseau AL). Ces convois sont formés, dirigés et conduits par les cheminots français, en vertu du principe de la division des Compétences, exécution française et surveillance allemande.

    Des cheminots ont manifesté des actes de solidarité, individuels et isolés, avec les persécutés. Aucune protestation contre ces transports émanant de la SNCF ne figure ni dans les archives, ni dans les témoignages.

    Fin de l'article.

    Pour accéder à la version complète du rapport cliquez sur le lien en bas de page à gauche après le texte du résumé toujours à cette adresse:

    http://www.ahicf.com/rapport/partie4.htm

    Voilà, pas mal d'éléments pour comprendre, bonne lecture.

  17. Salut,

    Deux grand moments aujourd'hui:

    _Après la suppression d'un train et malgrè les annonces faites en gare un type frappe à la porte du poste d'aiguillage (en ébullition suite à plusieurs problèmes à gérer):

    "je suis cadre supérieur de la SNCF, j'ai loupé mon train et en plus vous n'avez pas fait de correspondance, il y a des gens qui ont failli tomber dans les escaliers en courrant pour récupérer ce train, vous allez entendre parler de moi j'en parlerai à votre DET"

    _Depuis le téléphone d'un PN en raté d'ouverture depuis un bon quart d'heure:

    "je suis conducteur d'un 38T, je suis bloqué là depuis 10 minutes il faut que je passe, vous pouvez pas m'ouvrir les barrières pendant 5 minutes sinon je passe quand même".

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