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Le Web des Cheminots

Cheminant

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Tout ce qui a été posté par Cheminant

  1. Merci Atazat, celle là elle me fait bien rire ce qui aide et a aidé pour la retenir. A+
  2. En même temps des "erreurs" comme ça on peut en faire autant qu'on veut! En fait je voulais juste faire l'intéressant ." Big dédicace " à Atazat en tout cas! Mais est-ce que ça marche pour tout...Atazat,si je te dis: " Train!" Celle là j'l'adore...
  3. Je crois effectivement qu'en mode ironique on arrive plus clairement à faire passer un message. Encore une fois, de mon point de vue ces personnes ne m'inspirent pas plus confiance qu'à toi et comme le disait Pasqua:" les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent." Mais je ne trouve pas cette grève légitime, non pas à cause de pseudo objectifs "politiques" de certaines OS ou de la "faiblesse" éventuelle des revendications mais tout simplement parce la manière dont je vois l'action syndicale est opposée à ce qu'elle donne ici. Mais ce n'est pas pour celà que j'irai maudir les collègues qui ne pensent pas comme moi, bien au contraire, l'important est avant tout le fait que ces différentes formes de syndicalismes et de militantismes cohabitent, débattent et surtout existent.
  4. A lire certains posts j'ai une belle envie de gerber qui me vient à la bouche,et pour une fois c'est pas le bojolo. Je ne suis pas modo, ma remarque est certainement déplacée mais comme le disait Mme Bourdel à monsieur Ramirez, quand on est énervé, ça soulage. Le cheminant, un de ces nantis des postes que beaucoup trop vomissent. PS: évitez-moi l'envolée de bois vert traditionnelle, je m'octroie un carton rouge et je connais le chemin de la sortie.
  5. Le beaujolpif comme tout autre boisson alcoolisée vomitive, plus on en boit meilleurs c'est. Alors je me suis fait plaisir et j'ai bien mal aux cheveux ce matin d'après-midi. cartonrouge
  6. Beaujolpif, beaujolpif, on veut du beaujolpif! J'ai mal aux cheveux maintenant avec cette saloperie de beaujolo hughes, pardon j'ai ma chauffe.
  7. Excuse moi Savir mes ma formation m'a laissé des traces indélébiles (et difficiles à porter), ainsi, on ne dit pas manipuler mais manoeuvrer des signaux et des appareils de voies, la seule chose que l'on manipule, c'est dans le PS9 au sujet de la définition de la zone dangereuse si mes souvenirs sont exacts. Excusez moi de cette intervention pitoyable.
  8. Savir,elle ne m'a rien fait cette brave femme, d'ailleurs moi j'ai répondu autre chose que : "c'est du Dayan,par principe je ne regarde pas". Cette réponse possible à deux objectifs, le premier contenter certaines personnes qui effectivement ne supportent pas ce mode de vulgarisation culturelle qu'elle représente , le second parce que cette possibilité de réponse me fait rire. Voilà, à plus.
  9. Je peux t'affirmer que j'aime à débattre de ce sujet avec les collègues au boulot, que j'explique qu'elle est ma position et celle de mon syndicat sur la grève. Je suis syndiqué et je crois au syndicalisme et à son importance dans une société comme la notre. Mais j'aime et je respecte aussi la diversité des idées et puis on ne peut pas être d'accord sur tout. Pendant la grève je suis en descente de nuit le 21, de repos les 22 et 23, si la grève doit se prolonger jusque là j'irai travailler et j'expliquerai à tout le monde pourquoi. Il n'y a pas de hasard à cette décision ni de considération financière.
  10. Cheminant

    Les Rois Maudits

    Bien moi j'ai lu et relu les bouquins et je ne suis pas convaincu de cette adaptation, qu'en pensez-vous? ( suite d'une longue appartée dans le topic suivant: http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=2460 )
  11. On est loin du clisagéreur mais je dis quand même qu'entre le Robert d'Artois de Druon et celui de Josée Dayan il y a quelquechose de moins: le physique et le charisme télévisuelle qui irai avec. Je ne dis pas que Torreton est un mauvais acteur,tout le contraire, il est excellent tout comme Jeanne Moreau et Clavier dans Papy fait de la résistance ou les bronzés mais je suis déçu de cette adaptation (comme souvent quand on connait très bien un bouquin adapté à la télé ou au ciné). D'ailleurs je lance un topic sur le sujet dans le café: http://www.cheminots.net/forum/index.php?a...st=0#entry30133
  12. Cheminant

    Etat D'urgence

    Que pensez-vous de la prolongation de cette mesure d'exception encadrée par la loi du 3 avril 1955, passée comme une lettre à la poste par le gouvernement Villepin. Est-ce vraiment utile pour vous? Pour les sujets politiques: http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=2416
  13. Salut à tous, certains retours font plaisir à lire, j'l'aurai pas dit comme çà mais j'suis pas loin, pour une fois, de penser pareil.
  14. Lu dans libé au sujet de la tentative annuelle et toujours aussi pitoyable de battre le record de chutte de dominos pseudo"artistique" et surtout très bof: Le lien: http://www.liberation.fr/page.php?Article=339042 L'article: Une histoire Le moineau qui fait tomber les dominos froidement abattu par Denis DELBECQ QUOTIDIEN : jeudi 17 novembre 2005 Il ne fait pas bon plaisanter avec les tentatives de record destinées à figurer au Guinness Book. Un moineau domestique l'a appris à ses dépens mardi. Il avait pénétré dans un centre de congrès de Leeuwarden (Pays-Bas) où la firme de télévision Endemol préparait une tentative de record de dominos. Depuis des semaines, une centaine de paires de petites mains avaient rangé avec tact plus de quatre millions de pièces pour le grand jour. Le moineau a semé la pagaille, renversant 23 000 dominos. Il a fini abattu d'un coup de pistolet à air comprimé. Mais il sera peut-être vengé. Car une plainte a été déposée : le moineau domestique figure aux Pays-Bas sur la liste des espèces menacées. On arrête pas le progrès!
  15. Sur le sujet j'ai trouvé çà: Le lien: http://www.liberation.fr/page.php?Article=322678 L'article: Les habitants de la région ont été consultés pendant cinq mois. Entre TGV et petits trains rapides, Paca cherche son rythme par Michel HENRY QUOTIDIEN : samedi 10 septembre 2005 Marseille de notre correspondant La région Provence Alpes-Côte d'Azur (Paca) a-t-elle besoin d'une Ligne à grande vitesse (LGV) ? Sans doute, si l'on veut désenclaver les Alpes-Maritimes, puisque la LGV mettrait Nice entre 3 h 35 et 3 h 50 de Paris. Mais pour Paca, la priorité numéro un est autre. Les habitants qui se sont exprimés lors des cinq mois de débat public sur la LGV (1) veulent avant tout un réseau régional ferroviaire digne de ce nom. Comme on leur propose la LGV, qui n'entrerait pas en fonction avant 2020, ses habitants retournent le problème, sur le thème «donnez-nous d'abord notre petit train quotidien». Quand il s'agissait de relier Paris à Lyon par le TGV, on ne parlait pas d'aménagement de territoire. Ici, il y a «une formidable occasion de repenser l'organisation de l'espace», note la commission de débat. Dans une région saturée par le tout-voiture, où la liaison ferroviaire Marseille-Aix fonctionne moins bien que le bus, et où, de Cannes à Menton, on désespère faute de train efficace, tout le monde réclame «des liaisons rapides entre les métropoles régionales», et certains rêvent de TER-GV ­ des trains express régionaux à grande vitesse ­, inconnus en France. Face à ces demandes, RFF (Réseau ferré de France) a trouvé une parade : la LGV permettrait de «libérer la ligne historique pour les TER». «La LGV est présentée comme nécessaire pour continuer le développement des TER», note la commission. Mais là, inquiétude : qui va payer ? Les collectivités locales devront s'acquitter d'au moins 35 % de la LGV, voire «40 à 50 %», selon Philippe Marzolf, président de la commission. Or, la LGV est chiffrée entre 5 et 7 milliards d'euros, soit 60 euros par an et par habitant de Paca pendant trente ans, selon la commission. Du débat, sur lequel RFF s'appuiera pour dire, au plus tard le 8 décembre, s'il continue le projet, il ressort quelques idées forces : oui à la LGV, à condition qu'elle soit «assortie d'un vrai programme de transports régionaux, qu'elle respecte l'environnement, que les gares soient au coeur des agglomérations, qu'elle s'intègre à un vrai plan d'aménagement du territoire, et qu'elle apporte un réel progrès au quotidien». Trois scénarios se dessinent. Option un, le LGV Côte d'Azur, pour rapprocher le plus possible Nice de Paris. Option deux, un projet desservant en chapelet les métropoles régionales. Option trois, un projet de liaisons régionales rapides appuyées sur le réseau existant ­ ce dernier projet n'a pas la faveur de RFF. Ces trois scénarios recouvrent trois conceptions différentes : «Le TGV d'abord», «les métropoles d'abord», «les territoires [et leur maillage] d'abord». Selon qu'on habite les Alpes-Maritimes, le Var ou les Bouches-du-Rhône, on a un avis différent sur les tracés, en vertu de l'adage bien connu : «D'accord pour le TGV, mais pas chez moi.» La commission note «l'insuffisance de la réflexion préalable» que Philippe Marzolf résume : «Il faudrait d'abord un projet d'aménagement du territoire, et ensuite on en déduirait les infrastructures nécessaires.» Hélas, ce n'est pas la méthode retenue jusqu'ici. Il y a, bien sûr, les oppositions. Dans le centre Var, elles avaient déjà fait capoter le précédent projet, en 1991, quand on envisageait le prolongement du TGV jusqu'à Fréjus. Du coup, la LGV Méditerranée, entrée en service en 2001, s'arrête à Marseille. La commission estime qu'un «consensus» est nécessaire «pour ne pas répéter l'échec» précédent. Entre les viticulteurs varois, les agriculteurs, et tous ceux qui savent que «les Varois sont devant un vrai choix de société» : si le Var devient plus facile d'accès, il connaîtra le sort des Alpes-Maritimes (saturation des transports, pression foncière, urbanisme sauvage...), le consensus semble difficile à atteindre. C'est pourquoi la desserte par le littoral reliant les trois métropoles, Marseille, Toulon et Nice, semble tenir la corde (lire ci-contre). Il y a, ensuite, les doutes sur l'environnement. «Le public est resté profondément sceptique sur la réelle capacité du maître d'ouvrage [RFF] à prendre en compte les impacts environnementaux du projet», note la commission. RFF envisage de traverser des zones protégées, «27 % de l'aire d'étude correspond à des zones Natura 2000», et la commission prévient : «La LGV [180 km de ligne nouvelle, dont 40 en tunnels] peut avoir un effet destructeur qui, conjuguée à la puissance du développement urbain, risque de dégrader durablement le territoire régional.» D'où la question : «Sommes-nous prêts à sacrifier nos paysages pour dix minutes ou même une demi-heure de trajet en moins ?» (1) Du 21 février au 8 juillet. Le bilan a été rendu public vendredi à Marseille.
  16. Vu hier dans de nombreuses éditions de journaux télés et repris dans libé: Le lien: http://www.liberation.fr/page.php?Article=339006 L'article: Mobilisation en Italie pour barrer la voie au futur TGV Lyon-Turin Communistes et Verts contestent un projet «inutile et dangereux». par Eric JOZSEF QUOTIDIEN : jeudi 17 novembre 2005 Rome de notre correspondant Présentée comme l'un des grands chantiers européens, la nouvelle liaison à grande vitesse entre Lyon et Turin risque de s'arrêter à la frontière française. Hier, plusieurs dizaines de milliers d'habitants de la Val di Susa, dans les Alpes italiennes, ont en effet manifesté pour s'opposer fermement au projet de TGV qui devrait coûter 15,2 milliards d'euros en raison, notamment, du percement d'un tunnel de 53 kilomètres. A l'appel de nombreux élus, d'associations de défense de l'environnement, des communistes et des Verts, toute la vallée a parallèlement observé une journée de grève générale pour dénoncer un programme «inutile et dangereux». Depuis plusieurs mois, sur le versant italien, la mobilisation ne cesse de s'amplifier. «Notre petit territoire est déjà surchargé d'infrastructures, explique Antonio Ferrentino, président de la communauté de montagne, nous avons une autoroute, deux nationales, deux lignes électriques à haute tension et une ligne ferroviaire internationale. Nous ne pouvons supporter une ligne supplémentaire, qui plus est à grande vitesse.» Même les écologistes italiens s'opposent au projet. «Cela peut paraître paradoxal, alors que nous militons toujours en faveur du rail. Mais il faut prendre en compte le caractère particulier de la Val di Susa», souligne la députée européenne Monica Frassoni. «Nous ne nous trouvons pas en plaine. Les habitations sont à proximité de la future ligne à grande vitesse.» Furieux de ne même pas avoir été consultés sur le projet par les autorités nationales, les militants anti-TGV craignent par ailleurs que le percement du tunnel ait des implications de nature sanitaire. Les perforations dans la montagne pourraient libérer des particules d'amiante, et le chantier, avec le dégagement de millions de mètres cubes de terre, pourrait polluer les nappes phréatiques. Les sondages géologiques n'ont débuté qu'il y a quelques jours. Alors que certains militants extrémistes ont menacé de recourir à la violence, le gouvernement, relayé par une partie des responsables du centre gauche, continue de soutenir le projet considéré comme nécessaire pour le développement économique et le désenclavement du pays.
  17. Torreton en Robert d'Artois c'est un peu comme Jeanne Moreau en Mahaut d'Artois ou encore Clavier en Napoleon...
  18. Juste un petit sondage en complément du sujet sur cette grève pour juger de la crédibilité des revendications auprès de notre communauté. La question est la suivante: Avec vos connaissances actuelles et votre ressenti sur le sujet, trouvez-vous cette grève légitime?
  19. Pour revenir à la grève du 21/11, Louis Gallois, le président de la présipauté cheminote est l'invité du 13h de France 2 en réaction au préavis posé hier.
  20. Notre mission si vous l'acceptez, règlez définitivement cette cruciale question qui en bouleverse plus d'un, à nous les agitez du dico, les Cappello de l'apéro, les Pivot apostrophant, les Nadine de Rotschild du parler ferroviaire! Soyons prolixes et agissons pour résoudre cet épineux et sensible problème.
  21. Je propose "clisagéreur", le mixte esperanto du cheminot désignant tout à la fois un client, un usager et un voyageur car en fin de compte c'est la même chose pour la personne qui voyage dans un train SNCF en Ile de France comme ailleurs: il paye un billet ou un abonnement quelconques, pour cette personne elle est cliente de la SNCF. Mais pour le cheminot qu'en est-il? Rien, on en est toujours à ce bouffer le chignon pour de la sémantique grotesque qui ne change rien au fond, service public ou pas. Exemple: je suis client d'EDF-GDF qui a une convention de service publique, suis-je dès lors un usager?, vais-je me faire lapider par des électriciens ou des gaziers pour avoir affirmé mon statut de client? Arrêtons le délire pseudo-sémantique autour du "clisagéreur", ce n'est pas lui qui fait le service public mais nous,et qui fait du service public une EPIC: c'est l'Europe et l'Etat et à ce niveau, le clisagéreur on s'en fout.
  22. Ils sont partis dans une grande partie de vol à voile ayant comme tronc commun la loi de 55 et tout ce qu'elle a d'exceptionnelle! Rajoutons à celà les luttes internes de l'UMP et du PS et l'on obtient une classe politique qui donne une vision abracadabrantesque d'une démocratie qui ressemble de plus en plus à la quatrième république. C'est la surrenchère permanente et tous azimuts,c'est n'importe quoi et dangereux...en prorogeant une loi d'exception avec tout ce que cela sous entend en terme de restriction de libertés fondamentales la majorité crée un facheux précédents pour un sujet qui n'en demandait pas tant; biensûr le calme retrouvé aujourd'hui les encourage dans cette voie mais qu'est-ce que celà à réellement changé sur le terrain en terme d'effectifs des forces de l'ordre et de leur capacité à endiguer le phénomène? RIEN... Celà ressemble un peu trop à la mise en place du patriot act aux Etats-Unis même s'il faut raison gardé et se dispenser de comparaison hasardeuse. Concernant Chirac, ce que je vois c'est qu'il assainne de belles banalités afin de jouer fin avec Sarkozy qui est bien embarassé après ces propos enflammant et le fait qu'il soit aux premières loge dans la conduite pratique de la loi de 55. Et pendant ce temps là il observe le PS qui se neutralise tout seul, il est bien à l'abris en fait, Villepin est également en retrait, tout, si quelquechose doit retomber, retombera sur Sarko...
  23. Les réactions de Libé et du Monde sur le sujet: L'article de libé: Le lien: http://www.liberation.fr/page.php?Article=338422 L'article: La grève refait surface à la SNCF Les syndicats maintiennent leur mot d'ordre pour le 21 novembre, contre la «gestion par activité». par Cédric MATHIOT QUOTIDIEN : mardi 15 novembre 2005 La SNCF file vers sa première grève reconductible depuis le printemps 2003. La direction de l'entreprise a échoué, hier, à convaincre les quatre syndicats (CGT, SUD rail, FO et FGAAC) de renoncer à la grève du 21 novembre. Les organisations ont estimé que les avancées faites dans le cadre de l'«alarme sociale» étaient «infinitésimales». En dépit d'une ultime réunion prévue aujourd'hui, centrée sur les conducteurs, les organisations devraient appeler à cesser le travail dès lundi soir. Chantier. Depuis que le conflit s'annonce, le patron Louis Gallois joue l'incompréhension, estimant sans fondement le mot d'ordre de «privatisation rampante». Derrière l'apparent malentendu, il y a un classique de la conflictualité cheminote : la gestion par activité. Ce vieux chantier de réorganisation, entamé dans les années 90, consiste à autonomiser les grandes activités (fret, grandes lignes, Transilien). Au-delà du volet financier (réorganisation de l'entreprise en quatre holdings), ce projet à de fortes répercussions sur le terrain : «Les différentes restructurations en cours visent à dédier les cheminots à certaines activités, assure SUD Rail, ou à assouplir la commande du personnel de manière à ce que chacune des activités puisse facilement jongler avec les cheminots.» Les conducteurs redoutent ainsi que l'organisation de la traction en quatre directions déléguées induise une «dédicace des personnels». Un grief auquel s'ajoute une modification réglementaire qui fera passer de 4 heures à 6 heures la limite du temps de conduite de nuit. «Mais au-delà, assure SUD rail, la gestion par activités, c'est ce qui rend possible la filialisation, voire la privatisation. C'est ce qui s'est passé avec le Sernam», argue SUD rail. «Il s'agit de répondre à la qualité du service, dément ainsi Pierre Izard, directeur des ressources humaines de la SNCF. La gestion des trafics est très différente selon les activités: les trains de fret doivent être commandés au dernier moment, ceux de voyageurs sont programmés bien plus à l'avance. Tout diffère, des besoins des clients à la vente.» Parenthèse. La gestion par activité est un mauvais souvenir pour Louis Gallois, qui avait connu en 2001 un gros échec. Un long conflit l'avait amené à mettre entre parenthèses un premier projet, baptisé «Cap client». Quatre ans plus tard, la direction a l'intention d'aller au bout. Lors d'une récente réunion des cadres SNCF à Zurich, dont les comptes rendus circulent à tous vents dans l'entreprise, Gallois et son lieutenant, Guillaume Pepy, ont dit leur objectif d'achever la réorganisation avant la fin 2006. «Il faut finir le job de la gestion par activité» a ainsi expliqué Pepy, afin que «2007 et 2008» puissent être des années «clients» et «business». «Gallois a tiré du conflit de 2001 la conviction que la boîte ne sera pas réformée avec les syndicats, d'où la volonté de passer en force», affirme un syndicaliste de la CGT. Sera-ce suffisant pour mobiliser ? Les syndicats en doutent un peu. D'où l'addition de revendications plus classiques (emplois, salaires) qui permettent d'élargir la base revendicative... Mais aussi de ménager quelques possibilités de sorties de grève. Celui du Monde: Le lien: http://www.lemonde.fr/web/recherche_result...inence&x=10&y=6 L'article: Les cheminots ont déposé un préavis de grève pour lundi prochain LEMONDE.FR | 15.11.05 | 17h00 • Mis à jour le 15.11.05 | 17h34 Quatre fédérations de cheminots – CGT, FO, SUD-Rail et Fgaac – ont déposé, mardi 15 novembre, un "préavis de grève reconductible par 24 heures" sur des revendications tels que les salaires, l'emploi et le service public, à compter du lundi 21 novembre à 20 heures, après l'échec de la réunion entre la direction et les syndicats. Ce conflit national, le sixième depuis le début de l'année, se déroulera donc le 21 novembre, jour où la propagation de l'état d'urgence devrait entrer en application pour une durée de trois mois dans le cadre de la loi d'exception du 3 avril 1955. La réunion consacrée aux problèmes de la traction, un des départments de la SNCF, mardi matin, s'est conclue sur "un échec", a déclaré le secrétaire général de la Fgaac, William La Rocca, précisant "notre délégation a quitté la séance avant même les formules de politesse tant certaines propositions de la direction tendaient à la provocation". Selon le responsable de la Fgaac, "il n'y a eu aucune avancée sur les revendications posées par les agents de conduite depuis des mois, voire des années, et, pire, on est revenu sur certains engagements faits lundi". Il a ainsi confirmé la décision prise de déposer cet après-midi un "préavis de grève reconductible" motivée par les problèmes spécifiques aux agents de conduite, à partir de lundi soir. Ce préavis porte notamment sur le "maintien d'une traction unique dans une entreprise intégrée", sur l'assurance du "développement de tous les trafics ferroviaires", et sur une demande "d'ouverture de négociations sur la conduite des trains frets de nuit". "PROVOCATION POUR LES CHEMINOTS, MAUVAISE NOUVELLE POUR LES USAGERS" Lundi dernier, les trois autres fédérations de cheminots (CGT, SUD-Rail et FO) avaient jugé insuffisantes les propositions du président de la SNCF, Louis Gallois, lors de la réunion de concertation immédiate. Le président de la SNCF "est venu les mains vides (...) hormis des aménagements sur le fret et une table ronde (sur la) traction mardi", avaient indiqué les syndicats dans un communiqué commun. Le "renvoi à des dates ultérieures des revendications urgentes sur l'avenir du service public, les restructurations, l'emploi ou le pouvoir d'achat" constituaient ainsi à leurs yeux "une véritable provocation pour les cheminots et une mauvaise nouvelle pour les usagers." De son côté, le président Gallois avait affirmé que "des pas avaient été faits par la direction", consignés dans le "relevé d'engagements" de l'entreprise élaboré lundi, et exprimé le souhait "qu'ils soient reconnus et que l'on soit sur une voie d'apaisement." Les quatre fédérations syndicales qui dénoncent globalement une "privatisation rampante" de la SNCF, représentent plus de 71 % des cheminots et plus 95 % des conducteurs. Avec AFP Voilà pour la "revue de presse" restreinte de ce 15/11 sur la grève du 21.
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