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Je résume : j'ai vu des rames Nord tractées par des 66000/66400, mais je n'ai pas vu de réversibilité, je ne sais pas si ça pratiquait ou pas. Ensuite, pour quelle raison une rame aurait fait un service banlieue ou grande banlieue sans réversibilité, je ne saurais le dire. Un omnibus Paris-Beauvais ? Peut-être.

Non, j'ai bien dit que c'était autour d'Ermont. Ca pourrait être St-Ouen Garibaldi, ou autre gare du coin avant le chamboulement du RER.
Mais bon, j'aurai toujours un réfractaire pour contester une réalité que j'ai vécue.... Et pour Amiens-Tergnier c'est admis ? Pas de contestation ? (ça signifie de-facto que les 66400 ont bien tiré des rames banlieue Nord)

De Gaulle, icône de la grande France, intouchable puisque modèle de la 5e république monarchique, comme Jaurès est le modèle de sarkozy.
Alors on fait un petit slalom entre les piquets pour que la petite histoire rejoigne la grande, quitte à tricher un peu.

"De Gaulle n'a jamais dit ça, c'est un obscur scribe qui l'a rapporté..." Peyrefitte ? Hmm, difficile de l'accuser de mentir ou de raconter des bobards sur le général, les historiens vont tousser... Alors on va devoir trouver autre chose, la poissonnière ne va pas gagner le round si facilement.

"De Gaulle se trompait en parlant de races" ? Non, c'est encore trop insultant pour le grand général... Alors on se contorsionne un peu plus. "La science de l'époque gaullienne n'avait pas encore compris que les races n'existent pas..." ouf, là c'est bon, ça recolle à notre petite histoire, on a eu chaud. (et ça rime avec facho, super-combo. on peut même tenter le maxi-combo avec un peu de réchauffement climatique). A posteriori on tremble un peu à l'idée que cette science inculte a tripoté le nucléaire. Brrrr..... froid dans le dos.

Du coup ça tombe bien, on a un De Gaulle qui vivait à une époque où la terre était encore plate, et qui a construit une grande France, qui aujourd'hui n'est plus une Nation (c'est interdit, trop facho, trop repli sur soi), mais un simple état-membre de l'union européenne-machin-à 28 dans un monde tout rond sans frontières. (Attention toutefois, la France n'est plus qu'un lander européen, mais son président reste un monarque. Faudrait quand même pas le prendre pour un sans-dents).
Et grâce à l'europe, la science (la vraie, celle des réseaux sociaux) a pu démontrer que les races n'existaient pas, donc que la poissonnière l'a dans l'os (de seiche). Emballé, c'est pesé, treize à la douzaine.

Heureusement que Libé et Le Monde existent, sinon la vie serait triste (et nos gouvernants ultra-libéraux auraient peu de soutiens).

Vous parlez de qui avec l'expression "le français lambda" ?

Parce que le vrai français lambda, il peut penser ce qu'il pense ou vouloir ce qu'il veut, c'est pas lui qui commande, et quand il dit non à un rare référendum, son avis ne compte pas. Et quand il va voter, on lui dit pour qui voter, des fois qu'il voterait au hasard.

Il faut redéfinir "le français lambda" de notre époque, et ça s'apparente plutôt à une sorte de portrait-robot établi par les milieux médiatico-marketeux-publicitaires, et exprimé par des sondages. Le "français lambda" ou "français moyen", c'est une simple figurine de marketing agitée par des gros intérêts mercantiles.

On a maintenant sa variante 2.0 : les réseaux sociaux, ou les twittos, etc....

Regardez les titres des journaux ou des télés : "réaction indignée des réseaux sociaux" (en gros, ça veut dire qu'une trentaine de pipoles "connectés" ont réagi sur un sujet d'actu, et qu'ils ont été "followés" par 10000 ou 20000 geeks); "les twittos se déchainent" (quelques communicants lancent des éléments de langage immédiatement repris par les conseillers des politiques); "la page facebook a recueilli plus de 10000 likes en 1h" (les geeks ont cliqué, c'est gratuit, ça défoule, et ça n'engage à rien du tout).

Bref, le système tourne en circuit fermé sur un microcosme politico-médiatique qui décide de tout, même des réactions supposées d'un français lambda qui n'existe pas.

Alors quand je lis que le "français lambda" ne veut pas d'embauches de fonctionnaires, je le traduis comme ça : "le microcosme politico-médiatique ne veut pas d'embauches de fonctionnaires, étant entendu qu'on est en période ultra-libérale pendant laquelle on doit justement tout privatiser et donner aux amis de la finance".

Je n'ai malheureusement pas de photos, mais c'est du vécu.
Dans mes souvenirs ça remonte à 1982/83 et à 1985 pour la banlieue autour d'Ermont (je ne me souviens plus de quelle ligne exactement, c'était bien avant le RER C).

C'est parfaitement corroboré par la page wikipedia (et je promets que ce n'est pas moi qui l'ai écrite) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Voitures_de_banlieue_Nord_%26_Nord-PLM

À partir de 1982, il ne restait en service que 31 voitures sur Amiens formant 2 rames de cinq voitures et une rame de huit voitures assurant du service sur Tergnier, Creil et Laon et 2 rames de six voitures assurant du service vers Arras.

Elles ont commencé à être réformées en 1973. En 1985, la venue des Z 8800 élimina le reliquat des voitures sur la région parisienne et l'année suivante ce fut au tour des unités d'Amiens de céder la place aux RRR.

Sachant que Amiens-Tergnier n'est pas électrifiée, et qu'il y avait du chauffage en hiver sans cocotte-minute... ça laisse peu de choix sur la traction.
Par contre je n'ai pas vu de réver à cette époque, je ne saurais dire si ça se faisait encore.

Non, je confirme, années 80. Sur la banlieue d'Ermont, et même en renfort sur Tergnier-Amiens et Tergnier-Compiègne.

Privatisation du business de la répression sécurité routière, l'ultra-libéralisme déguisé en socialisme fait des miracles, même sarkozy n'avait pas encore atteint ce stade.

La voiture banalisée équipée d'un radar passe inaperçue, à un détail près, les uniformes des forces de l'ordre, mais ça s’est bientôt terminé puisque cette mission sera confiée à des prestataires privés.

Les radars dissimulés derrière une plaque d'immatriculation fonctionnent deux heures par jour, faute d'effectifs suffisants. Les prestataires privés pourront donc à loisir sillonner les routes.

"Cela fait des années que l'on demande à être soulagés de tâches indues telles que les transferts de détenus ou les gardes statiques et on nous enlève cette fonction de contrôle routier qui pour nous est vraiment une fonction régalienne pour faire sous-traiter cela par des sociétés privées avec un risque évidemment peut-être d'un glissement vers plus de business au détriment de la sécurité routière", réagit Audrey Colin, de Synergie Officiers.

http://www.francetvinfo.fr/societe/securite-routiere/le-gouvernement-veut-des-radars-prives-sur-les-routes_1111529.html

Les 66400 ont aussi tracté les banlieues Nord.

Willison

Dans 5 ans, la sncf proposera ses 72500 à la roumanie.... qui les refusera puisque les 4300 fonctionnent beaucoup mieux.

Les migrants ne se sont pas trompés, en 2015 ils ont largement plébiscité les iles grècques pour leur transit vers la terre promise.

Le premier "problème" de Paris c'est que c'est une ville qui n'a pas subi les 2 guerres mondiales, et qui a conservé son architecture du milieu du 19e siècle. D'autres grandes capitales, détruites à plus de 50% ont été reconstruites en y intégrant les besoins modernes de mobilité et en prévoyant une population plus importante.
En comparaison, Paris est une ville-musée étriquée.

L'autre "problème" c'est que Paris a bénéficié des travaux d'ingénieurs et d'architectes visionnaires, qui ont réussi a organiser la ville de façon très fonctionnelle pour l'époque, ce qui a permis d'y bien vivre jusqu'à la fin du 20e siècle. L'implantation des réseaux de métros est une prouesse en soi. Le quartier d'affaires de la Défense était un projet très innovant dans les années 50, dans une zone désœuvrée.

Le schéma directeur des années 60 est le dernier "problème" de Paris. Très ambitieux pour l'époque il a permis de créer des liaisons RER et des voies routières suffisantes pour s’accommoder de la démographie jusqu'à la fin du 20e siècle.

Mais à force de repousser les limites comme on pousse un tas de sable, ça finit par former un mur insurmontable. Et au 21e siècle Paris est devenue une mégapôle impossible à réaménager : trop couteux en temps de crise, trop de difficultés techniques pour des grands travaux, trop de nuisances pendant les travaux, et surtout une course effrénée au profit immobilier immédiat avant de réfléchir à moyen/long terme.

Les gens qui décident des machines à radier n'ont peut-etre pas les critères les plus objectifs.

Il y a des Amish à NY ?

En décomptant celle-là, il resterait vingt 72100 plus les trois 72000 du parc service.

Après le dépôt de la chapelle reconverti en café éphémère, une grosse soirée "musicale" dans la gare du Nord, histoire de démythifier un peu plus l'endroit. Chacun est libre d'apprécier ou pas. En tous cas c'est... original.

http://spectacles.voyages-sncf.com/ibe/spectacle/musique/silence-station-night-gare-du-nord

(j'imagine bien nos parigots aldo et jack mouver leurs corps sur du rap-électro)

La bibloc pose de gros problèmes de tenue à la corrosion, et la monobloc est lourde. Et puis au niveau du recyclage, le béton n'est pas forcément mieux que le bois créosoté.

Ils n'ont pas encore tenté la fibre de verre ?

J'espère que l'omni-Bus SNCF se rangera bien sur le côté pour laisser passer le "bolide" Clermont-Montpellier d'Isilines ! S'agirait pas de mettre en retard les gens pressés.

http://www.isilines.fr/fr/clermont-montpellier-bus-pas-cher#CFE-MPL

Dans le temps on avait des prises rasoir même dans le couloir

Je tombe de l'armoire ! la 16003 radiée ? Pourtant elle est à peine rodée.

En matière de propriété artistique, j'y entrevois quelques failles :

- ces photos ont été diffusées dans le domaine public (internet), et elles sont créditées soit par le nom de l'auteur soit par l'URL du site qui les a publiées (sauf la dernière apparemment), l'ensemble étant regroupé sous la forme d'un diaporama sans but lucratif (apparemment). Je présume que ces photos sont accessibles à quiconque par un moteur de recherche, donc difficile de soutenir une accusation de contrefaçon ou de piratage. L'auteur du diaporama ne s'attribue pas la paternité des photos, il a simplement aggloméré des liens (URL) pour en faire un album animé.

- les photos n'ont pas été modifiées, détournées, dénaturées, et restent conformes à leur expression originelle

- la jurisprudence française n'est pas aussi restrictive qu'on le croit

- que disent les textes de lois en vigueur au Maroc concernant le droit à la propriété artistique ?

Et comme il y a la télé dans les bus..... génial.

ouhla, attention ! sur ce même forum je me suis fait enguirlander pour avoir dit beaucoup moins que ça.... Ce n'est pas de la malbouffe, non non ! c'est de la gastronomie innovante et de qualité, faite avec des produits du terroir. J'ai bien appris ma leçon.

On voit bien l'erreur du raisonnement ici : si le prix d'achat d'une voiture diesel d'occasion est environ 1500€ plus cher que celui d'une voiture essence.... alors quand on revend une voiture diesel d'occasion, on peut la revendre aussi 1500€ plus cher, ce qui gomme complètement la différence.

La consommation moindre à performances égales, la taxation favorable au gazole, et la distribution en unités de volume plutôt qu'en unités énergétiques font que l'usage est plus rentable.

Les coûts d'entretiens dépendent beaucoup de la technologie, et des modèles. Mais quand on voit qu'un simple changement de courroie de distribution sur un moteur essence ou diesel peut être facturé jusqu'à 1200€ (selon barême constructeur pour une berline moyenne), ça relativise le surcout supposé du diesel. Celui qui opte pour un diesel à chaîne classique (pas les nouveaux à chaîne consommable) est plutôt gagnant par rapport à un essence à courroie, où il faudra aussi ajouter les bougies platine et les bobines individuelles qui claquent tous les 40000km. Après il reste les pépins de pompe GO et d'injecteurs, bien connus sur certains modèles, et qui généralement surviennent à des kilométrages conséquents. Et les poulies dampers et les volants bi-masse, mais ça arrive aussi sur les essence...

Il est donc difficile d'en tirer des conclusions péremptoires sur la rentabilité comparée essence/diesel.

Il y a son roman titré "2084" - qui pourrait décrocher un prix Goncourt sous les applaudissement des intellectuels parisiens - et il y a son témoignage sur LCI, ne confonds pas les deux.

Sur LCI il parle de son roman, mais aussi de sa vie, et de ce qu'il redoute avec la progression de l'islamisme. Là ce n'est plus du roman qu'il s'agit, mais bien de son analyse personnelle sur un sujet qu'il connait pour l'avoir vécu.