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cc27001

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Messages publiés par cc27001

  1. Il y a 5 heures, jackv a dit :

    elle vient de ou ta citation ,le lien que tu donnes ne reprend pas in extenso la citation ? le texte aurait évoluer ou mis a jour ?

    et nous étions sur l’évasion ou l’optimisation de Bonn ...... Ghons est il un pipol ?

    Si tu lis un peu mieux l'article tu y trouveras l'ensemble des extraits que j'ai collé en citation. Le texte n'a pas changé.
    Ghosn est bien un pipôle ! Ca fait plusieurs années qu'il est présenté comme un "grand capitaine d'industrie", un "tycoon", un champion de la restructuration, etc...
    Et ça fait des années aussi que sa rémunération est jugée excessive, avant même qu'on ne connaisse les à-côtés.
    Exemple en juin 2017: https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/renault-reflechirait-a-un-systeme-de-bonus-caches-pour-ses-dirigeants-1185903.html

    Citation

    Selon Reuters, les banquiers de l'alliance Renault-Nissan auraient élaboré un projet permettant de verser des millions d'euros de bonus annuels supplémentaires au PDG et à d'autres dirigeants, par le biais d'une société créée spécialement pour l'occasion. "La proposition préliminaire prévoit que Renault, Nissan et maintenant aussi Mitsubishi versent à la société enregistrée aux Pays-Bas une portion des nouvelles synergies dégagées grâce à l'alliance. Celles-ci devraient atteindre 5,5 milliards d'euros l'an prochain, un nouveau record après 4,3 milliards en 2016", explique l'agence de presse. Les fonds seraient transférés sous forme de bonus en numéraire et titres pour "encourager les dirigeants à poursuivre les opportunités de synergies".

    L'alliance Renault-Nissan a immédiatement réagi. "Cet article n'est pas fondé sur des informations fournies par l'alliance ou ses entreprises membres, et aucune décision de ce genre n'a été prise", a déclaré un porte-parole de la structure. La CGT a dénoncé un tel projet qui constituerait selon elle "un nouveau moyen d'amasser les fruits du travail des salariés" et a indiqué dans un communiqué avoir "interpellé dès cet après-midi (mardi) Carlos Ghosn afin qu'il s'explique".       

    Bercy a, de son côté, refusé toute déclaration.

     

  2. il y a 20 minutes, ZorbecLeGras a dit :

    NB: j'aurai attendu de Plénel et Médiapart qu'ils nous expliquent pourquoi il a fallut attendre dans de semaines pour apprendre que Carlos Ghosn était fisacelement hors de France et, peut-être, les industries Renault ? Pourquoi il semblerait que le ministre Lemaire ne soit pas forcemment au courant de cet exil fiscal de Goshen, au moins en écoutant les premières déclarations officielles de Lemaire les premières semaines d'emprisonnement de Ghossn au japon ?  Personne semblait au courant dans les médias (ou alors ils n'ont pas informé, Médiapart compris).

    Le soutien français aurait été moins fort si on avait appris ce détail de l'exilé fiscal Ghosn...

    les sommes sont bien  plus considérables qu'un people qui fait le saltimbanque

    Comme dans la musique ou le ciné il y a des playlists de l'info.
    Pour ceux qui s'intéressent un peu à l'industrie, beaucoup d'infos étaient déja données dans les années 2008/2009 après la création de la coquille vide néerlandaise, et certains économistes évoquaient clairement le sujet d'une évasion fiscale déguisée. Mais on ne doit pas toucher aux "fleurons" français et à leurs demi-dieux pdg. Voir le scandale Areva et la protégée de Miterand à sa tête, dont tous les médias servaient la soupe. Aujourd'hui elle est tricarde, et plus personne n'oserait en faire l'éloge.

    Pour en revenir à Ghosn, le dossier japonais dépasse largement son exil fiscal ou ses petits abus de bien social, c'est même le gouvernement français qui est mouillé jusqu'au cou depuis une manœuvre réalisée en 2015 par le ministre de l'economie.... un certain Macron. https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/emmanuel-macron-a-l-origine-de-la-guerre-entre-renault-et-nissan-1574535.html

    Citation

    L’ancien ministre de l’Economie avait lancé un raid sur Renault au printemps 2015. Emmanuel Macron avait provoqué l’hostilité des Japonais qui s’étaient sentis trahis. Avant qu’il ne leur déclare la guerre en début d’année.

    Les Japonais sont furieux du déséquilibre que l’Etat français veut créer. Carlos Ghosn s’oppose à Emmanuel Macron. Mais le jeune ministre ne lâche pas et endosse ses habits d’anciens banquiers d’affaires. Avec l’aide de Deutsche Bank, lui et l’agence des participations (APE) de l’Etat monte l’opération en quatre jours pour ramasser ces titres sur le marché.

    Grâce à sa nouvelle participation de 19,7%, il vise la minorité de blocage à l’AG et le passage en force. Après, promet-il à plusieurs reprises, l’Etat revendra vite ses parts. « Nous avions vraiment l’intention de revendre rapidement, promet un de ses anciens collaborateurs. Mais nous avons acheté trop cher et à cause du raid, le cours a baissé ». L’agressivité du ministre de l’Economie crée beaucoup d’émotions chez Nissan. Une mini-crise diplomatique s’en suit. Les Japonais demandent des gages à l’Etat de ne pas interférer chez Renault. Les hauts fonctionnaires de Bercy multiplient les voyages au Japon pour calmer le jeu. La tension est extrême.

    Nissan a bien compris qu’en renforçant son pouvoir chez Renault, l’Etat français joue la carte de la fusion. Un scénario que le cabinet d’Emmanuel Macron, n’exclut d’ailleurs pas… Une option qui permet à Renault, actionnaire de Nissan à 44% de rafler la mise. Depuis, les relations ne se sont jamais réchauffées entre les deux camps.

    L’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République n’a pas rassuré Nissan. Le gouvernement a continué à dérouler la stratégie de l’ancien ministre de l’Economie. Lors du renouvellement de son mandat à la tête de Renault, en mai 2018, l’Etat a demandé à Carlos Ghosn d’étudier les options d’une consolidation de l’Alliance entre les deux constructeurs. Celle de la fusion comprise. Après les sommations du printemps 2015, Nissan a bien compris que l’Etat Français lui déclarait la guerre. Leur réplique mûrit depuis trois ans. Les grandes batailles se préparent longtemps à l’avance.

    Donc les japonais tiennent le gouvernement par les... clauses. La note finale risque d'être salée. Et devinez qui va la payer.... (indice: c'est jaune fluo).

  3. Il y a 3 heures, jackv a dit :

    une chose certaine; peu d' alsaciens et de lorrains  critiquent ce traité  bien sur il n'est qu'une pale suite du traité de l’Élysée et de la politique de De Gaulle / Adenauer (qui nous a en parti évité la 4 eme manche ).. et comme toujours  ,seuls  ceux non directement concernés critiquent..

    D'accord, alors en ce qui nous concerne, réjouissons-nous que la DB soit désignée pour assurer les services TGV développés par Siemens sur nos réseaux :Smiley_05:
    Ils s'appelleront "iNJA" ?

  4. Je complète la réponse : il s'agissait du PN situé sur l'ancienne ligne stratégique Courbevoie-Colombes (Gr2-Gr6), qui comportait à cet endroit une bif qui menait à la gare des Vallées sur la ligne de St-Germain (Gr3) et nommée raccordement Denis Boucher (ancien nom de l'avenue qui franchit ce PN).

    La ligne a été fermée en 1979 puis déferrée sur la section Denis Boucher-Colombes et transformée en voie verte dans les années 1990.
    Il subsistait la section Courbevoie-Denis Boucher qui a été maintenue à peu près en état jusque dans les années 2000, dont ce PN avec seulement 2 voies du racc. Gr3.
    Puis de grands projets d'urbanisme ont eu raison du rail, et la voie fut déposée en plusieurs endroits de 2014 à 2017, dont les aiguilles de la bif des garages de Bécon puis celles de la gare des Vallées.
    Il ne reste qu'une minuscule portion de quelques centaines de mètres qui devrait devenir une coulée verte dans peu de temps.

    Schéma de 1916 (le Gr3 passait par le racc. et le Gr6 n'existait pas encore vers Argenteuil)
    racc.JPG.3ef2102bce9f0bf47db5df9f09f1fa1f.JPG

    Schéma de 1957 (le Gr3 est séparé et le Gr6 entoure le Gr4)
    rac.thumb.JPG.e8fc8cedf5de86615568ed97288aa010.JPG

    Ce qu'il en reste aujourd'hui : https://www.google.com/maps/@48.9070035,2.2639051,3a,86.9y,35.12h,75.93t/data=!3m6!1e1!3m4!1svHu2MWD3NuLn6yTyNs6zRQ!2e0!7i16384!8i8192

    il y a 31 minutes, Pascal 45 a dit :

    Machine d'un record de vitesse ?

    BB9004 ?

    C'est la BB9291 avec les grillages de protection pour les essais à haute vitesse dans les landes.

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  5. Pourquoi cette soudaine précipitation à vouloir se marier avec les allemands ? N'a t'on pas retenu les leçons de 1870, 1914, 1940 ?

    Citation

      Article 20

    (1) Les deux États approfondissent l'intégration de leurs économies afin d'instituer une zone économique franco-allemande dotée de règles communes. Le Conseil économique et financier franco-allemand favorise l'harmonisation bilatérale de leurs législations, notamment dans le domaine du droit des affaires, et coordonne de façon régulière les politiques économiques entre la République française et la République fédérale d'Allemagne afin de favoriser la convergence entre les deux États et d'améliorer la compétitivité de leurs économies.

    (2) Les deux États instituent un « Conseil franco-allemand d'experts économiques » composé de dix experts indépendants afin de présenter aux deux gouvernements des recommandations sur leur action économique.

    Article 21

    Les deux États intensifient leur coopération dans le domaine de la recherche et de la transformation numérique, notamment en matière d'intelligence artificielle et d'innovations de rupture. Ils promouvront à l'échelle internationale des directives sur l'éthique des technologies nouvelles. Ils mettent en place, afin de promouvoir l'innovation, des initiatives franco-allemandes qui sont ouvertes à la coopération au niveau européen. Les deux États mettront en place un processus de coordination et un financement commun afin de soutenir des programmes conjoints de recherche et d'innovation.

    Article 22

    Les parties prenantes et les acteurs intéressés des deux États sont réunis au sein d'un Forum pour l'avenir franco-allemand afin de travailler sur les processus de transformation de leurs sociétés.

    C'est écrit noir sur blanc, on fait business commun avec les allemands, on partage nos R&D.
    Or tout le monde sait dans le business que le plus riche absorbe rapidement le moins riche si il a des ressources intéressantes.
    Les allemands vont simplement prélever la matière grise française (le peu qui ne soit pas déjà parti ailleurs...) et de l'autre côté nous imposer leurs règles libérales pour "améliorer la compétitivité de l'économie" (par exemple les jobs à 1€).

    Ça ressemble beaucoup à un sauve-qui-peut politique, la situation devenant intenable dans un pays qui se prétend démocratique, on va vite se réfugier chez le grand frère pour éviter de se faire renverser par le petit peuple ignorant. Et surtout pour éviter de perdre le pouvoir par un vote "populiste" comme en italie, en autriche, en pologne, en hongrie, et aux usa.

    Cette Frallemagne offrira encore quelques années aux élites financières pour bien dépouiller l'animal.

  6. Mais 10 millions de fois plus de particules fines nocives, 10 millions de fois plus d'oxydes d'azote nocives, et un peu plus de soufre... le tout avec beaucoup moins de taxes et des contrôles techniques beaucoup moins fréquents.

    "atteinte à la biodiversité par artificialisation des sols et morcelage des territoires" => les canaux, les autoroutes et les lignes tgv sont les constructions qui morcèlent le plus les territoires en créant des barrières artificielles.

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