Aller au contenu
Le Web des Cheminots

cc27001

Membre
  • Compteur de contenus

    6 591
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par cc27001

  1. Pour marquer les esprits, l'actualité doit être anxiogène. Des millions de français franchissent chaque jour un passage à niveau, alors un problème potentiel sur les barrières ça leur parle directement. Mais si la conductrice était mise en cause ils ne se sentiraient pas concernés, puisque c'est bien connu que chaque français est un excellent conducteur, l'imprudent c'est toujours l'autre...
  2. Oui, bien que "très longtemps" soit une durée d'une poignée de secondes seulement, car la configuration du lieu ne donne pas une bonne visibilité à plus de 200m en amont du PN : il y a une courbe. Sur cette photo, on peut comprendre que le bilan de ce drame est presque "miraculeux". La Z2 a littéralement traversé le bus en son milieu, dans une zone fragile puisque ces autobus sont construits sur une structure type "bird-cage" http://www.coronabus.in/upload/panel-1/1.jpg Si le train avait tapé sur un essieu, ou sur le moteur à l'arrière, il aurait pu dérailler, et provoquer un incendie. Et il aurait emmené la carcasse sur une plus longue distance. Le poteau caténaire aurait pu s'effondrer, et la caténaire aurait pu toucher le bus. Ca paraît incroyable à dire, mais je pense qu'ils ont eu "un peu de chance" dans leur malheur.
  3. Témoignage (assez confus) dans le bus qui suivait : https://www.lci.fr/societe/accident-de-millas-ter-car-scolaire-leur-bus-suivait-celui-qui-a-ete-percute-elles-racontent-la-peur-et-l-insoutenable-2073658.html Résumé au conditionnel : le bus aurait engagé le PN alors que les barrières étaient ouvertes et sans sonnerie, puis la conductrice aurait paniqué en voyant le train arriver, et ne serait pas parvenue à redémarrer à temps (confusion avec les pédales ou problème technique ?) Ce témoignage implique que le bus serait resté arrêté au milieu du PN un certain temps.
  4. Si je lis la page wikipedia, 1977 est bien la fin du train "de luxe" paris-istanbul, dénommé direct-orient-express : "L'autre" orient-express qui a circulé jusqu'en 2006 est un train ordinaire trans-européen avec pour terminus Bucarest, ce qui n'est pas le sujet du documentaire axé sur le "vrai" orient-express qui faisait rêver. Il n'y a pas d'erreur sur la comm' du producteur.
  5. Malheureusement, les médias se battent pour occuper l'espace et "le temps de cerveau disponible de leurs spectateurs" (il y a de la pub derrière). Donc ils jouent à fond sur l'émotion et le sensationnel. Malheureusement, le procureur rentre lui aussi dans ce jeu (a t'il le choix ?), et répond aux pressions médiatiques en lâchant quelques éléments de l'enquête. Il commence par les éléments les plus basiques, et les médias se jettent dessus. Mais on se retrouve avec un schéma qui est parcellaire et tronqué par les médias. exemples : - vitesses au moment du choc : train 75 km/h, bus 12 km/h. Mais quelles étaient les vitesses quelques secondes avant le choc ? (train 75 et bus 12 n'aurait pas du tout la même signification que train 100 et bus 0, par exemple) - dépistages négatifs alcool et stupéfiants sur la conductrice du bus et sur les deux CRL => c'est la procédure standard dans tout accident par contre, aucune info sur un relevé des utilisations de téléphones portables (voix,sms,internet), ce qui fait aussi partie des procédures standard - on a la déclaration de la conductrice blessée, proclamée par son employeur, avant même sa déposition recueillie par les gendarmes par contre, les déclarations des deux CRL (titulaire et stagiaire) ne sont pas publiées (de plus ils ont un devoir de réserve) pourtant le témoignage du conducteur du train permettra de reconstituer de manière fiable le déroulement de l'accident vu depuis la cabine : perception du bus sur la voie, avertisseur sonore, freinage d'urgence, l'ensemble de la séquence est à comparer avec le mouvement du bus décrit par les témoins - on a une grosse confusion autour des barrières, levées ou baissées, intactes ou arrachées, mais on entend très peu parler des feux rouges clignotants et de la sonnerie, pourtant c'est ce qui devrait ressortir en premier
  6. La force de la barrière à la descente n'est pas très importante et ne risque pas de casser quelque chose
  7. oui, je comprends, mais de l'autre côté "tant pis pour la sncf", n'oublie pas qu'un raté de fermeture aura une cause identifiée, et peut-etre aussi des agents mis en cause. Dans tous les cas des humains auront à supporter une part de responsabilité, et il n'y a pas une responsabilité plus souhaitable qu'une autre.
  8. excuse-moi, mais ça me froisse un peu ce que tu dis là. "souhaitons qu'il s'agisse d'un raté de fermeture. tant pis pour la sncf". il n'y a pas à "souhaiter" quelque chose (pour éviter qu'une personne assume la responsabilité d'une faute ?), il y a à découvrir les causes réelles de l'accident pour en tirer des recommandations pour la sécurité de tous les usagers (route et train). "Ca ne doit pas etre bien compliqué de savoir si la barrière a été cassée fermée". Pas si simple que ça en voyant les images de la barrière détruite, même si je crois que les enquèteurs parviendront à reconstituer le scenario.
  9. Les médias font monter la mayonnaise, ça en devient malsain. Les récits de témoins directs ou indirects (ou très indirects) s'accumulent depuis hier, ça part dans tous les sens. Le procureur est sous pression des médias, la comm' de la sncf n'est pas brillante, il faudra attendre un quelconque "évènement grave" de par le monde pour que le soufflet retombe et que l’enquête soit dépassionnée. Les quelques bribes que j'ai eu le courage d'écouter sur les chaines me laissent des doutes sur l'honnêteté des médias, et pas mal de questions sans réponse. 3 bus se suivaient de près ? combien de temps le bus est-il resté au milieu de cette voie unique ? les barrières étaient baissées puis levées ? le feu rouge clignotait ?
  10. Y'a moyen de récupérer un morceau de ferraille de l'ancien viaduc en souvenir ?
  11. Plus qu'à identifier le beffroi... C'est pas charleroi.
  12. la 72049 a récupéré un moteur neuf il y a 4 ans, il doit etre à peine fini de roder....
  13. La rame roulera peut-etre encore occasionnellement ? Pour un supplémentaire ou un train de permissionnaires ou un remplacement de coradia ?
  14. C'est là où l'on verra qui a "le bras le plus long". Il y a aussi la 68081 qui sera préservée à terme.
  15. Encore vu une hier soir à la défense. Ca améliore nettement le bilan sonore pour les riverains, surtout en fin de soirée/début de service.
  16. Initiation au street-art (graffiti) dans l'ancienne halle Hébert, rue de l'Evangile (XVIII). http://www.leparisien.fr/paris-75018/paris-ne-cherchez-plus-voila-l-endroit-le-plus-cool-de-paris-07-08-2017-7180863.php La halle de droite sur cette image. Au fond à gauche l'ex-dépôt de la Villette et la halle Pajol. Le 18e arrondissement poursuit donc sa lente mutation vers des espaces verts et une gentrification de sa population, grâce aux immenses emprises SNCF libérées de leur usage. http://www.espacesferroviaires.fr/operation/hebert-o-32
  17. Je pense que ça manque un peu de rouge sur la barrière du PN.
  18. En effet, les indices commençaient à s'accumuler sérieusement... Il s'agit de la gare de triage russe de Khasan, située près des 3 frontières : russie, chine, corée du nord. On peut apprécier le style "pagode" du mirador chinois qui fait face au pylone russe La liaison ferroviaire franchit le fleuve qui marque la frontière entre la russie et la corée, et relie deux importants triages. Côté nord-coréen on perçoit une activité plutôt minéralo-charbonneuse, alors que côté russe ce serait plus des marchandises et du vrac. C'est probablement une complémentarité voulue..., surtout au vu de la taille importante du faisceau de khasan dans une région russe pas très peuplée. Ce qui étonne au premier abord, c'est la liaison qui semble simple et fonctionnelle entre la russie et la corée, sans véritable contrôle militaire de part et d'autre, alors que la chine semble surveiller militairement les échanges entre ses deux voisins qui passent sur le bien baptisé "pont de l'amitié". Les chinois ont peut-etre braqué quelques missiles en direction du pont "au cas où".
  19. Ah bah enfin.... Mais où en Russie ? C'est grand la Russie....
  20. non, on s'éloigne par là.... Restons proche de la corée
  21. Une partie du trafic atlantique est reportée sur Austerlitz, donc la logique voudrait que le trafic avec la bretagne soit assuré sur Montparnasse.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.