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Le Web des Cheminots

Julien Alliot

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  1. C'est vraiment précis comme date ! Rien de cette année-là dans mes vieux Chaix. Mais attention, à l'époque, Paris-Bordeaux se faisait autant de Montparnasse par Courtalain-St Jean d'Angély avec la Compagnie de l'Ouest (puis État), et Bordeaux-Pauillac c'était la Compagnie du Midi. Bref, trois Chaix à retrouver !
  2. On allait moins vite sur les rails à l'époque, mais tout le reste allait plus vite, comme la construction de lignes, la réparation de dégâts et... la réactivité pour s'occuper des voyageurs en rade !
  3. Paris-Varsovie aussi (environ 24 h). Les voitures-couchettes étaient SNCF, j'ai souvent voyagé dedans dans les années 80.
  4. Comparer la Chine (un pays) à l'Europe (une trentaine de pays) n'a pas beaucoup de sens. Fustiger en quelques mots le TGV c'est facile quand on vit dans un tout petit pays où les villes sont les unes sur les autres. En France, en Espagne, en Italie, les gens n'ont plus envie de rouler en train classique sur plusieurs centaines de kilomètres, il suffit de voir l'exaspération des Auvergnats ou des Normands voyageant souvent à Paris quand on leur dit que les LGV promises sont remises aux calendes grecques. Comparer le prix de l'avion et du train, ok, mais en ayant l'honnêteté de choisir les mêmes dates et de comptabiliser le prix des trajets aéroport. Si l'on compare le prix de l'avion plusieurs mois à l'avance on est souvent moins cher que le train. Mais pas à deux semaines, encore moins à quelques jours. Les prix cassés de dernière minute dont parle l'auteur du texte, je n'en ai jamais vu ! En revanche, je sais qu'un Bordeaux-Paris ou un Nice-Paris en TGV Ouigo peut encore être à moins de 25 € l'avant-veille quand sur ces mêmes trajets, il faut un zéro de plus pour l'avion. Comparer le train couchettes à l'hôtel est une autre absurdité. Même à quatre en Première classe et encore moins à six en Seconde, on est loin du sommeil paisible hôtelier dans un compartiment couchettes. Pour beaucoup de gens, c'est une nuit gâchée, un lendemain la tête "dans le c..." comme on dit si gracieusement en France. Je l'ai pratiqué avec une régularité quasi hebdomadaire pendant des années, sur le Paris-Bordeaux via La Rochelle dans les années 1990, sur le Paris-Nice de 2009 à 2014, plus quelques autres trajets de nuit ponctuels, je m'étais habitué pour le temps économisé, mais on ne peut pas dire que je regrette ces nuits-là. L''équivalent de l'hôtel, c'est le "wagon-lit" en single ou double, avec draps, lavabo, douche et une bonne insonorisation, et pas d'arrêts nocturnes. Ce qui, vu le coût, n'existe presque plus en Europe occidentale. La protection de la planète, ok. Mais les décroissants qui aiment condamner l'automobile et l'avion parce que ça pollue devront bientôt trouver une autre excus, quand les moteurs seront électriques ou à hydrogène. Bref, à chaque circonstance son moyen de transport, vive le train de nuit pour qui en a envie, mais vive aussi la liberté de choisir d,aller plus vite !
  5. Je parlais de la discussion sur le fait de pouvoir passer un weekend à Berlin et de l'opposition entre partisans du train de nuit et ceux de l'avion, pas du train de nuit en général ! J'en ai suffisamment pris dans ma vie pour savoir ô combien c'était pratique !
  6. Les trains de nuit sont (étaient) bien subventionnés aussi ! Chacun fait comme il veut (peut) et puis voilà ! Votre discussion très parisienne omet un élément crucial : en avion, on joint Berlin en moins de 2 heures depuis la plupart des métropoles françaises. Bordeaux-Berlin ou Nice-Berlin, c'est à partir de 30 €. Pas vérifié mais j'imagine que de Nantes, Lyon ou Toulouse, c'est kif kif. En train, il faut payer le TGV ou l'IC pour aller à Paris, changer de gare en métro, bus ou taxi, etc. Et donc pour un weekend à Berlin, quitter le boulot le vendredi après-midi, rentrer le lundi après-midi... Encore plus flagrant vers Varsovie, et ô combien de fois j'ai fait le trajet en train. À l'époque, trois trains par jour de Paris-Nord via Berlin, il fallait 24 heures. Plus un depuis Paris-Est via Leipzig, 30 heures. L'avion mettait deux heures, mais c'était beaucoup plus cher pour le jeune que j'étais. Mais quand j'avais l'occasion de racheter à bas prix le billet d'avion d'un Polonais qui ne rentrait pas, deux heures c'était magique ! Aujourd'hui, Paris-Varsovie ça commence à 50 € sur AF et Bordeaux-Varsovie à 19 € sur WizzAir, y'a pas photo. Même si je rêve de faire Nice-Varsovie-Paris avec les trains de nuit russes, mais ça ce sera pour le plaisir. Quand je serai à la retraite ! Dieu sait si je suis ferroviphile mais il faut se mettre à la place des gens qui ne le sont pas ! Moi qui ai régulièrement à faire le trajet du Bordelais vers la Côte d'Azur, je prenais l'ICN Bordeaux-Nice et vv. Voire l'ICJ. Ils desservaient Antibes et c'est ce qu'il me fallait. Depuis qu'il a été supprimé, c'est Hop! ou EasyJet, forcément.
  7. Non, non. Je me souviens très bien, dans le Paris-Nice que je prenais souvent. Une nuit je me réveille, j'étais pour une fois sur la couchette intermédiaire (en général je choisissais en haut) un type était en train de fouiner dans le compartiment à la lueur de son téléphone. Je lui demande ce qu'il fait il répond "euh j'ai dû me tromper de compartiment" et est vite sorti. Une autre fois, quelqu'un s'était fait piquer son sac, probablement par des gens qui montaient lors du premier arrêt à Toulon, se baladaient un peu dans les couloirs et descendaient aux Arcs. Je ne dis pas que c'était fréquent, mais ça arrivait...
  8. Mais si, justement, les blogs, les forums, les réseaux sociaux, sont une forme moderne de café du commerce ! L'envie de donner un sentiment, un ressenti, rapporter ce que j'ai entendu (pas besoin que l'enquête soit terminée pour savoir par des membres de l'association des victimes ce qu'il s'en dessine). Et dire que si les conducteurs avaient roulé moins vite il n'y aurait pas eu d'accident est une évidence... physique ! Et comme je ne suis absolument pas en train d'écrire un article de presse et ne suis d'ailleurs pas journaliste traitant des transports mais de sujets bien différents, je n'ai pas à citer des sources etc. on est ici dans un cadre informel, pas professionnel !
  9. Bien sûr que les conducteurs des récents accidents dramatiques (Puisseguin, Doubs, Rochefort) ont leur part de responsabilité. À Puisseguin (j'ai vu la fumée de ma fenêtre et je connais personnellement des victimes) s'il était allé moins vite, il n'aurait pas tapé le camion en travers, il aurait freiné à temps. Pareil à Rochefort. Et dans le Doubs, s'il n'avait pas roulé comme un cacou sur une route givrée, il n'aurait pas glissé. La vitesse est bien le problème : on veut faire rouler des cars le plus vite possible pour rivaliser avec les autos et les trains, alors qu'un car ça s'arrête moins facilement qu'une auto et ça n'est pas guidé sur sa trajectoire comme un train. Et s'ils étaient formés avec plus de rigueur, les conducteurs iraient moins vite. À cela s'ajoute la facilité à brûler qu'ont les cars actuels, inacceptable et pourtant tolérée à cause des lobbys routiers et... écolos. En effet, le liquide de la clim qui a remplacé l'ancien est moins polluant mais très inflammable. Il y a sans doute un scandale larvé là-dessous, à l'échelle européenne. L'enquête sur l'accident de Puisseguin le dira peut-être, celle d'un autre car qui a brûlé aussi vite en Charente (les passagers ont réussi à sortir avant) le révèleront peut-être.
  10. En effet, mais quand il y a le choix entre des moyens de transports plus ou moins dangereux, autant privilégier celui qui l'est le moins. En outre, un accident de voiture fait moins de victimes qu'un accident de car. Enfin, si les conducteurs de bus étaient formés et médicalement suivis comme ceux des trains et des avions, le problème ne se poserait pas. Or ce n'est pas le cas, on laisse la responsabilité d'une cinquantaine de vies à des conducteurs d'autocars qui peuvent s'avérer irresponsables (chauffards, drogués, distraits, téléphoneurs, etc.) ou simplement fatigués, dans des cabines de conduite où aucun automatisme ne peut pallier leur défection en accionnant un arrêt d'urgence par exemple.
  11. Alors c'est un retour aux sources : le Train Bleu s'arrêtait jadis à Blancarde pour éviter de rebrousser à Saint-Charles. Le problème de cet arrêt supplémentaire, c'est réveil plus matinal dans un sens et bruit anti-dodo plus tard le soir dans l'autre. Mais c'est peut-être une bonne idée !
  12. L'ai pris à Cahors il me semble, un matin d'été il y a trois ou quatre ans. Mais le must c'est le Paris-Nice : pas d'arrêt (commercial) après le départ, jusqu'à Toulon, et idem dans l'autre sens. Quand on regarde les Chaix des années 1970 et avant, l'incroyable offre de trains de nuit, mais aussi de multiples arrêts, pour dormir c'était galère.
  13. Ça doit être l'année où en décembre il a été fusionné avec le Paris-Ventimiglia (limité à Nice ensuite) les 3 nuits creuses (L/M, M/M, M/J) avec arrêt à Valence pour diviser le train en deux (ou le regrouper dans l'autre sens) et changer de loco. Mais c'était un arrêt non commercial, j'imagine pour pouvoir fermer la gare la nuit et affirmer la politique Lunéa (à l'époque) de tranquilité des voyageurs (pas de montée/descente de voyageurs en pleine nuit).
  14. Non non, ça existe toujours, Voyages-SNCF.com propose de faire Paris-Bordeaux par le train de nuit Paris-Toulouse dép. 22.43 jusqu'à Montauban puis le premier TGV Toulouse-Paris, arrivée Bordeaux 8.13. Et l'inverse est possible de même. Je l'ai fait deux fois. Sinon, le Briançon-Paris existe toujours, il n'est jamais passé par Les Aubrais ceci dit (vous confondez avec le Luchon-Paris j'imagine). Son dernier arrêt commercial avant Paris (Austerlitz) est Crest, dans la Drôme. Ensuite il a un arrêt de service à Valence, où on lui accroche les voitures du Nice-Paris, puis un autre arrêt de service à Dijon (changement de personnel en général). Les jours d'affluence (ski) il est autonome et dans ce cas peut ne faire qu'un seul arrêt de service à Lyon (généralement Part-Dieu, parfois Perrache). Il peut ensuite passer par Châlon-sur-Saône ou par Louhans selon les fois. De même entre Montereau et Melun il passe indifféremment par Héricy ou par Fontainebleau, sans arrêt bien entendu.
  15. C'était le Paris-Madrid, je ne l'ai jamais pris mais comme j'ai de la famille à Madrid, j'ai plusieurs fois accompagné des cousins jusqu'au train, qui partait vers 18h et arrivait vers 9h selon les années. Le Sud-Express était un train de jour (en France) avec correspondance à Irun vers le Portugal. Horaire été 1970 du train 5 Puerta del Sol : Paris Austerlitz 18.05 Bordeaux St Jean 22.18/22.20 Dax 23.30/23.31 Bayonne 0.01/0.03 Hendaye 0.31/1.15 Irun 1.19/1.20 San Sebastian 1.38/1.40 Burgos 5.13/5.35 Madrid Chamartin 9.12 Une voiture-restaurant était ajoutée à Burgos pour le petit-déjeuner. Certains jours, le train était tellement demandé qu'un train de dédoublement était mis en place, départ 17.55.
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