La seule avancée possible, c'est le raccourcissement des procédures côté, justice et police mais ça a ses limites et ils doivent aussi faire le travail.
C'est dur pour les conducteurs mais on ne parle jamais des gens qui ramassent les corps et qui n'ont pas forcément de suivi psychologique.
Le burn out de ces "sauveteurs" est pourtant connu depuis de nombreuses années, en particulier lors des crash aériens.
Quant à la pédagogie sur les suicidaires, quel commentaire apporter? Parler de pédagogie pour les pédagogues.
Les suicides "existentiels" sont rares, en général, ils sont liés à un état dépressif sévère, lié ou non à un "accident de vie".
Problème récurrent en médecine: arriver à traiter un dépression efficacement alors que les patients n'y croient pas, du fait justement de cet état de désespérance.
Combien j'ai eu de refus de véritables suivis? Je ne les compte plus et ça me désespère à chaque fois.
Ca peut concerner tout le monde, absolument tout le monde.
Pour obliger quelqu'un à se soigner en cas de dépression inquiétante et qui refuse tout soin, il n'y a qu'une solution: l'hospitalisation en psychiatrie, c'est un geste lourd et une décision difficile à prendre, traumatisante pour le malade et la famille
Bref, c'est un problème de santé publique très complexe.