Suis je moins manipulable ou moins libre qu'une femme qui porte le voile?
Je sais que je n'aurai jamais de réponse à cette question.
J'ai soigné des milliers de gens, j'en ai accompagné des centaines dans leurs derniers mois semaines, heures ou minutes.
Qu'ils soient riches, pauvres, croyants ou non, cultivés ou analphabètes, je n'ai toujours pas trouver de clé pour les différencier véritablement.
Je les trouve tous passionnants.
Et pourtant, je fauche mes à priori tous les jours, mais ça repousse comme du chiendent, cette saloperie.
Ca me rappelle un slogan politique maladroit vu dans un pays en guerre: toute globalisation est interdite. Ça devrait, ça devrait.
C'était ma minute Gnan gnan et avec ça on est bien avancé, tiens.
Pourquoi j'écris tout ça d'ailleurs?