C'est tout l'interêt d'une enquête qui établit tous les éléments objectifs .
Que le conducteur ait sifflé ou pas, on ne le sait pas mais la justice le saura et il n'y a que ça qui compte.
Que ça ait pu changer quelque chose ne rentre absolument pas en ligne de compte sur le fait qu'un règlement de sécurité s'applique sans discussion ni intérprétation.
je présume que si les pancartes S existent, c'est qu'il y a une raison.
Si le conducteur n'a pas sifflé, c'est une faute mais il n'y a pas forcément un rapport de cause à effet avec l'accident.
De par ma profession, je suis très sensibilisé à ma responsabilité pénale.
En général, une faute médicale n'est sanctionnée que si un préjudice réel peut lui être attribué. (sinon, tous les médecins seraient en tôle).
C'est le but d'un enquête avec expertise.
D'autre part, si la visibilité permettait de voir la voiture avant la pancarte, c'est le fait de siffler AVANT de déclencher le freinage d'urgence qui pourrait faire perdre une chance à l'automobiliste et qui du coup pourrait être interprèté comme une erreur.
Même si le conducteur n'a pas sifflé, il ne sera pas forcément condamné si le rapport de cause à effet n'est pas prouvé.
Difficile dans une carrière de prétendre siffler à toutes les pancartes S sans en oublier une seule,
Bon courage aux familles des victimes et au conducteur. Tous sont victimes car il s'agit avant tout d'un accident.
Une petite réflexion pour terminer: quand on voit le nombre d'automobilistes qui perdent leurs moyens quand ils entendent la sirène d'un véhicule prioritaire, il n'est pas certain que le sifflet n'aggrave pas la situation si l'automobiliste a paniqué.
Le sifflet est probablement un élément mineur dans la genèse de l'accident.
Attendons la suite. De toute manière ce seront des mois qui paraitront très longs au conducteur et souhaitons lui d'être bien entouré et accompagné.