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Le Web des Cheminots

assouan

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Messages publiés par assouan

  1. Fermez le ban... lapleunicheuse

     

    DÉVELOPPEMENT ET RECAPITALISATION DE FRET SNCF

    Après avoir largement assaini sa situation opérationnelle depuis 7 ans, l’opérateur public Fret SNCF doit bâtir un plan d’affaires rentable. Ce scénario devra se fonder sur une croissance des trafics (via une reprise de parts à la route), une réduction des frais généraux, une poursuite des gains d’efficacité industrielle, des innovations dans l’offre aux clients et dans l’exploitation que le fret ferroviaire doit continuer à aller chercher dans le digital (train fret digital…).
    Ce scénario nécessite aussi l’assainissement de sa situation financière. Celle-ci appelle une recapitalisation, nécessaire pour pérenniser l’activité de l’opérateur public de référence. Cette opération constituerait une preuve de confiance dans l’avenir, pour ses clients et ses salariés. Elle s’effectuera au sein du groupe SNCF.

    Cette activité serait dotée d’une personnalité juridique propre, société dont le groupe public ferroviaire détiendrait 100% du capital. Dans un contexte de compétition très intense, ceci garantirait, l’avenir de l’opérateur de référence public et permettrait de fonctionner selon des règles économiques et financières de marché. La continuité des contrats de travail, que ce soit pour les salariés statutaires ou les salariés contractuels, sera assurée vers cette nouvelle personne morale. Un cadre social sur les métiers, l’organisation du travail et les carrières devra être négocié.

    Ce projet sera soumis aux institutions représentatives du personnel et à l’approbation de la Commission Européenne. La mise en oeuvre de ce nouveau Fret SNCF pourrait intervenir au 1er semestre 2020.

    https://www.sncf.com/sncv1/ressources/cp_developpement_et_recapitalisation_de_fret_sncf.pdf

     

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  2. il y a 8 minutes, r2d2 a dit :

    Dans la dette ferroviaire, il y a aussi l'électrification à marche forcée du réseau ferré à partir de 1981, décision de Fitermann.

    Si le TGV va si loin des LGV c'est aussi à cause de l'électrification du réseau qui n'a pas été gratuite mais à révolutionner les dessertes ferroviaires.

    Faut arrêter un peu : l'électrification du réseau n'a pas commencé à partir de 1981... Tu veux que l'on parle d'Henri Lang, mort en déportation et pourtant grand organisateur de l'électrification de la PLM... soupir....

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  3. Il y a 2 heures, Mak a dit :

    (*)Il y a eu je crois, un seul cadre supérieur qui a démissionné, car il ne supportait pas la création de RFF, bien que je ne sois pas d'accord avec lui, il faut saluer son courage...

    Tu dois penser à Thierry Mignauw qui a été le premier Directeur Général délégué Exploitation juste après la création de RFF et qui, en effet, a démissionné DE SON POSTE (et non de la Sncf) parce qu'il ne pouvait pas envisager de travailler comme ça... Il n'a pas précisément fini à Pôle Emploi.

    il y a une heure, gilles_tagada a dit :

    Pour les routes, c'est éclaté entre l'état et les départements.
    Les canaux appartiennent à "Voies Navigables de France".
    Avant la création de RFF, je ne suis sûr, mais il me semble bien que le réseau appartenait effectivement à l'état.
    Une chose est sûre : aujourd'hui, "SNCF Réseau est le propriétaire unique de l'ensemble des lignes du réseau ferré national." Art L2211-1 du code des transports.
    Légalement donc, la dette liée à la construction des LGV est une dette de RFF / SNCF Réseau. Sur quelle base peut-on séparer la dette liée à la construction des LGV de celle liée à l'entretien courant du réseau? Parce qu'elle a dû être financée par des emprunts? Mais il faut se rappeler que toutes les grandes modernisations du réseau depuis 1945 ont été financées par des emprunts SNCF : la reconstruction du réseau, les grandes électrifications, la construction des 1ères LGV... Souvenez-vous de la pub "Germaine, c'est le ... tu peux mettre les oeufs..." : c'est une pub pour un emprunt sncf!

    Légalement l'Insee a requalifié en 2014 plus de 10 milliards de la dette "ferroviaire" en dette publique, après déjà 9 milliards en 2007 estimés comme tels par l'Europe... On oublie de le dire mais "certains" le savent : excellent rapport disponible sur le site du... Sénat.

    c) 19 milliards d'euros de dette ferroviaire réintégrée à la dette publique depuis 2007

    http://www.senat.fr/rap/r16-566/r16-5662.html

     

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  4. Le 06/03/2018 à 14:53, zoom 45 a dit :

    C'est simple. S'il y avait un ASCT dans tous les trains, il y aurait moins d'harcèlement sexuel et d'incivilité dans les transports...

    Je l'avais ratée celle-là.

    Mais non ! D'abord UN Asct n'est pas là pour ça (mission sécurité d'abord, service ensuite et contrôle en dernier).... Ensuite il suffit - comme bien souvent (ce qui explique que les gens n'ont pas l'impression qu'il y ait un contrôleur à bord) - qu'il/elle soit coincé dès la première voiture pour une régularisation un peu délicate et c'est fini le reste du train ne verra jamais cet Asct et donc les incivilités diverses continueront.

    Et puis je m'insurge sur le lien avec le harcèlement : le harcèlement devrait être totalement déconnecté de la notion de "gendarme". Genre "je ne vais pas harceler parce que je peux me faire choper". Non. On ne harcèle pas, c'est tout. Ce n'est pas une option ou un risque à prendre. C'est in-ter-dit et cela relève de la justice, pas de nos collègues. Ce n'est pas la vraie vie ? Eh bien ce n'est surtout pas un problème d'Asct (cf plus haut).

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  5. il y a 33 minutes, TER200 a dit :

    Est-il possible de freiner assez violemment pour causer ce genre d'accident avec un train (hors tram-train) ?

    Il est généralement entendu que le matériel Tramway mais aussi les nouveaux matériels ferroviaires avec de meilleures capacités de freinage entraînent de nouveaux types d'accidents de voyageurs. D'ordinaire - en ferroviaire lourd - cela fait justement partie des éléments qui "limitent" les performances : on prend en compte non pas les accélérations techniquement possibles du matériel mais celles supportables pour les voyageurs (sinon ils tombent et/ou vomissent) et c'est pareil pour le freinage, on "bride" la capacité physique du train pour rester dans des normes supportables pour les voyageurs.

    Concrètement, il n'est pas inenvisageable que le freinage d'urgence d'un train puisse faire tomber quelqu'un qui serait déséquilibré, tomberait et se tuerait.

    Faudrait retrouver si c'est déjà arrivé...

     

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  6. Il y a 1 heure, Arnaud68800 a dit :

    Ce n'est pas parce qu'elles sont encore belles à l'intérieur que leur prolongation est pertinente.

    Les Sud-Est sont peu performantes sur LGV (par rapport aux rames R et D toutes séries) et carrément à la ramasse sur ligne classique 25kV, ont des caisses qui affichent plus de 10 millions de km et 35 ans d'exploitation au compteur, et surtout leur technologie est complètement obsolète (moteurs à courant continu, à la maintenance onéreuse, pas d'informatique embarquée).

    Quant aux rames A, bien qu'elles soient de technologie un peu plus moderne (informatique embarquée et moteurs synchrones), n'oublions pas leur longueur particulière qui rend leur exploitation compliquée dès que l'on sort du secteur Atlantique. Et puis les 3/4 des rames ne sont équipées que de la TVM300, ce qui les limite aux LGV Atlantique, BPL, SEA, Sud-Est, au barreau d'interconnexion sud entre Créteil/Valenton et Crisenoy via Coubert et au contournement de Lyon jusqu'à la bifurcation de Grenay... Un opérateur alternatif serait certainement plus intéressé par des rames pouvant circuler sans restrictions sur l'intégralité du réseau : les R par exemple...

    Arnaud... je suis souvent d'accord avec toi mais là tu enfiles un peu les perles de contre-vérités.

    La maintenance onéreuse des Tgv Sud-Est me fait hurler de rire quand on connait l'expansion délirante des coûts de maintenance notamment liés - précisément - à l'informatique embarquée et l'électronique associée. J'ai en tête l'exemple d'un conseil régional qui a reculé non pas tant devant le montant à sortir pour acheter des rames nouvelles (TER) mais le coût de la maintenance.... On ne comparera pas du Corail et du Régio2N par rapport à du TGV Sud-Est et de l'Océane quoique c'est bien exactement ça le rapport.

    Concernant les rames Atlantique leur sort est réglé et la radiation se fait (tout) doucement mais tes zones géographiques me semblent bien réductrices : en US rien ne s'oppose à une circulation sur LN1 en Atlantique et cela c'est fait souvent en période de pointes neige par exemple : un "opérateur alternatif" pourrait tout à fait partir sur du Paris-Lyon en rame Atlantique tant que ce n'est pas en UM (dans mes humbles souvenirs c'est lié à la longueur des quais de secours/évitement sur LN1 nada mas).

    Il faut bien entendu gérer sa flotte "en bon père de famille" mais cela ne sous-entend pas forcément de tout foutre à la poubelle pour se re-coller des milliards de matériel sur le dos. Plus de 30 ans plus tard les Sud-Est peuvent encore largement faire du Paris-Valenciennes sans couler ni la ligne ni la régularité ni la satisfaction client (rénovation intérieure), pourquoi s'en priver ?

  7. Il y a 5 heures, Mak a dit :

    C'est précisément ce type de dispositions à la noix " un conducteur banlieue ne peut faire que de la banlieue , un fret que du fret" qui font que la SNCF est plus chère de 30 % que les autres EF.

    Il ne faut pas croire tout ce que l'on entend... Certains ne sont pas d'accord avec ce chiffre et ce ne sont pas des cheminots :

    "Le rapport Spinetta évoque un surcoût du travail à la SNCF de 30 % par rapport aux entreprises comparables, expliqué par l'existence du « statut » des cheminots. Ce chiffre contribue évidemment à orienter la tournure des débats et constitue un puissant argument pour ceux qui considèrent que le statut d'emploi des agents de la SNCF constitue l'une des principales causes de la crise qui touche actuellement le secteur. Or personne ne sait vraiment comment ce différentiel a été calculé.

    En interne, d'après des données que nous avons pu consulter, la direction de la SNCF estime plutôt que l'écart de compétitivité lié au statut ne serait que de 8 % et le surcoût d'environ 400 millions d'euros par an.

    Par contre, l'organisation du travail et les frais de structures pèseraient plus que le statut. 8 %, c'est déjà beaucoup moins que 30 %. Quant aux 400 millions d'euros, on peut les rapporter au chiffre d'affaires de la SNCF (33,5 milliards euros en 2017) et à la dette ferroviaire (environ 50 milliards d'euros), laquelle s'accroît chaque année de plus de 2 milliards d'euros, en grande partie du fait du remboursement d'intérêts bancaires."

    https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/reforme-sncf-en-finir-avec-les-donnees-fausses-sur-les-chemins-de-fer-773989.html

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  8. il y a une heure, jackv a dit :

    je n'ai jamais été bon aux devinettes ....et bravo pour ton optimisme ..qui reviendra ????,

    Dans le cadre d'un appel à projets "Inventons la grande Métropole de Paris" la Ville de Paris prévoit un hôtel logistique avec embranchement ferré qui passerait par là...Comme à Chapelle-International.

    (je ne suis pas optimiste : c'est un des dossiers que je suis depuis 4 an, soupir)

  9. Euh... non la Normandie.

    Tintin était plus près en fait.

    Il y a 2 heures, ADC01 a dit :

    C'est un TCO, tableau de Commande Optique; que l'on trouve dans les postes d'aiguillage, ici, il est réduit à sa plus simple expression. Je propose dans le secteur de Paris Lyon ?

    Tout à fait dans le secteur de Paris-Lyon :)

     

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