Bonjour Gomboc (et tous les autres),
pour que mes propos ne soient ni détournés ni pris pour argent comptant, je commence par une petite mise au point: je travaille à l'INFRA (pour parler ancien franc) spécialité voie, j'ai donc quelques connaissances en matière ferroviaire et notamment en vocabulaire (ce qui est très important pour le point que je vais développer par la suite). N'oublions pas que chaque mot employé à son importance. Je précise également que je n'ai aucune connaissance dans le domaine des boitiers ATESS.
Maintenant pour en venir au sujet: le calage des pk ATESS sur les PK réels:
Je lis dans le rapport du BEA p 99 : ligne 16490, pk 1741.72…Franch signal fermé… et ligne 16538, pk 1747.31…franch signal fermé…
J’en déduis donc que 2 signaux sont situés dans les zones de freinage 1 et 2. Ces deux signaux, seraient donc 0.87 km et 6.46 km en amont du point de déraillement et donc espacés de 5.59km.
DE plus, l’ATESS parle de signaux, vous répondez balise. Or, un signal est un signal, une balise est une balise (d’où ma remarque sur l’importance du vocabulaire).
Etudions maintenant la cohérence de ces données
Sur le schéma de signalisation, deux signaux se situent au pk 397.510 et 403.100 soit un écart de 5.59 km.
Les deux lignes de l’enregistrement font donc bien référence à ces deux signaux et non à la balise que vous positionnez au 403+800.
Je vous laisse maintenant le soin de refaire tous vos calculs en reprenant les bonnes hypothèses de départ.
Sur un volet plus personnel, je reconnais votre envie de participer à la découverte de la vérité mais je suis gêné par votre façon de remettre en cause tous les éléments donnés par le BEA alors que vous-mêmes ne partez pas avec les bonnes hypothèses de départ. Vous reprochez au BEA d’avoir effectué un travail approximatif, c’est votre point de vue, mais il faudrait vous astreindre à minima à la même rigueur que celle que vous leur demandez afin de pouvoir critiquer leur travail en toute légitimité. Je vous prie de m’excuser si je vous parais rude, mais c’est comme ça que je le ressens.