bobdobbs

Ah. Mais encore ? Sinon, en tant que concitoyen Niçois qui demain se tapera un bel autocar bondé (comme la semaine dernière, joie et bonheur assurés) en lieu et place d'une Z2[36]500 cadencée, j'aurais quelques questions naïves. Je connaissais les dixièmes pour la vue. Les « septièmes » en revanche, je ne connais point. Qu'est-ce donc là (désolé, je ne suis pas un geek du RH 0077) ? Par ailleurs, je doute fort que l'entreprise, même dotée d'une direction en acier trempé, aie monté des roulements contrevenant au RH. Donc, quel est exactement le problème ? Les nouveaux roulements sont-ils tout bonnement plus denses que les précédents (juste une hypothèse) ? Et, si c'est le cas, n'est-ce pas tout à fait normal, tant que l'on reste dans ce qui est permis par la réglementation ? Et par ailleurs, ça ressemble à quoi, un roulement du dépôt de NE (si possible sous une forme compréhensible, pas une grille de roulement indéchiffrable) ? C'est combien de jours par mois ? Avec quels horaires ? Et combien de repos ? Comment cela a-t-il été mesuré ? Par ailleurs, on peut lire dans La Vie du Rail que le directeur régional aurait « la volonté [...] de coller — temps de parcours, durée de travail, heures de coupure, nombre d'agents par TER... — aux " normes nationales " SNCF ». Ce qui sous-entendrait que, gains de productivité ou pas, les conditions resteraient plus avantageuses pour les agents de la région PACA. Est-ce vrai ? Jusqu'où ? Hélas, le problème est que cela ne coûte pas quelque chose qu'à la SNCF. Cela a un coût aussi pour les travailleurs qui se retrouvent impliqués dans ce conflit à leur corps défendant. C'est pourquoi, j'aimerais encore poser une question : il y a certainement désaccord entre la direction et vous, je n'en disconviens pas. Mais ne serait-ce pas le minimum de réserver des moyens extrêmes comme la grève à des motifs vraiment sérieux (licenciements, baisses de salaires, etc.) ? Je ne me prononcerai pas avant d'avoir des éléments tangibles (comme les différences entre les anciens et les nouveaux roulements), mais si les modifications demandées étaient compatibles avec la réglementation, je ne serais pas sûr de comprendre ce qui motiverait exactement la grève en cours... PS : quelqu'un aurait un ou des tracts concernant cette énième grève ? J'ai beau à chaque fois fouiller la rubrique « documents et communiqués », je n'y trouve jamais un tract émanant de ma région...

Tiens, je suis surpris : vu nos idées assez différentes, je ne pensais pas tomber d'accord avec toi, mais ton analyse est judicieuse. Ceci dit, en tant qu'ignorant du marché du transport, j'aimerais quelques élucidations : Les chargeurs préfèrent le transport routier. Est-ce vraiment parce qu'il est moins cher ? Ou est-ce que c'est dû (par exemple) à une meilleure flexibilité (dans les délais de réaction, de livraison, etc.) ? Si le prix n'est pas tout, le ferroviaire (privé ou public) ne peut-il pas réagir pour améliorer ces autres points ? Le transport routier est moins cher. Jusqu'à quel point ? Un train, c'est plusieurs dizaines d'ensembles routiers. Ces ensembles routiers nécessitent autant de chauffeurs, plus de carburant qu'un train, des péages autoroutiers... A-t-on des chiffres pour juger de l'ampleur de la différence de prix ? Il faut réorganiser le transport de marchandises. Comment ? Une taxe au kilomètre sur les camions ? Quid des transporteurs d'autres pays de l'UE ? Serait-il suffisant pour rééquilibrer d'interdire uniquement le transit des camions par la France entre pays tiers (ferroutage) ? Ou faut-il agir aussi sur le trafic intérieur ? Que suggères-tu au juste ? Et, bien sûr, reste la question subsidiaire de savoir quels seraient les meilleurs moyens de pousser à une solution politique. Est-ce aux EF de faire du lobbying (et ne vont-elles pas le faire d'elles-mêmes, d'ailleurs ? Le gâteau du fret est tout de même limité) ? Aux syndicats ? À d'autres ?

Entièrement d'accord, ce phénomène me préoccupe aussi tant il est pervasif¹ dans la sphère professionnelle (même dans les documents officiels). Mais je me permets d'insister : indiquer cela en privé et en de termes courtois est bien mieux : non seulement, cela ne dévie pas du sujet en public, mais cela évite aussi que le contributeur visé ne se « braque », ce qui est contre-productif, tu en conviendras. Là, pas d'accord en revanche : tu m'expliqueras comment tu répètes une exclamation ou une suspension ;-) La typo et la ponctuation sont, à mon sens, partie intégrante de notre communication, au même titre que les mots eux-mêmes. Un standard (ou un « référentiel », si tu préfères) commun aide à mieux faire passer le message que l'on souhaite délivrer. C'est on ne peut plus exact. En revanche, « Point d'interrogation, point d'exclamation, point-virgule et deux-points sont suivis d'un blanc et précédés d'une "espace fine insécable" » (je le tire de cette page sur la typographie mais une recherche Google devrait te le confirmer). Je reconnais ne pas utiliser sur ce forum l'espace insécable mais c'est uniquement parce que je n'ai pas trouvé comment saisir l'entité HTML correspondante (  pour les connaisseurs). À vrai dire, je pensais que c'était parce que tu étais un Sudiste comme moi :-P Sinon, « davantage » remplace très bien « plus » pour cet usage... Tu ne m'en voudras pas, j'espère, mais je préfère le Beaujolais nouveau... Au risque de passer pour le pinailleur le plus invétéré, je cite la page susmentionnée : « Les points de suspension sont toujours au nombre de trois ». Pour ce qui est de l'accentuation, on peut discuter de cela, j'avoue ne pas être partisan de la surenchère typographique, hormis en vue d'un effet de style précis, comme dans Masquarade (oui, je suis un fan de T. Pratchett). Mon message ne te ciblait pas en particulier, c'est juste l'addition des diverses réactions qui m'a quelque peu fait bondir. Je te rejoins, comme dit plus haut, sur l'utilité et le bien-fondé d'indiquer un tel point faible à son interlocuteur. Sur ce, Niceuh-ville, Niceuh-ville, terminusse du train, je vais me coucher². ¹ C'est peut-être un anglicisme, ça, à la réflexion. Zut ! ² Si des fautes s'étaient subrepticement glissées dans ce message, c'est pas moi, c'est le Beaujolais :-)

Oui, assurément... Pour ma part, je pensais surtout qu'il fallait rester humble en toute circonstance. En parlant de fautes de frappe, je vous informe que les touches « point » et « point d'exclamation » de votre clavier semblent coincées, et que la touche « espace » ne semble pas avoir d'effet devant les points d'exclamation. Je vous suggère de le reviser. Toute ironie mise à part, vous ne trouvez pas ces prises de bec sur l'orthographe un peu stériles tout de même ? Critiquer le langage SMS (qui est volontaire et fort pénible), très bien. Mais les séances d'humiliation publique des contributeurs maîtrisant imparfaitement notre langue me semblent quelque peu cavalières. Pourrais-je respectueusement suggérer l'emploi des messages privés à cet escient ?

Je ne comprends pas bien, là. N'est-ce pas à l'AO¹ de choisir le niveau de service sur la ligne ? Et pourquoi la situation serait-elle différente si elle demandait à quelqu'un d'autre ? Question subsidiaire : est-ce qu'il ne se pourrait pas tout simplement que RFF cherche à mettre la pression sur l'AO, dans le genre « si vous voulez que la ligne reste ouverte, il faut du mettre du pognon sur la table, les péages ne suffiront pas » ? Juste une hypothèse... ¹ D'ailleurs, vous parlez du Conseil Général du département 64. Les TER n'y sont donc pas gérés par la Région mais par le Département ?

Ahhhh, j'avais raté ce magnifique exemple de recherche journalistique de haute voltige, je viens de me bidonner tout seul devant mon écran à la pensée d'un TER de deux voitures (pardon, « wagons ») au crochet d'une UM. 'Sont trop forts, ces journalistes, on peut pas lutter contre eux :-P Sinon, ch'uis d'accord avec ChergeFabr : des locs Diesel modernes, ça existe (et là on parle de TER, donc pas besoin de faire foncer les 75000 à 160 km/h, non ?), et il sera toujours temps de reposer des caténaires et des sous-stations lorsque le trafic sera redevenu suffisamment conséquent (c'est dommage pour la jolie caténaire Midi, ceci dit)...

Euh... Dites, c'est juste moi, ou la paranoïa gagne-t-elle réellement du terrain ? En relisant ce fil, je m'avoue plutôt effaré de voir des participants critiquer la presse pour avoir fait son travail d'information parce que cela pourrait hypothétiquement inciter des gens à pratiquer des actes malveillants. D'autres voudraient que les forums ferroviaires ne publient aucun détail technique (je devrais faire la même chose sur les forums dédiés à mon métier, tiens : « tu veux réinitialiser le mot de passe de ton routeur Cisco ? Bah faut taper des commandes, mais je rentre pas dans les détails, ça pourrait donner des idées à des pirates »). À croire que, de nos jours, il y a une meute de gens qui n'attendent que de trouver un peu d'inspiration pour commettre des méfaits. Pourrais-je juste rappeler quelque chose qui me semble évident (mais qui ne l'est pas pour tout le monde, apparemment) : l'écrasante majorité de la population Française est composée de gens suffisamment honnêtes pour ne pas aller mettre la vie d'autrui en danger en sabotant une ligne de chemin de fer. Non, vraiment, je vous assure. De la même manière, les passionnés de technique ferroviaire sont uniquement des passionnés et pas ipso facto des détraqués dangereux. Ceux qui veulent vraiment mettre le bazar (parce qu'ils y ont un intérêt politique, financier, etc.), ils sauront trouver les informations de toute manière (très franchement, si je voulais saboter une infrastructure, je me ferais embaucher à la maintenance, je soudoierais un employé de celle-ci¹, ou je suivrais une formation pour le métier qui va bien. Ce serait bien plus efficace que de me baser sur des photos dans un journal² ou de vagues discussions sur Internet). Au final, de la même manière que je reste, pour le moment, sceptique face à ces fumeux ultra-gauchistes anarcho-autonomes Corréziens, j'avoue ne pas me croire dans un pays si dégénéré qu'une partie autre qu'infime de sa population cherche activement à commettre des exactions gratuites. Ou alors, je vis dans le monde des Bisounours, on est vraiment entourés de délinquants et autres criminels en puissance et il faut que je m'empresse de voter les pleins pouvoirs pour M. Kärcher (par procuration de l'étranger où je me serai exilé auparavant, ça va de soi)... ¹ cet exemple n'est pas là pour relancer le débat sur l'origine des perpétrateurs des sabotages, entendons-nous bien ² fut-ce Le Figaro...

<provoc>Bien entendu, les 28 milliards de dette cités seraient eux aussi rendus à la SNCF, n'est-ce pas ? Remarquez, ça calmerait un peu les fanfaronnades sur le faible endettement de la SNCF par rapport à celui de la DB...</provoc>

Gaffe ceci dit à ce que cela ne puisse te revenir dans la g....e (entendons-nous : je suis tout à fait pour la diffusion des informations, d'ailleurs d'autres pays ont publié leur règlementation, mais j'ai tellement vu d'attitudes irrationnelles dans les entreprises...) Je me permets de faire remonter quelques coquilles au rédacteur (qui était certainement plus pressé d'assurer la sécurité des circulations que de se relire, et on le comprend fort bien) : « sauf pour certains trains [...] pour lesquelles une rupture d'attelage est à craindre » : un train est plutôt du genre masculin (et non, ce n'est pas du sexisme ;-) « Choisir un endroit [...] ne risquant pas de gêner les autres circualtion » : circulations « Ramener le manupilateur de traction à zéro » : manipulateur (je sais que ce genre de remarques ne font pas avancer le schmilblick, mais les fautes de français m'horripilent, a fortiori dans des documents officiels). Heureux de savoir qu'il y a de la réactivité sur les questions de sécurité. Question bête : ces ajouts viennent-ils forcément de l'EPSF ou les EF peuvent-elles ajouter des consignes supplémentaires elles-mêmes ?

C'est une excellente nouvelle (s'il n'y a pas de piège caché dans les recoins de l'amendement, bien sûr), et une décision qui rélève du simple bon sens. Rappelons par ailleurs qu'encore récemment, des juges Allemands ont décidé de ne retenir que les plaintes concernant des téléchargements illicites d'une valeur supérieure à 3000 €. Plus généralement, j'espère qu'on arrivera avec le temps à se faire à l'idée que partager des informations (même soumises à droit d'auteur) sans but lucratif est simplement devenu naturel pour la majorité des gens, et qu'on pourra enfin passer à une réflexion productive sur la manière de limiter les éventuels effets de bord économiques néfastes (les projets de licence globale étaient intéressants et auraient pu, je pense, être bien reçus par la population, de par leur parallèle avec la taxe pour copie privée ; dommage que les maisons de disques et leurs amis au gouvernement aient rejeté cela en bloc).

Désolé, j'ai dû mal m'exprimer : si ce n'était pas évident, je ne cautionne pas ce genre de procédés extrêmement cavaliers (qui, je suppose, ont cessé depuis longtemps). Je voulais seulement faire remarquer que, si le réseau est dit ouvert à tous les détenteurs d'une licence ferroviaire, encore faut-il qu'ils puissent remplir les conditions sur le terrain ; et si cela implique le transfert de connaissances détenues par une seule entreprise, il me paraît normal que celle-ci doive les fournir (contre rémunération, cela va de soi). Si cela n'entre pas dans ses attributions professionnelles, certainement. C'est l'évidence même. Pour être franc, je parlais plus du résultat final (accès aux emprises, traitement des incidents auprès du GAMOT) que de l'attitude individuelle de chaque employé. Que ce résultat plutôt bon (si l'on exclut la période chaotique des débuts) aie été dû à des agents majoritairement coopératifs ou autre chose (par ex., une direction assignant les tickets aux agents connus comme étant coopératifs), j'avoue n'en rien savoir.

Parce que c'est l'opérateur historique. Dans un secteur plus proche du mien, France Télécom a dû faire l'équivalent, c'est-à-dire accepter les nouveaux entrants dans les NRA (Nœuds de Raccordement des Abonnés, les centraux téléphoniques, quoi), autrement ceux-ci n'auraient pu raccorder leurs équipements aux lignes des clients. Cette prestation, de même que l'intervention de techniciens FT sur une ligne dégroupée, est bien sûr facturée, de la même manière que sont facturées par la SNCF les études de ligne, les demandes de secours, etc. Dans les télécoms, cela s'est passé de manière assez civile et sans trop de problèmes. En théorie, il ne devrait pas y avoir plus de problèmes dans les chemins de fer, mais visiblement, ce n'est pas trop le cas. Vu de l'extérieur, la seule différence qui saute aux yeux est que les télécoms et les réseaux sont un secteur en pleine expansion, alors que le fret ferroviaire stagne. Serait-ce là la source des tensions ? La peur qu'il n'y ait tout simplement pas assez de trafics créés pour que tous les opérateurs aient leur part du gâteau ? Et, question subsidiaire, pourquoi l'opérateur historique ne pourrait pas garder la grande majorité des trafics comme en Allemagne ?

Tiens, pour une fois, voici une question à laquelle je peux répondre. La réponse se trouve dans les renseignements techniques de la ligne, à la page 25. La traduc' ci-dessous est approximative, mais j'espère que cela fera l'affaire :

Je ne voudrais pas m'avancer (je n'y connais pour ainsi dire rien), mais mon ami Google suggère une explication moins néfaste à ce changement : les codes NAF à 4 caractères (comme le 601Z) ont été remplacés au 8 janvier 2008 par de nouveaux codes à 5 caractères. Ainsi, le code NAF 601Z a été remplacé par les codes 4910Z, 4920Z et 5221Z. Il paraîtrait donc logique qu'ECR aie adopté le code 4920Z (transports ferroviaires de fret). Quant à savoir ce que cela implique pour l'applicabilité de la convention VFIL, en revanche, je n'en sais rien. Soit dit en passant, il me semblait avoir compris que des négociations étaient en cours pour élaborer une convention collective plus appropriée aux nouvelles EF. Quelqu'un sait-il où cela en est (oui, je sais, ça n'a rien à voir avec les RHR, mais bon, le sujet a déjà passablement dévié, alors... ;-) ?

*soupir* j'étais certain que l'on allait me retorquer cela (d'où ma petite allusion au Père Noël). Le problème n'est pas que l'article soit repris au code, c'est que les automobilistes (1) le connaissent, et (2) en comprennent la portée (je suis persuadé qu'une partie au moins doit le considérer plus comme un signal d'avertissement que comme un signal d'arrêt immédiat, ne serait-ce que parce que le signal habituellement compris comme « arrêt immédiat » est le rouge _fixe_). Sans compter qu'il y a ceux qui ont juste décidé de faire la nique au code de la route, bien sûr :-/ Et depuis combien de temps les automobilistes bafouent-ils ce feu ? Si la réponse est « depuis le début », il y a peut-être un problème... On peut effectivement se dire ça, et continuer à râler tous les jours devant les incidents qui se produisent. Ou on peut se dire que les incidents sont la preuve que le système mis en place n'est pas suffisant, et tenter de trouver des solutions. Je citais l'exemple du feu tricolore parce que c'est un signal bien connu et compris de tous les automobilistes. Qu'ils dussent connaître aussi bien les signaux moins fréquemment rencontrés, nul n'en doute, mais leur faciliter la tâche ne me paraîtrait pas un mal, si ça pouvait contribuer à reduire le nombre d'incidents (je reste d'avis que seule une protection physique du PN peut réellement faire chuter ce nombre, ceci dit). Oui, un signal sonore puissant pourrait aussi aider, je suppose. Mais comme le disait michael02, ça n'est faisable que si les alentours ne sont pas habités...

Oui, les PN de Vintimille sont très lents (il y en a deux, dont un qui traverse les aiguilles de sortie côté France ; j'ai eu le malheur d'y passer et ça m'a donné tout le temps d'admirer le paysage le temps qu'un yoyo manœuvre sur les aiguilles, une bonne dizaine de minutes en tout). Je n'ai pas constaté plus d'incivilités que ça, néanmoins, mais si tu le dis je te crois. Je crois me rappeler avoir lu quelque part que les doubles barrières avaient été abandonnées car les gens qui se retrouvaient coincés entre les barrières n'avaient pas la présence d'esprit de forcer la barrière devant eux, et se faisaient percuter. D'un autre côté, les incitations à la chicane que sont les demi-barrières me semblent plus dangereuses encore. C'est marrant, il y a quelques temps, j'avais vu exactement ce système (une protection métallique encastrée dans la chaussée se levant lors de la fermeture du PN) sur une photo située par son auteur dans un pays d'Europe de l'Est. J'avoue que l'idée me semble très bonne : c'est certes moins « high tech » que les radars à balayage laser, mais ça a le mérite d'empêcher _physiquement_ les intrusions sur le PN. Il faudrait juste (AMHA) que ces protections soient placées suffisamment loin du PN pour qu'elles n'entravent pas la sortie d'un véhicule coincé dessus. Mais peut-être ai-je raté un élément important du problème ? Puis-je avancer une hypothèse ? Un des problèmes que je vois à cette signalisation (feux rouges clignotants) est que les automobilistes y sont peu souvent confrontés et la méconnaissent probablement. Peut-être serait-il mieux d'installer des feux tricolores standard. La séquence V → J → R est bien connue des usagers de la route, et obtiendrait probablement des résultats plus conventionnels (c'est-à-dire que tous les véhicules se dépêcheraient de passer au jaune, en contravention avec le code, mais peu se risqueraient à le faire au rouge). Je pense que ce serait à tester (on me retorquera que les automobilistes pourraient aussi apprendre à connaître le code et le respecter, mais je ne crois plus au Père Noël ;-) Voilà, juste mes opinions (pas vraiment éclairées). Je vous prie de m'excuser si j'ai raconté des bêtises plus grosses que moi, et je serais heureux d'avoir quelques avis de professionnels sur la question.

Pour la petite histoire, voici le rapport d'enquête sur l'accident de 2005. L'erreur avait été attribuée à l'agent-circulation. Par ailleurs, si j'ai bien compris, le réseau Corse est toujours dépourvu d'un quelconque block automatique ; je ne peux que rester dubitatif devant une telle décision. Pour autant que je me souvienne correctement, la présence d'un block automatique avait, dans un cas similaire (collision frontale suite à une erreur de l'AC sur la ligne de Tende), sinon empêché, du moins contribué à reduire l'ampleur de l'accident. Le récent RVB en Corse n'aurait-il pu être l'occasion d'installer un tel système (voire même le DAAT ou autre dispositif de sécurité) ?

Merci pour l'info.

Chez nos amis transalpins, le gestionnaire d'infrastructure (Rete Ferroviaria Italiana) diffuse les règlements officiels. En particulier, on trouve le règlement concernant la signalisation (équivalent du S1A français ; enfin je pense, je suis un gros béotien), ainsi que les renseignements techniques des différentes lignes (passionnant, mais un peu indigeste : 164 pages rien que pour la ligne Turin-Modane :-) J'ai eu beau chercher sur le site de RFF, je n'ai malheureusement rien trouvé d'approchant... Dommage :-/