E.T.G.

L'élément automoteur X4502-XR8365, que vous avez vu récemment assurer la vedette pour le film "La Voie est Libre" n'a pas encore connu les projecteurs et on le voit ici s'apprêter à partir de Nice-Ville (06) pour assurer en solo l'aller retour international Nice - Coni en septembre 1996. Il est quasiment à échéance de parcours de révision, ce qui explique son état plus très frais. Celles-ci viennent d'être arrêtées et il sera ainsi mis à disposition des équipes de techniciens du film afin de lui redonner un petit coup d'éclat pour endosser son rôle. Son retrait de service est intervenu quelques semaines après ces prises de vues. En sus, gros plan sur son nez, et vue intérieure du fourgon.

Le TGV325 côtoie l'ETR460 28 dans les garages de Lyon-Scaronne (69) en octobre 1996.

Le TGV325 côtoie l'ETR460 28 dans les garages de Lyon-Scaronne (69) en octobre 1996.

Il est possible qu'Epernay ait pu faire des BB25500, très proches techniquement des BB17000 qu'ils traitaient déjà.

On savait dès le départ qu'il s'agissait d'une mini rénovation/remise à niveau.

Non, Épernay faisait les 16500 et 17000 (du moins en dernier ressort, car Hellemmes a dû en avoir le directorat plus tôt), les 25500 étaient faites par Hellemmes. On a retrouvé la même organisation chez les BB dites Jacquemin, avec Oullins qui était chargé des versions monocourant 1500 volts tandis que les monocourant 25000 volts et polycourants étaient traitées à Hellemmes. Chez les BB dites 4400 kw Oullins avait les versions pur 1500 v et bicourant tandis qu'Hellemmes avait les pur 25000 v. Autre possibilité de voir une BB8500 à Fives: elle se serait perdue. Les machines qui s'égarent ne sont pas nombreuses mais c'est arrivé et Didier a pu tomber dessus complètement par hasard. Un passage à un quelconque tour en fosse me paraît impossible (je ne sais pas où il y en aurait un sur le nord).

Il n'est pas impossible qu'elle allait (ou sortait) à Hellemmes, qui en était Directeur, malgré que dans la pratique c'est Béziers qui les traitait, mais uniquement en tant qu'Atelier Concourant, car il n'a pas eu de directorat (ou très peu, en tout cas pas sur cette série-là).

Les autres photos seront scannées et publiées dans quelques temps, les pochettes sont déjà sorties...

Le 10 avril 1995 à Longwy (54), le Y8134 manoeuvre une rame de wagons.

Le 15 avril 1995, une doublette de X4500 avec en tête l'élément X4571-XR8557, reconnaissable à ses tampons à plateaux de 600 mm de large (tampons d'élément modernisé) attend le départ en gare de Paris-Nord (75) pour Laon ou Beauvais. On remarquera dans le reflet des voitures en livrée dite "C1" et le persiennage du compartiment "échappement" obtenu à partir de panneaux de première (partie gauche) et seconde génération (partie droite) sur la motrice X4557.

Le 21 février 1995, l'élément automoteur X2729-XR7729 entre en gare d'Alès (30) après avoir traversé le tunnel du Pèlerin. Cet élément sera radié prématurément après un déraillement dû à une coulée de boue sur la "ligne des Alpes".

Le 13 avril 1995, une composition comprenant de la tête à la queue XR8402-X4602 menant et XR8505-X4601 mené quitte Pont-de-Briques (62) en direction d'Amiens. Lors de l'accident de Saint-Leu-d'Esserent, c'était la même U.M. qui était impliquée, mais les deux éléments étaient inversés dans leur rôle menant et mené par rapport à ici, et également orientés avec leur remorque en tête. Notons que celle de la X4601, la XR8401, fut déclarée réparable (moyennant certaines réserves) après une visite des techniciens des Ateliers du Mans sur son lieu de garage, et ce malgré les dégâts spectaculaires qu'elle avait alors subi, à condition également que son acheminement jusqu'au Mans puisse être réalisé. Faute d'avoir été libérée en temps utile par la justice, elle sera remplacée par décalage par l'ancienne 8505 (la S.N.C.F. a toutefois pu se faire restituer la motrice une fois établi que le matériel n'était pas en cause, qu'elle avait demandée afin de reconstituer un élément). Une fois libérée, en 2003 seulement, elle a été découpée au dépôt du Petit-Thérain (Creil), où après l'accident elle avait été convoyée puis garée, bâchée, placée sous scellés, pour l'enquête, son bogie AV étant chargé sur un wagon garé à proximité immédiate et remplacé sous la remorque par des lorrys.

Le 16 août 1994, la XR6090 est garée sur les voies d'entrée de l'atelier du dépôt de Lyon-Vaise (69), en attente d'une intervention.

Le 13 avril 1995, des éléments automoteurs X4500 stationnent en gare de Boulogne-Ville (62). Sur la première photo, l'élément X4601-XR8505, remorque mal nommée puisqu'on observe qu'elle possède un petit compartiment de première classe (douze places), alors qu'une 8500 "normale" possède le grand compartiment (24 places). En effet, les Ateliers du Mans seront amenés à remarier la motrice X4601 veuve de sa remorque détruite dans l'accident/attentat de Saint-Leu d'Esserent. Pour ce faire, ils utiliseront l'ancienne 8505, remorque radiée suite à épuisement de son parcours de révision. Toutefois, pour des raisons d'ordonnancement de la charge de travail, les remorques sont couramment croisées et renumérotées, ce qui dans les faits se traduira ici par le réemploi par glissement de la XR8444 maquillée en 8505 alors qu'elle a conservé son diagramme originel et conforme à son type d'origine XR8300 de douze places de première classe.

La BB66611 est garée dans son dépôt d'attache, Avignon (84) le 20 février 1995:

Les radiations d'Eléments à Turbine à Gaz ont commencé dès 1992 et afin de ne pas s'encombrer de matériels dont la réutilisation est assez incertaine, les Ateliers du Mans (72), Directeurs de la série, en feront garer plusieurs sur le triage voisin, tel l'élément numéro 5 (T1005-TR51005-TR21005-T1505) vu ici en mars 1995. Sauf pour les motrices T1511 et 1512 transformées en élément expérimental Astrée, une partie des motrices turbines et TR51000 dont aucune solution de réemploi n'est prévue seront démolies dès 1997 afin de faire de la place. Aucun projet de réemploi n'ayant abouti, trente caisses seront démolies en 2010 seulement, toutes au Mans; et les huit dernières un peu plus tard à Culoz. Notons que comme pour les remorques XRP98750 (sauf la 55), certaines caisses d'E.T.G. auront existé plus longtemps radiées et à l'état d'épaves qu'à l'effectif et aptes à assurer du service!

Petite série ardennaise faite le 11 avril 1995: _l'élément automoteur X4366-XR8356 effectue ses essais de manière fumante dans les garages de Givet, _l'élément X4423-XR8388 dessert Nouzonville; _l'élément X4336-XR8322 assurant un aller-retour Charleville-Mézières - Nouzonville stationne entre ses deux trains tandis que l'X4369-XR8361 dessert la gare.

Le 17 août 1994, un train formé de deux Z600 encadrant une ZR20600 dessert Chamonix (74).

Mettons-nous au vert avec la Z9604-ZR19604, sorte de jument verte, seule Z2 verte à l'époque à laquelle j'ai pris cette photo en gare de Nantes (44), en juillet 1994. Un second élément, le Z9605, viendra la rejoindre bien plus tard, vers 1999, tandis que celle-ci, passée en Opération-Caisse dans les mêmes eaux, restera verte mais perdra son logo resté en relief et peint en blanc lors du peinturage vert Bretagne fin des années 80, à l'inverse des Z2 bleu Isabelle Pays de la Loire. Lors ce son Opération-Caisse, elle héritera aussi des logos casquette mais une différence demeurera avec la Z9605, permettant de loin de les distinguer l'une de l'autre: la Z9605 a vu par erreur ses portes d'accès cabine ZR peintes en vert sur toute leur hauteur, de même qu'elle a toujours par erreur reçu les blasons "Sotteville les Rouen", ville qui ne l'a jamais parrainée officiellement (l'élément X4919-XR8910-X4920, filleul légitime de ce baptême, était simultanément en cours de Révision Générale à l'E.I.M.M. de Nevers, qui s'est mélangé les pinceaux...

Le 11 avril 1995, l'élément automoteur X4647-XR8436 est à quai en gare de Reims (51) en queue d'une Unité Multiple prête à partir pour Laon.

Mon premier parcours de la ligne Alès - Bessèges, avec un de mes vieux compères, que j'ai aussi vu oeuvrer sur Nice - Cunéo ou Marseille - Avignon, autour d'Alès et que j'ai retrouvé plus tard dans le Nord-Pas de Calais puis en Bourgogne, l'élément automoteur X4515-XR8332. Nous sommes le 21 février 1995, l'engin affiche une mine fatiguée mais heureusement, il sera pris en Révision Générale quelques semaines plus tard et en ressortira comme neuf. Plus tard il arborera la livrée rénovation légère Picardie puis la livrée T.E.R. 1997. L' "affluence" voyageurs sur la première photo ne doit pas faire illusion, la ligne est déjà moribonde depuis longtemps, l'impression d'abandon ressort bien, les dessertes sont indigentes, lentes et assurées par du matériel qui n'est pas toujours dans un état de fraicheur. Il est étonnant qu'elle ait pu survivre jusqu'en 2012, même si entre temps du matériel neuf avait été introduit, mais les vitesses-limite déjà pas fulgurantes ont en parallèle été baissées! Passons aux photos: _arrêt en gare de Saint-Ambroix; _Gammal au retour, avec la baie située au dessus du moteur ouverte, trahissant mon activité favorite lors de mes voyages en E.A.D.: enregistrer avec un magnétophone le bruit du moteur!; _Salindres; _vue intérieure du fourgon à bagages, normalement peint en jaune limon. On a vu des couleurs plus heureuses...; _vue de l'élément en gare d'Alès, avec un ancien modèle de poignées intérieures de portes extérieures, coudées et peintes en époxy. J'ai ces jours-ci 11 août d'autres photos de cet élément prises en avril 1994, scannées la semaine dernière et en cours de préparation pour publication, alors qu'il oeuvre justement sur la ligne Nice - Coni.

La CC6552 en tête d'une rame de voitures Corail dessert Aix-les Bains (73) en août 1994.

La Z9611, reconnaissable à son logo noir sur face avant, vient d'arriver de Laval en tête d'une U.M. Le Mans (72), mai 1996.

La BB9214 évolue en gare de Perpignan (66) en mai 1997.

🤣🤣🤣 Ça devient indémerdable ce truc!🤣🤣🤣