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Le Web des Cheminots

E.T.G.

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  1. Le 14 juin 1995, le Locma 0961 (ex Y5212) déplace la XR8622 dans l'enceinte des Ateliers du Mans (72) par le Locma 0061 pendant que sa motrice, la X4560, est en Réparation Accidentelle. Il m'est arrivé de voir des caisses d'éléments automoteur sorties des bâtiments à la force des bras de plusieurs agents pour les placer sur le chariot transbordeur (l'inverse a dû exister). Le locotracteur a été repeint par cet etablissement, qui en est titulaire, dans une livrée qui s'apparente à celle dite T.E.R. 1987 variante bleu Isabelle.
  2. Tiens j'avais oublié de te répondre... Ce doit être un moteur du X2429 car de mémoire lorsque j'ai visité le X2416 cette fois il avait toujours les siens. J'ignore où est passé l'autre moteur du 2429 que vous avez vu plus haut à l'état d'épave mais il n'est pas impossible qu'il ait été vendu à la S.N.C.F. (X2464) ou à un touristique (X2400 ou certains X3800 ou même X2700) ou qu'il ait servi de banque de pièces pour les 517 que les C.F.T.A. employaient ou...qu'il ait été bazardé! A moins qu'il etait rangé ailleurs. En tout cas, j'ai pu récupérer le drapeau rouge du X2416, et je l'ai toujours. Lors de la suite de ce voyage j'avais failli me faire serrer car un agent S.N.C.F. zélé (qui croyait peut-être pouvoir devenir chef🤣🤣🤣) avait pensé que je l'avais dérobé sur un engin de l'entreprise (le drapeau dépassait de mon sac) alors qu'il n'en était rien. Et comme les C.F.T.A. ne m'avaient pas donné de bon de sortie qui puisse justifier de sa provenance... Heureusement, j'avais pu esquiver et on m'avait donné un sac poubelle lors de mon passage à Sotteville pour qu'il puisse passer incognito après. Et encore qu'à Sotteville un gars avait voulu me jeter alors que j'étais autorisé par ses collègues, comme partout ailleurs, du reste, à y circuler. Déjà que lors de ce voyage j'avais failli être emmerdé à Limoges pour autre chose! Le seul voyage pendant lequel j'ai eu des incidents car en dehors de celui-ci je n'ai jamais eu aucun problème...
  3. Le 14 juin 1995, les T1008 et XR98756 (X94756) sont garées aux Ateliers du Mans (72). La turbine fut démolie en compagnie de plusieurs caisses d'E.A.D., E.T.G. et même des Z5100 deux ans plus tard dans une "campagne de nettoyage" pour désencombrer la cour de l'établissement. La remorque postale en revanche fut conservée car ce matériel avait encore une chance de réutilisation, ce qui ne fut finalement pas le cas. Sauf l'élément X94755-XR98755 racheté par Cannes La Bocca Industries en vue d'une transformation en élément à voyageurs et revente à un pays en voie de développement puis finalement sauvegardé par le musée des Ambulants à Toulouse, les remorques postales, veuves de leurs motrices (de leur côté transformées en motrices à voyageurs avec remariage avec des remorques provenant de différents horizons) n'ont été démolies qu'en 2010 dans une nouvelle campagne de démolition de 118 caisses d'E.A.D. et E.T.G. Elles auront donc existé plus longtemps réformées (16 ou 19 ans, selon les caisses) qu'en service (12 ou 15 ans, toujours selon les caisses)!
  4. Le 14 juin 1995, les T1008 est garée aux Ateliers du Mans (72). A droite, on distingue des moteurs Renault 517 (X2400 et 3800, par exemple), dont Le Mans était auparavant Atelier Directeur. Cette motrice turbine fut démolie en compagnie de plusieurs caisses d'E.A.D., E.T.G. et même des Z5100 deux ans plus tard dans une "campagne de nettoyage" pour désencombrer la cour de l'établissement.
  5. Le 17 octobre 1997, l'élément automoteur X4588-XR8617 venu terminer sa carrière à Longueau pour quelques mois attend son prochain service dans le dépôt de Fives (59).
  6. Le 16 octobre 1997, la BB64722 est au repos au dépôt de Sotteville (76).
  7. Le 17 octobre 1997, l'élément automoteur X4581-XR8600 est garé à quai entre deux services en gare de Lens (62).
  8. Locotracteur d'un Embranchement particulier et Y8247 garés dans le dépôt de Sotteville (76) le 16 octobre 1997.
  9. Je viens d'avoir mon premier appareil-photos, un format 110, à ma communion. Celui-ci me fera des photos de piètre qualité mais je tente malgré tout le scan car certaines ont un intérêt documentaire. Je vais garder cet appareil un peu plus de cinq ans durant lesquels il me fera 98 pellicules (une 12 puis des 24 poses), remplacé ensuite par un compact. _Une des premières photos prises avec: je pose avec une BB67400 en gare du Mans (72), en mai 1987 (j'ai 12 ans). _Dépôt de Fréthun (62), nous sommes en avril 1995, j'ai vingt ans et je pose avec la XR8389 (X4517), un engin que j'ai très fréquemment rencontré. La photo est prise par un sympathique mécanicien amiénois qui m'avait emmené de Laon à Paris en 1992. Autrement dit, on ne retombe pas toujours que sur les mêmes engins! Bien que j'avais souvent vu ces scènes lorsque j'accompagnais mon père sur ses tournées, j'avais gardé le souvenir de ce mécanicien en blouse bleue faisant la préparation courante et visitant l'intérieur de ses éléments en gare de Laon. Toute une époque! En particulier, il m'avait raconté son après-midi de R.H.R. pendant lequel il était monté à la ville haute (le plateau) par les escaliers en face la gare. Je m'étais promis qu'un jour je les ferai aussi. Lors de mes visites à Laon, je préférais l'emploi du Poma 2000, mini-métro qui reliait la ville basse à la ville haute, que je prenais même parfois par pur plaisir, même si je n'avais rien de spécial à faire "en haut". Il a fallu qu'il soit hélas arrêté pour que je me décide à enfin emprunter ces fameux escaliers. Mieux que ça: allant sur la tombe d'une victime de Vierzy au cimetière d'Ardon, de l'autre côté de la colline, je fut bon pour monter les escaliers en y allant, puis le chemin de l'autre côté en revenant du cimetière. Foutue dénivellation!
  10. _Aux Ateliers de Vitry (94), août 1991, ce qu'il reste de la motrice Z5392 accidentée le 24 décembre 1987 à Issy-Plaine (prise en écharpe avec la Z5683/84). Cette motrice, intransportable après le choc, a été tronçonnée pour pouvoir être évacuée. Cet accident a fait une victime, éjectée de son train.
  11. _Août 1991, dépôt de Nevers (58), lors d'une collision avec un camion transportant une benne sur un passage à niveau à Millay le 22 février précédent, la XR8438 (X4664) pourtant placée en quatrième et dernière position dans le train s'est couchée et a raclé le sol avant de s'immobiliser. Confiés aux bons soins des Ateliers du Mans, les importants travaux sur les quatre véhicules accidentés (cabine écrasée sur X4655, chacune des caisses éventrée par la benne qui s'est désolidarisée de son plateau, etc.) seront mis à profit pour en assurer la modernisation avec sortie au premier semestre 1992, le X4655-XR8445 pour la Bourgogne et l'X4664-XR8438 pour les Pays de la Loire. Par chance, on n'eut à déplorer que 29 blessés dont trois graves, le mécanicien ayant là aussi pu quitter la cabine avant l'impact.
  12. Le 16 octobre 1997, manoeuvres à Serqueux (76): les éléments automoteurs X4649-XR8444 et X4593-XR8641 viennent d'arriver en provenance de Rouen-Rive-Droite. L'élément de tête est dételé et un autre élément arrivant de Gisors, en l'occurrence le X4671-XR8648 est raccordé sur celui resté à quai. On remarque que les trains éléments modernisés Picardie et affectés à Longueau assurent des trains circulant sur le seul territoire de la Haute-Normandie, en association avec un engin de Sotteville. Le X4500, qui y est basé, est utilisé assez loin de sa zone d'action "normale" puisque modernisé Basse-Normandie (pour service sur Lisieux - Trouville-Deauville, Caen - Coutances et Caen - Argentan). Pour l'anecdote, la remorque XR8622 visible sur une autre publication d'hier (essai de scan de photos papiers) est la remorque originelle de la motrice X4593. Et la X4671 était accouplée originellement à la XR8668, la caisse d'E.A.D. qui a eu la longévité la plus courte: en effet, celle-ci a été détruite dans un accident à Dompierre-Sept-Fons quatre mois seulement après sa mise en service.
  13. Les Ateliers du Mans (72), vous connaissez? Le 14 juin 1995, la XR8622 y est manoeuvrée sur un des ponts transbordeurs puis déplacée par le Locma 0061 (ex Y5212) pendant que sa motrice, la X4560, est en réparations (on peut presque parler de reconstruction) après avoir été sévèrement endommagée dans une collision avec un semi-remorque sur un passage à niveau de La Bassée (59). Par chance, du côté humain, on ne déplorera que quelques blessures légères, le mécanicien en particulier ayant par chance pu, et alors qu'il y avait du brouillard, évacuer à temps la cabine qui fut complètement écrasée tandis que l'armoire pneumatique située derrière. Pour le reste, on se reportera aux informations données sur un post précédent traitant de cet accident. On n'est plus très loin du début des radiations "naturelles" des E.A.D., et ce rescapé sera avec l'X4623 l'un des deux derniers X4500 rouge et crème à rouler, en 2009.
  14. Le 16 octobre 1997, la BB63612 est garée dans le dépôt de Sotteville (76).
  15. SILENCE, ON TOURNE! Nous sommes en gare de Lozanne (69) en juin 1997 où sont tournées plusieurs scènes du film La Voie est Libre, et l'élément automoteur X4502-XR8365 manoeuvre à cet effet. Ces scènes sont quasiment les seules du film comprenant un train en mouvement et le dialogue entre les metteurs en scène et le conducteur S.N.C.F. de l'élément sera assez difficile au départ, les gens du cinéma n'ayant pas appréhendé qu'il y a un temps de réaction pour le démarrage ou l'arrêt du train, qui ne se conduit pas comme une voiture! Lors de cette séance de tournage et avec le X4500, on réalise la scène montrant François Cluzet, alias Jules dans le film, forcer les portes du train pour monter dedans tandis qu'il redémarre. Curieusement, une fois le montage terminé, lorsque le X4500 démarre dans le film, c'est un bruit de X4630 qui accompagne les images! En bonus, deux vues des aménagements intérieurs de la motrice, modifiée pour répondre aux exigences du film et des scènes voulues (voir post précédent à ce sujet).
  16. La BB63050 (une locomotive de la première sous-série, 63001 à 63108, 600 ch à moteur Sulzer) manoeuvre en gare de Nice-Ville (06) en septembre 1996.
  17. Déjà, y aura-t-il tant de monde que ça à faire le trajet de bout en bout? Et puis les grogs, bon, intérieurement, ils ne sont pas si bruyants que ça. Ben à Mulhouse, quitte à rebrousser... En plus, le temps minimum alloué pour cette opération en changeant de machine plutôt que de faire le tour d'une rame par sa machine qui repartirait avec est moindre (sept minutes contre onze).
  18. E.T.G.

    la fin de Thello ?

    Oui mais ça ne veut pas dire qu'il n'en utilisera plus si à l'avenir une relation qu'il voudrait assurer s'y prêtait, telle qu'une ligne de nuit. Si en plus ses voitures peuvent encore rouler, il peut les mettre en garage en attendant.
  19. Le 15 octobre 1997, l'X4775-XR8775 passe sa nuit dans le dépôt de Caen (14). En prime, aménagement "coin contrôleur" du fourgon: strapontin, tablette. Certains agrès de sécurité tels que des extincteurs ou encore certains équipements techniques comme le câblot mobile d'U.M. ou de jumelage y sont installés. On notera que cet élément est pré-équipé sonorisation avec la présence du coffre correspondant (les X4900 avaient le même fourgon et étaient tous sonorisés).
  20. La BB63678 est garée chez elle, au dépôt de Sotteville (76) le 16 octobre 1997.
  21. Quelques vues diverses et variées d'éléments automoteurs vus au dépôt de Rennes (35) le 14/15 octobre 1997, avec les X4546, 4616, XR8350 (X4570) et X4620. Ce dernier fait partie d'un lot de six éléments passés en rénovation Bretagne: élastomère au sol bleu marine au lieu de marron, sièges individuels type Z6400 récupérés et reconditionnés des Ambulances modernisées, conservation des portes-bagages d'origine, pose de rideaux de couleur rouge Bordeaux. Ces derniers payés par la S.N.C.F, qui sera sa seule contribution financière à ces rénovations, autrement financées par la Région Bretagne alors qu'elles auraient logiquement dû l'être par la Région Paca, commanditaire pour la récupération de X2200 et XR6100 au détriment par un mouvement triangulaire de la Région Bretagne qui a récupéré des X4500 non modernisés supplémentaires. En première classe, on se contentera d'un rehoussage des sièges. Sur l'accouplement de la remorque, on remarque que sa dernière révision date d'avant 1986: les supports de bourrelets et les bourrelets verticaux descendent toujours plus bas que la jupe de caisse et le bourrelet horizontal du bas est toujours en place, dispositions supprimées ensuite pour éviter les accumulations d'eau et donc l'oxydation dans les caissons d'attelages.
  22. Le X2148, qui a bigné quelque part, est vu au dépôt de Rennes (35) le 15 octobre 1997.
  23. La BB66451, tête de série* des BB66400 est vue le 17 octobre 1997 chez elle, à Sotteville (76). *Tête de série "dans son dépôt", en effet, les dépôts avaient l'habitude de désigner par ce "titre honorifique" le premier engin de chaque nouvelle série qui leur était affectée, ce qui permettait d'en identifier le doyen. En cas d'affectation multiple, c'est évidemment le numéro le plus petit qui était désigné. Si un de ces engins quittait l'établissement pour y revenir plus tard, il perdait alors son rang.
  24. Avec cette publication, je voudrais rendre hommage à ces petites mains qui sont pourtant des rouages essentiels dans l'exploitation du matériel: les surveillants de dépôt ou remiseurs-dégareurs. Sans eux, pas de train prêt au départ dans des compositions conformes, voire pas de train prêt au départ tout court! Dépendant du Service Intérieur de leur établissement, ces hommes de l'ombre sont chargés de manoeuvrer les engins au sein de leur établissement, du grill d'arrivée au grill de départ. Muni de leur feuille de route, parfois spécialisés électriques ou thermique, nos agents prennent en charge et par tous les temps les différents matériels avec pour mission d'assurer les pleins (sable, et le cas échéant eau traitée, gasoil, Combustible Sans Paraffine), changer les bandes graphiques, désaccoupler (séparation) ou accoupler (formation) des Unités Multiples, classement des engins dans leur ordre chronologique sur le grill de sortie, mise à disposition de l'atelier ou sortie des engins de l'atelier et rendus bons pour le service, et quelques autres menus travaux encore. Dans les plus gros dépôts, on leur confie aussi la conduite de chariots élévateurs (atelier) pour déplacer des pièces, etc. De plus, ils assurent l'entretien courant des espaces du dépôt (peinture de bordures, espaces verts, etc.). Un métier pour lequel il ne faut pas rechigner à faire de la marche pour aller prendre les consignes à la feuille, le service qui gère les entrées, sorties, mouvements et poursuite de leur roulement par les engins (et les agents), rejoindre les engins des fois stationnés ou garés assez loin des bureaux, monter et descendre continuellement des locomotives ou autorails, etc.). Voici deux sympathiques de ces personnels photographiés au dépôt de Caen (14) en octobre 1997 devant des engins dont ils ont la charge, puis en train de faire le plein ou s'apprêtant à "bouger" un E.A.D. afin de le "mettre sur son train".
  25. Pour cette publication, un engin reproduit en peu d'exemplaires: 23 locomotives et 19 trucks. Ces ensembles locomotives + truck sont destinés à manoeuvrer des rames lourdes et ont été obtenus par métamorphose d'anciennes locomotives BB63500 (BB64700) et 63000 (TBB64800), ces dernières ayant été notamment raccourcies par perte de leur cabine, devenue inutile. Evidemment, par la même occasion, les engins ont été profondément modernisés. Ici, c'est l"ensemble BB64713+TBB64813, vu au dépôt de Sotteville (76) le 16 octobre 1997 qui illustre la publication.
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