E.T.G.

Le 05 octobre 1997, les éléments automoteurs X2724-XR7724 et X2734-XR7734 font escale dans le dépôt de Grenoble (38).

Le 16 octobre 1997, l'A1AA1A68505 est garé dans le dépôt de Sotteville (76). Comme tout dépôt situé non loin d'un atelier du matériel, ce dépôt reçoit régulièrement des engins parfois venus de fort loin et n'évoluant pas dans son périmètre d'action.

Un rouage de la maintenance des engins: le tour en fosse, servant au reprofilage des essieux, afin de rendre aux bandages leur forme rigoureusement circulaire, corrigeant des plats qui se forment après un patinage (perte d'adhérence en traction/accélération) ou un enrayage (perte d'adhérence en freinage). Ces équipements coûtent fort cher, aussi, chaque dépôt ne serait-ce que titulaire n'en possède pas, mais plusieurs "tours en fosse" sont disséminés à travers le territoire national de façon à recevoir les engins de leur région et au-delà, voire de plus loin pour soulager un tour qui serait débordé. Le 15 octobre 1997, l'élément automoteur X4668-XR8665 de Nantes passe précisément en reprofilage au dépôt de Rennes (35). A l'époque, Rennes reprofilait par exemple ses engins, ceux de Nantes, de Sotteville, et même de Tours (X2200 et, plus surprenant, Z5300 acheminées en véhicule pour l'occasion). Sur la première photo, on voit le chariot qui permet de hâler l'engin afin de le positionner précisément sur le tour à reprofiler. Sur la deuxième photo, un essieu placé sur le tour et prêt à être reprofilé. Sur la troisième photo, une vue de sous la jupe (de l'engin), pour ceux qui aiment ça et que l'on devine nombreux!

Dans la série "on prend les mêmes et on recommence", voici cette fois la BB22347 que votre serviteur a croisé en gare de Marseille-Saint-Charles (13) le 06 octobre 1997 alors qu'elle venait d'élire domicile au dépôt de Rennes (35) depuis peu de temps, rencontre suivie d'une autre chez elle huit jours plus tard. Elle est alors une des rares locomotives à déjà porter la livrée Corail +, qui en était encore à ses balbutiements.

Je reviens sur ce post que j'avais mal formulé... Il fallait lire: "sois certain que j'ai une pensée chaque 03 août, 31 août, 27 juin, 01 décembre, etc. pour des personnes disparues dans des accidents survenus ces jours-là". Et justement, nous sommes le 03 août, et 36 ans plus tard, j'ai une pensée pour les victimes de la catastrophe de Flaujac, survenue en 1985. Si je pouvais je me déplacerai sur la stèle érigée en leur mémoire. J'en joins cependant une photo prise à la volée en juin 1997 depuis un train (j'ai d'autres photos de meilleure qualité prises au pied de la stèle mais je n'ai pas encore scanné les photos de la pellicule correspondante). Certains estiment lors d'accidents qu'il ne faudrait pas "à chaud" s'inquiéter des conséquences sur le trafic de l'accident parce qu'il y a eu mort d'homme, victimes qui seront trop vite oubliées. Par cette publication, je veux prouver à ces gens que parler des conséquences sur le trafic de ces accidents n'interdit pas de respecter les victimes "sur le coup", et, ce que je fais présentement, saluer leur mémoire de nombreuses années encore après leur disparition.

Rassemblement de X2200 (2228), 2800 (dont les 2851 et 2807) et 2100 au dépôt de Limoges (87) en juin 1997.

Rassemblement de X2200 (2228), 2800 (dont les 2851 et 2807) et 2100 au dépôt de Limoges (87) en juin 1997.

Voiture U.I.C. B9c9 en gare du Mans (72) en mai 1996.

'fallait s'y attendre...

Encore un gadget de dirigeant de branche en mal d'existence. Est-il si utile de savoir six mois à l'avance sur quel voie notre train est? Si vingt à trente minutes avant le départ on dit que c'est voie 3, les voyageurs vont sur la voie 3; et si on leur dit que c'est voie 5 ils vont voie 5. Chacun a des problèmes plus importants auxquels penser plutôt qu'une malheureuse voie de départ connue en avance.

Thello a officiellement décrété qu'il ne voulait plus de rames remorquées?

Erreur🙄 pour la dernière photo dans le post précédent: voici les deux essieux et le moteur 517...

Carhaix (29), 14 octobre 1997, les C.F.T.A. ont utilisé plusieurs remorques Decauville sur leurs lignes. Sur les quatre premières vues nous voyons la XR8154 semble-t-il acquise pour pièces après avoir visiblement servi de salle de formation. Ses intérieurs sont quelque peu vandalisés. Sur les deux dernières vues, la XR8292, qui a roulé en commercial depuis qu'elle était propriété des C.F.T.A., et dont il est probable qu'elle ait ensuite servi de pièces pour la XR8274.

Le 05 octobre 1997, l'élément automoteur diésel X4549-XR8353, encore comme neuf après sa sortie de révision deux ans auparavant, est garé chez lui, au dépôt de Marseille-Blancarde (13). Compte-tenu de son état et de son fort potentiel, qu'il est sanitarisable et que sa remorque est une XR8300, il sera deux à trois ans plus tard sélectionné pour être muté à Longueau et inclus dans la chaîne de rénovation Picardie.

Le 29 septembre 1997, deux locomotives d'origine allemande et appartenant à l'entreprise Cogifer se reposent dans le dépôt de Metz-Sablon (57).

On prend les mêmes et on recommence! Vous aviez vu assez récemment le X2919 dormant sagement dans le dépôt de Limoges ainsi que le X2127 photographié à Périgueux (24) le 22 septembre 1997. Les voici cette fois réunis le même jour au même endroit. L'un s'en ira vers Limoges et l'autre vers Bordeaux.

On prend les mêmes et on recommence! Vous aviez vu assez récemment le X2919 dormant sagement dans le dépôt de Limoges ainsi que le X2127 photographié à Périgueux (24) le 22 septembre 1997. Les voici cette fois réunis le même jour au même endroit. L'un s'en ira vers Limoges et l'autre vers Bordeaux.

Le 06 septembre 1997, la Z9516-ZR19516 s'apprête à quitter Lyon-Perrache (69) pour Dijon.

Le 14 octobre 1997, image malheureusement symbolique, le X2416 regarde son dernier heurtoir: il ne reprendra jamais le service et est définitivement garé sur des lorrys à Carhaix (29). Ses deux bogies lui ont été soustraits et sont stockés à proximité. Peut-être avait-il été envisagé de le remettre en état puisque c'est justement un problème au niveau de l'un d'entre eux qui l'a condamné. Dans l'atelier, on voit deux autres essieux en entretien ainsi qu'un moteur Renault 517 rangé.

Voiture spéciale au dépôt de Nantes (44) le 13 octobre 1997. Mais dommage, je ne l'ai pas de côté!

Echantillonnage de wagons divers et variés au dépôt de Nantes (44) le 13 octobre 1997.

Echantillonnage d'outillages au dépôt de Nantes (44) le 13 octobre 1997.

Concentration d'X4900 au dépôt de Caen (14) le 15 octobre 1997, avec entre autres le X4903/04 (qui a été déplacé pendant la pose de nuit -pose longue-, ce qui explique l'effet partiel de flou). Au second plan l'X4905/6 (nonobstant le fait qu'il apparaisse sur d'autres diapositives, les détails que certains avaient ou non par rapport aux autres font que je peux identifier huit de ces éléments qui m'étaient très familiers). Votre fidèle serviteur, amoureux des E.A.D., et bien que préférant les X4500 (pour leur bruit), n'oubliera pas de prendre la pose avec l'X4903/4 justement. L'occasion de repréciser que le D d'E.A.D. signifie "Diésel" et non "Double" comme on le voit trop souvent indiqué par erreur. Bien qu'affectés à Sotteville, le dépôt de Caen constituait aussi une "plaque tournante" pour cette petite série d'engins (treize éléments seulement) très véloces dont le rayon d'action était particulièrement étendu et qui ont roulé sur de très nombreuses lignes. L'assistance que leur portaient les X4750 explique en bonne partie ce don d'ubiquité qu'ils avaient dans l'ouest (sans parler donc du séjour à Marseille des six premiers éléments). Le regroupement de cette série sur le seul dépôt de Sotteville a permis d'améliorer encore leur rendement qui n'était pourtant pas mauvais auparavant. Il aurait pu y avoir de nouveaux éléments si le projet de constituer de nouveaux X4900 à partir de certaines caisses d'E.T.G. n'avait pas été écarté pour des raisons de devis prohibitif (9 millions de francs par élément, le devis n'avait pas été exagéré mais plus simplement il y avait du travail à faire pour constituer ces éléments). Si ces éléments avaient été faits, ils auraient roulé sur les régions Auvergne et Rhône-Alpes avec une affectation à Lyon-Vaise. Une question reste en suspens: où trouver suffisamment de convertisseurs hydrauliques pour ne pas devoir maintenir sur les motrices leur boîte de vitesse mécanique, à moins de faire des manipulations afin de transformer des motrices de X4630 en 4500 pour les récupérer, avec les frais que cela engendre; ou sans faire de croisements entre les caisses de motrices X4630 et motrices T1500? A moins qu'on aurait maintenu ces motrices avec leur boîte de vitesse mécanique avec une autorisation de circuler en U.M. donc avec quatre motrices équipées comme telles, et ce alors qu'elles étaient interdites de circuler dans les composition à quatre motrices (deux éléments à deux caisses avec un X4900).

A Carhaix (29), le 14 octobre 1997, deux locotracteurs utilisés par les C.F.T.A. ainsi que l'ancien wagon-citerne servant de réservoir pour faire le plein des différents matériels moteurs exploités sur ses lignes.

Une belle triplette de X4500 formée de la tête à la queue par les X4577-XR8596, XR8353-X4549, XR8566-X4541 dessert une gare qui de mémoire serait celle de Septème-les-Vallons (13) en mai 1997.