E.T.G.

L'élément automoteur X4544-XR8335 vu ici à Nice (06) est en proie à la corrosion et à une altération de sa carrosserie. Heureusement, cela ne durera pas car il sera invité l'année suivante à aller faire un tour aux Ateliers du Mans, qui lui prodigueront des soins après lesquels il retrouvera l'éclat de sa jeunesse.

La BB9495 est garée au cimetière des Ateliers de Béziers (34) en février 1995. Elle ne sera pas transformée en BB9600.

L'élément Z2N 35A (motrices Z20569/70) est garé voie 21 de Paris-Nord (75) en juillet 1994. A cette époque, le numéro d'exploitation de l'élément figure toujours sur le pare-brise gauche. Ils ont ensuite été déplacés sur le bandeau situé sous les pares-brise.

Présence assez exceptionnelle d'un segment R.R.R. en gare de Nantes (44), en juillet 1994. Il s'agit d'un segment Bretagne (il n'y a pas ce matériel dans les autres régions limitrophes), le RS9 (RS comme RenneS) et comme la voiture-pilote est orientée côté Paris, il faut en déduire que ce train est venu de Rennes sans desservir Redon mais en empruntant le raccordement direct, et qu'il s'agissait donc d'un train assez direct, possiblement aucun arrêt entre Rennes et Nantes. Le marquage RS est devenu sans objet quand les numéros ont été rapportés sur les angles du segment, alors que dans les premières années des R.R.R. à Rennes, la mention complète "RS numéro" était inscrite quand les numéros d'exploitation figuraient sur des plaques amovibles (qui ne changeaient pas de segment) installées sur les supports normalement dévolus aux plaques de destination.

J'ai travaillé précédemment à l'incinération de déchets médicaux et en principe, il n'y a pas de tri à faire. Nous recevions tout à l'usine (animaux de laboratoires, flacons de liquides ou parties de corps humains, gants, pansements ou instruments et matériels de soins utilisés, médicaments, etc.) et ça allait dans les fours avec les ordures ménagères. Néanmoins il faut que ces usines, comme celle dans laquelle j'ai travaillé, soient agréées pour brûler ces déchets. Et il existait un système de délestage: par exemple, l'usine d'Orléans était en travaux d'adaptation pendant quelques mois et sa charge de D.H., Déchets Hospitaliers, ensuite rebaptisés D.A.S.R.I., Déchets d'Activité de Soins à Risques Infectieux, avait été ventilée sur d'autres usines agréées environnantes.

On peut donc dire que dans les effectifs, ils ne taillent pas à la h!

Faire des travaux pour dix ans, quel manque d'ambition!.. Car dix ans, c'est assez proche. Autant dire que s'il faut réinjecter des fonds à ce moment-là, ça va donner l'impression d'être une situation permanente de devoir "cracher au bassinet" pour assurer la survie de la ligne. D'ailleurs, douze millions ça me paraît beaucoup pour ne tenir que cette durée. Dire qu'elle avait pourtant été refaite de fond en comble lors de l'introduction des X73500, avec même une réfection complète du plan de voie en gare de Chinon; il n'y a de cela qu'à peine plus de vingt ans. Et elle était déjà usée depuis cette réfection complète alors qu'elle ne supporte pas un trafic lourd? Il y a un truc qui m'échappe...

Sans compter tous ceux des gares intermédiaires desservies. C'est comme si C.G.O. nous parlait de Rouen - Dieppe en ne parlant que des dieppois, alors que des villes situées entre les deux complètent très bien l'utilisation et le remplissage des trains, ce qui fait que lorsqu'il arrive à Rouen, le train est plein.

Bon alors dans ce cas, pas "dans les quelques km autour de Domfront" ni à l'est de Mézidon - Alençon, c'est sur l'antenne Briouze - Bagnoles-de-l'Orne?

Les Conseils Généraux n'existent plus. Aujourd'hui, il faut parler de Conseils Départementaux. En ce qui concerne la Transvap, je te confirme que c'est bien le C.D. 72 qui les aide. Un exemple à suivre.

Attention, ça dépend pour quoi: quand tu évoques ta masse, je doute que ce soit en quintaux ou en grammes, donc le K est le bienvenu (ici comme dans d'autres domaines).🤣😉 En ce qui me concerne, je parlerai en revanche dans le domaine de l'argent plus volontiers si les valeurs en jeu les atteignent de milliers d'€ que de K. Pour le nombre de messages exprimés dans cet ordre, effectivement, je trouve que ça en rend la lecture malaisée...

Le Y7798 radié après un incendie est garé au faisceau du Petit-Saulon, en contrebas des Ateliers de Nevers (58) en juin 1997. Il sera toutefois réutilisé pour servir de base au locotracteur prototype Tracthys (TRACteur à Transmission HYdroStatique), lui-même victime d'un incendie en en gare de Limoges durant son expérimentation: quand ça ne veut pas, ça ne veut pas!

La motrice X4321, que nous voyons ici en mai et juin 1997 est garée à L'Arbresle (69) après avoir servi de mulet pour le tournage du film La Voie est Libre. Au sol, on peut voir des banquettes ayant été déposées sur la X4502 en vue du montage de l'aménagement intérieur nécessaire pour le film, la X4321 étant arrivée vide d'aménagements intérieurs et mêmes d'aménagements techniques (armoires pneumatique, électrique, compartiments aspiration-ventilation et échappement-batteries) ayant été vidés par les Ateliers du Mans pour récupération de pièces avant son transfert. Sur les deux dernières photos, vous pouvez voir la traverse postiche, fausse traverse de tête permettant d'atteler par leur bout borgne des véhicules d'éléments automoteurs diésels ou à turbine à gaz, en vue de leur acheminement hors élément en cas de besoin. Cette traverse est fixée sur la caisse comme la barre d'attelage classique et comme la caisse n'est pas en service commercial, seule la continuité pneumatique de la C.G. est assurée, le boyau de la C.P. (robinet fermé) étant accroché pour ne pas pendouiller et n'étant raccordé à rien. Cette traverse possède en outre des portes-lanternes puisque cette extrémité est susceptible de se retrouver en queue de convoi.

La BB63595 encore bien belle dans sa livrée verte évolue en gare de Lourdes (65) en juin 1997.

La BB63627 portant une belle collection de plaques de queue est garée au dépôt de Lyon-Vaise (69) en mai 1997.

Un couplage d'Aln663 dont le 1203 repeint dans la livrée Trenitalia entre en gare de Breil-sur-Roya (06) en avril 1998.

Entrée en gare de Nantes (44) en tête d'un train Corail saisonnier en juillet 1994 tracté par la BB22359 dans un état impeccable. Cette locomotive est un de celles qui avaient été équipées de rapport de réduction les autorisant à courir à 200 km/h, en particulier pour la remorque du train Jules Verne et l'opération de relèvements de vitesses et déviations de voie entre Connerré-Beillé et Nantes en vue de la mise en service ultérieure du T.G.V. Atlantique. Quant à sa rame de voitures, elle sera scindée en deux avec une tranche Saint-Gilles-Croix-de-Vie et une Pornic, reprise chacune par une BB66400.

L'élément X4666-XR8663, qui fut le premier modernisé pour la Région Picardie avec une sortie en septembre 1992, prend sa pause en gare de Laon (02) en mai 1997.

Le segment R.I.B. 60 18 est en gare de Paris-est (75) en août 1994. Il fait partie des plus anciens, fonctionnant uniquement en monophasé et équipés avec les petits manipulateurs de traction, qui avaient fait surnommer les segments similaires "Bretzels" en Alsace, à cause de la forme du manipulateur rappelant celle de ce biscuit.

Ca fait un peu bizarre au début (de la même façon que quand il s'agissait ou s'agit de kilos francs ou kilos euros), mais une fois que tu as pris le pli de parler en lire les valeurs exprimées en kilos, ça va.

Ex ligne Caen - Flers - Laval, dans sa partie mayennaise?

Ce n'est pas irréversible: on peut remonter ce qui a été démonté. C'est juste le courage politique qui manque, ne serait-ce déjà que de maintenir l'existant.

Sans oublier aussi le sabordage de Bourg-en-Bresse - Oyonnax avec la remise en service de la ligne des Carpates. Je parle de sabordage mais le mot ne me semble pas trop fort quand on voit le nombre de circulations ferroviaires sur ce tronçon, alors que les T.E.R. pourraient y être plus fréquents, ou plutôt moins rares.

Va savoir, les voyageurs oublient de ces trucs dans les trains que ça ne m'étonnerait qu'à peine si l'un d'eux parvenait à oublier tel chargement...

Sans compter tous ceux qui sans se la faire retirer n'ont jamais obtenu de pouvoir entrer en gare, et qui devaient se contenter de récupérer leurs voyageurs un peu plus loin que le point de bifurcation. Pour ce qui est des billets aller simple, sans aller jusqu'à affirmer que certains touristiques te les refuseraient, je pense qu'ils ne les proposent pas d'emblée car ce sont des trains de loisirs, qui ne répondent pas à un besoin de déplacement: quand tu es allé avec ta voiture à un point de départ du touristique, ben tu prends d'emblée l'aller-retour car tu ne resteras pas au terminus opposé, et il faudra bien que tu récupères ta voiture après avoir fait le trajet. Donc si tu fais l'aller, tu fais obligatoirement le retour.