E.T.G.

Nouvel essai, avec cette fois le lancement du moteur sur le X4512 par un matin frais, voire froid, au dépôt de Fives (59) au printemps 1995. Pour des raisons de poids, j'ai là aussi dû scinder les sons en plusieurs séquences, dont deux pour notre X4512: 20211014_165542.mp4

Pour ta photo à Cannes, je pense que ton train circule voie 1, peut-être appelée voie 3 pour les voyageurs: à mon sens, la voir 2 (techniquement parlant) est celle qui est le long du B.V., et en partant du B.V., la voie sur laquelle il entre en gare est la troisième voie: B.V., deux voies, un quai, et cette dernière voie à quai, et ces voies seraient logiquement respectivement numérotées pour les voyageurs 1, 2 et 3, sinon 2, Z et 1. Je vois que tu n'as pas été plus chanceux que moi pour ton siège inclinable: la S.N.C.F. t'a aussi vendu ce qu'elle ne peut te servir! Étonnant cette relève de conducteur dans un trou à rats comme Saint-Péray. Pourquoi pas Valence ou éventuellement Portes-les-Valence?

Ça me semble bien tard pour les X3800 dans le secteur. Les X4500 avaient repris la desserte de cette ligne en 1985, à la disparition des derniers X4200, dont je ne suis déjà pas certain qu'ils partageaient cette ligne avec les X3800.

Pas sûr qu'on puisse gagner les cinquante cm manquants rien qu'en dégonflant les pneus?

Je veux bien te la reprendre. Si tu me donnes avec ta carte du même nom!🤣🤣🤣😏

Même si les agents n'étaient pas dans l'enceinte ferroviaire mais devant la gare: https://www.google.com/amp/s/www.valeursactuelles.com/regions/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/faits-divers/bordeaux-en-une-heure-un-homme-attaque-sept-personnes/%3famp Et selon un autre article, ce gars avait déjà été condamné avant d'être naturalisé, et son avocate a plaidé qu'il ne fallait pas le mettre en prison car ça casserait son parcours d'insertion. Quelle insertion, effectivement!

Donc l'écrasante majorité des projets de réouverture...

Moi pareil, mais je vais retourner faire du train (lire, chercher dans mes documents, gratter, etc.).

Une annonce qui devrait vous intéresser sur leboncoin https://www.leboncoin.fr/utilitaires/2055027040.htm En passant, que fait ce topic dans la section "photos ferroviaires" ? D'autant qu'il y a déjà un fil sur les voitures de collection, qui est sur le haut puisque je l'ai alimenté avant-hier...

Attention, en France ils semblent avoir le vent en poupe: plusieurs réseaux s'en équipent. Car il y a eu un lobbying des gens qui sont dans cette filière envers les élus, qui veulent toujours avoir un truc bien à eux que la ville d'à coté n'a pas. Avec le succès que l'on sait sans certains cas. On sait qu'entre la théorie et les doux rêves des élus et la réalité, il y a un fossé, sinon une abime. Je connais au moins une ville où le maire a ainsi décrété qu'il fallait que le réseau s'équipe en hydrogène. Sans rien avoir testé, et ça lui a pris comme une envie de pisser, juste au retour d'un colloque aux Etats Unis. Et le réseau, bien que ce soit un professionnel avisé, sait très bien que pour l'instant cette technologie n'est pas viable et considère que quand le fameux élu a eu cette "idée", il aurait mieux fait de s'asseoir dans un coin et d'attendre que ça lui passe. Et maintenant, l'exploitant en question en est réduit à son grand dam à devoir aller visiter des réseaux qui utilisent déjà cette technologie. Pour mettre ça en place, pas juste pour le plaisir de voyager à l'autre bout de la France et voir du monde et de beaux paysages.

Justement non, les cadres dirigeants dégagent: ils sont salariés et briefés par le groupe exploitant, pas par l'exploitant direct. Donc, si un réseau Keolis est repris par un autre opérateur, l'équipe dirigeante (généralement, le directeur général, le responsable ressources humaines et un ou deux autres responsables - exploitation, maintenance, etc., c'est selon), qui a un bulletin de salaire Keolis, s'en va et laisse sa place aux personnes nommées par le repreneur. Les salariés de base (agents de maîtrise, conducteurs, agents de maintenance à l'atelier, secrétaires, etc.), qui ont un bulletin de salaire au nom du réseau, restent, et sont repris par le nouvel opérateur, toujours avec un bulletin de salaire au nom du réseau. Parfois, le nouvel arrivant recase aussi des gens à certains postes en remplaçant des gens qui dépendaient du réseau, car le nouveau directeur emmène une partie de son équipe précédente avec lui (rien que dans le groupe R.A.T.P. ça se voit: il y a des gens qui suivent leur directeur d'unité et restent dans son sillage lorsqu'il prend de nouvelles fonctions, soit toujours dans le même domaine, soit en évoluant). Les véhicules, le dépôt, etc., eux, appartiennent généralement à l'Autorité Organisatrice, ce qui fait que quand il y a un changement de groupe exploitant le nouveau reprend le personnel (à l'exception de l'équipe dirigeante donc) et le matériel roulant, son dépôt, etc. En cas de perte d'un contrat, le groupe exploitant ne se retrouve ainsi pas après la fin du contrat pas avec plusieurs dizaines de conducteurs et plusieurs de véhicules tandis que le nouveau n'a pas besoin d'embaucher plusieurs personnes avant de prendre ses fonctions, ni besoin de trouver plusieurs dizaines de bus nécessaires pour démarrer son contrat: il le prend avec ce que l'agglomération met à sa disposition, à lui d'embaucher du personnel complémentaire s'il le faut. C'est ce mode de fonctionnement qui sera repris par exemple en Régions, lorsque certains contrats comme récemment Marseille - Nice seront repris par un exploitant autre que l'actuel. Mon dieu si tu savais... Les changements de groupe exploitant sont légions. Généralement, les contrats d'exploitation courent sur des périodes allant de six à huit ans. Multiplié par le nombre de réseaux en France, il y a souvent des échéances de contrats et donc des changements, statistiquement, car si l'exploitant actuel est reconduit, ce n'est pas toujours le cas. Le groupe R.A.T.P. fait d'ailleurs feu de tout bois car il a repris de gros réseaux ces dernières années (Brest, Lorient, Angers, ces trois à Keolis d'ailleurs). Et de moins gros. Et il en a perdu. Idem chez Keolis et Transfev, pour ne citer que les trois poids-lourds du secteur dans l'hexagone. Lorsqu'un contrat va se terminer, l'autorité organisatrice passe un appel d'offres en exprimant des demandes (augmentation de trafic, etc.) et les différents groupes postulent, sur la foi des documents présentés par l'exploitant en place et/ou l'autorité organisatrice: nombre de salariés, véhicules, voyages annuels, kilomètres parcourus, etc.) en indiquant ce qu'ils comptent faire, et présentent leur devis. L'autorité organisatrice choisit un exploitant (actuel ou autre) et le contrat démarre à la date prévue (généralement un 01 janvier ou un 01 juillet).

Tu m'a grillé la politesse Jack, je voulais poster un article sur lequel je suis tombé, et qui en dépit de quelques erreurs est assez bien fait. Du coup, je me permets de le poster: https://www.usinenouvelle.com/article/en-images-dans-son-usine-de-gremonville-baudelet-environnement-deconstruit-les-vieux-tgv-de-la-sncf.N1148832

Ça se produit déjà souvent en France, au moins dans l'Urbain, qu gré des changements d'exploitants.

Hélas de moins en moins, avec les mises aux normes imposées pour les rouvrir. Souvenons-nous tous d'un décret (ou un truc du genre) publié il y a quelques années et consistant par exemple à subordonner la recirculation de trains (sauf s'il s'agit de teams-trains) au fait de devoir remplacer toutes les traversées à niveau par des passerelles, pont ou autres ouvrages. Je serai à peine étonné qu'un autre règlement plus étouffant encore soit publié pour bien finir de tuer dans l'oeuf les projets envisagés ça et là, et tout torpiller proprement!

Ça a peut-être changé depuis le temps?

Une vidéo du site : https://youtu.be/rn_oWFOcQk4 Je ne vois pas où il est à Chalindrey, par rapport à la gare ou au dépôt...

Cette usine n'était pas spécialisée aux caisses inoxydables: Le Mans en a fait plein aussi, et par exemple pour les éléments Z5300 les motrices en sortaient tandis que les remorques étaient produites à Aubevoye. Le Mans a aussi produit une foultitude de voitures inox pour l'exportation. Je me souviens avoir vu dans la cour de l'usine des voitures grandes lignes, première moitié des années 80, pour je ne sais plus quel pays du Maghreb. J'ai aussi vu une fois en gare une R.R.R. isolée en transit pour l'usine ou qui en sortait, dont l'habillage intérieur n'était pas terminé ni les aménagements intérieurs installés, mais elle avait ses portes, ses vitres et elle était peinte en vert perroquet (certains segments voire certaines caisses ont en effet été produits conjointement par les deux usines, et, chose peu connue, les segments les plus récents l'ont été par Alsthom-Belfort). Et quelques autres souvenirs comme notamment les voitures Ambulance sur la voie de l'embranchement particulier. En revanche je ne me rappelle pas avoir vu moi-même aucune Z2 en sortir même si je sais que beaucoup sont sorties du Mans (les autres ont été faites chez De Dietrich à Reichshoffen, mais aucune chez Carel et Fouché Aubevoye). Le film que j'en possède est une vraie pépite.❤️❤️❤️ Y compris les autres sujets qui sont traités dans les autres chapitres...🙂🙂🙂 Je n'ai que peu de photos personnelles de l'usine, en cours de démolition. J'en posterai après mon retour. J'ai été à l'école primaire avec beaucoup d'enfants dont au moins un parent était un Carel, car le découpage de la carte scolaire mettait le quartier de chez mes parents avec celui de l'usine et ses environs.

Je suis dubitatif sur la faiblesse de ces chiffres, au moins en ce qui concerne le métro. S'agit-il de fraude apparente ou effective? Et de l'absence totale de titre de transport ou aussi par exemple des cas de tarif réduit alors que le porteur n'y a pas droit?

Ce sous-forum reprend les différentes marques commerciales de la S.N.C.F. mais InOui n'avait pas encore son sujet dédié. Nouvelle offre pour les clients InOui: https://www.capital.fr/entreprises-marches/la-sncf-deploie-un-nouveau-service-dans-les-tgv-inoui-1416844

Un article d'il y a quelques mois mais intéressant, au sujet du noeud Lyonnais: https://region-aura.latribune.fr/territoire/transports/2021-03-24/l-etoile-ferroviaire-lyonnaise-un-enjeu-strategique-pour-la-desserte-du-carrefour-de-l-europe-880599.html

La Région Aura à l'heure des choix pour l'exploitation de son réseau: https://region-aura.latribune.fr/territoire/transports/2021-10-11/ouverture-de-la-concurrence-du-ferroviaire-auvergne-rhone-alpes-suivra-t-elle-le-chemin-de-la-region-sud-893984.html

La S.N.C.F. sait très bien s'y prendre pour inciter les Régions à décider de fermer des lignes (d'ailleurs, elle s'en débrouillait très bien toute seule avant que les Régions entrent dans la boucle avec plus ou moins de bonheur, et même si les décideurs ont changé, l'état d'esprit est resté le même chez certains qui sont aux commandes aujourd'hui: "qu'est ce que ce train cahoteux sur des lignes pourries qui emmène Robert et Lucienne à la grande ville d'à côté nous emmerde, c'est quand-même plus chic de trimballer des hommes d'affaires dans un T.G.V. et d'organiser ça comme si nous étions une compagnie d'aviation! Ah l'avion, quel moyen de transport prestigieux, dans lequel j'aurais voulu faire ma carrière..." ). Ainsi, cela lui permet effectivement de dire que ce n'est pas elle l'a fautive alors qu'en sous-main... Une Région veut rouvrir une ligne? La S.N.C.F. fait plus que trainer la patte. Idem pour des travaux de régénération (voir Sévérac-le-Château - Rodez: vous voulez des travaux? On ne les fera pas avant quatre ans! De fait ainsi, la ligne n'a pas rouvert). Des coûts d'exploitation élevés et opaques facturée aux Régions, et bien d'autres recettes. Les exemples sont nombreux, et nous le savons tous...

Ça suit le même principe à la R.A.T.P., du reste. Sauf que chez nous, pas d'histoires de Qualif mais un système d'échelons et de niveaux.

Les dégradations des temps de parcours continuent: https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/le-reseau-ferroviaire-francais-a-fait-perdre-340-millions-de-minutes-aux-usagers-en-2018-selon-l-ufc-que-choisir_4795059.html

A condition que la S.N.C.F. veuille bien faire son boulot: exploiter des trains et des lignes, sans velléités de les fermer.