E.T.G.

Un Locma est garé entre deux utilisations au dépôt de Longueau (80), en mai 1997.

D'ailleurs, je ne sais pas ce que vous avez avec les boites de conserve que seraient censés devenir tous les matériels démolis, mais cet après-midi en en cherchant d'autres je revoyais mes diapositives de démolition des E.A.D. et E.T.G. au Mans en 2010 et je me rappelle que de leur côté ils sont devenus des fers à béton. Après s'être retrouvés en charpie, ils sont partis (par camion, malgré la quantité de ferraille que représentaient les 123 caisses de cette campagne, dont respectivement 88 et 30 ainsi que cinq de matériels divers) à la fonderie de Porcheville. Je sais qu'on fabrique des boîtes de conserve avec des métaux de récupération et je trouve ça limite mais j'espère que pour des métaux provenant de démolition de véhicules il n'en est rien, vu qu'ils ont eu un passé industriel. Non pas que j'ai peur de manger des produits emballés en boîtes de conserve mais psychologiquement j'aurais du mal si je savais que ces boîtes sont fabriquées à partir de tels métaux. Bref, fers à bétons, c'est peut-être plus indiqué!

Ceux-là, au musée de Mulhouse, je les ai aussi et vous les verrez bien plus tard!🙂

Une nouvelle série de blasons: _Valence (26), TGV45; _Besançon (25), TGV25; _Arbois (39), TGV74; _Toul (54), BB15025; _Charles Tellier, BB22392.

Mettons-nous au vert avec l'élément automoteur X4616-XR8516 modernisé Bretagne vu en juillet 1994 en gare de de Dol-de-Bretagne (35).

Mai 1995, dépôt de la Villette (75), avec comme sujet du jour les CC72013 et 51.

Le X2143 vient de sortir du dépôt de Quimper (29) et après avoir rejoint la XR6163 restée en gare pour former un train à destination de Brest, l'ensemble manoeuvre pour se placer sur la voie de départ prévue (voie en impasse à l'extrémité ouest du B.V.), en juillet 1994.

Le X2143 vient de sortir du dépôt de Quimper (29) et va rejoindre la XR6163 restée en gare, avec laquelle il va ensuite manoeuvrer pour les placer sur la voie de départ prévue (voie en impasse à l'extrémité ouest du B.V.) en juillet 1994.

Une nouvelle petite série de blasons avec: _Lannemezan (65), BB8603; _Ivry-sur-Seine (94), CC6502; _Villejust (91), TGV334; _Sotteville-les-Rouen (76), X4919/20; _Tain-l'Hermitage (26), BB22314. Notons que des quatre blasons (un de chaque côté sur chaque motrice) de l'élément automoteur X4900, deux ont été "reportés (un de chaque côté de la motrice) de l'élément Z9605. Ce report n'a jamais été expliqué, pas plus qu'il semble ne jamais avoir été demandé ni n'a rien d'officiel et ne semble résulter que d'une erreur de remontage par les Ateliers de Varennes-Vauzelles, où les deux engins se trouvaient en même temps en grosse intervention.

Retour aux Ateliers du Mans (72) en juin 1994. Certains Ateliers du Matériel ont des locotracteurs en gérance pour assurer leurs manoeuvres, Leur entretien et réparations courantes sont alors faits dans leur Atelier d'attache, comme s'ils étaient basés dans un dépôt. C'est le cas ici avec sur la troisième photo ces quelques locotracteurs de types divers à disposition. Certains sont équipés d'un dispositif (une petite barre rigide) permettant de manoeuvrer les caisses d'E.A.D. et E.T.G. par leur extrémité dépourvue de tampons sans avoir à leur poser la "traverse postiche", traverse amovible venant se fixer par l'emplacement de la barre d'attelage et comprenant deux tampons, un attelage à vis autorail (type allégé),et un boyau de C.G.avec son robinet et son embout, permettant l'incorporation d'une caisse isolée en queue dans des trains (transfert de motrices ou remorques isolées, en cas de mutation ou d'accident, etc.).

Retour aux Ateliers du Mans (72) en juin 1994. Certains Ateliers du Matériel ont des locotracteurs en gérance pour assurer leurs manoeuvres, Leur entretien et réparations courantes sont alors faits dans leur Atelier d'attache, comme s'ils étaient basés dans un dépôt. C'est le cas ici avec sur la troisième photo ces quelques locotracteurs de types divers à disposition. Certains sont équipés d'un dispositif (une petite barre rigide) permettant de manoeuvrer les caisses d'E.A.D. et E.T.G. par leur extrémité dépourvue de tampons sans avoir à leur poser la "traverse postiche", traverse amovible venant se fixer par l'emplacement de la barre d'attelage et comprenant deux tampons, un attelage à vis autorail (type allégé),et un boyau de C.G.avec son robinet et son embout, permettant l'incorporation d'une caisse isolée en queue dans des trains (transfert de motrices ou remorques isolées, en cas de mutation ou d'accident, etc.).

Retour aux Ateliers du Mans (72) en juin 1994 avec ces épaves d'E.T.G.: TR21012, T1012 quelque peu "hautes sur pattes", posées sur de "faux bogies", permettant de les déplacer si besoin est; et d'E.A.D.: X4508.

U.M. petites/grandes cabines 25579/25616 en relai au dépôt de Quimper (29) en juillet 1994.

La BB22392 en relai au dépôt de Quimper (29) en juillet 1994.

Nantes (44), juillet 1994, intérieurs 1ère classe des XR96000 Pays de la Loire, avec leur particularité décorative (cloisons décorées en imitation mélèze).

Nantes (44), juillet 1994, quelques vues des X92100. Les X92100 avaient aussi la particularité (comme les X2101 et 02) d'avoir les indicateurs de vitesse situés en face du conducteur plutôt que sur le côté, ce qui les faisait dépasser du haut du tableau de bord (sur les autres engins, les indicateurs et les comptes-tours permuteront leur place afin d'éviter de gêner la visibilité du conducteur). Autre particularité des X92100, qui trahit leur passage aux Ateliers du Mans (en l'occurrence pour peinturage en bleu isabelle), leur marquage XABx, alors que ces engins ne sont que XAB. Les motrices des E.A.D. modernisés avaient aussi droit à cet attribut "x" (XBDx), alors que rien ne le justifiait.

Quelques marquages décoratifs et blasons: _"transporteur officiel des jeux méditerranéens 1993, Languedoc-Roussillon" sur une rame TGV-Réseau; _R.R.R. Languedoc-Roussillon; _Ax-les Thermes (09), sur la BB8601; _Fleury-les-Aubrais (45), sur la BB8600.

Rames 45, 74 et 25 en coupure à Marseille-Saint-Charles (13) en juillet 1993.

Les éléments X94750, autrement appelés R.A.P., Rames Automotrices Postales, ont eu une carrière assez éphémère, puisque construits en 1978, ils ne furent mis en service qu'au printemps 1979, pour cesser tout service en 1994. Nos engins auront toutefois bien roulé puisqu'ils parviendront à échéance de Révision Limitée dès 1988. L'élément XP94755-XRP98755 sera traité mais La Poste étant en pleins atermoiements car l'abandon progressif des relations ferroviaires était déjà d'actualité, les sept autres éléments feront in extrémis l'objet de prolongations de parcours, faute de savoir quoi faire autrement. Finalement, leur service ayant cessé, C.L.B.I. (Cannes-La-Bocca-Industrie) rachètera l'élément passé en révision dans l'idée de le reconditionner en élément pour voyageurs qu'elle pourrait revendre à l'exportation, notamment en Afrique. Cette opération ne sera jamais réalisée et il sera finalement sauvegardé par le musée des ambulants de La Poste à Toulouse. Les sept autres, non passés en révision, seront garés sur le faisceau postal de Paris-Evangile où ils serviront de stockage. La S.N.C.F. sera intéressée par la reprise de ce matériel à des fins de récupération des moteurs et des convertisseurs hydrauliques pour la maintenance des autres éléments au parc ayant ces pièces en commun, ou pour transformer des éléments X4300 en X4750, aux bien meilleures performances. C'est finalement cette idée qui prévaudra, Le Mans conduira une étude qui fera apparaître que les travaux à mener pour transformer une motrice 4300 en 4750 sont très lourds (l'implantation du moteur et de la boîte de vitesses, en particulier, sont complètements différents), Economiquement, la meilleure solution, bien moins onéreuse, sera finalement de laisser les motrices postales sur le type X4750, et transformer leur carrosserie: obturer la porte de chargement des chariots de courrier, créer les ouvertures pour les baies, la porte voyageur et réaménager l'ancien local de service situé entre la cabine et les armoires techniques (ventilation, batteries, aspiration, échappement) en fourgon (démontage des toilettes installées dedans), transformer la porte de service à ce local et à la cabine en porte coulissante de fourgon, création entière de l'aménagement intérieur avec reprise complète des planchers, pose de cloisons, des sièges, nouvelles toilettes, et plus généralement, installer une carrosserie neuve en remplacement des anciennes parties restantes. Ces éléments ne venant pas en plus du parc X4300 mais s'y substituant nombre pour nombre, on récupérera sur les X4300 ou sur des E.T.G. arrêtées certaines pièces nécessaires, telles que portes de fourgon avec leurs glissières, organes de chauffage voyageur (Avialex) dont les éléments postaux étaient dépourvus, etc. Les remorques postales étant abandonnées, on prendra en modernisation les remorques des X4300 arrêtées. Toutefois, les Ateliers du Mans opérant des décalages entre les motrices et remorques, ce ne sera pas toujours la remorque de la X4300 remplacée qui équipera la nouvelle X4750. On voit ici l'élément XP94757-XRP98757 garé dans l'enceinte des Ateliers du Mans (72) en juin 1994, venu pour regarder la faisabilité du projet, puis reparti à l'Evangile, les Ateliers ne voulant pas avoir la série en garage tant que l'achat n'était pas confirmé, afin d'éviter l'encombrement de ses voies. Une fois l'opération concrétisée, des garages seront organisés à proximité car ces engins plus quelques caisses d'E.A.D. plus les E.T.G. radiés, ça commençait à faire du monde et à prendre de la place! Observez la prise à gauche de la porte de cabine de la motrice, destinée à alimenter l'engin en électricité quand il stationnait à quai de (dé)chargement, qui étaient des quais hauts. Dans moins de deux ans, il connaîtra une seconde jeunesse. Les agents de l'établissement avaient là encore montré leur savoir-faire et leurs compétences et réalisé de belles prouesses pour redonner vie à ces motrices dont l'état général pouvait faire croire qu'il serait impossible de les "récupérer". On peut, sur cette opération, parler de reconstruction totale. Curieusement, les remorques postales échapperont à la vague de démolition opérée à proximité immédiate des Ateliers en 1997 (diverses caisses d'E.A.D. et E.T.G., Z5100, etc.) et ne seront démolies que dans la suivante, en 2010: elles auront existé plus longtemps réformées qu'en service!

Août 1993, relais traction BB9250/9292 à Bordeaux-Saint-Jean (33), sans doute pour des raisons de roulement ou de maintenance.

J'évoque assez souvent les Ateliers du Mans (72) pour ne pas vous y emmener. Voici quelques photos faites en juin 1994, avec pour cette première série des épaves. Sur les deux premières photos, la motrice X4508, radiée dès 1988 après une sévère collision avec un poids lourd à Dainville (62) le 17 avril 1987. Elle ne présente pas de dégâts apparents (sinon un marchepied tordu) mais sa remorque, la XR8346 a souffert de l'accident. Aussi, la S.N.C.F. jugeant l'élément redondant (chose assez étonnante alors que le parc était déjà pénurique) sa satisfera d'une radiation avec indemnisation de sa valeur résiduelle. Pour autant, la XR8346 sera remise en état avec modernisation et repartira sous le numéro 8406, mariée avec la motrice X4606 afin de remplacer par décalage la 8589 originelle détruite par incendie criminel. La motrice, un moment pressentie pour devenir avec une remorque d'élément postal l'élément automoteur Astrée ne sera finalement pas réparée ni remise en service, deux motrices diésel d'E.T.G. ayant finalement été préférées pour former l'élément expérimental. Sur les trois autres photos, la motrice X4340 originelle. En effet, cet élément, justiciable en 1994 d'une Révision Générale est arrivé avec la motrice présentant de nombreuses zones corrodées. Aussi, par mesure d'économie, on a pris en révision la motrice X4305 radiée, disponible et en bien meilleur état. Cette motrice 4305 est ressortie sous le numéro 4340, mariée avec la XR8325 précédemment mariée avec la 4340 originelle. Concernant la radiation prématurée de l'élément X4305-XR8505, celle-ci a été, et alors que là aussi le parc était toujours cruellement insuffisant, demandée par Le Mans, qui était confronté à un manque criant de pièces, en particulier de composants électriques Télémécanique (ayant équipé les X4301 à 41 et 4501 à 41). L'arrêt définitif d'un engin pour servir de banque de pièces était la seule solution pour en disponibiliser rapidement, le retrait de service de la motrice X4508 en 1987 (inutilisable) et 1988 (radiation officielle) n'ayant à l'époque permis qu'une bouffée temporaire d'oxygène. Les deux épaves X4340 originelle et 4508 ont été démolies lors d'une campagne faite sur place et incluant quelques motrices turbines et remorques TR51000 (comprenant à l'origine une partie restauration) d'E.T.G., les motrices diésel et les remorques mixtes étant préservées pour une éventuelle remise en service sous forme d'éléments à trois caisses, qui n'a jamais eu lieu.

Quelques blasons et logos: _Tours (37), sur une des deux R.I.O. transformées en navettes Tours - Saint-Pierre-des-Corps avec application d'une livrée spécifique, navettes dites "Royer", du nom du maire de l'époque à Tours, initiateur d'un matériel digne de relever les correspondances à Saint-Pierre, notamment les T.G.V., en lieu et place de matériels âgés et malcommodes pour cet utilisation: _Sablé-sur-Sarthe (BB22352); Alençon (61), TGV361; Cloyes-sur-le-Loir (41), X2205.

Le 21 février 1995, les éléments automoteurs se suivent et se ressemblent en gare de Nîmes (30), avec les X4507-XR8370 et X4577-XR8596, engins que vous reverrez sous d'autres cieux dans de multiples publications ultérieures.

Allez, aujourd'hui, je ne vous emmène pas à l'autre bout de la France, mais à 600 mètres de chez moi (enfin, chez mes parents, où j'ai toujours mon pied à terre), en gare du Mans (72). Nous sommes en avril 1995 et la gare est encore bien fréquentée par les BB dites "Alsthom", telle la 25553 haut le pied que nous voyons la traverser.

Allez, aujourd'hui, je ne vous emmène pas à l'autre bout de la France, mais à 600 mètres de chez moi (enfin, chez mes parents, où j'ai toujours mon pied à terre), en gare du Mans (72). Nous sommes en avril 1995 et la gare est encore bien fréquentée par les BB dites "Alsthom". La 8595 toujours dans sa belle livrée verte vient d'arriver de Paris-Montparnasse en tête d'une rame de V.B.2N. Après que le mécanicien ait changé de bout, la composition rentre au dépôt en réversibilité pour aller garer sur "le plateau", c'est à dire le faisceau de voies parallèles à la voie 1 Paris, par opposition aux grills.