"Plusieurs actions à piquer ont provoqué une diminution de l’assiette et de l’incidence dont les valeurs sont redevenues valides, de telle sorte qu’une action franche à piquer s’est traduite par la réactivation de l’alarme de décrochage. Il semble que le PF ait, au moins à deux reprises, réagi par une action à cabrer dont les conséquences ont été une augmentation de l’incidence, une diminution des vitesses mesurées et, par conséquent, l’arrêt de l’alarme de décrochage." (Rapport final du BEA, page 198)
Les ingénieurs qui ont conçu le fonctionnement de cette alarme ont préparé un piège redoutable ... Quand le PF agit dans le bon sens (à piquer), ça se met à hurler... quand il aggrave la situation (à cabrer), ça s'arrête ...
On peut former les pilotes à réagir à l'inverse du "naturel", certes, mais ... ne pourrait on pas former les ingénieurs aux facteurs humains ?