C'est un dialogue, certes, mais un dialogue de crise au cours duquel chacun se retient d'aller au bout de ce qu'il pense. : les usagers-clients qui refusent de payer cher pour un service qui ne leur est pas rendu dans les conditions annoncées, la SNCF qui aurait bien envie de les envoyer paître ...
Là-bas comme en Picardie, le ton est monté progressivement et la colère est née de l'impression de ne pas être pris au sérieux, et quand justement les propositions faites par les collectifs ou les personnes (matériel, information, indemnisation ...) deviennent exigences ...
Ce qui aggrave le climat c'est lorsque la SNCF évoque les décisions et les contraintes imposées par RFF, les Régions, l'Etat. L'opinion publique en est encore à penser que la SNCF est souveraine en matière de ferroviaire. En dernier ressort c'est la réponse générique "RFF, la région, l'Etat je n'en ai rien à f ..., je paie à la SNCF, c'est à la SNCF que je m'adresse.."
C'est aussi la SNCF qui paie ... dans tous les sens du mot.
La réponse est elle là ? : http://www.mobilicites.com/fr_actualites_fer-de-france----une-cathedrale-difficile-a-batir_0_77_1711.html