Aller au contenu
Le Web des Cheminots

michael02

Membre
  • Compteur de contenus

    13 798
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages publiés par michael02

  1. Lundi 15 avril 1912

    À minuit, la salle de tri du courrier est inondée, Thomas Andrews, l'architecte du paquebot établit alors un pronostic : le navire coulera dans une heure ou deux heures tout au plus. 5 minutes plus tard, le capitaine fait enlever les tauds des embarcations et rappeler l'équipage, le cours de squash, 10 mètres au-dessus de la quille est sous l'eau. À 00h10, le 4e officier Boxhall calcule la position du navire : 41°46'N, 50°14'O.

    À 00h15, le premier appel de détresse est envoyé en signal CQD (Come Quickly Danger). À 00h20, l'eau envahit déjà les quartiers de l'équipage à l'avant du Pont E. À 00h25, l'ordre est donné de faire monter les femmes et les enfants en premier dans les canots de sauvetage et le RMS Carpathia, un navire ayant capté le signal de détresse fait route à toute vapeur mais il est lent (17 nœuds) et la présence de glaces le ralentit encore plus. À 0h45, la première fusée de détresse est envoyée, et le canot n°7 est affalé avec seulement 28 passagers contre 65 possibles, le signal CQD est transformé en SOS. Les officiers s'occupent de faire monter les femmes et les enfants en priorité dans les canots, les 1res classes étant bien évidemment avantagées pour obtenir une place. Mais la capacité des canots de sauvetage du Titanic n'est que de 1 178 personnes au total et il y a 2 201 personnes à secourir sur le paquebot. À intervalles réguliers, jusqu'à 1h40, des fusées de détresse furent envoyées. Il en est de même pour les SOS qui furent envoyés jusqu'à 2h17.

    Divers navires ont apparemment aperçu ou entendu ces signaux. Effectivement, un officier de quart aurait aperçu les fusées de détresse du Titanic mais en aurait déduit qu'il s'agissait d'une fête pour célébrer la croisière inaugurale du paquebot et n'en a donc pas tenu compte. Sur le Californian, l'opérateur radio serait parti se coucher peu avant l'instant où le message de détresse du Titanic fut envoyé. Parmi les navires ayant bien reçu le SOS, l'Olympic (bateau jumeau du Titanic) était à plus de 500 milles (926 km) donc il était impossible pour lui d'arriver à temps, le Mount Temple était à 49 milles (95 km), le Frankfurt était à 153 milles (285 km), les navires Bisma, Baltic et Virginian étaient respectivement à 70, 243 et 170 milles, le Carpathia étant seulement à 58 milles (107 km), c'est lui qui tenta de porter secours au Titanic.

    À 00h55, les canots n°6 et n°5 sont affalés avec respectivement 24 et 36 personnes embarquées seulement. Entre 1h00 et 1h10, les canots n°3, n°1 et n°8 sont mis à la mer avec seulement 40, 12et 28 personnes. Le reste des canots est amarré avec environ 60 personnes à bord jusqu'à environ 2h00 du matin. À 2h05, le canot pliable D est le dernier mis à la mer avec succès contenant 24 personnes à bord contre 49 possibles.

    À 2h10, le commandant relève les opérateurs radio Jack Phillips et Harold Bride de leur fonction. À 2h17, Thomas Andrews est aperçu seul dans le fumoir de 1re classe, le commandant retourne sur la passerelle, l'orchestre s'arrête de jouer juste avant la chute de la cheminée avant. Peu après, la grande verrière se brise en entraînant la destruction de l'escalier d'honneur et donnant accès à l'eau à toutes les pièces de l'avant. À 2h18, les lumières du RMS Titanic clignotent une dernière fois puis s'éteignent. Un instant plus tard, le paquebot se brise en deux. Alors que la partie avant coule, la partie arrière flotte pendant quelques instants et se remplit d'eau lentement jusqu'à ce qu'elle sombre à son tour à 2h20, 2 heures et 40 minutes après la collision. La température de l'eau est alors de -3°C.

    Beaucoup plus tard, à 3h30, les passagers des canots aperçoivent les feux du Carpathia. 40 minutes plus tard, le premier canot, le n°2, est récupéré par le navire d'assistance. À 5h30, le Californian prévenu par le Frankfürt arrive sur les lieux du désastre. Le dernier canot, est récupéré à 8h30, le second officier Charles Lightoller est le dernier à monter à bord. Le Carpathia fait ensuite route vers New York à 8h50, Joseph Bruce Ismay télégraphie à la White Star Line le naufrage du RMS Titanic.

    (d'après wikipedia)

    Il y aura 705 rescapés. Le nombre des victimes varie entre 1491 et 1513 personnes.

  2. J'y étais Mercredi, j'allais à Lille et en gare on nous parlait d'un accident de voyageur à St Denis, mais au final c'est juste un COSE utilisé mais normalement la porte n'aurait pu s'ouvrir qu'en dessous 10km/h, c'est le principe de l'inhibition COSE !

    Normalement certes ... il y a peut être eu un ralentissement. Quant à la personne elle même, vu que l'immobilisation des trains n'a pas dépassé 1h30, j'interprète qu'elle s'en est tirée ... Le 12313 avec 1h de retard au départ a circulé vers 16h40 par Ormoy-Verberie.

  3. Mercredi 11 avril 2012 vers 16h15, un voyageur du train Thalys n° 9461 saute du train en marche après avoir actionné les dispositifs de sécurité (qui interdisent l'ouverture des portes en marche).

    Une alerte radio est déclenchée interrompant l'ensemble du trafic des trains en provenance et à destination de Paris Nord.

    Les secours arriveront sur place rapidement vers 16h35.

    A 17h25, l'autorisation de reprise des circulations sur le secteur est donnée.

    La circulation des trains reprenant très progressivement vers 17h35.

    Bilan de l'opération: des grosses perturbations tout le long de la soirée et quelques trains supprimés.

    (source blog du responsable de ligne 12 TER : http://www.maligne-ter.com/creil-compiegne-stquentin/index.php?post/2012/04/12/Retour-sur-les-perturbations-d-hier-soir

    Quelqu'un en sait plus ? On ne peut vraiment pas tout prévoir ...

  4. Dimanche 14 avril 1912

    Alors que le Titanic a déjà parcouru 1 451 milles (2 335 kilomètres), le Caronia signale, vers 9h00, des glaces à 42°Nord, 49°Ouest jusqu'à 51°Ouest.

    Traditionnellement, sur tous les navires de la White Star, un exercice de sauvetage est effectué le dimanche matin. Ce 14 avril, le commandant annule l'exercice, au motif que le vent souffle trop fort. Pourtant le personnel du Titanic aurait besoin de se familiariser avec les équipements tout neufs, et surtout avec les nouveaux bossoirs Welin destinés à affaler les canots de sauvetage. Canots de sauvetage au nombre de 16 plus quatre canots de toile, soit 4 de plus que ce qui est obligatoire sur un tel navire, mais bien peu par rapport à ce que préconisait le constructeur…

    Le commandant s'apprête alors à présider la cérémonie religieuse qui se tient dans le salon de 1ere classe sur le pont D. C'est une cérémonie inter-religion à laquelle tous les passagers peuvent assister sans distinction de classe. A 10h30 le commandant commence personnellement le service. La prière «Pour ceux qui sont en mer» est prononcée avec émotion. Le service se termine à 11h15 par un cantique accompagné par l'orchestre du bateau.

    Revenu sur la passerelle, le commandant prend connaissance du message du Caronia relatif aux glaces.

    A midi, au cours des dernières 24 heures, le Titanic a parcouru 546 milles. Jamais il n'a navigué aussi vite. Les 4 dernières des 29 chaudières ont été allumées. Les passagers commencent à envisager une arrivée à New York le mardi soir au lieu du mercredi matin. La nouvelle entraine un fort afflux de marconigrammes auprès des opérateurs déjà débordés de travail après leur nuit blanche.

    Le chef mécanicien s'inquiète aussi de la consommation de charbon.

    En début d'après-midi, trois navires, le Baltic, l'America et le Noordam signalent des glaces à peu près au même endroit. En soirée, un cinquième navire, le Californian, envoie le même message mais l'équipage n'en tient pas compte et le paquebot est poussé à pleine vitesse, probablement dans l'objectif de battre le record de l'Olympic (ou tout simplement pour impressionner la presse). À 19h30, le paquebot reçoit trois nouveaux messages du Californian lui signalant de grands icebergs.

    Par mesure de prudence, le Commandant décide d'infléchir la route du Titanic de quelques milles vers le Sud.

    Quelques minutes avant 21h il quitte la salle à manger où se tient le dîner de gala, monte à la passerelle, donne l'ordre de ralentir au moindre signe de glaces. Puis il se retire pour la nuit.

    À 21h40, alors que la température extérieure n'est plus que de quelques degrés, le Mesaba, envoie lui aussi un signalement de glaces mais ce dernier n'est pas remis aux veilleurs du nid-de-pie. À 22h00, les deux veilleurs du nid-de-pie sont remplacés par Frederick Fleet et Reginald Lee, la température extérieure devient nulle ainsi que celle de l'eau une demi-heure plus tard. La mer est particulièrement calme.

    À 22h55, le Californian, pris dans la glace à 20 milles au nord du Titanic, se met en panne et envoie un message à tous les navires alentour. Sur le Titanic, il est intercepté par l'opérateur radio qui répond « Dégagez ! Taisez-vous ! Je suis en communication avec Cape Race ! » Une demi-heure plus tard, l'opérateur radio du Californian éteint son poste.

    À 23h40, par 41°46' N et 50°14' O, alors que le RMS Titanic avance à 22,5 nœuds (41,7 km/h), le veilleur Frederick Fleet aperçoit un iceberg droit devant à moins de 500 mètres et s'élevant à environ 30 mètres au-dessus du niveau de l'eau, il sonne la cloche trois fois et téléphone immédiatement à la timonerie.

    Le 6e officier James Paul Moody reçoit l'appel et transmet immédiatement le message au 1erofficier William Murdoch, alors de quart ; instinctivement, il essaie de faire virer le navire vers bâbord et fait stopper les machines pour faire marche arrière mais le gouvernail du paquebot est trop petit par rapport à sa taille.

    (Il est facile de refaire l'histoire, mais :

    - si Murdoch avait ordonné seulement "machines arrière toute", la navire aurait percuté l'iceberg à vitesse quelque peu réduite, mais seul l'avant aurait été endommagé malgré un choc violent

    - s'il avait ordonné de virer à gauche sans mettre les machines en arrière toute, le navire aurait tourné plus nettement et mieux évité la glace ...

    - s'il avait ordonné de virer de quelques degrés sans aller en butée et en arrêtant seulement les hélices, le virage aurait été plus net

    Il faut bien noter qu'on savait, en exploitation du sister-ship Olympic, comme depuis les brefs essais du Titanic, que la capacité de ces bâteaux à tourner était très longue ..

    Sur le 3ème de la série, le Britannic, le gouvernail installé était d'une surface supérieure... mais ce 3ème bâtiment a été coulé en Méditerranée par une torpille )

    Quelque 37 secondes plus tard, le navire vire mais tacle et racle l'iceberg par tribord ; Murdoch fait inverser la barre pour dégager la poupe, mais le contact a lieu avec le côte tribord de l'avant du navire et crée de multiples brèches dans la coque ouvrant des voies d'eau sous la ligne de flottaison.

    Les portes étanches sont alors immédiatement fermées par Murdoch afin d'éviter une voie d'eau plus importante. Mais l'eau commence à envahir les cinq premiers compartiments du bateau. Or, le Titanic ne peut flotter qu'avec au maximum quatre de ses compartiments remplis d'eau. De plus, tous les compartiments ne couvrent pas toute la hauteur du navire : Joseph Bruce Ismay ne voulait par exemple pas qu'une cloison divise le jardin d'hiver. Ainsi, une fois les premiers compartiments pleins, ils vont se déverser dans les suivants. La proue commence dès lors à couler. À 23h50, le niveau de la mer est déjà monté de 4 mètres à la proue, les cinq premiers compartiments étanches commencent à être inondés ainsi que la chaufferie n°6....

    (d'après wikipedia)

  5. vendredi 12 avril 1912 (suite)

    Pour l'heure du bord, les pendules sont retardées à mesure de la progression vers l'ouest...

    Trois faits à noter en soirée :

    Entre 19 h et 21 h le Commandant Caussin, du navire Français 'la Touraine' qui navigue un peu plus au sud, indique au Titanic la présence d'un pack de glace, puis d'un autre comportant deux icebergs. Le Commandant Smith le remercie et lui communique sa position ; il transmet que le temps est au beau...

    Pendant le dîner, à la table du journaliste William T.Stead, il est question d'une malédiction qu'il a déchiffrée en Egypte... Un certain malaise s'installe.

    A 23h, la radio tombe en panne et le Commandant, informé, ordonne aux deux opérateurs de rechercher la cause de la panne et de réparer au plus vite. Cela fait bien partie de leur contrat.

    Pendant ce temps, les hélices sont passées de 70 à 72 tours par minute, mais les passagers ne ressentent rien de particulier.

    Dès la nuit tombée, les officiers de quart vérifient les indications du compas, relèvent la température et la pression atmosphérique. Une cloche marque les demi-heures, l'homme de barre est relevé toutes les deux heures.

    Les vigies, installées sur la hune du grand mat, scrutent l'obscurité... ils ont constaté l'absence de jumelles depuis Southampton...

    samedi 13 avril 1912

    En fin de nuit, les radio opérateurs ont identifié la panne qui immobilisait l'émetteur récepteur (un court circuit dans l'alimentation du transformateur), réparé et relancé l'installation. Ils ont prévenu la passerelle à 5 heures ce matin. Pour compenser la fatigue et le manque de sommeil, les quarts des deux techniciens seront raccourcis.

    Entre les messages à recevoir, les marconigrammes déposés par les passagers et les messages de navigation, les deux prochains jours seront surchargés ...

    Dans la journée, le Titanic reçoit plusieurs messages lui signalant des icebergs, des growlers (petits icebergs de 1 mètre par 5) et quelques champs de glace.

    Depuis vendredi 12 jusqu'à midi samedi 13 avril, la distance de 519 milles a été couverte. La vitesse n'a cessé d'augmenter depuis Queenstown.

    Dans l'après-midi, un incendie est enfin éteint dans la soute à charbon accolée à la salle des chaudières n°5, à l'avant du navire. Il faisait rage depuis plusieurs jours (peut-être depuis le 2 avril) et avait été décelé le jour du départ. Il ne s'agissait pas d'un fait inhabituel sur les navires de l'époque mais celui-ci fut d'une rare intensité et une douzaines d'hommes furent occupés à le maîtriser sous la responsabilité Frederick William Barret, chef pompier embauché le 6 avril. Cet incident n'a jamais été porté à la connaissance des passagers.

    À 22h30, le paquebot reçoit un avis du Rappahannock lui signalant un épais champ de glace et plusieurs icebergs, la réception de ce message est effectuée par un officier.

  6. Salut !

    Dans l'émission sus-citée, il est évoqué que le fait de prévoir une arrivée en avance a déclenché une avalanche de messages privés qui a fait surchauffer la radio TSF du bord et qui a peut-être empêché la transmission de messages d'alerte de présence d'icebergs...

    Toutes les chaudières n'avaient pas été allumées, donc une augmentation de puissance était prévue et une accélération envisagée le lundi... pour arriver le mardi soir au lieu du mercredi.

    La panne de la radio le samedi avait mis la pression sur les opérateurs radio Marconi... alors un surplus de messages privés pour avertir de l'arrivée avec quelques heures d'avance, il n'y avait vraiment pas besoin de cela ...

    Au moins un message signalant des glaces n'a pas été transmis, oublié en cabine radio ... Un autre a été remis par le Capitaine à Bruce Ismay, le Président de la compagnie, qui l'a montré à quelques passagers.

    Plus grave, peu avant le choc, l'opérateur radio de Californian bloqué par les glaces à proximité, a été renvoyé dans ses 22 mètres par l'opérateur radio du Titanic occupé à ses transmissions et gêné par un signal très fort émis à proximité.."Shut up ! "

    Au fait, toutes les transmissions étaient effectuées en Morse et pas en phonie.

    Comme rien n'obligeait le Californian à une veille continue, l'opérateur a éteint son poste... très peu de temps avant le premier CQD/SOS du Titanic ... Quand il a rallumé le lundi matin, il a entendu que le Titanic avait sombré ...

    N'oublions pas que la radio du Titanic était une concession à Marconi et destinée à l'usage des passagers, en réception comme en émission... les messages de service étaient l'exception jusqu'au moment décisif ...

  7. Jour 3 - vendredi 12 avril 1912

    La nuit a été calme, le soleil s'est levé à l'arrière du navire et dans les 3 classes, la cloche du premier service du petit déjeuner a sonné à 8 heures précises. Le Titanic file désormais 21 noeuds, mais toutes les chaudières ne sont pas encore allumées. le temps est superbe, la mer est lisse. Les passagers visitent le navire et s'adonnent aux activités. On distribue l''atlantic daily bulletin'. On y trouve notamment les cours de la bourse et certains passagers adressent des marconigrammes à leur bureau.

    D'autres se prélassent sur le pont ... et même dans l'entrepont règne l'optimisme dasn des conditions de confort bien meilleures que dans les autres bateaux.

    Même si le Titanic est loin d'être plein, la grève des mineurs britanniques, qui a fait annuler la départ de plusieurs navires, a occasionné le transfert vers le Titanic de nombreux passagers qui en sont plutôt satisfaits.

    Après le petit déjeuner le Commandant J.Smith procède, comme ce doit être le cas tous les jours sauf le dimanche, à la visite détaillée du navire, en grand uniforme. Avant midi il reçoit un message d'encouragement du commandant de 'l'Empress of Britain' qu'il remercie.

    A midi intervient le relevé de position du navire au moyen du sextant. En 24 heures, le navire a parcouru 464 milles nautiques à 19,3 noeuds de moyenne horaire. Ces informations et la route soint affichées au salon fumeurs où elles sont abondamment commentées. A la passerelle, on envisage une arrivée à New York anticipée de cinq à six heures si les conditions meteo restent favorables.

    La vie s'organise à bord en fonction du statut de chacun.

  8. mercredi 10 avril 1912

    Le RMS Titanic quitte aujourd'hui le port de Southampton pour son voyage inaugural vers New - York où il est attendu mercredi prochain.

    Jaugeant 45000 tonneaux, le nouveau fleuron de la White Star, construit aux chantiers de Belfast après son homologue l'Olympic, est aujourd'hui le plus gros navire et surtout le plus sûr dans le monde. Il est aussi le plus prestigieux. Il est incomparablement plus luxueusement équipé que l''Olympic' et jauge quelques tonneaux de plus.

    A midi le Titanic quitte Southampton en Angleterre en direction de Cherbourg. Lorsque les machines sont lancées au ralenti au milieu du chenal, le remous est tel que le petit paquebot "New-York" rompt ses amarres et dérive vers le Titanic. La collision est évitée de justesse.

    Le Titanic se dirige vers Cherbourg où il fait escale pour la première fois. Il est 17h30 ce jeudi soir.

    Le navire n'entrant pas dans le port de Cherbourg, les deux navettes de la White Star, 'Traffic' et 'Nomadic' amènent de nouveaux passagers, Beaucoup d'entre eux ont pris vers midi un train spécial en gare Saint-Lazare.

    Avec une heure de retard, à 20 heures, le Titanic lève l'ancre et met le cap sur Quennstown en Irlande, dernière escale avant de se lancer vers l'Ouest.

    jeudi 11 avril 1912

    .

    Ce jeudi 11 avril, à 11:30 GMT, le Titanic mouille son ancre tribord au large de l'Irlande ; l'escale est prévue pour durer deux heures. Une visite a été organisée pour les journalistes, plusieurs marchands en barques chargées de dentelles et de d'étoffes irlandaises sont admis à bord. 120 passagers, essentiellement émigrants de 3eme classe, embarquent. 1385 sacs de courrier sont chargés.

    Après le débarquement de 7 personnes, le contrôleur à l'émigration retient le chiffre de 2208 personnes à bord, 1316 passagers et 892 membres d'équipage.

    Le directeur éxécutif de la White Star, Jean Bruce Ismay, convient avec le premier officier de machines, Joseph Bell, de lancer le paquebot à vitesse maximale dès que possible : l'objectif n'a jamais été de batte un record de vitesse, mais il est essentiel de marquer l'opinion... le capitaine Smith, qui effectue sa dernière traversée avant de partir en retraite saura prendre les bonnes décisions.

    A 13h30, le Titanic commencera sa première traversée vers le Nouveau Monde en suivant la "North Atlantic Run", une des principales routes maritimes mondiales.

  9. Pas de contrôleur ? ce ne peut être que si l'EAS - dont on a parlé au début - est mis en place... parce que faute de cette procédure, il y a toujours un contrôleur...

    Faut faire attention aux mots : inciter à la fraude c'est un délit ; ne pas la combattre c'est du laisser-aller ...

    La réglementation ne fait pas de différence entre bonne et mauvaise foi ... c'est donc la responsabilité de chacun qui est engagée...

    Et enfin, contrôlé ou pas, quand on est en situation irrégulière, on l'est ...

  10. Donc pas de contrôleur, pas de possibilité de se présenter spontanément...

    Et comme conséquence, c'est la même que les fraudeurs, manque à gagner...Le fait qu'il n'y ait pas de contrôleurs incite à la fraude, à ne pas acheter de billet alors qu'on aurait pu, se signaler à un agent SNCF et oh pas de contrôleurs dans le train plus de 75% du temps donc gratuité sans être en infraction...

    Pas de contrôleur ? il faut alors que soit mis en place l'EAS dont on a parlé au début... parce que faute de cette procédure, il y a toujours un contrôleur...

    Faut faire attention aux mots : inciter à la fraude c'est un délit ; ne pas la combattre c'est du laisser-aller ...

    Parce que comment différencier quelqu'un qui n'a pas pu acheter de billet avant et quelqu'un qui n'a pas voulu en espérant que pas de contrôleurs quand les deux se présentent spontanément ?

    La réglementation ne fait pas de différence entre bonne et mauvaise foi ... c'est donc la responsabilité de chacun qui est engagée...

    Et enfin, contrôlé ou pas, quand on est en situation irrégulière, on l'est ...

    • J'adore 1
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.