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Le Web des Cheminots

michael02

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Messages publiés par michael02

  1. Pris d'un T3(par exemple) de qualité équivalente en RP, au Mans, à Tours?

    Plus values en fin de carrière ? (à la revente de l'appart) dans les mêmes villes pour un bien équivalent en surface ?

    En fin de carrière, en RP tout le monde n'est pas proprio, et ailleurs non plus ...

    Suis pas sure qu'à moyen long terme on s'y retrouve.....avec en plus la possibilité de se faire virer de son job parisien pour retard...

    à30 ansça se gére...à 40 nettement moins et à 50 c'est ingérable, car paris ou province c'est voie obligatoire....

    Au message cité, j'avais rajouté que ce n'était pas possible pour tous les boulots... mais j'ai voyagé tous les jours pendant plusieurs années avec un conducteur de bus RATP qui a fait les navettes jusqu'à sa retraite

    Donc aux pseudos calculs à court terme......

    Ce doit être un choix raisonné et réfléchi .

  2. Qui sont ils ces navetteurs au long cours sur Paris le Mans ou sur Paris Tours ?

    Je peux avoir tout faux, mais faudra qu'on explique comment une caissière d'hyper marché, un agent de catégorie C, un facteur ou un OS peuvent s'offrir un tel luxe....?

    Même en travaillant en région parisienne, habiter très loin de son lieu de travail est un choix....de pseudo confort.....(maison individuelle, impôts locaux moindres etc...).

    Alors habiter au Mans ou à Tours situé à plus de 200 km.......cela devient un confort luxueux....et sauf profession d'un des époux, concubin ou paxcé, à trés forte valeur ajoutée, qui veut bien m'expliquer un tel choix...?

    254,5 euros mensuels (31 jours calendaires) pour 9 à 10 forfaits mensuels avec quelques 50% pour les soudures, c'est tout de même moins luxueux qu'un loyer ou des traites en RP ... (Paris-Nord / Pk 154 - forfait ligne classique - 3ème palier de dégressivité)

    Compte tenu des tensions actuelles sur le réseau ferré que nul n'est à présent censés ignorer.....choisir d'habiter aussi loin, c'est prendre le risque des retards ou des déconvenues.....en toutes connaissances de cause.

    C'est assez clair, oui - Tous les boulots ne permettent pas cette prise de risque.

  3. Pas facile en tout cas d'exprmer exactement ce que l'on pense ni de se faire comprendre, et encore, sur cette partie du débat sommes nous a priori plutôt en accord sur le fond.

    Je crois qu'il y a dans les actions menées par les voyageurs navetteurs TGVistes une part qui relève de certaines difficultés en rapport avec la qualité de service, et une partie orchestrée visant à attirer les media...

    Cette "grève" là a fonctionné, puisqu'ils ont obtenu gain de cause sur le plan financier, sans que les problèmes de régularité soient résolus... pas si simple ... Donc c'est fini jusqu'à la prochaine fois.

    Demain donc, les voyageurs TER vont au charbon pour obtenir autant ou plus et après demain, comme je le disais un peu plus haut, ce sera le tour des abonnés Intercités ... C'est tout aussi légitime !!!

  4. Abonnés forfait TGV, ils ont gagné.

    Abonnés TER, c'est parti ... mais ce sont les Régions qui tarifient, donc ce sera plus complexe. Noter tout de même que les Régions perçoivent des pénalités de la part de la SNCF en cas de non respect de la Convention d'Exploitation, mais que, sauf très exceptionnelles décisions, ces pénalités ne sont pas reversées aux usagers ... Si le binz s'étend à transilien, ça va être coton controleursncf

    Les abonnés forfait "sur ligne classique", il faut en parler aussi ... Ce sont essentiellement les relations intercités, trains d'Aménagement du Territoire pour beaucoup, dont Amiens-Paris, ligne diagnostiquée malade ... On a, pour ces abonnés, supprimé en 2009 les paliers de dégressivité tarifaire du forfait, ainsi que le droit aux titres complémentaires à 50% forfait échu depuis moins de 2 mois (pour les nouveaux du moins...)

    Pas vraiment de raison que ces trains là soient plus à l'heure que les autres ...

    Il faut faire la grève aussi ?

  5. On relève au moins une dissonnance à droite cependant :

    A droite, le député (UMP) François Grosdidier, estime que le rapport Bur relève d'une forme de pensée "intégriste". Selon lui, "la fermeture des mines entraînera l'extinction progressive du régime (...) qui ne pose donc pas de problème structurel à la Sécu".

    Même si M.Grosdidier pense (aussi) à sa réélection en Moselle, sa prise de position est à noter, mais on peut aussi se demander s'il n'est pas mandaté pour "déminer"... souffler le chaud et le froid c'est aussi une tactique !

    le Républicain lorrainest plus précis :

    François Grosdidier, député et président de la fédération des maires de la Moselle réagit, lui aussi, au rapport Bur sur l’avenir du régime minier (lire RL du 6 janvier 2011). Pour l’élu UMP, « le rapport Bur relève d’une forme de pensée un peu "ultra", presque "intégriste" que l’on avait déjà remarquée chez notre collègue à propos des buralistes frontaliers et tout récemment de la Cades (Caisse d’amortissement de la dette sociale) où il n’a été suivi ni par le gouvernement ni par la majorité parlementaire ». Il trouve même « cela surprenant de la part d’un élu alsacien, il devrait savoir ce que sont les particularismes des territoires qu’ignorent souvent les Parisiens ». Quant au régime minier, il le dit clairement. « Nous devons défendre le régime minier qui est la juste contrepartie de la part de santé que les mineurs ont laissée au fond de la mine pour permettre la richesse de la France. Il a d’abord une portée symbolique forte et concrètement, sur le plan financier, la fermeture des mines entraînera son extinction progressive, réduisant au même rythme son coût. Il ne pose donc pas un problème structurel à la sécurité sociale, comme le poserait le maintien d’avantages acquis. » Des arguments qu’il fit valoir au ministre Xavier Bertrand. Sur le plateau technique unique en Moselle, pour François Grosdidier, « il faut d’abord un consensus entre élus de Moselle-Est d’une part, et tous les hôpitaux concernés. S’il était consensuel, ce projet serait déjà à un point de non-retour ». Et de conclure : « Battons-nous et faisons-nous entendre à Paris, d’une voix forte et surtout unie ! »

    Position critique également au Modem :

    Le rapport Bur sur le régime minier (lire RL du 6 janvier 2011) fait encore et toujours réagir. Côté politique, c’est au tour de la député européenne Nathalie Griesbeck (MoDem) de se demander « quelle mouche a piqué le député UMP Yves Bur qui, grâce à son rapport sur le régime minier, est parvenu à faire l’unanimité contre lui. » Pour elle, « le déficit minier est appelé à diminuer inéluctablement, il est donc complètement irréaliste de s’attaquer bille en tête à un déficit modeste dont on est mathématiquement certain qu’il va décroître jusqu’à sa complète disparition. » Déficit modeste, estime-t-elle, en comparaison « du déficit général de la Sécurité sociale ou encore celui proprement abyssal de l’Etat que le Premier ministre, il y a deux ans, déclarait en quasi-faillite. » Mais la députée européenne appelle « au respect dû aux mineurs. Ce rapport est profondément injuste et témoigne d’un mépris inadmissible à l’égard des mineurs et de leurs familles comme de la Lorraine et des Lorrains. » Appelant les responsables régionaux à parler d’une même voix et les rappelle à leurs obligations, « celles de respecter les mineurs et faire respecter leurs droits. »

    Interessant le républicain lorrain ... Parole donnée aussi au rapporteur :

    Q/ Votre rapport ne plaît vraiment pas à vos collègues du Bassin houiller lorrain. Vous vous y attendiez ?

    R/ Yves BUR : « Un peu. J’ai conscience de bousculer des certitudes. Ce dossier fait appel à un côté affectif que je comprends. J’ai le plus grand respect pour la corporation minière. Mais ce serait un mauvais service à rendre aux mineurs que de voter pour le statu quo. J’ai réalisé un travail neutre car je suis libre de tout clientélisme électoral sur cette question. »

    Q/ Pourquoi vouloir accélérer le démantèlement du régime minier alors qu’il est appelé à disparaître naturellement dans dix ou quinze ans ?

    R/ « La situation financière du régime est critique. Il est également mal piloté. Des études ont montré que l’offre de soins n’était pas de qualité optimum. Qu’une solidarité nationale existe envers les mineurs, c’est normal. Mais le régime général n’a pas à payer pour la mauvaise gestion d’un régime spécial. »

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