L'objet est presque exact ; cette contribution devait à la fois permettre au public d'assurer d'éventuelles prestations et de soutenir l'Unédic dont les ressources étaient aléatoires et les dépenses grandissantes après les chocs pétroliers et les montées continuelles du chômage ainsi que la baisse relative des effectifs cotisants. Le Régime d'Assurance Chômage n'en a cependant jamais vu la couleur et s'en est passé, puisque le financement a toujours été assuré dans le cadre de la négociation paritaire du montant des contributions (actuellement 6,4% du brut - 4% employeur et 2,4% salarié) ou par l'emprunt...
Car les salariés du public, contrairement à la légende, ont droit aux prestations chômage identiques à celles de l'Unédic, à la charge de leur employeur. C'est courant en ce qui concerne les personnels non titulaires des 3 Fonctions Publiques (Etat, Santé, Collectivités territoriales) : toutes les administrations y passent, en faisant ou non appel à l'Unédic (Pôle emploi désormais) pour le calcul et le versement des droits, moyennant convention.
C'est un peu plus théorique pour les fonctionnaires, les licenciements étant plutôt rares... mais le principe est le même.
Autre légende : la faute du salarié ne fait pas obstacle au versement des allocations chômage. Seule la démission, hors quelques cas, interdit l'indemnisation. La décision de rejet peut être revue sur demande de la personne à l'issue d'une période de 4 mois... mais cela reste aléatoire.