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Le Web des Cheminots

michael02

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Messages publiés par michael02

  1. Ce ne sont pas ces 2 lignes, Michael, regarde la gare citée par Cheyenne et tu auras la bonne ligne.

    Quand je dis le bon massif, je voulais dire le massif central, je n'avais pas vu ta première réponse, excuse moi.

    Pas de mal ... Si la ligne passe au Rouget, c'est entre Aurillac et Toulouse... Mais c'est plutôt la ligne des Cévennes... qui culmine vers 1060 m...

  2. ASSEMBLEE NATIONALE, 17 février 2009

    assemblee nationale

    Situation en outre-mer

    M. le président. La parole est à M. Christian Paul, pour le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.

    M. Christian Paul. Monsieur le Premier ministre, la voix et le message de détresse des départements d'outre-mer doivent être enfin entendus par le Gouvernement, ici, à l'Assemblée nationale. La crise sociale qui s'aggrave chaque jour davantage dans ces départements prend ses racines dans les conditions de vie de nos concitoyens, la vie trop chère – 40 % plus chère que dans l'Hexagone quand les revenus sont plus faibles de 30 % ; elle prend aussi ses racines dans le désengagement de l'État, de ses missions régaliennes comme des solidarités indispensables et dans une revendication de dignité qui ne supporte plus les silences et les promesses non respectées au sommet de l'État. Les outre-mers, c'est la République et l'égalité. Ce n'est pas une lointaine périphérie ignorée de la République.

    Un consensus général s'est installé outre-mer, j'en témoigne avec tous les députés des outre-mers, ainsi qu'avec François Lamy et Arnaud Montebourg, qui se sont rendus sur place, pour regretter l'inertie de l'État, première source des tensions actuelles. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

    Tous ceux que nous avons rencontrés, élus de tous bords, forces sociales, chefs d'entreprises, dans un même esprit de responsabilité, sont prêts à la reprise du dialogue. Tous, ils affirment qu'il est nécessaire que le Président de la République et le Gouvernement agissent sans délai pour que les négociations reprennent et que les tensions s'apaisent.

    Monsieur le Premier ministre, qu'allez-vous faire…

    M. Patrick Roy. Rien !

    M. Christian Paul. …pour que ces urgences sociales et salariales légitimes trouvent des réponses pour les salariés et les familles les plus modestes ?

    M. Maxime Gremetz. Courage, fuyons !

    M. Christian Paul. Devant une situation exceptionnelle, quelles sont les réponses exceptionnelles que le Gouvernement entend mettre en oeuvre, pour les prix, les salaires, les retraites et les loyers ?

    Un député du groupe de l'Union pour un mouvement populaire. Assez de démagogie !

    M. Christian Paul. Qu'allez-vous faire pour que les superbénéfices de certains secteurs économiques, qui profitent d'une clientèle captive, soient sérieusement régulés ? Enfin, qu'allez-vous faire pour que les outre-mers, trop souvent ignorés, retrouvent, dans le dialogue et dans la paix civile, le chemin de l'espoir ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

    M. André Chassaigne. Très bien !

    M. le président. La parole est à M. Yves Jégo, secrétaire d'État chargé de l'outre-mer. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

    M. Yves Jégo, secrétaire d'État chargé de l'outre-mer. Monsieur le député, vous avez passé, avec certains de vos collègues, quarante-huit heures aux Antilles, et vous avez bien fait. Pour ma part, j'ai passé dix jours dans les mêmes endroits (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR) et je suis sûr que nous avons rencontré les mêmes personnes. Je suis également certain qu'au-delà des cris et des vociférations, nous avons la même analyse des causes structurelles qui détruisent la société antillaise et qui sont à l'origine de cette crise.

    D'abord, nous devons apporter une réponse de fond. J'espère que nous saurons nous engager ensemble dans un travail en profondeur pour bâtir un nouveau modèle antillais, parce que les sociétés des Antilles l'attendent et que la crise d'aujourd'hui est issue de trente ou quarante années de dérives, que vous avez soulignées en partie à juste titre.

    Ensuite, il faut donner une réponse sociale et économique pour soutenir l'activité, l'emploi, et permettre aux entreprises de jouer pleinement leur rôle : elles doivent pouvoir embaucher ceux qui attendent de trouver une place dans l'entreprise et être des négociateurs en matière de conditions salariales. C'est ce à quoi le Gouvernement s'emploie et c'est ce qui fera l'objet d'un rendez-vous entre le Président de la République, les présidents de comités et les parlementaires.

    M. Christian Paul. Enfin !

    M. Yve<A name=P84_19991>s Jégo, secrétaire d'État. Je souhaite qu'au-delà de cette crise et du jeu politique, nous sachions nous retrouver pour bâtir un nouveau modèle et de nouvelles relations avec les outre-mers. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

    M. Maxime Gremetz. Pourquoi avoir tant attendu ?

  3. Parenthèse historique

    Dans le contexte politique de la fin du XIX ème siècle, le mot nègre était utilisé : le voici dans la bouche de Jules Ferry, dont on méconnait le rôle pro-colonisateur :

    Jules Ferry à la Chambre des Députés, le 28 juillet 1885 :

    « Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! il faut dire ouvertement qu'en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures... »

    « Est-ce qu'il est possible de nier que ce soit une bonne fortune pour ces malheureuses populations de l'Afrique équatoriale de tomber sous le protectorat de la nation française ou de la nation anglaise ? Est-ce que notre premier devoir, la première règle que la France s'est imposée, que l'Angleterre a fait pénétrer dans le droit coutumier des nations européennes et que la conférence de Berlin vient de traduire le droit positif, en obligation sanctionnée par la signature de tous les gouvernements, n'est pas de combattre la traite des nègres, cet horrible trafic, et l'esclavage, cette infamie. (Vives marques d'approbation sur divers bancs.) »

    La 1ère phrase tempérant l'élan de la seconde ...

    Même les mots ont leur histoire ...

    assemblée nationale archives

  4. Bizarrement pas un mot dans la presse du mouvement de grève Effia qui frappe au minimum Paris Gare de Lyon en attendant, si j'ai bien compris, une décision légale plus générale sur la convention collective dont relève les salariés (mardi 17).

    Ce week-end de grands départs : pas de prestations "groupes" (charger/décharger les bagages) ; pas de prestations pour les voyageurs handicapés ; pas de dépôt de bagages aux consignes... enfin pas par les grévistes bien évidemment...

    Les tracts sont intéressants : 980 euros de revenus pour les agents Effia, des CDD à gogo, peu de reconnaissance.

    ( et hélas des "dérapages" et "frictions" par rapport aux cheminots qui ont assuré les prestations)

    controleursncf

    Saurais tu de quelle CC relèvent les salariés d'Effia ?

  5. Eux sont formés. Les délégués sont formés à se respecter s'ils sont de la même OS et à se flinguer s'ils sont d'une OS différente car le but est d'exister, pas de défendre un intérêt commun (au niveau national au moins). Et faut surtout pas le dire donc j'ai rien dit. Je refais :

    Ils sont bien entendu tous là pour défendre le salariés et si leurs divergences sont parfois visible et bruillantes, elles ne sont que la réponses aux attaques injustes et incessantes d'un patronat ultra-libéral aux ordres des grands groupes financiers qui gouvernent le monde au nom du gain maximum sur le dos des pauvres travailleurs qui luttent ....

    Sur le constat, dont acte. En ce qui concerne la formation aussi. Qu'on s'en contente en revanche ... controleursncf

    Sur la seconde idée, il est évident qu'un salariat uni, ou univoque, serait une meilleure parade à l'exploitation patronale...

  6. Les DOM TOM auraient ils plus à perdre ou à gagner en cas d'indépendence???? C'est un tout autre débat......

    Je n'allais même pas jusque là, quand je disais "atmosphère ou conflit post-colonial", je voulais exprimer que dans les DOM-TOM (je ne connais un peu que la Réunion) on observe que les riches sont plutôt "métro" ou "z'oreilles" et que les modestes et pauvres sont plutôt métis, créoles...

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