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Le Web des Cheminots

michael02

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Messages publiés par michael02

  1. Pas du tout, je présente simplement deux point de vue totalement opposé.

    Dans le cas de l'OS de transformation sociale cela veux simplement dire qu'elle pense que la démocratie représentative avec la délégation de pouvoir qu'elle représente n'est pas une garantie totale de justice et d'équité pour les salariés et qu'elle se réserve le choix d'agir dans le champ politique pour faire avancer son projet de société à chaque fois que nécessaire.

    c'est un peu comme Winston Churchill qui disait un truc comme ça " la démocratie est le pire des systèmes politique..... à l'exclusion de tous les autres".

    Je comprends mieux ainsi... l'expression démocratique de toutes façons produit l'insatisfaction de ceux qui ne sont pas majoritaires et qui exercent alors leur droit de contestation.

    L'originalité de ce qui se passe actuellement au plan national c'est qu'une bonne partie de ceux qui ont démocratiquement "gagné" ou ont accepté le résultat, se retrouvent plutôt frustrés. Cela entraîne pour les OS une volonté de transformation sociale s'exprimant sur un front assez large ; objectifs et méthodes d'action cependant ne sont pas partagés par tous.

  2. Prenons par exemple un syndicat dit réformiste qui accepte systématiquement le cadre politique et social qui lui est imposé par la démocratie et qui n'oeuvre que dans ce cadre. Qu'a t-il à partager avec une OS dite de transformation sociale qui refuse d'oeuvrer le cadre politique et économique imposé par la démocratie et dont l'objectif final est la suppression du capitalisme ?

    Qu'est ce à dire ? Tu remets en cause la démocratie ? Ou alors seulement quand elle viendrait contrecarer l'opinion minoritaire ?

    L'absence d'entente possible contredit dans ce cas le titre du sujet "Un succès pour construire l’unité et le rassemblement", CGT

  3. C'est logique, il peut se servir de la concurence pour obtenir plus de la SNCF que ce soit au niveau fiabilité, services, nombres de trains ou qualité des sillon, cout. Et la meilleur maniere d'y parvenir c'est de faire jouer la concurrence, son etiquette politique ne change rien.

    Ce sont la que des arguments justificatifs pour imposer une politique européenne de remise au privé de tout ce qui peut être lucratif dans le service public.

    En 70 ans la SNCF a très largement démontré ses capacités à améliorer sa fiabilité, sa qualité de services, les fréquences et tout le Saint Frusquin... Elle dispose de vrais éléments de comparaison à l 'étranger, où elle n'a pas mauvaise réputation. Evidemment, dans un contexte où elle est contestée sans être soutenue per la gouvernement, elle ne peut plus avoir aujourd'hui la même motivation que celle qui a permis l'électrification, l'innovation, le TGV... Avec l'abandon accéléré des liaisons secondaires on pousse la SNCF à se détacher de sa mission nationale...

    L'idée de mise en concurrence de ce qui était le service public à la Française, immédiatement assortie de la condition de non distorsion de la sus dite concurrence, est une revendication du patronat et qui est soutenue par le gouverneemnt actuel... C'est purement et simplement un choix politique, imposé ou pas par Bruxelles (en anticipant...), ce n'est justifié par aucun impératif technique.

    Les Britanniques, eux se situent plus dans une situation voisine de celle en France de 1936... Les compagnies ne sont pas toutes florissantes ...

    Quelque soit l'etiquette un responsable politique essayera toujours de tirer le meilleurs de ce que la loi lui permet, faire autrement serait irresponsable.

    Et il pourra se tromper ...

    Je n'ai jamais dit que tout etait resolu. Je m'insurge contre ceux qui pensent que seule la SNCF sait faire du chemin de fer et du service public.

    Que les super doués s'adressent donc à un centre de recrutement SNCF ...

    je pense qu'il y a encore beaucoup de chose a faire et que si la SNCF ne reponds pas aux demandes des regions il ne faudra pas s'etonner que d'autres le fasse

    Quelles régions ne sont pas satisfaites de la prestation SNCF ? et en quoi ?

    En Picardie l'indice de satisfaction contrôlé se situe au delà des objectifs de la convention ...

  4. A mon avis de tracts que nous n'avons pas eu le temps de voir hihi (cela dit je détesterai abso-lu-ment voir diffuser mon nom, que je sois citée à tort ou à raison, dans un tract sur le net).

    Ce tract était effectivement d'une extrême violence. il était donc normal de le retirer.

    Ce qui pose un problème de frontière, sur le niveau de responsabilité peut être des élus concernés... on peut citer quelqu'un qui signe et publie c'est clair... mais le sujet récent sur le SG de la CFDT, par exemple ... ?

  5. ... la soi-disant Convention Collective volera en éclats dès qu'ils auront pris le pouvoir sur le réseau ferré ... avec la complicité de régions prêtes à compenser sur le dos des cheminots l'argent que l'Etat ne leur verse plus pour le TER . :Smiley_17::Smiley_32:koiquesse

    Dans leur configuration actuelle, les régions ne devraient pas se lancer dans l'aventure... Cela ne veut pas dire qu'elles ne le feront pas

    Le danger est aussi dans la capacité de la Direction de la SNCF, contrainte et forcée certes, mais dont on ne sent pas qu'elle le fait vraiment "à l'insu de son plein grè", à se savonner la planche ...

    Les résultats de l'enquête de la DGCCRF en ce qui concerne l'attribution des sillons fret seront à regarder de près... Faut il demander au service public d'offrir café et petits fours à ceux qui veulent sa peau ... ?

  6. Désolant , je suis d'accord de dire que certains patrons ne jouent pas le jeu .Mais je connais des salariés qui ont été défendus , qui ont eu gain de cause et ne sont pas allé voter alors qu'ils ont reçus le matos .ça mérite de claque dans le "beigneur" !

    Le moins qu'on puisse dire, c'est que le coeur n'y était pas ... J'ai convaincu unje poignée de salariés à poster leur vote la semaine dernière, mais s'il n'y avait pas eu d'enveloppe T, il aurait fallu que je mette les timbres revoltages

  7. Faut il s'attendre à une autre attitude dans la mesure où l'orientation politique précède l'étude de faisabilité ? Le gouvernement, fortement sollicité par le patronat, piaffe d'impatience devant la lenteur d'application de l'ouverture des marchés du transport ferroviaire (comme celui de la Poste) ... après avoir réglé, sans révolution sociale, la question en ce qui concerne le gaz et l'électricité.

    Le rapport Haenel répondait à la commande de la Droite de faciliter l'anticipation des mesures imposées à moyen terme par la réglementation européenne en terme de transport ferroviaire de voyageurs sur le réseau des régions. Il ne fait que conforter une politique bien établie et permet au gouverneemnt d'expérimenter, c'est à dire de préparer la prise de parts de marché par les entreprises privées.

    La négociation de la convention collective des entreprises ferroviaires participe à la même stratégie, codifiant un moins disant social par rapport au statut des cheminots du service public.

    Pour rétablir l'équilibre et se préparer à la concurrence, la Direction de la SNCF prendra de plus en plus de mesures pour rester compétitive en réduisant les couts d'exploitation, à commencer par l'EAS, développer les automates pour diminuer le nombre de guichetiers, etc ...

    L'application d'un statut social moins exigeant pour les entreprises privées leur permettra de proposer un service moins cher, ou au même tarif que l'entreprise historique, avec une marge leur permettant d'avoir un service commercial plus développé ...

    Dans l'attente, le fameuse entité de répartition des sillons veillera scrupuleusement à maintenir la SNCF en position de se mettre au pas. Rien n'empêche par ailleurs la SNCF d'aller trouver des marchés ailleurs qu'en France ... Du grand n'importe quoi à moins qu'on ne soit convaincu des bienfaits du libéralisme.

    En dernier lieu, ce sera la convention collective du ferroviaire privé qui devra devenir la référence sociale de tous les cheminots entraînant le démantellement du statut de l'entreprise historique.

    C'est encore plus malin que ce qui a été réalisé au Royaume Uni qui a zigouillé BR en conservant l'essentiel du statut du personnel.

    Dans ces choix, le point de vue des cheminots (qui ne sont pas d'accord avec ces orientations) est considéré commme supplétif. Il sera fait appel au volontariat pour faire basculer l'ensemble, et sans trop attendre l'unicité de l'entreprise sera remise en cause comme cela a déja commencé avec RFF....

    Les usagers/clients, eux, iront dans le sens de leur porte monnaie... La défense du service public n'est pas un thème mobilisateur

    Que restera t il du Service Public dans 4 ans ... dans 9 ans ?

    Ton post est tres pertinent bigbisous

    En d'autres circonstances ça me ferait plaisir que tu le penses ... revoltages Sur ce sujet ci, je préfèrerais certainement qu'on me dise (et qu'on me démontre) que je déconne...

  8. Les sondeurs annoncent une participation pas terrible...............

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/...ion-sondage.php

    Les sondeurs ont bien sondé revoltages

    participation très faible, les salariés n'ont pas l'air de comprendre l'enjeu démocratique qu'il y a au bout bigbisous

    Ca c'est certain ... Mais comment faire ?

    Une info : dans les toutes petites entreprises, les syndicats ne sont pas audibles. Dans ce sens un accord national a été signé en 2003 entre l'UPA (artisans) et les 5 OS représentatives sur le développement du dialogue social financé par les Entreprises (1,5% de la masse salariale). Après une opposition farouche du MEDEF et de la CGPME, il a fallu attendre 5 ans le décret d'extension qui vient d'être signé... Il sera intéressant de voir ce que les partenaires sociaux feront de cet accord ...

  9. Bussereau montre une fois de plus ses grands talents de reflexion,

    il adopte sans modification les prerogatives du rapport de son copain Haenel.... revoltages .

    Qui a dit que ce ministre etait une huitre ??? moi bigbisous

    Faut il s'attendre à une autre attitude dans la mesure où l'orientation politique précède l'étude de faisabilité ? Le gouvernement, fortement sollicité par le patronat, piaffe d'impatience devant la lenteur d'application de l'ouverture des marchés du transport ferroviaire (comme celui de la Poste) ... après avoir réglé, sans révolution sociale, la question en ce qui concerne le gaz et l'électricité.

    Le rapport Haenel répondait à la commande de la Droite de faciliter l'anticipation des mesures imposées à moyen terme par la réglementation européenne en terme de transport ferroviaire de voyageurs sur le réseau des régions. Il ne fait que conforter une politique bien établie et permet au gouverneemnt d'expérimenter, c'est à dire de préparer la prise de parts de marché par les entreprises privées.

    La négociation de la convention collective des entreprises ferroviaires participe à la même stratégie, codifiant un moins disant social par rapport au statut des cheminots du service public.

    Pour rétablir l'équilibre et se préparer à la concurrence, la Direction de la SNCF prendra de plus en plus de mesures pour rester compétitive en réduisant les couts d'exploitation, à commencer par l'EAS, développer les automates pour diminuer le nombre de guichetiers, etc ...

    L'application d'un statut social moins exigeant pour les entreprises privées leur permettra de proposer un service moins cher, ou au même tarif que l'entreprise historique, avec une marge leur permettant d'avoir un service commercial plus développé ...

    Dans l'attente, le fameuse entité de répartition des sillons veillera scrupuleusement à maintenir la SNCF en position de se mettre au pas. Rien n'empêche par ailleurs la SNCF d'aller trouver des marchés ailleurs qu'en France ... Du grand n'importe quoi à moins qu'on ne soit convaincu des bienfaits du libéralisme.

    En dernier lieu, ce sera la convention collective du ferroviaire privé qui devra devenir la référence sociale de tous les cheminots entraînant le démantellement du statut de l'entreprise historique.

    C'est encore plus malin que ce qui a été réalisé au Royaume Uni qui a zigouillé BR en conservant l'essentiel du statut du personnel.

    Dans ces choix, le point de vue des cheminots (qui ne sont pas d'accord avec ces orientations) est considéré commme supplétif. Il sera fait appel au volontariat pour faire basculer l'ensemble, et sans trop attendre l'unicité de l'entreprise sera remise en cause comme cela a déja commencé avec RFF....

    Les usagers/clients, eux, iront dans le sens de leur porte monnaie... La défense du service public n'est pas un thème mobilisateur

    Que restera t il du Service Public dans 4 ans ... dans 9 ans ?

  10. A la différence c'est qu'on nous demandera jamais à nous notre avis sur des sujets d'importance nationnal ou internationnal...

    On ne te demande pas ton avis, mais, à chaque élection, on te demande de te prononcer sur des propositions présentées par les représentants politiques. Une fois que l'élection est acquise, on ne te consulte plus sur la mise en oeuvre.

    Quand tu es Président de la France, tu es sensé connaitre les sujets et avoir un discours sensé, surtout que dans ce cas là il ne s'agit nullement d'une réponse mais à une question mais d'un monologue, donc s'il ne savait pas... il aurait du se la fermer et causer de choses qu'il connait.

    Le jour du Landy, le Président n'était pas prêt à la question directe et il a répondu "spontanément" et s'est planté ; pour les grutiers à 4000h, il a confondu grues et grutiers dans le texte que lui avait préparé M.Guaino ; pour le plaquiste réfractaire à X propositions d'emploi, il s'est inspiré de ce que lui avait dit un agent de l'ANPE qui n'allait pas bien ; pour le TGV il se lance dans un monologue, dont le sujet est la vieille revendication française d'installer le Parlement européen à Strasbourg, et confond TGV et LGV...

    Outre le fait que M.Le Président est avocat, accoutumé à faire feu de tout bois, son discours est de tonalité "commerciale", à la sauce ancienne : peu importe la qualité de l'argument pourvu qu'il porte à l'instant où il est avancé...

    Avoir réponse à tout, c'est un art.

    Ca me rappelle une BD :

    1ere case : un client stressé entre chez le fleuriste et lui demande "je voudrais un arbre de Noël, quelque chose d'original"

    2eme case : le commerçant réfléchit intensément

    3eme case : son regard s'éclaire et il répond "J'ai ce qu'il vous faut : vert, avec des aiguilles... hmmm?"

    revoltages

  11. Réponse d'ordre général recueillie auprès d'un conseiller prud'homal : si son statut ne lui interdit pas, rien n'empêche un salarié d'avoir plusieurs emplois dès l'instant que il a avisé ses employeurs de cette situation particulière (loyauté) et qu'aucune clause (non concurrence, exclusivité...) n'y fasse obstacle. Des règles particulièrement souples permettent de se lancer dans une création d'activités tout en gardant un emploi (sous réserve de loyauté, de non concurrence)

    En tout cas, cela ne peut être une raison de licenciement si toutes les obligations sont respectées.

    Si les revenus atteignent ou dépassent le plafond de la sécurité sociale, des règles particulières de calculs des cotisations s'appliquent et obligent le salarié à transmettre à chaque employeur le montant de salaire total qu'il perçoit chez l'autre.

    En ce qui concerne la durée maximale de travail, voir ICI

    La première vérification à opérer, c'est ce que prévoit le RH.

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