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Le Web des Cheminots

michael02

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Messages publiés par michael02

  1. Ouais, ben je crois que je vais detester lezs Z2!!! revoltages En tout cas, maintenant, je me méfie! controleursncf

    Une chose est sure: il y'avait bien un probléme avec la rame de la fois ou y'a eu l'incident (fort heureusement sans gravaité) et les gares d'avant, tout fonctionnait correctement! Défaillance entre St Pierre et Tours.

    Des RET et un ASCT m'ont fait une remarque: sur les portes des Z2, à l'interieur, il y'a un autocollant jaune indiquant qu'il ne faut pas ouvrir les portes avant l'arret total de la rame. D'accord, en même temps, les rames n'ont pas à être défaillantes mais cet affichage permet de couvrir en cas d'incident...

    Pratique qui tend à se généraliser un peu partout ...

  2. Veolia ou pas, c'est pas privé partout les chemins de fer aux etats-unis?

    Leurs compagnies de fret assurent je crois 45% du trafic ferroviaire mondiale de marchandises. Je ne crois pas que ce soient des amateurs.

    Les subventions publiques, c'est pas trop leur philosophie, curieusement, chez, eux, c'est d'ailleurs le fret qui rapporte le plus.

    C'est une des raisons pour lesquelles, le trafic voyageur est le parent pauvre du trafic ferroviaire là-bas.

    Il faut que je retrouve alors une étude européenne qui confirme bien que la rentabilités du transport ferroviaire repose principalement sur le fret.

    Sur ce sujet, bien sûr, on pense aux victimes ...

  3. Bonjour

    Il y a la ligne "Tangentielle Nord", qui sera mise en service en 2016, entre Sartrouville et Noisy le Sec, et elle sera exploitée en Tram-Train

    Voici le site qui en parle : http://www.tangentiellenord.fr/

    Cela dit je doute qu'ils commencent à recruter 8 ans avant, même si un petit bout entre Epinay et Le Bourget sera mis en service en 2014.

    Nico

    Les nouvelles ne circulent pas vers l'est ?

    Je lis : Le premier tram-train français reliera Mulhouse à Thann dès 2010. , commenté sur le site municipal de Mulhouse

    Curieux, tout de même... :Smiley_29:

  4. Entre Paris et Mâcon-TGV, un gars sans billet qui s'est fait passer pour le fils de giscard, je ne l'ai pas cru, il m'a montré des papiers scannés et douteux, de la preuve de sa filiation. bon, le gars était noir et était un peu dérangé. il a pris un PV. J'ai bien rigolé car après, il m'a sorti qu'il été issu des bourbons, liaison de Louis XIV avec une servante. Un bon fou-rire.

    Lorsque j'étais étudiant et abonné (enfin, ayant droit :Smiley_29: ) entre Commentry et Gannat, au coeur du Bourbonnais historique, il y avait un ou deux habitués dont le profil ne laissait aucun doute, mais c'était des gens modestes et avènes ...

  5. - un monopole n'est jamais souhaitable qui il tue l'innovation ou du moins la ralentie fortement

    Postulat pessimiste... Ni la Poste, ni la Santé, ni les Télécoms, ni la SNCF... ne sont restés en France en deça de l'innovation technologique : l'activité que tu pratiques au sein de cette maison en est une illustration.

    - si un monopole public ne rapporte pas d'argent, il en coute puisqu'a ce moment là il faut des subventions publiques pour le faire vivre, donc des impots qui pourrait être employés ailleurs

    Un service public, c'est un bien commun. Il est donc normal qu'il soit financé par des deniers publics. Cela ne l'empêche pas d'être rentable puisque ceux qui l'utilisent paient le service : dans ce cas là la richesse produite revient à la collectivité, de préférence pour être réinvesti. C'est ce qui auarit pu se produire cette année avec la partie de dividende SNCF reversée à l'Etat, mais, qui malheurusement a été affectée à une destination indéterminée ...

    - a mon sens les entreprise d'état devrait être géré comme une entreprise privé; avec un soucis de rentabilité afin de ne rien couter a la collectivité, sauf bien sur dans le cas de décisions prisent par l'état et dont la rentabilité n'est pas assurée, a condition toutefois de ne pas multiplier ce type de decision.

    Un EPIC c'est effectivement une entreprise publique qui a un objectif économique. Rien ne s'y oppose et il y a longtemps qu'on l'a compris.

    Parmi les services publics desquels on ne peut pas vraiment attendre de profits : L'ANPE, Etablissement Public à caractère administratif. Bizarrement, s'il ya bien quelques officines privées qui pratiquent le placement payant (parfois en sous traitance pour l'ANPE), le secteur de la gestion des demandeurs d'emploi ne suscite pas une concurrence féroce... Le Machin qui se monte par fusion Assédic/ANPE pose quelques questions...

  6. Pour la Nouvelle-Zelande c'est en effet un contre exemple mais dans ce cas il y a surtout un defaut de surveillance de la part de l'état et c'est le risque d'avoir une compagnie unique. D'où le danger des monopoles...

    Et oui... le privé capitalistique, il faut le surveiller comme le lait sur le feu ... Le monopole public présente moins de risques : il a fait ses preuves. Mais l'inconvénient majeur c'est qu'il n'enrichit aucun lobby...

  7. Notre projet du CFVA repose sur ces bases , impliquer le gens autours du projet , au travers d'une

    structure financiere qui place en avant le projet au travers d'une SCIC ( société coopérative d'intérêt collectif )

    Plus d'info sur ce type de structure : ICI

    Mais cela implique de ne pas negliger le resultat financier, si il n'est pas la , plus de projet et plus de salariés

    Absolument.

    En matière de gestion, les entreprises de l'économie sociale répondent aux mêmes exigences financières que les autres : la différence majeure, c'est l'affectation des résultats, puisqu'il n'y a pas d'actionnaires à rémunérer donc pas de dividendes à distribuer.

    Les SCIC ou les SCP (sociétés coopératives de production) sont des exemples sur des secteurs nouveaux ou traditionnels. Comme autre exemple, les mutuelles d'assurance (qui sont en fait des sociétés d'assurance à forme mutuelle) répondent au Code des Assurances. En général elles se portent plutôt bien et elles sont compétitives.

    Tout est dans la philosophie du projet : un entreprise de l'économie sociale se crée pour réaliser un projet au service de la société et non pas pour enrichir des investisseurs à travers une activité choisie par opportunité ...

    Quelques rapports avec le service public ...

  8. Economie Sociale et Economie solidaire sont deux concepts distincts qui s'inscrivent cependant dans une démarche commune : insérer l'activité marchande dans une démarche sociétale.

    Serait ce une alternative à l'économie capitalistique ?

    Les syndicats sont largement investis dans la démarche : mutuelles, coopératives... Les groupements patronaux de l'économie sociale (USGERES, GEMA...) sont, eux, largement boudés par les organisations patronales habituelles ...

    Deux liens :

    alternatives économiques

    usgeres

    Et une définition de base :

    L'économie sociale se caractérise tout particulièrement par la nature de ses entreprises : les associations, les mutuelles de santé, les mutuelles d’assurance et les coopératives sont des «entreprises de personnes» et non de capitaux.

    Tout en représentant un poids économique important, elles poursuivent des finalités et sont régies par des principes de fonctionnement qui les distinguent des entreprises classiques : mobilisation de personnes autour d’un projet commun ; gestion démocratique selon le principe «une personne, une voix» ; non lucrativité individuelle (patrimoine collectif et réserves impartageables) ; finalité d’intérêt général ; indépendance à l'égard des pouvoirs publics.

    Qu'en pensez vous ?

  9. Résister a quoi ? je ne suis pas opposé à l'ouverture a la concurrence (dans tout les domaines), même si je regarde ça avec un œil critique j'espère que cela fera avancer les choses pour nos clients et par contre-coup doper le transport ferroviaire, reste a savoir dans quelles conditions mais je ne suis pas opposé a faire quelques concessions dans le domaine des conditions de travail, reste a savoir lesquelles et dans quelles conditions.

    Ouverture à la concurrence "dans tous les domaines", ça veut donc dire que c'est la fin des services publics tels qu'ils ont été mis en place dans notre pays, pour y substituer des services au public fonctionnant dans une logique capitalistique. On peut voir les choses comme ça...

    Il faut se souvenir qu'avant 37, les compagnies ferroviaires qui se partageaient le territoire n'étaient plus en mesure de répondre aux exigences du service public ; sans vouloir dire que l'Histoire se refera, rien ne dit que le traitement privé de la Poste, de l'énergie, des transports apportera un plus aux "clients". Rien ne dit que cela reviendra moins cher au contribuable au cas où il faudrait maintenir les activités s'il y avait défaillance des opérateurs privés...

    Quant aux conséquences pour les personnels, pour en avoir une idée, il n'y a qu'à regarder le texte des dispositions prévues par le projet de convention collective des ETP (disponible sur le blog de B.Aubin ici ; il faut télécharger à partir du billet du 3 septembre). Encore ne s'agit il encore que du volet organisation et aménagement du temps de travail de la future convention... C'est assez différent déjà du statut des cheminots...

    D'ailleurs, depuis le 3 septembre, où en est cette négociation ?

    Mais je ne suis pas fermé a toute modification, contrairement a beaucoup qui pensent que toutes modifications ne peuvent avoir lieu qu'a leur désavantage, j'estime qu'il faut voir avant de se prononcer, Ce qui ne veut pas dire tout accepter, mais entre cette position qui est la mienne et celle de certains qui refusent tout il y a une marge, une tres grande marge. Il y a bien longtemps que j'ai appris qu'on ne peut pas nager a contre-courant.

    C'est une bizarre démocratie que nous vivons que celle de citoyens emportés par le flot de réformes qui sont imposées politiquement... L'expérience tend à démontrer que lorsqu'on commence à renoncer point par point, on finit par tout perdre...

    Même emporté par le courant, on peut garder sa dignité et sortir la tête de l'eau ...

    Des marges de progrès auraient été possibles dans le cadre du service public... dont la politique libérale mondialisée ne veut pas entendre parler...

    Il y avait cependant une alternative, celle de confier les activités d'intérêt général à des opérateurs fonctionnant selon le principe de l'économie sociale (secteur marchand, capital social impartageable, pas de distribution de dividendes, démocratie sociale interne pour la gouvernance : client-sociétaire, participation des personnels aux instances de décision), mais la simple évocation de cette idée donne des sueurs froides à beaucoup... C'est, il est vrai, entraîner le débat vers un autre sujet...

  10. Moi bien sur, car ça se fait deja dans d'autres pays parfois avec succes (Suisse) parfois avec un sentiements d'échec (Grande-Bretagne). Lorsque je lis les reponses a ce sujet je voie une part de mauvaise foi, une part de politique mais rare son ceux qui parlent de s'adapter a cette nouvelle donne, le monde ne se "calera" pas sur les cheminots de la SNCF c'est donc a nous de nous adapter

    Nul doute que cette adapatation, ils la feront, en temps utile... Pour l'instant, c'est la SNCF où ils travaillent, celle qui m'a nourri et qui me transporte, qui se voit attaquée et menacée ... Je trouve assez sain que les cheminots réagissent. J'aimerais bien que les usagers/clients en fassent de même.

    Du côté de la fête de l'Huma on veut se battre contre l'abandon du service public aux intérêts privés, c'est un combat auquel je m'associe...

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