Si les articles de Presse, ne définissent pas de façon explicite le délit retenu, il ressort du second, un peu plus précis, que c'est l'aspect sécurité qui était mis en avant, et que la défense reconnaissait une simple entrave à la circulation.
Le Président du Tribunal pose la question de la liberté de travail des non grévistes de façon parallèle au débat et, selon le premier article, le fait de façon plutôt moralisatrice... Opinion personnelle de sa part ?
La liberté du travail fait partie de la règle démocratique, et syndicalement parlant j'en défends la principe, mais pas à l'eau de rose... et surtout pas pour minimiser l'importance du droit de grève.
Je le redis comme je l'ai déjà dit : ce différend interne, dont je me mêle parce qu'il a été mis sur la place publique, relevait de la SNCF, pas plus.
On ne peut que s'étonner qu'un juge ait poursuivi l'instruction de cette affaire à charge et que le parquet ait jugé bon de de la renvoyer devant le TGI. Pour trois cailloux dans une aiguille, ça coûte cher au contribuable.