Le CIF (Congé Individuel de Formation) est une démarche essentiellement personnelle. Enfin, c'était vrai il y a quelques années, pour permettre de se former dans un domaine librement choisi, professionnel ou non.
L'employeur ne peut pas s'opposer à la demande de congé, mais peut différer son accord dans certains cas.
Progressivement, avec la montée du volume des demandes, avec l'augmentation du coût horaire facturé par les formateurs, les OPACIF, gérés paritairement par les employeurs et les 5 confédérations représentatives au niveau national, ont fixé des priorités pour des formations qualifiantes. Il est donc difficile de suivre en CIF des formations "récréatives" sans lien avec le métier du demandeur ou un métier qu'il envisage en reconversion. La mesure est financée par l'employeur dans le cadre des contributions de l'employeur à la formation continue. Dans certaines branches ou régions, comme l'indique Tactactac75, on peut essuyer un refus motivé par la manque de ressources de l'OPACIF.
Pour former les salariés dans le cadre de la gestion prévisionnelle des emplois, les branches disposent d'autres mécanismes de formation qui s'imposent au salarié.
L'employeur n'est pas tenu de reconnaître une qualification obtenue par un salarié au cours de son congé individuel. Mais rien ne l'empêche d'en tenir compte.
Le CIF reste une mesure à l'initiative du salarié. En théorie du moins, puisque l'employeur y trouve son compte (congé non rémunéré) .