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Le Web des Cheminots

michael02

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Messages publiés par michael02

  1. Ayant devant moi la fiche de paye de ma femme qui bosse dans le privé, le taux moyen de 10.4% de la cotisation retraite complémentaire est supporté à 90% par son employeur.

    10,4 de retraite complémentaire ? uniquement ? 90% à la charge de l'employeur ? oula... c'est alors une situation un peu exceptionnelle... Ca se rajoute bien au 6,65 de la caisse vieillesse sécu ?

    Pour la tranche A, 10,4 correspond en général au total approximatif entre les 6,65 vieillesse sécu et une moyenne de 3 et quelques pour la Complémentaire. Il y a parfois des sur compléméntaires... en tout cas 10,4 c'est à la charge du salarié.

    Sur la fiche de paie, on trouve le pourcentage salarial, la retenue correspondante, puis la cotisation employeur sans pourcentage, saul pour les lignes où l'employeur cotise seul (allocations familiales)

    Pour moi (non titulaire état avec statut de m....), je lis en ce qui concerne la tranche A :

    vieillesse déplafonnée : 6,65% - puis en euros :retenue salariale - cotisation employeur pour info sans pourcentage

    Complémentaire : 2,25%- puis en euros : retenue salariale - cotisation employeur pour info sans pourcentage

    La ça ne fait que 8,90 au passage; se rajoute une cotisation de 1,2 de retraite "supplémentaire", mais à la charge de l'employeur... Pour la tranche B, il y des cotisations supplémentaires... En gros, l'employeur paie 60% et le salarié 40 pour la sécu et 2/3 contre 1/3 pour la complémentaire.

    Un des avantages que je vois sur le système de la caisse de prévoyance SNCF c'est la lisibilité et la simplicité d'un seul montant et d'un seul calcul, parce que 2 caisses, ca veut dire 2 virements distincts, pas forcément la même fréquence mois/trimestre... faut surveiller et faut comprendre... Faut pas oublier non plus que la plupart des salariés du privé une fois retraités n'ont plus aucun contact avec leur entreprise et qu'il leur faut se débrouiller pour les infos.. Pour lesd cadres, ca fait 3 caisses...

  2. Bonjours à tous

    Ce qui me parait symptomatique à lire les réponses de certains c'est qu'ils ont pour le moins une conception assez bizarre du progrès social.

    En gros : "L'on nous demande de faire des efforts, donc nous devons nous adapter puisque c'est l'évolution des choses ! "

    Aucune reflexion sur la pertinence du modèle économique qui régit nos vies, aucune analyse sur les rapports de pouvoirs dans la société, aucun avis sur le rôle de chaque citoyen dans une société dite démocratique. Quant a l'histoire de l'évolution de l'humanité, beaucoup semble soit ne pas la connaitre soit l'avoir oublié.

    Il ne reste qu'une morne résignation comptable de petits consommateurs qui ne voient que les problèmes sociétaux que sous l'angle individuellement égoiste du : " comment cela va me toucher et comment vais je pouvoir tirer mon épingle du jeu ".

    A ce jeu du "penser petit" nous ne pouvons bien évidement que reculer socialement puisque les tenants du pouvoir économique, qui sont aussi les possesseurs du pouvoir médiatique, nous impose ainsi leur vision du monde tel qu'il doit être. leurs stratégies de division et de désinformation des salariés fonctionne puisque l'on trouve une partie du salariat qui approuve leur politique de régression.

    Ce qui est triste, c'est de constater ainsi l'incapacité d'une partie du peuple à se projeter dans un avenir différent. De tout temps tout progrès social est venu de ceux qui étaient en capacité de penser l'avenir différement des autres.

    Nous sommes certes actuellement en manque d'utopie collective de remplacement et le capitalisme semble dominer la planète. Mais comment ne pas voir que s'il n'y a pas de réaction collective la régression sociale est sans fin. Le capitalisme prédateur ne possède d'autre finalité que le profit pour le profit, et que sans résistance forte de la part des salariés et de leurs représentants, politiques ou syndicaux, la marchandisation de tous et de tout nous conduira à devenir des esclaves consentant des multinationales qui gèreront l'économie mondiale pour le plaisir hégémonique de quelques uns.

    Le dossier des retraites est significatif de cette régression. Les premières caisses d'asisstance ouvrières ont précédé la naissance du régime général en 1945, et si le législateur ne les à pas unifié avec le régime général à cet époque, c'est qu'il visait à terme l'alignement du régime général sur ces régimes particuliers.

    le capitalisme évoluant et la prédominance de la droite dans le paysage politique français à fait que l'objectif initial d'alignement par le haut à été mis aux oubliettes.

    C'est avec une nouvelle évolution du capitalisme et l'apparition du chomage que le problème du financement des retraites apparait. Or, après 1968 le patronat qui à eu peur de la réaction des salariés, mute du CNPF au MEDEF et s'organise différement, plus structuré, porté politiquement par de grosses entreprises tranversales c'est lui qui initie les politiques sociales actuelles.

    Alors que la france est de plus en plus riche, l'on redistribue de moins en moins et l'on demande aux salariés de plus en plus d'efforts. Depuis le dernier progrès social mis en place par la gauche de la retraite à 60ans et le premier constat de la problématique du financement des retraites, le Medef à tout fait pour limiter la redistribution sociale des richesses produites au prétexte de la compétitivité des entreprises. Bilan des courses tout ce qui à été pris aux salariés n'a servis qu'a rémunérer le capital ( 160 Milliards € / an ) et se sont les salariés qui ce sont vu imposés des régressions sociales en 1993, 1995, 2003 et 2006.

    Et maintenant la régression continue, les seules solutions "raisonnables" que l'on nous propose sont celles qui jouent sur le niveau de la pension et la durée de cotisation. De l'augmentation de la redistribution des richesses produites vers la solidarité générationnelle : que nenni, le Medef s'y oppose vigoureusement.

    Face à la faillite des politiques et à la compromission de certains syndicats il convient que le salarié reprenne un peu plus au sérieux son rôle de citoyen et comprenne que c'est sa faiblesse d'engagement qui fait la faiblesse des parti comme des syndicats.

    Chaque citoyen doit se battre pour defendre ses convictions sans penser à ce qu'il risque de perdre, car sinon il n'est que l'esclave des besoins qu'on lui à injectés. Il doit retrouver le sens de la reflexion critique envers tout pouvoir économique et politique, dénoncer les mensonges et les fausses équités, réclamer la vraie justice sociale pour tous et pour tout sujets.

    Or en la matière, la justice social, ce n'est pas le nivellement vers le bas. Nivellement qui ne vise en fait à terme qu'à réduire les pensions issues de la répartition sur le minimum vieillesse et à ouvrir toute grande la porte à la capitalisation avec tout les risque que cela comporte pour les salariés et tout les bénéfices que cela entraine pour les gestionnaires capitalistes.

    Dans toutes les société humaines il y a des rapports de forces qui s'installent, refuser de les voirs et d'y participer c'est donner à ceux qui sont adversaires de vos choix plus de poids. je ne crois pas qu'il y ait en france une majorité de salarié qui soient pour la régression sociale. Par contre je crois qu'il y en a une majorité, aveuglé par la société de consommation, qui à laissé son esprit critique être formaté par la télévision productrice de temps de cerveau disponible pour la publicité politique. Ce qui à permis au conducator de l'élysée d'être élu.

    Les salariés ont tort de tout attendre de ceux qui sont censé les représenter ils doivent se prendre en charge en tenant compte de cette phrase de Bertold Brecht : " Ceux qui ne participent pas à la lutte participent à la défaite."

    Il y a eu cependant une erreur considérable commmise à l'origine du dispositif du financement du système social, c'est d'en asseoir les ressources sur les salaires, ce qui en alourdit la charge et a pénalisé progressivement les entreprises de main d'oeuvre plus que les autres, et les seuls salariés.... mais déjà à cette époque les industriels , les rentiers comme les actionnaires ont préservé leurs profits... Si nous avions une assiette de cotisations beaucoup plus large, type CSG, pour financer les retraites comme le sécu ou la chômage, nous n'en serions pas l

    Quelle idée bizarre de taxer une dépense (masse salariale) plutôt que des ressources, comme c'est d'ailleurs le cas pour le salarié.

  3. Bonjour à toutes et à tous,

    Le cas de VFLI est un peu compliqué en terme de garanties collectives, car étant lui-même un groupe, ses filiales peuvent dépendre de plusieurs conventions collectives totalement différentes.

    Cela étant le représentant de VFLI fait régulièrement partie de la délégation patronale lors des négociations sur la convention collective des salariés du ferroviaire.

    Et l'on ne peut nier que la "branche FRET" du groupe SNCF utilise cet outil à des fins de dumping social ; comme cheval de Troie pour saborder les conditions de travail des salariés SNCF, référence pour les conditions de travail des Cheminots...

    Il s'agit là d'un des principaux pièges de "nos amis les tauliers", dans lequel il ne faut pas tomber...

    Que ceux-ci veulent se concurencer, c'est leur problème (encore que quand leurs intérêts personnels le nécessitent ils arrivent parfaitement à coopérer)...

    Les salariés pour leur part ont des intérêts communs, en terme de qualité de vie, de salaires, de conditions de travail, ... Intérêts communs que nous devons porter solidairement.

    Le Ch'ti...

    La guerre (même économique) est faite par des gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent très bien...

    Intérêts communs, mais réponses diversifiées, n'est ce pas ?

  4. A assouan :

    Pour les 25 ans je m'explique :

    - le statut de la Sncf ne permet pas d'entrer après 30 ans parce que l'âge de la retraite est fixé à 55 ans et que donc cela assure 25 années de cotisation soit pour la pension (à raison de 2% par année travaillée) 50% du salaire (net ou brut tu as raison il faut que je trouve l'info) des 6 derniers mois et que c'est un minimum fixé pour pouvoir partir (ceux qui n'ont pas leurs 25 ans peuvent demander à rester après 55 ans pour les avoir et là ils sont mis à la retraite). Petit rappel : la retraite à 55 ans n'est pas un choix : si tu as tes 25 années de cotisations, la Sncf te met à la retraite d'office (même ceux qui voudraient rester).

    Cette notion de retraite "obligatoire" à 25 ans de carrière est un sacré poids. Que ce soit laissé au choix du cheminot je le comprendrais mieux... il serait équitable de n'appliquer ce principe qu'au seuil de 37,5 ans (ou de 40 dans le futur)... C'est une des dispositions qui risque de changer dans la réforme puisque notre Président ne veut plus de mise à la retraite d'office avant 65 ans... D'autre part, une garantie à ce seuil de 50% du salaire, même si c'est calculé sur le brut, ce n'est pas tenable pour les bas salaires. Il faut alors espérer qu'avant la SNCF la personne a eu une autre vie...

    A ce compte là, avec tout de même le décalage d'âge, le simulateur de retraites du régime général m'assure une retraite (CNAVTS+Complémentaire) aux alentours de 75 % de mon dernier salaire à 65 ans...

    - les 75% du salaire des six derniers ne sont valables que pour des cheminots ayant cotisé 37,5 ans ce qui devient très très très rare (pour partir à 55 ans avec 37,5 ans il faut être entrer à 17,5 ans ce qui a pu être vrai à la grande époque de l'apprentissage mais ne se fait quasiment plus).

    Donc en fait, tu démontres que les 75 % (du brut ou du net) de la moyenne des 6 derniers mois, ce n'est pas et ce serait de moins en moins pour tous les cheminots. Je suppose qu'entre 50 et 75% il y a une progessivité. Il serait intéressant d'avoir des stats.

    Question complémentaire pour conforter ce que je pense : si le cheminot qui atteint 25 ans de carrière a validé avant la SNCF 12,5 années ailleurs, que lui verse la SNCF ?

    Et puis, calcul sur le brut ou le net... c'est important.

    Pour une tranche de salaire brut de 1000 € :

    - 50 % = 500

    - 75 % = 750

    Même tranche, ramenée à un net généreux de 780 €

    - 50 % = 390 €

    - 75% = 585 €

  5. Non, pas d'accord, taux sncf 7.85, salariés du privé 6.65

    Enfin quoi, ce n'est pas sérieux :

    Au contraire du cheminot qui ne supporte qu'une cotisation globale, pour une pension globale, celui qui cotise au régime général supporte deux cotisations retraite obligatoires, la CNAVTS (6,65%) et la complémentaire, pour un total (moyen) de 10,4 %... Il n'a pas le choix. Rappelons aussi qu'à ce régime sont assujétis, dans le cadre de l'IRCANTEC, également beaucoup d'agents non titulaires de l'Etat dont le statut le prévoit. J'ai cité les agents de l'ANPE par exemple.

    Pour la seule cotisation CNAVTS de 6,65%, la part correspondante de la pension mensuelle est de 50% du revenu net moyen des fameuses 25 meilleures années, soit statisquement 40% du dernier net....

    L'employeur, lui, cotise à 15% environ, 2/3 pour 1/3 ...

    En terme de prestation on compare :

    - régime général (CNAVTS+complémentaire obligatoire) donne pour 160 annuités à 60 ans environ 60% du dernier revenu net... Ca reste variable en fonction du profil de carrière, parce que les 25 meilleures années peuvent être très dissemblables.

    - SNCF 75% (meilleur des cas : à 55 ans, pour 37,5 annuités, dont 25 à la SNCF) du traitement "liquidable" moyen des 6 derniers mois... Au fait :

    Le "liquidable" c'est brut ou net, parce que 75%du brut, ce n'est pas loin de 95% du net...

    Il faut cependant se méfier de la comparaison brute entre les 150 trimestres requis pour le Public et les 160 trimestres pour le régime général, car la validation des trimestres n'est pas la même dans les deux systèmes (temps partiel notamment), pas plus que les équivalences...

    Enfin, on a beaucoup de peine à trouver le régime SNCF défavorable par rapport au régime général, du moins en théorie, car il y a un couperet redoutable qui en restreint considérablement l'avantage : le double seuil de 25 ans de carrière et de 55 ans qui provoque la mise à la retraite sans pouvoir atteindre les 37,5 ans qui ouvrent droit à la pension pleine et entière... Qui entre aujourd'hui à 17,5 ans même à la SNCF pour atteindre 37,5 ans de carrière à 55 ans... ?

  6. D'autant plus que la notion de " retraite à taux plein " n'a strictement rien à voir entre les deux régimes et qu'on ne tient pas compte des retraites complémentaires du privé !

    Dans les documents présentés, pour les cotisations, comme pour les prestations on a bien tenu compte du cumul CNAVTS+ complémentaires obligatoires pour le régime général, face à la retraite SNCF d'une seule composante.

    Le régime "global" de la caisse de prévoyance sncf peut et doit être comparé au total CNAVTS+complémentaire du régime général.

    Pour le régime général, on observe pour 40 annuités validées à 60 ans que le calcul laisse espérer une retraite mensuelle de l'ordre de 60 % du dernier net mensuel. Cela semble être une moyenne pour les non cadres.

    Et à la SNCF? c'est mieux non?

    En ce qui concerne la différence entre les 371/2 annuités du public, et les 40 du "privé" (il y a des emplois publics au régime général), tu as raison de faire remarquer que les calculs de bonification ne sont pas les mêmes, donc qu'il y a difficulté à comparer. La comparaison n'est objective qu'entre des personnes n'ayant vécu aucun évènement générateur d'équivalances...

    Ca existe...

  7. 60% du dernier salaire au régime général ??? merci de nous donner tes sources (sachant que le régime Sncf fait hurler la France et son Président alors qu'il ne prévoit que 50% - pour ceux qui ont 25 ans de cotisation - du dernier salaire... cela me semble bizarre...)

    Je suis parti d'un simulateur à cette adresse : www.espaceretraite.tm.fr/. J'ai même refait 2 fois et imprimé pour être un peu sûr...

    Dans les conditions de carrière complète, je lis dans le document à l'origine de ce topic que la retraite SNCF servie par la Caisse de Prévoyance sans qu'il soit fait de distingo entre retraite de base et complémentaire est de 75% du salaire moyen liquidable des 6 derniers mois ( et non pas du dernier mois comme on le trouve de ci de là). C'est une garantie. J'hésite sur l'interprétation de "liquidable" : est ce du brut ou du net ? parce que 75% du brut, c'est le quasi maintien du salaire net...

    Pour le Privé il n'y a aucune garantie de cette nature, puisqu'au dela de la retraite de base CNAVTS, les complémentaires sont variables en nature (obligatoires, conventionnelles, sur-complémentaires...) et en rendement. En gros un salarié du privé, sauf à être spécialement informé, découvrira le montant de sa retraite lorsqu'il sera destinataire du calcul...

    Le site constate, après traitement des données qui correspondent à ma carrière (38 ans de privé, et 2 ans de chômage) que si je pars à 60 ans avec 40 annuités, je toucherai mensuellement 60% de mon dernier net. Si j'attends 65 ans, avec un salaire stable, je toucherai alors mensuellement 73% de mon dernier net (j'ai bien dit net et pas brut)... Ceci en ayant additionné évidemment la retraite Sécurité sociale et la retraite ARCO/AGIRC... Travailler plus pour gagner plus...

    Quant au cas que tu cites : 25 ans de carrière, je ne comprends pas très bien... On ne peut utilement comparer qu'entre 40 annuités du régime général et 37 ans 1/2 sncf + autres, sinon je ne vois pas comment on peut raisonner. Si ton gars a 25 ans SNCF, il a d'autres périodes ailleurs pour compléter ses 150 annuités, je le lui souhaite...

    Quant au taux de cotisation salariale : il est selon le document déjà cité de 7,85 % à la SNCF, et pour le privé de 10,4 % (global CNAVTS + complémentaire). La cotisation employeur est sur ma fiche de paie aux alentours de 15%. LA SNCF met plus du double au panier...

    Ceci dit, ce n'est pas simple .

  8. Les Infos (le journal interne SNCF pour les non-cheminots) a réalisé une plaquette résumant les conditions de départ des différents régimes, que je trouve claire et précise.

    Comme cela ne contient rien de confidentiel je le place sur la partie publique du site. N'hésitez pas à vous en servir quand vous avez besoin d'infos pour démentir les rumeurs !

    Pour la SNCF la période de calcul est bien baséee sur les 6 derniers mois ?

    On remarquera l'extrême précision lorsqu'il s'agit d'indiquer combien un retraité du régime général va toucher : même pas une fourchette...

    A priori il faut compter, à taux plein et à 60 ans, sur 60% environ du dernier salaire net (base et complémentaire) Compte tenu du prix que l'on paye pour les complémentaires obligatoires, ce n'est pas d'une folle rentabilité. En poursuivant l'activié jusqu'à 65 ans, on peut espérer arriver à 75% du salaire net... C'est ce que j'appelle "fourchette"

    Ce serait bien si le tableau reprenait au moins cette donnée sous sa forme statistique...

  9. Tu ne remue pas le couteau dans la plaie, la seule différence entre cette fille et moi , c'est qu'elle était commissionnée et que j'avais passé ma période d'essaii ( définitivement embauché en CDI au PS25) , par conséquent un reclassement aurait du etre prevu... Ce qui n'a jamais été le cas malgré la demande du DP...

    A part avec C... j'ai eu d'excellentes relations avec les autres formateurs et je me suis efforcé d'etre exemplaire à tous les niveaux. En contrepartie, (ce qui n'a pas plu a certains visiblement), je ne suis pas un leche botte et quand les évènements ne vont pas dans le bon sens, je n'hesite pas a mettre les choses sur la table, tout en menageant les susceptibilités...

    COmme tu dis, vu le comportement de certains éléments de ma formation, il est clair que le systeme n'est pas toujours a la faveur du plus juste...

    Je crois que tu as tout compris et qu'"ils" le savent... Sur le plan juridique, en revanche, tu dois te battre.

  10. Ces prises electriques ? j'ai toujours eu peur :Smiley_01: qu'il y 'ai une surtension. quand on sait qu'il y a du 25000V au dessus de nos tetes lol

    T'as raison... une surtension serait assez néfaste... et puis, je l'ai expérimenté en TGV, il y a des coupures d'alimentation de ci de là...

    Non le mieux c'est de faire courir une rallonge derrière le train et de rembobiner au retour bigbisous , je sais

    mdrmdr mdrmdr

  11. Une des faillites du dialogue social est d'avoir créé des inégalités, ce n'est pas faux. Les inégalités existent entre professions, les "régimes spéciaux" en sont une expression... Ces inégalités commencent avec les conditions de travail, les avantages sociaux, les 'oeuvres sociales', que ne connaitront jamais les salariés des toutes petites entreprises pas plus que la mutuelle santé, les prestations d'un CE etc...

    Seule la Sécurité Sociale assure pour tous des prestations quasi équivalentes. On a échappé au pire dans ce domaine, mais les assurances privées y parviendront et excelleront en réntabilité.

    Ce sont les moins lotis qu'il faudrait aligner sur les mieux lotis... Or on assiste à la démarche inverse.

    Il y a de vrais problèmes à prendre en compte :

    - ce qui relève de la pénibilité présente un peu partout sous différentes formes : travail posté, horaires imprévisibles, travail à la chaîne, bruit, travail de force, contraintes physiques, mobilité imposée et déplacements, insalubrité, intempéries, produits dangereux...

    - ce qui touche à la responsabilité : sécurité, enseignement, transports ou maniement de fonds, transport en particulier de personnes, soins aux personnes et secteur médico social, service public...

    - ....................

    S'y rajoutent les effets des pratiques détournées de la gestion du personnel, la pression aux objectifs, le stress, le harcèlement, les mises au placard, les licenciements...

    A partir d'une base commune, c'est des contraintes propres à chaque catégorie de métiers qu'il faut raisonner et rééquilibrer, et non pas de branche ou d'entreprise à une autre... Par exemple, pour ce qui est des métiers administratifs que l'on rencontre partout, il devrait y avoir des dispositions plus uniformes...

  12. Dans son ensemble, à l'échelle mondiale, la protection sociale française est un régime spécial...

    Les notions de mutualisation et de solidarité sont inconnues ailleurs sous la forme où la négociation sociale les a établies ici. Même si le recours à la protection individuelle tend à se développer, le principal est encore pris en charge au nom de la collectivité.

    Il ya eu cependant une erreur fondamentale, celle de faire contribuer les entreprises et les salariés sur la seule base salariale, ce qui a progressivement entraîné une surcharge des taxes sur les dits salaires, avec pour conséquence les réductions d'effectifs comme source principale d'économies pour les employeurs et les actionnaires.

    C'est sur une base type CSG que la protection sociale aurait dû être financée, mettant ainsi en ligne l'ensemble des profits y compris spéculatifs, favorisant au contraire le travail... Il y en a encore pour défendre cette orientation... mais c'est beaucoup trop compliqué pour nos politiques et casse gueule pour notre MEDEF...

    Ceci dit, la situation étant ce qu'elle est, chacun a droit a un peu de considération quel que soit le régime dont il bénéficie... Sait on, par exemple, que pour les agents contractuels de l'état sous statut de l'ANPE, la retraite, c'est le régime général, pas plus : cotisations Sécu et complémentaire, 40 annuités, départ 60 ans, période de référence des 25 meilleures années, prestation régime sécu + complémentaire... On note aussi que rien n'est prévu dans leur statut en matière d'indemnité de départ en retraite... Voila donc des agents publics en dessous des conditions de la plupart des salariés du privé... Et ils ne sont pas les seuls...

    Au moins eux, ils ne devraient pas être emmerdés par des rappels plus ou moins moralisateurs sur l'équité et la justice entre salariés... Sauf sur le thème peut être de la sécurité de l'emploi...

  13. C'est assez hallucinant de lire cela :

    "Je demande une fois de plus qu'on obéisse aux prescriptions de la Constitution (1) en déposant un projet de loi sur la réglementation du droit de grève. On peut confirmer ce droit, mais on doit le réglementer et toutes nos difficultés viennent de ce que jamais on ne l'a réglementé. Or la réglementation est facile : je le répète, c'est l'obligation de recourir à l'arbitrage et à la médiation ; mais la sentence (sic) pour tenir compte des objections des ouvriers, ne serait pas obligatoire ; il y aurait alors un referendum pour savoir si on accepte le sentence ou si on la rejette, c'est à dire aller au droit de grève ; un referendum secret avec toutes les garanties de vote pour que les ouvriers prennent les responsabilités, et il serait dit en même temps que les jours de grève ne seraient en aucun cas payés.."

    (1) dans l'état des textes constitutionnels de l'époque, "le droit de grève s'inscri(vai)t dans le cadre des lois qui la réglementent" : cette expression laconique appelait une déclinaison législative...

    C'était la dernière tentative de Vincent Auriol de faire passer la "chose" au Conseil en 1950...

  14. Ce qui me titille en plus de tout le reste dans cette loi que l'Assemblée nationale vient de voter, c'est qu'on prend des dispositions limitatives par rapport à certains salariés et qu'on crée donc des différences de traitement entre eux... Ce n'est pas particulièrement constitutionnel...

    Ceci dit la description réaliste que fait M.Filoche des difficultés futures à faire valoir son droit d'être grèviste dans les nouvelles conditions, m'entraine à considérer que c'est deja ainsi que ca se présente pour beaucoup de salariés du privé, en particulier dans les petites boîtes dans lesquelles le droit de grève est une utopie... et ce n'est pas bien constitutionnel non plus.

  15. Bonjour,

    De service cette fin d'après midi, à preparer des diesels, je voyais trés nettement "monter" les cumulonimbus vers l'ouest (habitude météo et vol à voile.. ;) dans un ciel parfaitement dégagé.

    vu la grandeur des "enclumes" celà semblait serieux.... De fait en rentrant à la maison, ce fut un déluge comme jamais... sur les Deux Sèvres et Vendee.

    Problèmes des orages: on ne sait pas où ils vont frapper...

    Fabrice

    C'est un peu comme les grèves.

    Il faut y remédier derechef et dès la rentrée parlementaire que le gouvernement fasse voter un projet de Loi obligeant les cumulo-nimbus à se déclarer 48 heures à l'avance ! okok pascontent

  16. Ami, je compatis, je ne peux guère dire plus car je ne suis pas de la maison, mais je suis syndicaliste. Si tu veux les coordonnées et le nom du délégué central de ma chapelle, passe par MP...

    Je suis effaré par ce que je viens de lire... N'y a t il pas quelque part dans votre organisation une commission paritaire compétente en appel de ce type de situation ?

    En tout cas un ou des syndicats se doivent de faire quelque chose et si possible de réussir à te donner une chance...ou même annuler une décision qui apparait complètement contreproductive.

    En tout cas, en tant qu'administrateur Assédic, j'ai pas envie d'avoir un "client" de plus. M.... !

    D'autant que sans vouloir de mal à paersonne bien sûr, ce n'est peut être pas toi qui devrais y aller en premier... je l'ai dit. Ce n'est pas très politiquement correct, mais je l'ai dit...

    J'espère très beaucoup être un jour contrôlé par toi...

  17. Sur le sujet de la ligne des Causses, un topic sympa et un reportage sur cantaloo-rail, association qui participe à la préservation ferroviaire dans le Cantal :

    http://cantaloorail.free.fr

    Il faut aller sur le forum - puis le rail cantaloo - Espace de discussion : le rail cantaloo - topic : (gros) travaux sur la ligne des Causses.

    Certes il faut s'inscrire, mais les passionnés n'hésiteront pas.

    Parmi les photos les plus saisissantes : la ligne caténaire surplombant une piste vide...

  18. Pour raison de travaux, une bonne partie des corails intercités Paris-Maubeuge/cambrai et retour sont détournés jusqu'en août sur le raccordement Paris Nord - Ormoy - Verberie - Longueuil Ste Marie pour rejoindre ou venir de Compiègne...

    Ca n'améliore pas la qualité de service.. d'autant qu'on comprend mal certains horaires "idéalisés" : par exemple le 12308 du matin Maubeuge-Paris a 7 mn de crédit (arrivée Paris 9:00 au lieu de 8:53) pour assurer ce trajet touristique... mardi matin, il est arrivé à PNord avec 25 mn de retard... mercredi, seulement 10 mn..) Le premier qui arrivera à l'heure méritera une citation ...

    Ca grogne dans les voitures, parce que l'information dans les gares n'est pas flashante ! koiquesse et ce sont comme d'habitude les contrôleurs qui vont encaisser le choc ! okok lotrela

  19. Bonsoir,

    Pour l'attractivité économique d'une grosse ville, il est indispensable de pouvoir faire l'aller-retour de ou vers Paris dans la journée. C'est comme ça ; et en train, depuis Pau, regarde sur RIHO les horaires... (et vu les prestations proposées, c'est pas le train de nuit qui va changer les choses !). Au fait, Paris - Pau c'est Air France, pas la première low cost venue.

    Cela dit, si l'exécutif local subventionne les low cost, c'est ptêt aussi parce que ça fait marcher le tourisme et qu'en fin de compte, ça crée des emplois directs et indirects... Si les petits aéroports de rechignent pas à payer malgré les "conditions effroyables", c'est peut-être que tout le monde y trouve son compte...

    il faut noter que la plupart de les liaisons proposées par les aéroports de province avec les lowcost évitent Paris... Pour Carcassonne, il faudrait que je prenne l'avion à Charleroi... une fois :Smiley_03:

    Alors prenons le train ...

    Oui, mais... on ne retrouve plus les horaires TGV transversaux nord-sud comme avant... lotrelaokokkoiquesse et ca c'est la cata pour organiser les déplacements entre par exemple Lille et Bordeaux...

  20. Bon... donc...

    C'était donc le dernière intervention du Président du Conseil Vincent Auriol le 1 mars 1950 au sein du sus-dit Conseil... Il est intéressant de constater la permanence du discours politique... notamment en ce qu'il sous-entend sur le paiement/non paiement des jours de grève.

    Ce brillant développement n'avait pas été suivi d'effet devant le braquage et l'indignation de certains et le silence poli des autres...

    Pour la petite histoire rapportée par Historail, le Président Auriol enregistrait toutes les réunions à l'insu des participants... mdrmdr mdrmdr

  21. Le problème principal sur le tronçon nord pour la gestion des circulations est que le block est peu découpé et ne permet pas efficacement de faire passer plus d'une douzaine de trains par heure et par sens. Cela suffit en milieu de journée mais pas à la pointe d'où l'usage des deux autres voies.

    La spécialisation des deux voies amène donc nécessairement des travaux de signalisation. Mais l'effet sera forcément bénéfique : beaucoup moins de conflits de circulation avec le trafic grande banlieue, TER et fret.

    À côté de cela, le choix de la desserte entièrement omnibus à la pointe répond davantage à un souci de maximiser la capacité de transport : on lisse mieux le trafic puisque quelle que soit la gare où l'on va il suffit de prendre le premier train qui passe (ou le second dans le cas où on va au-delà d'Aulnay), et on n'a pas de parcours directs souvent discutables (par exemple, faire deux directs de suite Gare du Nord > Aulnay).

    C'est vrai que ça rend les temps de parcours plus longs, mais si ça permet d'avoir des trains toutes les 3 ou 6 minutes.

    Cela étant dit, rappelons que sur le tronçon Sud, la RATP parvient, avec des installations mieux adaptées, à gérer le trafic de pointe sur deux voies seulement sans pour autant faire arrêter ses trains partout (les trajets ne sont allongés que de quelques minutes en pointe par rapport aux heures creuses).

    Riche et argumentée ta réponse... merci.

    En fait sur le tronçon nord de le ligne B, l'arrivée de Charles de Gaulle-Express, liaison de haut de gamme, rajoutera à la surcharge et aux contraintes...

    Notons aussi, en particulier actuellement en raison des travaux, mais aussi tous les jours pour certains trains, que la section P.Nord-Ormoy sert aussi d'alternative pour la ligne 12 (P.Nord-Maubeuge/Cambrai) pour ses corails-intercités entre P.Nord et Compiègne...

    Ca finit par faire beaucoup...

    A propos de CDG-Express :

    À la suite du débat public, le projet initial fondé sur la création d'infrastructures spécifiques entraînant un parcours souterrain de plus de 10 km à partir d'Aulnay a été écarté.

    Dans sa nouvelle configuration, CDG Express recherche l'utilisation optimale des infrastructures existantes.

    D'une longueur totale de 32 km, la liaison :

    - part de la gare de l'Est sur deux voies existantes dédiées ;

    - emprunte un nouvel ouvrage souterrain, à réaliser par le futur concessionnaire, d'une longueur de 700 m, dont 220 m en « tranchée couverte » sous CAP 18 (Paris 18e ), reliant les faisceaux de voies de la gare de l'Est et de la gare du Nord ;

    - emprunte ensuite les voies de la gare de La Chapelle Charbon et rejoint les voies du réseau ferroviaire nord en empruntant le raccordement dit de l'Évangile ;

    - utilise les deux voies de la ligne de La Plaine à Hirson non affectées au RER B, après la mise en oeuvre du projet de modernisation du RER B au nord de Paris ;

    - utilise deux voies nouvelles sur environ 8 km à réaliser par le futur concessionnaire le long de la Ligne à Grande Vitesse d'Interconnexion à partir de Villeparisis pour rejoindre l'aéroport ;

    - passe sous la plate-forme aéroportuaire de Paris - Charles-de-Gaulle au-dessous de la piste 2 (par la « tranchée couverte » existante) et de la piste 4 (par une « tranchée couverte » de 400 m à construire) ;

    - se branche sur le tunnel desservant la gare RER « Aéroport CDG2 » pour arriver par le sud dans une gare nouvelle à créer, en prolongement de la gare RER. De là, le système automatique et gratuit de transport en cours de construction au sein de l'aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle, opérationnel dès 2006 (une rotation toutes les 2 ou 3 minutes environ), permettra aux voyageurs d'accéder facilement et rapidement aux principaux pôles de l'aéroport (en particulier, les terminaux aériens et les pôles d'échanges de transports).

    La proximité d'accès entre ce système automatique et le point de stationnement des trains CDG Express et la fréquence des rotations faciliteront l'intégration des deux systèmes.

    source : http://www.cdgexpress.equipement.gouv.fr/

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