CGO

Tout à fait, pour le tram sur pneus de Rotterdam, on a installé un fil symbolique pour délimiter l'emprise et des panneaux d'interdiction et ça semble suffire. Si ce tram sur pneus était sur rail ce serait pareil, donc cet exemple, citant un engin routier, est également valable pour un engin sur rails en bon acier !

J'avais cité l'expérience que j'ai observé avec les Navya, manifestement il y avait des gamins qui avait repéré le jeu, mais il y avait aussi énormément de gens qui passaient à coté comme s'il s'agissait d'un véhicule normal et certains s'excusaient même d'avoir arrêté, sans le vouloir, le véhicule. En exploitation normale avec une bonne information, on éviterait 95% des problèmes... ... les 5% restant pouvant se régler avec une bonne maison de correction !

Mais on s'en moque, ils prennent leurs responsabilités... Ceci étant dit des petits malins qui se mettent à coté des voies, avec des drapeaux rouges pour arrêter les trains, ça existe peut être mais j'en ai jamais rencontré !

Le problème n'est pas est ce que c'est possible techniquement et la réponse sera toujours oui, même si ça demande des investissements. Mais est ce que c'est possible Politiquement ? Et la réponse est sans doute non, il y a trop d'intérêts en jeu, à commencer par ceux des consommateurs sur lesquels le surcoût énorme serait répercuté. Donc à priori aucun homme ou femme politique ne vont tenter ce suicide...

Tout à fait, mais il faut tenir compte que les navettes sont en expérimentation à la Défense comme à Confluence il n'y avait aucune consigne particulière pour les piétons. Ca fait sans doute partie de l'expérience : voir ce qui se passe en l'absence totale d'information des piétons. En exploitation, il y aura obligatoirement des panneaux d'avertissement et d'interdictions, c'est la situation sur la navette de Rotterdam en service commercial : le site propre est strictement interdit aux piétons et véhicules et signalisé, un fil de fer style "pelouse interdite" matérialise la zone interdite aux piétons

L'aéroport de St Martin n'a pas été fermé, ça veut dire que si des abrutis sont écrabouillés par le train autonome, ils ne pourront s'en prendre qu'à eux mêmes...

Effectivement, c'est ce que j'ai constaté sur les navettes en test à La Défense et à Lyon (Confluence) En revanche, ça ne se produit pas sur la navette de Rotterdam, peut être qu'au bout de 20 ans le jeu "on passe à coté de la navette pour l'arrêter" ne fait plus rigoler personne ?

Oui, mais ça se verra à l'usage ! Il y aura sans doute des réglages à effectuer et certaines zones à clôturer

Paix à son âme...

Comment elle a fait pour contourner puisqu'il y a 4 demis barrières ? Si elle contourne par la droite alors que les barrières de gauche ne sont pas encore baissées, il lui reste quelques secondes en défonçant la barrière en face pour se sauver, sauf si elle n'ose pas défoncer la barrière et freine...

Oui, mais les détecteurs Lidars et autres arrivent à voir ce qu'un conducteur humain ne peut voir, par exemple gros animaux ou gros véhicules faisant route de collision vers le train, et ils peuvent déclencher une réaction : avertisseurs ou freinage beaucoup plus tôt qu'avec un conducteur humain, avec, il est vrai, le risque de freinages intempestifs pour de fausses alertes...

Effectivement je confirme ! Dans ce cas ce n'est plus un problème d'ingénieur, mais de juriste ! Bétonner le système juridiquement (*) de manière à ce qu'il ne soit pas arrêté suite à "l'émotion" provoquée par le décès de la première personne qui se sera trouvée au mauvais endroit au mauvais moment ! (*)une argumentation en faveur du train autonome pourrait être que le risque zéro n'existe pas, mais que par exemple le train autonome soit plus performant que le train avec conducteur du fait d'une meilleure détection des obstacles en mouvement grâce aux détecteurs...

En passant la ligne de tramway autonome de Rotterdam métro Kralingse Zoom à Rivium Business center est exploitée depuis plus de 25 ans ! Certes, c'est un tramway sur pneus qui suit un rail immatériel (pour une raison de coûts), mais il aurait tout à fait pu être sur rails classiques ,ça n'aurait rien changé ! Donc, évidemment, que c'est possible, puisque ça fonctionne depuis 25 ans ! . Maintenant ,le problème c'est que ce tram est limité à 35 Km h, pour une raison simple : si quelqu'un surgit sur la voie il est capable de s'arrêter. Le problème que les ingénieurs ont à résoudre est le suivant : - concevoir un véhicule capable d'assurer le même service que le tramway autonome de Rotterdam métro Kralingse Zoom à Rivium Business center , mais qui serait capable de rouler à au moins 80Km/h, tout en restant capable de s'arrêter devant un obstacle inopiné.

bravo !

Je me permets de vous proposer ça :😃 Pancarte "Arrêt"

Le mot clé c'est "majorité" et on est d'accord que la majorité se moque du ferroviaire, le problème en politique c'est que 5 ou 6 % de voix en plus ou en moins ça change tout, c'est le pouvoir des minorités !

Donc, on résume deux manœuvres de barrières à Clamecy pour l'unique AR train de voyageurs vers Corbigny. A Corbigny , manœuvre de barrières de temps en temps pour la loco HLP ayant assuré des trains de cailloux entre Epiry et Cercy...

A gauche les écologistes et une partie du PS sont préoccupés par les questions sur le transport ferroviaire et une partie des électeurs de droite également (sur le thème abandon de la province par le pouvoir central) Quand au rond point et ralentisseurs, c'est plutôt de la politique municipale ?

Bon dimanche Ermeline En même temps, il y a combien de trains qui franchissent ce PN ? Deux, trois ? Quand à celui de Corbigny, ça doit être encore bien moins...

Pas sûr des entreprises de droit privé comme TRANSDEV assurent des dessertes bus aussi bien que RATP. Par ailleurs, le fait qu'il y ait un actionnariat permet de diminuer, ou d'éviter le risque, qu'une entreprise de droit public soit dirigée par un copain politique, incompétent...

Il y a une nuance quand même ,même si effectivement Railcoop est bien de droit privé son but n'est pas lucratif (enrichir les actionnaires), mais philanthropique : re permettre à des usagers délaissés par l'état et la SNCF un "droit" au transport. Donc ce que tu dis "qu'elle paie pour les faire rouler, à elle de devenir rentable en adaptant le prix de ses billets" est parfaitement valable pour une entreprise à but lucratif : Ok, pour CDG express, mais pas un sou d'argent public, même si le billet doit être à 200 € ! Par contre Railcoop se propose de rétablir le service public sur certaines liaisons, qu'elle estime, à tort ou à raison, pouvoir réaliser à moindres frais que SNCF. En ce sens Railcoop est légitime à obtenir une subvention et si SNCF estime qu'avec cette subvention elle pourrait elle aussi assurer le service pourquoi pas ?

Jacquv parlait des conversions de tension SNCF à une époque qu'on a connu. Sinon, on pourrait parler de Paris Juvisy en 3 ° rail PO § Et la problématique Lannemezan-Arreau-Caudéac est différente, on teste sur la même ligne plusieurs systèmes dans un temps court, c'était à l'époque où on se demandait quel système on adopterait en France.

Sans compter Perpignan Villefranche qui passe du 12kv alternatif au 1500 V dans les années 70...

Effectivement, les notices de voitures électriques recommandent d'éviter à tout prix les chaussées inondées...

Mais la nature se moque des petits problèmes des hommes ! S'il n'y a plus de pétrole, y en a plus point barre ! Dans ce cas on doit utiliser soit un tracteur à 50 € le litre, soit des chevaux et les prix montent, mais pas les salaires (l'argent magique ça existe pas) "et la majorité du pays vie dans la pauvreté" eh bien oui, ça s'appelle un effondrement de civilisation et c'est pas très beau à voir (et encore moins à vivre !)