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Le Web des Cheminots

NEMO94

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Messages publiés par NEMO94

  1. Merci pour l'article cité plus haut par aldo.

    La réforme de grande ampleur promise fait pschitt et on s'achemine vers un nouveau bricolage qui consistera à augmenter encore la durée de cotisation, mesure relativement indolore pour les derniers baby-boomers qui partiront à la retraite d'ici à 5 ans, mais bombe à retardement meurtrière pour leurs enfants et petits enfants, qui partiront à la retraite dans 30 ans !

    Et le taquet des 62 ans auquel s'accroche Hollande, dans 15 ans ce sera un beau mirage, parce pour avoir 44 annuités à 62 ans et partir à cet âge sans subir de décote, il faudra avoir été actif dès 18 ans, sans accident de parcours, ce sera difficile !

    Le choix (sic) ce sera la possibilité de partir à 62 ans avec une décote très importante, ou bien d'attendre 67 ans, pour annuler la décote.

    Mais pour attendre 67 ans, il faudra dans le privé ne pas avoir été mis sur la touche avant, actuellement après 55 ans, il est impossible de trouver un vrai emploi avec une rémunération convenable.

    Pas touche aux 6 derniers mois dans le public, le chiffon rouge a été agité, et la mesure vite remballée, pas touche aux régimes spéciaux, qui sont liés à l'histoire et aux luttes sociales du XXème siècle, et en ce qui concerne les cheminots bien antérieurs à la création de la SNCF.

  2. le premier TGV n'était pas électrique mais à turbine à gaz, une sorte de "diesel" de l'époque.

    Ce n'était pas un aberration pour les ingénieurs français de l'époque.

    Le TGV 001 l'ultime étape d'une belle aventure commencée avec le TGS, poursuivie avec les ETG, puis les RTG (sans équivalent en 2013 et qui n'ont jamais dépassé 160 en commercial)

    Je n'ai pas connu cette époque, mais il me semble que pour rouler à plus de 220 en thermique, la turbine est encore la seule solution possible.

    Si le TGV est passé à l'électrique c'est à cause du choc pétrolier, mais peut-être aussi parce qu'à l'époque le kWh nucléaire était abondant et pas cher, bien moins cher que le litre de kéroséne.

  3. A l'époque du TGV 001 et quand le choix a été fait de passer de la traction autonome à la traction électrique, il me semble que l'option a été étudiée, puis rapidement abandonnée.

    Maintenant la question ne se pose même plus, c'est correspondance TER pour la section sans ficelle, même si on a tout de même fait le fameux bricolage avec les 72000 !

    Il n'a jamais été poussé à fond mais aurait bien eu du mal à faire une marche Paris Bordeaux sans faire le plein de super en chemin...

    Tu es sûr qu'avec les 2*4000 l embarqués ça ne suffisait pas pour un Paris/Bordeaux ?

    Je ne retrouve pas une doc que j'avais sur les RTG !

  4. Rétropédalage périlleux sur les 6 derniers mois, de nombreux experts de toutes obédiences jugent la mesure présentant un rendement insuffisant face aux risques encourus !

    Les régimes spéciaux finiront par disparaître, mais pas par alignement sur le régime général, une fois la convergence réalisée avec le public, en 2024, il y aura fermeture aux nouveaux embauchés, même au PS on trouve des partisans de cette solution !

    Les médias ne font pas l'effort d'approfondir le sujet, en 2013 il y a encore au moins un (et peut-être 2) régimes qui sont encore à 37,5 et personne ne livre à la vindicte populaire les noms de ces honteux privilégiés....

    Les jeunes devraient sortir leur calculette, et en méditer la conséquence pour les générations nées après 1980, pour un jeune qui commence à 24 ans, il faut attendre 68 ans pour partir à taux plein !

  5. http://www.huffingtonpost.fr/2013/06/13/europeennes-2014-fn-ps-ump-sondage-yougov_n_3428818.html

    Et si Hollande continue cette politique, ce n'est pas à 18 % que va finir le FN, mais à 25 % !

    L'effondrement du Parti socialiste, la revanche du Front de gauche

    Autre enseignement majeur de cette première tendance, le Parti socialiste s'effondre et se retrouve au même niveau d'intentions de vote que le Front de Gauche, les deux partis étant crédités de 15% des intentions de vote. "Ce faible score s’explique par une dispersion de l’électorat PS au profit des autres listes de gauche modérée (EELV, ou divers gauche), plutôt que par la concurrence du Front de Gauche", analyse Suzanne Ter-Minassian. Selon la responsable de la recherche politique et sociale chez YouGov, "seuls 52% des sympathisants socialistes ou écologistes disent prévoir de voter pour les listesPS, 17% pour EE-LV, 10% pour une autre liste de Gauche, et 7% pour le Front de Gauche".

    En clair, le parti de François Hollande est très loin de faire le plein de voix dans son propre électorat et pourrait, si cette tendance se confirme, subir une défaite encore pire que celle enregistrée aux élections européennes de 2009.

    L'objectif avoué du FdG est de finir devant le PS pour l'instant ça se présente plutôt bien !

    La campagne va être chaude, et intenable pour l'aile gauche du PS qui vient encore de pondre un texte anti-Merkel.


    • J'adore 1
  6. Des simulations commencent à circuler pour les agents de la fonction publique d'Etat, diffusées par plusieurs OS, le passage des 6 derniers mois aux 10 dernières années, c'est, pour une carrière complète (mais avec 44 annuités, il sera quasiment impossible de ne pas subir une décote) une baisse des pensions de 8 à 15 % !!!!

    • J'adore 3
  7. Le documentaire qui a été diffusé hier soir sur France 2 était réalisé par Jacques Cotta, un journaliste engagé et proche du Parti de Gauche.

    C'est sûr que ça change du discours rabâché par Lenglet et autres dans les JT de cette même chaîne.

    Et pendant que Guéant reçevait 10000 EUR en liquide tous les mois, qu'un patron d'un groupe du CAC 40 est mis en examen pour escroquerie en bande organisée, à la rentrée le peuple va devoir faire des efforts et voir sa future retraite

    baisser...

    • J'adore 2
  8. Très bon article, certainement écrit par un cheminot, mais lisible par un public extérieur à l'entreprise et qui s'intéresse au sujet.

    lus que « une grève et c'est marre », le mouvement du 13 juin reflète un profond ras-le-bol et une cassure idéologique entre la masse des cheminots et ceux qui les dirigent, idéologues de la SNCF, gouvernements ou diktats impulsés par Bruxelles et l'OMC. Plus qu'un coup de force, la grève pose la possibilité de l'arrêt de la destruction systématique du rail français et d'un nouvel élan pour celui-ci, un nouveau souffle qui profite tant au retour de l'humain dans la société qu'à l'économie du pays ; sortir le rail de son état permanent de catastrophe latente, voilà l'objectif. Le train France est en panne, avec une salade de bielles dans le moteur. Une des solutions pour le faire repartir se trouve sous ses roues. Comme le disait un vieux slogan publicitaire, Le rail, une route d'avenir pour la France.

    Ca me rappelle une grève dure, non pas celle de 1995, mais 10 ans avant !

    • J'adore 1
  9. Ce n'est qu'un simple ballon d'essai (comme souvent) mais si Hollande ose toucher aux 6 derniers mois dans le public (ce que ni Juppé ni Woerth n'ont fait) je pense que ça ne va pas passer, du moins si la réforme touche les personnels en place.

    Et 6 mois après, son électorat risque de lui faire payer cash !

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