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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Messages publiés par Bandaa Bono

  1. J'ai trouvé cet article qui date un peu mais qui à le mérite de mettre en avant les dangers liés à l'électoralisme et au replis sur le syndicalisme d'entreprise.

    Représentativité et unité syndicale

    lundi 25 août 2008 par CSR

    Les manœuvres sont lancées

    La signature de la position commune par la CGT, la CFDT et le MEDEF, et sa traduction en projet de loi a provoqué très vite des discussions et rapprochements d’appareils syndicaux. D’un côté FO et la CFTC se rencontrent au sommet pour un « échange de vues », en précisant qu’il n’est pas question de fusion. De l’autre, c’est la CGC et l’UNSA qui ont, semble-t-il, commencé un processus d’unification. Ce qui montre déjà des manœuvres de recompositions entre les appareils syndicaux. Voilà pour les réactions immédiates et superficielles, qui suffisent à la presse et aux médias.

    Ces réactions se comprennent car les nouvelles règles de la future loi remettent en cause 40 ans de droit syndical tel que gagné par le mouvement de 1968, et près de 60 ans de règles de représentativité « irréfragable » gagnées à la suite du rapport de force syndical à la Libération. Elles vont avoir d’autres implications que les modifications de carrière de tel ou tel secteur de la bureaucratie syndicale. Le rapprochement UNSA-CGC est intéressant car dans la position commune une place spéciale a été faite au syndicalisme catégoriel, c’est l’article 1-4. L’audience électorale d’un syndicat catégoriel, membre d’une confédération catégorielle, sera mesurée dans le ou les seuls collèges où peut se présenter ce syndicat selon ses statuts. Comment cela va se traduire ? Des modifications de statuts des syndicats catégoriels ?

    Le rapprochement FO-CFTC n’en est qu’à ses débuts, et ne s’affiche pas pour l’instant comme une réponse aux nouvelles règles. Mais c’est clairement ce problème que les deux appareils veulent résoudre. On peut parier qu’il n’y aura pas de fusion. Mais les nouvelles règles vont imposer des accords au niveau des branches et surtout au niveau des entreprises et des établissements. A ce niveau, le texte sur la représentativité a prévu le cas des listes communes (article 2-1). Le problème c’est que les « pacsés » au niveau de l’entreprise devront déterminer le moyen de séparer les voix, en vue notamment du calcul de l’audience au niveau de la branche. Des listes unitaires CFTC-FO peuvent renforcer l’impact de ces appareils mais au final le seuil de 8% sera un obstacle évident à la représentativité de fédérations, mais aussi celle de la CFTC au niveau interprofessionnel. L’application progressive de la loi ne laisse donc que 5 ans à la CFTC pour lancer un processus d’unification.

    Implantation syndicale et recomposition

    Quelles peuvent être les conséquences des nouvelles règles sur la division syndicale ?

    Il n’y a pas de réponse unilatérale. Beaucoup de paramètres sont en jeux. Et les nouvelles règles ne vont pas provoquer d’elles-mêmes la disparition d’organisations syndicales nationales. Car Solidaires, UNSA et CNT ne sont pas à ce jour reconnues représentatives au niveau interpro. Pour l’être, il faudra passer le cap d’une représentativité au niveau de branches de l’industrie, de la construction, du commerce et des services. Cela va compliquer l’accès de l’UNSA à la représentativité, d’où son mécontentement à l’égard de la CGT et CFDT.

    Oui ces nouvelles règles vont avoir pour conséquences de limiter légèrement l’implantation et/ou la présence de plusieurs syndicats sur le lieu de travail, syndicats reconnus représentatifs selon ces règles. La barre des 10 % aux élections sera revue à la hausse dans l’avenir, seul les faux naïfs peuvent raconter l’inverse. Rappelons que la CGT avançait un seuil de 5 %. Elle a accepté le double ! Mais dans l’immédiat, pour les confédérations, cela ne va pas changer la donne au niveau de l’entreprise. Par contre les 8% au niveau de la branche va faire que la CFTC, l’UNSA, FO et même la CFDT et CGT vont parfois perdre leur représentativité nationale. C’est un facteur qui va pousser à l’unification syndicale.

    Il faut également analyser les incidences au niveau de l’émergence de syndicats alternatifs. L’article 8 (« Accès aux élections professionnelles ») précise que : « Toute organisation syndicale légalement constituée depuis au moins 2 ans et remplissant les conditions d’indépendance, et de respect des valeurs républicaines est habilitée à présenter des candidats aux élections des représentants du personnel ». La tactique d’implantation des syndicats alternatifs va donc changer. Avant la tactique la plus simple consistait à boycotter le premier tour pour présenter des candidats au second. Désormais ce sera donc beaucoup plus facile puisqu’il suffira que le syndicat, la fédération ou la confédération existe depuis deux ans pour qu’il se présente dès le premier tour. L’UNSA, Solidaires et la CNT y gagnent donc. Second tactique, beaucoup plus complexe, désigner un délégué syndical en justifiant de son activité et expérience. Là, la difficulté se renforce car les critères demeurent globalement les mêmes mais en cas de reconnaissance on obtient qu’un représentant syndical, avec 4 heures de délégations et sans capacités de négociations. La démarche électorale prend donc une importance grandissante dans la tactique d’implantation.

    Paradoxalement, dans ce cas, et dans certaines situations locales, ces nouvelles règles pourront avoir l’effet inverse des objectifs affichés : faciliter la division syndicale. Mais on ne peut pas généraliser. Quand rapidement on peut prouver que l’on a plusieurs adhérents, une activité syndicale, etc…, on nomme un DS et on attend le tribunal en ayant préparer son dossier. Demain, ce sera le critère électoral qui sera déterminant. On peut avoir une vraie activité syndicale, de lutte, dans la boite, et ne pas faire tout de suite 10 %. Et dans ce cas, on est cassé rapidement.

    Les moyens en temps syndical seront diminués, car il faudra répondre aux critères de l’article 8 pour avoir un représentant syndical, mais qui n’aura que 4 heures de délégation par mois, et dont le mandat est suspendu aux résultats électoraux. Cette diminution des moyens aura aussi pour effet de compliquer la tâche d’implantation de nouveaux syndicats et sections. De fait il y aura la perte d’un mandat de salarié protégé pour les sections actuellement représentatives.

    Il nous reste à aborder un sujet tabou mais de plus en plus évoqué par les militants : la création d’une confédération lutte de classe. La dérive de la CGT rend cette hypothèse de plus en plus réaliste si cette évolution se confirme. Depuis quelques années la direction confédérale a réduit ses méthodes de pression centralistes sur les syndicats. Cependant, le grand écart n’a jamais été aussi important au sein de la confédération entre les partisans du dialogue social et les anti-capitalistes. Il suffirait donc que la politique autoritaire de la direction réapparaisse pour que l’implosion soit certaine. Dans ce cas de figure quelles seraient les marges de manœuvre pour des syndicats dissidents ou une nouvelle confédération ?

    Il faut bien reconnaître que la Position commune va faciliter l’apparition de syndicats dissidents. Car dans le droit du travail français les conceptions fédéralistes de la CGT ont réussi à s’imposer. Ainsi le syndicat qui se déconfédère conserve sa nature juridique et peut très bien se refédérer dans une autre organisation. Et vu l’état actuel de la CGT, avec des structures autonomes à tous les niveaux, une situation de crise pourrait vite se caractériser par le départ de nombreux syndicats, UL et même d’UD et fédérations… qui conserveraient leur représentativité. Une CGTU pourrait ainsi rapidement se construire en fédérant toutes les organisations dissidentes ou exclues. Pendant deux ans son développement serait freiné par l’article 8. Mais cela serait relatif car les militants CGTU pourraient très bien profiter de leur mandats de 4 ans (DP, CE, CHSCT) pour militer sans être reconnu provisoirement dans leur entreprise ou branche. C’est d’ailleurs toute la contradiction de la Position Commune. Elle a pour objectif de favoriser le recentrage de la CGT vers les confédérations de collaboration. Mais pour le faire la méthode retenue permet l’émergence d’un syndicalisme alternatif.

    Il n’y a pas de boule de cristal. On ne peut pas prévoir comment tout cela va tourner. Les règles de représentativité ne sont pas les seuls paramètres qui expliquent que le syndicalisme de classe soit divisé ou non. Mais il est clair que c’est un des paramètres importants. Les règles en vigueur avant la traduction dans la loi de cet accord n’ont pas empêché la division syndicale accélérée depuis la fin des années 80. Il est certain que la tendance de ces nouvelles règles sera de marginaliser les nouveaux syndicats dans les entreprises, ou de renforcer l’influence des confédérations reconnues les plus représentatives au niveau interpro. C’est un obstacle de plus pour ceux qui veulent construire un syndicalisme de classe car il risque de se retrouvé de plus en plus isolé par les manoeuvres des appareils.

    De plus, ces règles favorisent beaucoup le niveau de l’entreprise. Elles vont alors avoir aussi une tendance à consolider le syndicalisme de boite, le syndicalisme à culture d’entreprise, contre le syndicalisme de classe (syndicat d’industrie et union locale). Et cela est un enjeu fondamental. Beaucoup de militants ne semblent pas l’avoir encore compris mais le parlementarisme électoral, qui se renforce avec la loi, est une terrible pression sur les syndicats combatifs. Car cette logique fait glisser les syndicats sur le terrain de la négociation, du clientélisme, de la signature d’accords alors que la situation sociale n’est pas favorable à des réelles avancées.

    La seule réponse au « dialogue social » serait donc de mener les bataille dans les boites en lien avec l’interpro. Les équipes militantes disposent, surtout à la CGT, d’outils de classe pour s’opposer à cette culture d’entreprise, ce sont les UL. Mais d’autres sections ne disposent pas de ces outils. Elles ne pourront alors pas combattre les effets corporatistes des règles qui vont avoir tendance à enfermer encore plus le syndicalisme dans l’entreprise. Ces règles posent donc à ce niveau la question stratégique de l’unité de classe, l’unification du syndicalisme de classe. Ce n’est pas pour pouvoir disposer de DS afin de signer des accords d’entreprise que cette question se pose.

    http://www.syndicaliste.fr/spip.php?article342

  2. Un tract de la section syndicale solidaire de vigimark

    Union Syndicale Solidaires

    Paris 144 bd de la Villette 75019 Paris –

    Tél : 0140187999 / Fax : 0143676214 / Mail : solidaires-paris@wanadoo.fr

    Section syndicale Solidaires Vigimark

    Ne pas se tromper de colère…

    Alors que les salariés de Vigimark sont inquiets suite aux dernières annonces de la direction sur l’avenir de Vigimark, un tract signé de plusieurs organisations syndicales tente de semer le trouble sur les responsabilités de cette situation.

    Pour Solidaires, c’est clair : si nous vivons une situation difficile, ce n’est pas de la faute à nos collègues sans-papiers ni à ceux qui les ont soutenu, mais c’est bien de la faute à nos patrons !!!

    Oui, nous sommes Solidaires de nos collègues sans-papiers, et nos camarades de SUD-Rail ont eu raison de les soutenir : à nos yeux, c’est bien le rôle d’un syndicat que de défendre les salariés, et notamment les plus fragilisés !

    Oui, nous nous félicitons que nos collègues sans-papiers puissent bientôt être régularisés et puissent enfin travailler légalement : c’est bien la preuve qu’en luttant, on peut obtenir satisfaction !

    Que la direction veuille faire porter le chapeau de la situation difficile à ces collègues et à SUD-Rail (qui n’a jamais demandé à la SNCF de se débarrasser de Vigimark), c’est normal. Qu’il se trouve des organisations syndicales pour l’aider dans cette tâche, cela est moins normal. Que parmi ces organisations syndicales, il y’en ait qui tiennent le discours inverse à la SNCF (le courrier du secrétaire de la CGT Cheminots à Guillaume Pépy en est un exemple), cela pourrait prêter à rire si ce n’était pas l’avenir des salariés de Vigimark qui était en jeu !

    Vigimark ne cesse de perdre des marchés, et pas seulement à la SNCF ! et pas seulement depuis que les média se sont intéressés à l’affaire des sans-papiers. Alors que la direction veuille maintenant faire passer son « plan social » sur le dos des sans-papiers et de SUD-Rail, nous ne sommes pas dupes.

    Si les patrons de la SNCF, de Vigimark, des autres boites de sous-traitances se renvoient la balle, laissons les s’insulter par devant et traiter ensemble par derrière : la situation des salariés ne les préoccupent pas, mais seulement leurs profits sur notre dos !

    Nous pensons que l’avenir des salariés de Vigimark est un sujet trop important pour laisser se développer une division syndicale qui ne sert que nos patrons ! Au contraire, ce dont les salariés de Vigimark ont besoin, c’est d’unité syndicale.

    Ensemble, dans l’unité, nous devons nous battre pour préserver nos emplois, sans nous tromper de responsables…

    Et pour finir un communiqué de presse de la fédé SUD Rail :

    2009___7___29___VIGIMARK_R_gularisation.pdf

  3. Une réaction au communiqué de presse CGT

    M Nogué DRH de la SNCF

    34 rue du commandant Mouchotte

    75014 Paris

    Objet : Lettre Ouverte

    Paris le 29 juillet 2009

    Monsieur, depuis quelques jours circule un communiqué de presse de la fédération CGT des cheminots vous faisant dire que nous sommes la cause de la résiliation du contrat entre la SNCF et Vigimark.

    Nous vous rappelons que lors de notre rencontre du 8 juillet au ministère de l’immigration entre vous-même, le directeur du cabinet du ministre, la projet SUD-Rail l’accord sur lequel vous vous étiez engagés au nom de la SNCF était le suivant.

    Les salariés en situations irrégulière se verraient proposés par la SNCF via une de ses filiales EFFIA une promesse d’embauche sur une durée d’un an en CDD dans des métiers d’accueil afin de leur permettre une régularisation par le travail à la fin de cette période, ils seraient repris par la société Vigimark

    Nous avons appris par la presse quelques jours après que la SNCF rompait unilatéralement son contrat avec la société VIGIMARK.

    Le seul écrit syndical qui s’en prenait à Vigimark est la lettre de M Le Reste du 15 juillet 2009, et celui cité plus haut vous faisant dire que nous en étions les responsables ;

    Pour sa part SUD Rail a toujours considéré que l’accord passé le 8 juillet est satisfaisant, voir nos différents communiqués.

    Hier mardi 28 juillet 2009, lors de la séance plénière du CER de la région de Paris St Lazare, M Hetzel le DRA nous en rendait lui aussi responsable.

    A en croire la CGT et M Hetzel il semblerait que vous teniez un discourt différent selon l’interlocuteur

    Il nous parait souhaitable que vous confirmiez par écrit soit vos accusation soit leur réfutation.

    Recevez Monsieur nos salutations syndicales

    Pour SUD Rail St Lazare

    Dominique Malvaud

    Frédéric Lagache

    Fabio Ambrosio

    Copie :

    Syndicats FO et UNSA de Vigimark

    Fédérations CGT et UNSA de cheminots

    M Supplisson ministère de l’immigration

    A la presse

  4. Un rappel des faits

    SUD Rail St Lazare

    Communiqué de presse

    Dimanche 12 juillet 2009

    Début octobre 2008, plusieurs maîtres-chiens, assurant la sécurisation des gares de banlieues

    St-Lazare et lignes C et D du RER SNCF, prenaient contact avec des délégués SUD-Rail de Paris

    St-Lazare. Un examen attentif de leur situation nous a permis de constater qu'ils étaient sans-papiers et pour un certain nombre d'entre eux en situation de travail dissimulé (travail au noir). Durant les mois d'octobre à décembre 2008, nous avons réuni 39 maîtres-chiens, mais beaucoup d'autres n'ont pas souhaité apparaître au grand jour et restent toujours clandestins. 23 d'entre-eux étaient employés au noir par des micro-entreprises de sécurité sous-traitées par le sous-traitant de la SNCF (la société VIGIMARK.

    C'est le cas de ces 39 agents de sécurité (devenus 38 depuis que l'un d'entre eux a eu ses papiers) qui est en débat aujourd'hui.

    Pour SUD-Rail, le premier constat à faire c'est qu'il y a 4 ans (jusqu'à fin 2004) les tâches d'accueil en gare d'extrême soirée (19h /2h du matin) étaient réalisées par des agents SNCF disposant d'un statut. En 4 ans, nous constatons que les travailleurs les ayant remplacés sont dans la pire des situations (sans papier et sans contrat de travail).

    Après avoir travaillé avec la direction de la société VIGIMARK et la direction régionale (St-Lazare) de la SNCF durant les premiers mois de l'année 2009 à refaire le parcours professionnel de chacun d'entre eux, nous nous sommes trouvés confrontés à un refus catégorique de la Préfecture de police de Paris de traiter des dossiers de régularisation par le travail dans des métiers de la sécurité. Cela même avec des promesses d'embauche de l'ensemble des 38 par la société VIGIMARK.

    Après une manifestation devant la Préfecture de Paris le 24 mai et une autre devant le Ministère de l'immigration le 24 juin (

    ), une rencontre s'est tenue le mercredi 8 juillet entre SUD-Rail et deux représentants des sans-papiers, le cabinet du ministre (M. Supplisson), la Préfecture de police de Paris (M. Julliard) et la direction de la SNCF (M. Nogué DRH).

    Il ressort de cette réunion que toutes les parties prendront leur part de responsabilité afin de régulariser la situation de ces 38 travailleurs ayant eu le courage de sortir de la clandestinité pour dénoncer le trafic et l'exploitation qu'ils subissaient.

    La SNCF fera les promesses d'embauche nécessaires à la régularisation par le travail (elle nous dit ce sera par le biais d'une de ses filiales ...), le Ministère de l'immigration rencontrera SUD-Rail début septembre pour examiner les cas qui poseraient problèmes et pour mener les investigations nécessaires contre les entreprises « négrières ».

    La Préfecture de Paris nous a reçu le vendredi 10 juillet et nous propose 5 régularisations pour des raisons de santé, 6 pour des raisons familiales et une durée de présence en France supérieure à 8 ans et 22 régularisations avec les promesses d'embauche de la SNCF. Il reste 5 dossiers que la Préfecture se refuse à traiter, sauf si le Ministère lui en donne l'ordre.

    SUD-Rail a recontacté le Ministère et a déclaré ne pas être satisfait par les 5 régularisations pour raisons de santé et les 5 refus. Des négociations sont donc encore en cours pour ces 10 dossiers.

    Si pour une raison ou une autre une des parties remettait en cause ses engagements, SUD-Rail les dénoncerait immédiatement. Toutefois, nous devons dire que nous avons rencontré des interlocuteurs, tant à la SNCF qu'au Ministère et même à la Préfecture soucieux de trouver une solution raisonnable pour les 38 maîtres-chiens et fermes contre les trafiquants du travail au noir.

    M. Nogué, DRH de la SNCF, a accepté en outre de nous rencontrer une nouvelle fois début septembre pour écouter nos propositions permettant de contrôler les activités des sous-traitants.

    Un courrier est en cours de rédaction où nous résumerons dans le détail l'ensemble de nos propositions à commencer par le fait de ne pas externaliser à outrance les métiers de cheminot-e-s.

    Pour SUD-Rail

  5. Merci marc cartonrouge

    donc les 325 CE ont duré dans les 2 ou 3 ans de 81 à 83 sans avoir le temps de trouver leur rythme de croisière. Dommage le CE me semblait là au plus près de l'entité économique qu'il était censé géré et du coup cela aurait évité les dérives que l'on constate aujourd'hui en DP ou la direction donne des infos éco qu'elle ne peux pas donner au CE et ou les OS posent des questions qui n'ont rien à voir avec les DP mais qui ne passent pas en CE.

    Par contre c'est sur que sur les activités sociales il aurait fallu quand même un organisme coordonnateur régional pour éviter les trop grandes disparités entre les CE locaux et pouvoir mutualiser les offres.

  6. Je suis ok sur cet avis mais j'ai un peu de mal selon de qui ça vient , je m'explique .....Je ne cible pas forcément des individus précis , ni toi en particulier , là nest pas mon propos et ne met personne en cause bigbisous .Mais ,quand je vois certaines OS demander , voir exiger tel ou tel avantage pour les cheminots , alors qu'histoiriquement elles ont fait en sorte :

    1/que les CE s'éloignent des cheminots (passage de 325 CE à 25 aujourdhui )avec la complicité de la direction

    J'insiste sur ce point .Car pour avoir connu les deux situations . Lorsque les CE étaient au nombre de 325 , il était plus aisé de faire appel à des bénévoles pour l'arbre de Noel ,les coups de mains venaient même de gens qui n'étaient encartés nul part mais qui acceptaient de donner 1/2 journées pour les mômes .De même pour le CLSH , combien de fois il était fait appel à des parents pour des visiutes extérieures (musées par exemple etc...) et j'en oublie.....Ces OS ont agit ainsi car effectivement se créaient un lien différent entre les OS et ces cheminots qui s'investissaient sans mandats.....ça en gênaient beaucoup...un tissus différent se créait!

    Et des idées nouvelles commençaient à émerger...La régionalisation nous a enbourbé !

    2/, quelles n'ont même pas aidé la (ou les OS ) majoritaires lorsque celle(s)-ci ont tenté d'aller en justice pour que la sncf conserve les cantines

    Les même qui souvent réclament aujourd'hui le ticket resto et qui n'ont pas levé le petit doigt à l'époque

    3/ qu'elles mettent souvent en avant le CE de telle ou telle entreprise (EDF mieux qu'à la sncf) où c'est la même OS qui gère ces comités .Aller comprendre.....

    Tu m'intéresse marc, donne nous plus de précision sur le passage des 325 à 25 CE car c'est une histoire que je ne connais pas du tout. j'étais sans doute déjà cheminot, mais jeune non syndiqué et, mea culpa, je ne lisais pas les tracts des OS à cette époque.

    Alors comment c'était avant, quand ça a changé, pourquoi ça a changé et qui à voulu le changement ?

  7. Le problème est qu ils ne font quasiment aucun tract perso, c est du pur UNSA. Et donc leurs tracts ne courent pas les rues des que je peux je vous en mets mais il faut me dire comment je fais pour mettre des tracts sur ce forum.

    tu le scan et tu as un fichier image que tu peux mettre en fichier joint, tu peux aussi le convertir en fichier pdf avec pdf creator par exemple et tu le aussi en pièce jointe sur le site

  8. Salut

    Je lis quelques chiffres qui me font répondre...

    Pour faire simple sur les tickets resto.

    L'émetteur (ici le CE) est obligé d'en payer au moins la moitié. Si il en donne à un agent, il doit en donner à tous les agents qui le souhaitent (légalement obligatoire). Le prix minimum de revient pour un CE est de 3,75€. Si des chèques restaurant sont émis, il doit y en avoir un par jour travaillé car plus de resto d'entreprise.

    A nos calculs. Sur PE par exemple : 6000 cheminots x 200 jours de travail par an une fois les congés enlevés x 3,75 par repas = dites moi si j'écris une bêtise.....4 500 000€.

    Pour info comme je l'ai dit hier, le budget d'un CE comme le mien, c'est 2 000 000€ environ en tout est pour tout, dont 700 000€/an consacrés à la restauration.

    Je pense que tu comprends maintenant pourquoi il n'y a pas de tickets restaurant ou de chèques vacances. Sans compter que ça mettrait 70 personnes salariés CE au chômage.

    Il n'y aura jamais de solution pour tout le monde, particulièrement pour les roulants, mais voila pourquoi il n'y en a pas. Mais pour le voir évidemment, il faut connaitre un peu le fonctionnement d'un CE, chose que les OS qui réclament des tickets resto de façon purement démago ne connaissent en général pas.

    Vous avez oublié un aspect non negligeable ...

    Si la SNCF donne des tickets restau , il y aura revision des indemnités de deplacement

    En effet , soit vous touchez un panier , soit des tickets restau , pas les 2 ....

    La SNCF est constitués de gens au statut de sedentaires et d'autres en deplacement ( au sens des impots )

    La cantine est un service mis en place par le CE mais sans retenue Urssaf pour avantage en nature comme

    le seraient les tickets restau ( c'est un service du CE , pas une indemnité d'entreprise ) .

    Les tickets restau verraient en contrepartie retrecir vos primes de panier ou repas , allocation de deplacement

    et autres partie de salaires liées a la mobilité professionnelle, Urssaf quand tu nous tiens.....

    L'Urssaf n'autorise pas le beurre et l'argent du beurre !

    Je confirme les deux post, si l'on devait donner les tickets restaurant à tous cela couterait beaucoup plus d'argent à l'entreprise que les sommes qu'elle alloue aux CE au titre de la convention de gestion des cantines. Donc la thune elle irait la prendre, pour se mettre en conformité avec l'urssaf, sur toutes les allocations repas existantes. donc à vous de voir si vous voulez toujours le ticket restau ?

    Bien sur, le passage au ticket restaurant n'oblige pas la suppression de toutes cantines puisque dans les grands centre l'entreprise à besoin de restauration pour l'encadrement et que le paiement pourrait se faire avec. Et si l'entreprise décidait de déléguer l'activité cantine à un prestataire genre "eurest" comme les autres marchés à l'intérieur d'une gare le personnel est repris par le prestataire gagnant de l'appel d'offre.

    Oui la SNCF à aussi sous estimé la maintenance des locaux et des appareils et la diminution du nombre de cheminots joue sur la rentabilité des cantines mais ce n'est pas là le sujet central.

    Le scandale est dans la convention de gestion que la SNCF passe avec le CCE car elle sait très bien que les dotations supplémentaires données à ce titre ne correspondent pas aux besoins globaux, mais son objectif n'est pas de nourrir les services décalés mais d'avoir de quoi satisfaire les travailleurs de journée, principalement ses cadres des grandes villes. D'ailleurs la convention ne prévoit pas, si je me souvient bien la restauration le soir et le WE, ces prestations quand elles étaient offertes correspondait à des choix des gérants des CE concernés. Choix qui se traduisaient par une augmentation des couts pris sur le budget activité social au détriment d'autres activités.

    Question mais pourquoi diantre le CCE accepte t-il donc un accord de gestion si défavorable ? Et comme l'a dis Marc les OS des CE qui ont été au tribunal pour dénoncer la convention de gestion accepté par d'autres OS au CCE on perdu, justement parce que le CCE est l'organe politique central décisionnaire des CE et qu'une décision prise par lui en conformité avec les textes ne peut être remis en question. Si la convention est signée, l'argent prévu versé, la contrepartie doit être assumée.

    La raison en est que l'OS majoritaire utilise la convention de gestion et la délégation qui va avec comme "pompe à phynance". De mémoire, la mise en place des CE doit correspondre à la loix Auroux et c'est le camarade Fiterman qui à monté l'applicatif pour la SNCF. le principe c'est l'utilisation de prestataire de services et de fournisseurs qui sont des boites de l'orbite de montreuil et du colonel fabien. Ces fournisseurs, une fois choisi par l'OS majoritaire, achètent des pages de pub dans la "tribune du cheminot" en remerciement. Une partie de leur bénéfice retombe dans l'escarcelle du parti dont ils sont l'émanation, cela permet accessoirement de donner un travail officiel à des membres actifs. Comme les CE n'ont aucune obligation légale d'appel d'offre il suffit d'avoir la majorité absolue pour faire passer qui on veux.

    Evidement tout cela se retrouve en bout de chaine, soit dans la qualité médiocre, soit dans le prix qui gonfle soit dans le budget Activité Sociales qui est phagocyté par la cantine.

    Qui signe au CCE l'accord de gestion, cela dépendait je crois de celle qui étaient au bureau du CCE et toutes n'y étaient pas. Mais bon sur SUD refuse de la signer ce qui oblige comme il n'y a pas accord unanime à un vote en séance ou la direction SNCF vote pour avec la CGT, l'UNSA et la CFDT ( pour les autres je ne sais plus ). La SNCF joue donc sur du velours en minorant volontairement les dotations tout en sachant que la convention sera accepté, après le jeux formel du roulage de caisse, par ce qu'il y a des a côté qui empêchent certains de la refuser.

    C'est plus clair comme cela ?

  9. Mais collegues pour moi ce n est pas les maitrises ou les cadres bigbisous , c est le personnel de l execution . okok

    Le SAr c est l UNSA et etant de Nancy je peux vous l affirmer. Leur Grand Gourou vend de l UNSA et pas du SAR d ailleurs quand ils parlent ils disent bien l UNSA et ils diront et appartiendront toujours à l UNSA car pour faire 10 % au niveau national bonjour, même leur GG aussi vendeur de tapis n y arriuveras pas.

    A l ECT vu qu il n y a aucun ancien FGAAC ils sont quasi proche du neant.

    Le SAR c est 75 adherents FRET + Voyageur + ECT sur la region de Metz Nancy. Sachant qu il y avait deja une 30 aine d adherents UNSA avec les Anciens FGAAC on y est il ne reste plus qu a rajoute qq ames egarees que GG a etait chercher pour combler ses objectifs et voila.

    OK on a bien compris le SAR c'est l'UNSA et tu n'aime ni l'un ni l'autre. Seulement pour que ton sentiment sur ce syndicat ne soit pas seulement du ressentiment il faudrait nous apporter des éléments concrets que nous puissions nous même nous faire notre avis. Donc, donne nous leurs textes si tu en as et met en pièce jointes des scans de tract. Sinon tu ne passe que pour un trublion qui fait de l'agitation sans preuve.

  10. Je n'ai, moi aussi, pas répondu au sondage car aucune "bonne réponse" possible.

    Plus généralement, étant fils de cheminot et habitant dans un grand centre urbain à un moment de ma jeunesse, j'ai profité de manière intensive de la bibliothèque SNCF de mon CLHS. Parfois, j'ai pratiqué des activités collectives le mercredi mais uniquement pendant les petites vacances et si cela me faisait plaisir ( ma mère étant femme au foyer il n'y avait aucune obligation de gardiennage ). je me souviens des cadeaux de noël et de la fête qui allait avec. Mes parents ne sont jamais parti en vacance avec le CE et je n'ai jamais fait de "colonie" ma grand mère habitant au bord de mer on squattait tout l'été chez elle.

    Devenu cheminot j'ai utilisé un peu le CE pour la bibliothèque et les colonies pour mes enfants et pour les cadeaux de noël ( sans les fêtes). je mange souvent à la cantine et je suis parti une fois à St mandrier pour tester et c'est tout. Pour les enfants, je crois qu'en général c'est bien organisé et suivit, pour le reste l'évolution de la société à rendu obsolète une partie de l'offre CE.

    Il faudrait je crois revenir au fondement de l'économie sociale et solidaire, l'objectif initial était d'émanciper la classe ouvrière et de lui permettre d'avoir des loisirs instructifs d'où les bibliothèques, les cours de cuisine, de couture, de bricolage, etc .. que l'on trouvait dans les centres SNCF. Avec le temps et l'évolution de la société vers une société marchande consumériste ces loisirs formatifs ont perdu leur population et ont disparu. les ouvriers préférant acheter des vêtement plutôt que de les réaliser aux même, bref préférant payer le service que d'apprendre à s'en passer. Les bibliothèque ont été de plus en plus concurrencée par les "bibliobus" puis ensuite par les médiathèques. Le niveau d'équipement des ménages montant, les camping initiaux des CE ce sont vu concurrencés par les "Villages Vacances Familles". Plus généralement, l'ensemble des activités émancipatrices ont été rattrapé par la société de consommation et de loisir. Et les gérants des CE, ont plus choisi d'accompagner le mouvement, que de faire évoluer les activités émancipatrices sur une base critique de la société en marche : peur de ne pas répondre à la demande et de perdre le soutien électoral qui va avec l'offre CE ? toujours est-il que les CE ce sont donc plus ou moins adapté à la demande et on de fait fait évoluer leur offre vers la société marchande. Il n'y a maintenant plus aucune différence entre un CE et une agence de service de loisir et de voyages. L'idée initial d'émancipation de la classe ouvrière s'est perdue dans la frénésie de consommation.

    A mon avis, la solution du renouveau des CE serait de revenir aux fondamentaux : l'émancipation, la vision différente du temps libre. Laissons au monde marchand les vacances consuméristes et proposons une utilisation différente du temps libre, revenir aussi aux formations liés à l'autonomie des individus. Dans une société capitaliste percutée par les propres limites du système qu'elle tend à imposer, les CE doivent redevenir des outils de réflexion et d'action pour l'avenir, des laboratoires d'expérimentation. L'on nous propose actuellement des vacances écologiques, de solidarité, etc ... pourquoi les CE ne feraient ils pas de cela le fondement de leur activité ?

    Idem avec les activités des enfants, si l'avenir ce sera plus au gaspillage, alors il faut bannir toute activité et promotion d'activité mécanique. Pour la culture, y a t-il besoin de soutenir l'activité cinématographique de blockbuster distractifs ? Ne pourrait on pas au lieu d'acheter des billets de groupes cinématographiques soutenir seulement des films sélectionnés pour leurs qualités émancipatrices ? Idem pour les spectacles vivants, quel intérêt à subventionner les spectacle de johnny alors qu'il y a surement mieux à faire ailleurs pour faire découvrir de nouveaux talents ! Dans un monde ou chacun essaye de construire sa maison n'y aurait il pas de la place pour apprendre à construire des maisons écologiques ? etc...

    Bref une réflexion globale sur l'utilisation de l'outil CE est à lancer.

  11. On en revient au sujet du post ,siou plait.....

    Le SAR chez les agents de trains de Metz/Nancy,son mode d'emploi,son statut,ses revendications.....

    Merci

    Rien a cirer de l'Unsa!!!!!!!!!!!!!!

    J'ai hésité à écrire sur le sujet parce que je ne suis pas roulant et que je n'ai pas de SAR/UNSA dans mon secteur. Mais vu la tournure que prend le débat, beaucoup de n'importe quoi et peu de constructif, je me sent obligé d'intervenir, pour si possible, arrêter les débordements inutiles.

    C'est un syndicat "catégoriel roulant" légalement constitué qui a choisi de s'affilier à l'UNSA pour exister à la SNCF : Il est donc légitime. Tout comme la FGAAC qui à choisi de s'affilier à la CFDT pour ne pas disparaitre. L'on en pense ce que l'on veux, mais si cela à été choisi de cette manière, c'est sans doute que le cadre et les objectifs UNSA conviennent à ceux qui ont créé le SAR. c'est aussi sans doute que cela convient à l'UNSA, puisque cela concoure au développement dans le premier collège, que celle-ci tente depuis des années, sans trop de succès pour l'instant.

    Que l'on soit d'accord ou pas avec les objectifs poursuivis par le SAR/UNSA n'affecte en rien le fait qu'il soit légitime et que les moyens dont il dispose sont aussi légaux. Ils viennent sans doute au début des transfuge des autres organisation qui l'on créé et ensuite de la part que l'UNSA lui attribue pour fonctionner. Chacun fait bien ce qu'il veux avec les moyens dont il dispose, que l'UNSA ait choisi de subventionner fortement sa section SAR cela la regarde. Quant au jugement à porter sur l'efficacité de l'utilisation des moyens ce sera aussi de son ressort : "cela ne nous regarde pas". Qu'ils travaillent ou qu'ils aillent à la pêche avec les moyens qu'on leur donne, j'en ai personnellement rien à foutre, là n'est pas le problème, ce qui fait réellement la différence quel que soit le syndicat c'est la volonté réelle de travailler des équipes de terrain. Et si cette volonté existe alors il y aura un résultat, AY ou pas !

    Pour nous autre, cheminots de l'extérieur, l'on peut se poser la question de la pertinence d'un "syndicalisme catégoriel roulant" dans le cadre actuel de la nouvelle loi qui oblige de fait à des regroupement de syndicat n'ayant pas la même vision de l'action syndicale. Et en l'absence des textes du congrès fondateur l'on peut aussi s'interroger sur les objectifs poursuivis. N'ayant jamais lu aucun tract SAR/UNSA je suis bien en peine d'émettre un avis sur leur travail.

    On va donc attendre qu'un militant du SAR veuille bien poster pour nous filer les textes fondateurs et le produit de leur travail au quotidien, à défaut il n'y aura rien à dire. Car, je ne vois pas l'utilité de se lancer dans l'anathème sans preuve.

  12. Il faut comprendre les agents concernés,

    soit on reste obtus et comme les vaches dans les prés, on regardera passer les trains ECR...

    Soit on se bouge ..........

    On peut comprendre c'est sur, les positionnements individuels des personnes concernés. Les gars et c'est normal pensent avant tout à eux et leur famille.

    Mais si les OS peuvent chercher des solutions pour que justement il restent "travailler au pays" cela ne sous entend pas que l'on doit céder à tous les chantages que l'on nous fera, au nom d'un pragmatisme de terrain qui irait à terme contre les intérêts de tous les salariés.

    Si l'on pratiquait cela, cela reviendrait à ne faire que du "syndicalisme d'opinion" avec des vues à court terme, et en plus les contradictions seraient importantes puisque les opinions varieraient entre les types de dossiers et les types de personnes concernées.

    Or le syndicalisme ce n'est pas cela, hormis le "catégoriel" qui pousse les analyses un peu moins loin, les "réformistes" tout comme les "révolutionnaires" font avant tout un syndicalisme d'analyse global et sur le long terme, ce qui exclu les positionnements découlant de situations individuelles.

    Dans le cas qui nous préoccupe, soit les élus donnent leur aval à une utilisation de l'art 49 à la demande de l'entreprise et pour les besoins de la concurrence et non pas à la demande des agents et pour l'amélioration des conditions de travail, et ils valident de fait le dumping social. Et il est évident que cette première ne restera pas sans suite ( comme à clairoix pour les conti ou la CFTC avait accepté le retour au 40h). Soit ils refusent parce que l'utilisation de l'art 49 est abusive et que l'on ne veux pas créer de précédent dans cette interprétation, comme de brêche dans la réglementation.

    Le risque existe bien sur de voir le marché partir ailleurs, mais il ne faut pas oublier non plus que dans ce genre de marché il y a une part importante de poker menteur. Le donneur d'ordre peut très bien se servir de la concurrence uniquement pour faire baisser les prix de la SNCF, tout en sachant qu'à la fin il la préférera pour d'autres critères que le simple cout.

    C'est totalement impossible pour un élu DP de valider ce montage car l'esprit de la loi n'est pas respecté, il n'y aura donc pas à mon avis l'aval des élus DP.

    Attendons de voir la suite

  13. http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4592

    http://www.liberation.fr/societe/06011055-...gt-sans-papiers

    http://www.rue89.com/2009/06/24/bourse-du-...es-sans-papiers

    http://www.millebabords.org/spip.php?article11716

    http://www.bakchich.info/Lutte-de-casse-a-...e-du,08129.html

    les photos ici :

    http://www.flickr.com/photos/laura_genz/

    Cela à lancé un nouveau débat à l'intérieur de la CGT à lire les commentaires.

    Personnellement je pense que sur le fond l'occupation semblait sans issue. Après il y a toujours eu des tensions entre la CGT et la CSP 75 dès le début, différence de perception des choses et de tactique. je vais pas vous refaire l'histoire, si vous cherchez vous trouverez les deux positions et les différents avis des supporters des deux bords. Il y a aussi la version analyse "lutte des classes" et objectif d'un syndicat dit de transformation sociale.

    Sur la forme prise par la solution c'est véritablement pas la bonne : des défenseurs des salariés expulsant manu militari d'autres salariés précaires sans papier qui sont nos esclaves modernes, ça la fout mal !

    MediapartCGT_CSP75_Bourse_Trav.pdf

  14. Oui le métier d'agent de manoeuvre est plus ou moins condamné à disparaitre ou du moins à être fortement réduit.

    Au voyageur, la disparition est programmée avec la fin de l'utilisation des voitures corail et porte auto. Comme il n'y a plus que l'achat d'automoteur il n'y aura plus de besoin en gare.

    Dans le fret la tendance va être à la polyvalence des AMV ou des ADC pour diminuer les coûts. Donc là le besoin ne va rester que sur les triages, mais il ne sont déjà plus tellement nombreux.

    Le principal dommage que j'y voit est qu'il permettait à des personnes qui n'avaient pas les capacités de faire des métiers plus complexe de vivre par leur travail. Le recrutement se fait un peu partout avec un minimum de bac, ces métiers là permettait à ceux qui n'en n'avait pas d'avoir aussi droit au statut.

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