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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Messages publiés par Bandaa Bono

  1. Les Fédérations syndicales nationales des Transports CFTC et FO sont bien "représentatives nationalement" puisque les confédérations le sont.

    C'est vrai pour l'instant, les Confs bénéficient d'une période de transition pour l'application pleine et entière de la loi, le temps que toutes les élections aient lieu et que la représentativité par branche puisse se mesurer. C'est même FO qui a refusé que SUD/Solidaire siège lors des négociations sur la convention collective ferroviaire nationale, alors que l'UNSA avait été acceptée.

    Ce n'est donc pas aussi clair qu'il faille lire dans les textes SNCF la référence de la représentativité fédérale nationale comme celle mesurée au niveau de l'entreprise. Le niveau fédéral en tout cas est plus large que la représentation SNCF...

    Pour autant je doute que représentativité au niveau de la branche puisse se décliner au niveau d'une fédération qui n'est qu'une composante de la branche et dans une entreprise qui vient d'avoir des élections sur la base de la nouvelle loi.

    Nous aurons la réponse quand le tribunal tranchera.

    Autre exemple des effets dévastateurs de la loi. Pour l'appel commun SNCF aux manifestations du 13 juin SUD à demandé que les OS non représentatives y soient associés puisque cela concernait une action interprofessionnelle : Refus de la CGT.

    L'on voit bien là qu'il y a volonté de marquer une distinction forte entre représentatifs et non représentatifs même quand cela n'est pas nécessaire et même contre productif en terme de mobilisation.

    Pour ceux qui doutaient du choix fait par la CGT et la CFDT sur la position commune, voilà la preuve qu'il à été fait en toute conscience des implications et des conséquences, et qu'ils feront tout pour les accélérer.

  2. La CFTC n'apprécie pas :

    http://aubin.blogs.nouvelobs.com/archive/2...s.html#comments

    et la CFTC contre attaque :

    http://aubin.blogs.nouvelobs.com/archive/2...t.html#comments

    On en pense ce que l'on veux mais Bernard Aubin fait une erreur d'interprétation, je cite son argumentaire :

    Le protocole signé par les 4 syndicats représentatifs (au niveau national est destiné à répartir les postes entre les OS dans les comités d'établissement, au CCE et dans les CHSCT, sur la base des résultats aux élections. Ainsi, l'ancien protocole de 2006 prévoyait que les postes dans les CE étaient attribués entre les OS, en fonction des résultats obtenus.

    Le nouveau protocole a été signé par 4 OS (CGT, UNSA, SUD, CFDT). La CFTC n'a pas été conviée à la négociation et aux discussions, au motif qu'elle n'est plus représentative à la SNCF au niveau de l'entreprise.

    L'ancien protocole de 2006, comme tous les précédents, est un accord entre OS représentatives nationalement au sens du statut comme c'est écrit dans le préambule de l'accord 2009 " les fédération syndicales, représentatives nationalement , conformément au statut, conviennent ..". (Voir ici : http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=18786) Cette phrase n'a pas été modifié pour l'accord 2009 elle existait dans les accords de 1996 et 1998 et à permis aux OS existantes et représentatives d'écarter SUD Rail naissant de tout poste dans le CCE et les CE même lorsqu'ils avaient des élus ( tout comme la CFTC et FO aujourd'hui se trouvent écartés par cette phrase).

    Le problème principal vient du fait qu'entre 2006 et 2009 les conditions pour être représentatif nationalement ont changés et que le statut à été modifié pour se conformer à la loi.

    SUD Rail jugeant que les conditions avaient changés à demandé à ce que les OS non représentatives ayant des élus dans les Ce soient invité à la négociation de l'accord. Cela à été refusé. Comme nous n'avons pas participé à la première réunion pour cause de Conseil fédéral et par refus de décaler la date des autres OS, les premiers travaux se sont fait sans nous. A la deuxième réunion, on nous à présenté un accord déjà négocié, qui reprenait les termes de l'accord de 2006 et ne prévoyait absolument rien pour les OS non représentatives, nous avons alors exprimé le souhait que les OS non représentatives ayant des élus puissent participer d'une manière ou d'une autre aux travaux des CE ou elles sont élus. La réponse des autres OS à ce souhait de SUD à été d'élargir la règle de représentation au bureau du CCE à tous les CE, à savoir passer la barre des 20% pour pouvoir y travailler. Il y a eu aussi refus de descendre la barre à 10 % comme le demandait SUD

    Alors cette barre de 20 % qui parait discriminatoire, au regard de la barre des 10% de la loi, est un progrès par rapport à l'existant, qui excluait dans tous les cas de figure, tout syndicat non représentatif nationalement.

    Bien sur les autres OS ont certainement proposé la barre des 20 % parce que fondamentalement cela ne bouleversait pas les équilibres dans les CE, à l'exception sans doute de Strasbourg ou la CFTC est fortement implanté.

    Maintenant, le recours en justice va suivre son cours, mais comme la justice est lente, le jugement arrivera sans doute trop tard, car les prochaines élections sont prévus mars 2011. Et cela va venir vite !

  3. J'ai été voter, mais il a fallu que je motive dur car le foutage de gueule de la ratification parlementaire après le Non des français me reste toujours en travers de la gorge. Et en lisant ça : http://www.legrandsoir.info/Le-verite-sur-...s-pouvoirs.html ça n'incitait pas à l'enthousiasme. il m'a fallu aussi ne pas écouter ma tendance libertaire qui ne voit pas d'avenir dans cette démocratie formelle qui conforte le pouvoir des dominants.

    Mais une fois décidé à voter faut choisir : soit coup de cœur, soit pragmatique soit stratégique tout en tenant compte des règles du jeu.

    le plus simple pour moi c'est le coup de cœur mais l'efficacité sera nulle -5% garanti pour mon choix. Si on vote pragmatique on vote pour un parti qui sera représenté à coup sur et en capacité de peser sur les débats, mais du coup ça revient à voter pour un ou des parti qui ont déjà avalisé par le jeu des alliances de groupe européens par mal de conneries qui m'ont fait mal au cul. Reste le vote stratégique voter pour une liste qui fera théoriquement plus de 5%, rentre partiellement dans les clous de ce que l'on veux pour l'europe et qui permet des perspectives d'avenir au niveau national en terme d'évolution de société.

    Je suis pour une unité forte à la gauche du PS pour peser sur celui-ci et contrer sa dérive libérale démocrate. Je suis aussi pour un programme écologique, qui ne soit pas un faux nez du capitalisme comme "le développement durable". Je suis pour une nouvelle constitution pour l'europe et donc pour un parlement qui a le pouvoir que lui donne le peuple et non pas bridé par une commission. Et comme il faut penser à l'avenir national et à la refondation de la gauche c'est pas simple.

    Donner une prime à l'unité pour cette élection ou à une unité conçu sur un terme plus long ? Alliance ou non avec le PS ? Sanctionner l'influence des élus dans les parti déjà installés qui freinent la prise de risque politique à mon sens utile au changement ou ceux qui ne prennent pas de responsabilité et donc le risque du compromis tant qu'ils n'ont pas les conditions idéales ?

    J'ai donc choisi difficilement entre le Front de gauche et le NPA, les deux qui restaient en lice selon mes critères du moment. On verra bien si dans les mois à venir le résultat de ces deux formations influera sur le choix qu'elle feront en vue des régionales à venir. Pour ce qui est de l'europe j'ai aucune illusion dans le contexte actuel il n'y aura pas de constituante et de vrai débats avec tous les peuples européens, le risque serait trop grand que l'on remette en cause la "concurrence libre et non faussée".

  4. Article complet ici : http://www.istravail.com/article437.html

    - Nouvelle donne à la SNCF -

    Lors des dernières élections à la SNCF, par exemple, ce sont les organisations dites catégorielles qui progressent le plus, d’abord l’UNSA et secondairement SUD, soit deux cultures syndicales et professionnelles qui s’opposent en beaucoup de points. Entre ces extrêmes, la CGT conserve une solide majorité relative mais voit son audience s’éroder. La CFDT (malgré son alliance circonstancielle avec la FGAAC, le syndicat catégoriel des conducteurs de locomotives) et la CFTC enregistrent un recul sévère. Enfin, FO et la CGC - qui ont fait également liste commune - progressent assez sensiblement dans le collège « exécution » Mais insuffisamment pour passer au niveau national la barre des 10 % et conserver leur représentativité à ce niveau.

    Contrairement à des commentaires trop rapidement unanimes, la loi nouvelle sur la représentativité ne simplifie pas nécessairement le paysage syndical, ni la tâche des DRH qui ont désormais face à eux des interlocuteurs au statut varié mais pas forcément moins nombreux.

    Ainsi, la SNCF étant organisée en différentes régions et directions nationales, désignant chacune un comité d’établissement (au total : 27 CE), FO, la CGC et la CFTC, qui perdent leur représentativité nationale, conservent cette même représentativité au sein d’un certain nombre d’établissements (voir le tableau ci-dessous). A contrario, la FGAAC et la CFDT, qui demeurent des interlocuteurs nationaux, perdent leur représentativité au sein de 12 établissements sur 27 (ce qui conduit à se demander au passage si certaines organisations - qui ont voulu et soutenu cette réforme - avaient bien anticipé ce type de résultats, souvent source, en interne, d’interrogations voire d’amertume).

    On ajoutera que les recalés - à quelque niveau que ce soit - conservent tout de même un rôle d’interlocuteur social à travers la nouvelle fonction de représentant de la section syndicale. Ce RSS a un rôle assez comparable à celui du délégué syndical mais ne participe pas à la négociation collective.

    - Conflits entre syndicats -

    Enfin, il existe désormais deux types d’organisations représentatives : celles qui ont obtenu plus de 30 % des voix aux élections professionnelles et peuvent donc signer - seules - un accord et les autres, qui n’ont pas atteint cette audience, et dont le pouvoir est plus limité. Face à elles, les directeurs du personnel ont désormais des interlocuteurs sociaux de différentes espèces, c’est-à-dire disposant de mandat juridique plus ou moins étendu. Cette situation peut même s’apparenter à un vrai casse-tête. Autrement dit, il s’agit bien d’un big bang, d’un éclatement, d’un émiettement... et pas nécessairement d’une simplification-clarification du paysage syndical.

    A la SNCF, ces dernières semaines, on assiste même un véritable conflit ouvert entre les diverses organisations syndicales, aux antipodes de l’unité de façade que cherchent à construire les confédérations face au gouvernement et, naturellement, de l’unité indispensable pour relancer la syndicalisation, si tel est bien l’objectif ou la priorité que beaucoup claironnent.

    Pourquoi cette guerilla ? Les organisations représentatives au niveau national veulent éliminer définitivement (en particulier de toute fonction-clé au sein des CE ou des CHS-CT) leurs homologues qui n’ont obtenu cette représentativité qu’au niveau de certains établissements. Ainsi, les quatre « qualifiées » - la CGT, SUD, l’UNSA et la CFDT alliée à la FGAAC - viennent de décider, à travers un « accord de gestion », de porter à 20% des suffrages exprimés le seuil nécessaire pour accéder à ces fonctions, soit le double du seuil légal pour accéder à la représentativité... La mesure vise à éliminer localement FO, la CGC et la CFTC, laquelle vient de dénoncer une décision anti-démocratique du « gang des quatre »... Tant d’antagonisme laisse interdite la direction de l’entreprise.

    L'auteur de l'article Dominique Andolfatto le spécialiste des syndicats n'a visiblement pas accès à toutes les informations qui pourrait servir une analyse plus complète.

  5. Je suis globalement d'accord avec ton dernier message.

    Et pour ta dernière phrase : je pense que les signataires de l'accord, tous, l'ont fait dans le seul but de syphonner les voix des "petites OS", sans respect de l'implantation locale parfois conséquente de ces OS.

    Je ne le crois pas, du moins pas pour nous puisque par exemple SUD Metz/Nancy à dénoncé l"accord régionalement parce que justement il le trouvaient injuste par rapport à la CFTC.

    Que les autres OS aient eu cette intention possible, mais en fait ce n'est pas nécessaire, la loi sur la représentativité laminera toute équipe syndicale qui ne bossera pas et tout syndicat pas suffisamment implanté géographiquement. il suffit d'attendre qu'ils soient asphyxiés par le manque de moyens, pas besoin d'avoir recours à des expédients.

    Mais ils sont 4, et pas 3 comme tu sembles plus ou moins le dire.

    non je persiste 3, nous n'avons pas participé à la première réunion qui à vu la proposition de l'extension de la règle de représentation au bureau du CCE étendue à tous les CE. Donc je n'ai aucune info la dessus, je ne sais pas qui l'a proposé, ni pourquoi, ni comment l'acceptation s'est faite.

    C'est la seule modification d'importance qui a été faite par rapport aux précédents accords sur le même sujet. D'ailleurs comme niko à l'air dubitatif, si un des lecteurs de ce fil à des infos sur cette première réunion qu'il nous les donne que l'on sache mieux ce qui s'y est passé.

    SUD fait de l'opposition systématique, si ses mandataires avaient voulu rester dans leur droite ligne, ils n'auraient pas dû le signer, ou au moins proposer de nombreux amendements.

    Nous ne faisons pas de l'opposition systématique, nous nous opposons à ce que nous jugeons injuste. Nous avons fait des propositions elles ont été refusées. Les mandataires n'ont aucun pouvoir dans SUD rail, ils ont été justement mandaté par le conseil fédéral pour signer l'accord après débat.

    Pour le vivre au quotidien, tout se discute, que ce soit avec un mec de la CGT, CFDT, UNSA ou SUD...et même avec les autres pour ma part.

    oui, bien sur tout se discute, mais selon le niveau ou tu discute, les enjeux ne sont pas les mêmes, ni les processus de décision d'ailleurs.

    Je viens de recevoir en mail, le courrier qui à été adressé aux autres fédérations sur le sujet, bonne lecture :

    2009___6___3___Relations_interf_d_rales.pdf

  6. Salut niko

    je suis plus long car s'essaye d'être clair

    Si les commissions santé, économie, sports et loisirs etc...j'en passe et des meilleures sont inutiles, les cheminots seront ravis de le savoir.

    ce qui serait cool, ça serait de ne pas interpréter mes propos, je n'ai pas dis que les commissions étaient inutiles, j'ai juste dis que je comprenais ceux qui n'y participaient pas quand les conditions ne s'y prêtaient pas ( abus de majorité et /ou proposition faites jamais retenues )

    Un CE ne sert qu'à avoir des cantines et des colos alors ?

    Non, mais ce n'est pas non plus une redistribution commerciale de l'argent ni un moyen clientéliste de s'attacher un électorat, c'est théoriquement autre chose mais là n'est pas le débat.

    Pour la répartition du temps ok, c'est pour tous les élus. Mais l'utilisation est détournée par les OS qui ne jouent pas le jeu.

    La fin de ton intervention est effectivement vraie, certains veulent bien du temps, mais pas pour les raisons pour lesquelles on leur donne. Ce qui me conforte dans l'idée que certains veulent bien du temps, du pognon, mais surtout pas participer aux activités sociales d'un CE. Et ça me dérange...

    Le choix de participer ou non, beaucoup ou peu dépend des sujets et de la politique des OS sur "l'économie sociale et solidaire" ... et aussi des militants qui acceptent de travailler sur ces trucs là. On peux faire un bon résultat aux élections et ne pas trouver de gars pour travailler dans les commissions des CE. Clairement seule une OS bien implanté avec suffisamment de militant formés peu bosser correctement au CE. pour les autres les priorités d'investissement militant sont ailleurs : DP et CHSCT en priorité. Et ça tombe bien, puisqu'en général la CGT qui dirige les CE n'est pas trop partageuse et aime contrôler tout de A jusqu'à Z

    Alors après le discours de vierge effarouchée disant que l'accord on l'a signé mais parce qu'on avait pas le choix...je trouve que c'est pas très courageux.

    là encore tu interprète, je n'ai pas dis que nous n'avions pas le choix. Puisque nos propositions n'ont pas été retenu nous avions le choix entre signer et appliquer l'accord proposé par les 3 autres OS ou ne pas le signer et nous mettre en marge des responsabilités en CE et CCE et prendre le risque de perdre des CHSCT. Nous avons choisi de signer.

    Mais ce que j'aimerais comprendre c'est pourquoi nous aurions du nous mettre en difficulté pour des OS qui ne nous ont jamais fait aucun cadeaux ?

    et si nous ne sommes pas courageux que dis tu de ceux qui ont élaboré cet accord CE/CCE/CHSCT ?

  7. Pourquoi dix lignes alors que la raison qui pousse SUD à signer l'accord est d'avoir le pognon et les moyens temps inhérents au fonctionnement CE ?

    Temps en DDV qui rappelons le, sert à faire fonctionner les commissions facultatives dans lesquelles les SUDards n'envoient généralement pas de représentants...

    Tu nous as en d'autres temps habitués à des commentaires plus neutres et moins parti pris...c'était dans le temps...

    A+

    Tiens je n'y avait pas pensé à cela le coup du pognon et des moyens temps ! Faut pas voir le mal partout, surtout que cela n'as pas de lien.

    Le droit à la formation est accordé aux élus titulaires, accord signé ou pas les élus restent des élus et gardent donc ce droit ainsi que la formation qui va avec. Idem pour le temps accordé au titre des activités sociales il est donné par les direction régionales en fonction du résultat aux élections, que l'on signe ou pas l'accord cela ne change rien à la dotation.

    En terme de temps, cela peut jouer sur les commissions obligatoires ou les participant aux commissions y travaillent sur convocation de la boite, si on y est pas, on n'y est pas invité. Si l'on tient la présidence de ces commissions on doit avoir aussi du temps supplémentaire ( mais là je ne suis pas sur sur ).

    Bref pour les CER et le CCE tu tombe à côté.

    Par contre cela peut avoir un impact sur les désignations dans les CHSCT et principalement sur la mise au pot régional des postes en balottages ou là le non signataire risque tout simplement de se faire éjecté de l'attribution. Oui le CHSCT est un moyen d'avoir des droits à la formation et la tenue du poste donne du temps mis à profit par l'organisation pour défendre ses axes de travail.

    Que l'on ne veuille pas perdre ses moyens là est légitime non ? D'ailleurs je ne dis pas le contraire puisque je précise que nous avons choisi de ne pas sacrifier notre représentation. Je ne voit pas en quoi je fait du parti pris en expliquant notre fonctionnement ?

    Pour finir, que des syndicats SUD choisissent d'utiliser leur dotation pour faire autre chose que plante verte dans les commissions facultatives des CER je les comprend, surtout quand la majorité absolue permet à l'OS régnante de décider ce qu'elle veux comme elle veux. A quoi bon perdre du temps pour servir au mieux de faire valoir, on l'utilise plus efficacement ailleurs.

    Pas la peine de faire de procès d'intention, nous ne sommes pas des saints mais pas machiavéliques non plus. Nous ressentons l'injustice faite aux autres OS par la loi sur la représentativité, pour autant on va pas se sacrifier pour eux. Si tu pense comme nous que l'accord CE/CCE/CHSCT est injuste pose la question de la raison de l'inéquité aux 3 OS qui l'on construit lors de la première réunion de travail ou nous étions absent.

  8. Sud a un comportement bizarre. Ils signent un accord impulsé par la CGT pour éliminer les non représentatifs et ils les invitent à une rencontre qui n'a pas donné grand chose puisque la CGT a programmé une autre réunion sur le meme thème pour évincer FO et CFTC... D'ailleurs, il y aurait débat entre les nationaux de Sud et leur base qui ne comprend pas comment ils ont pu signer cet accord et ce qui se cache derrière tout ca !

    Relis les point de la note que j'ai cité et le comportement te paraitra moins bizarre. La loi SUD n'y est pour rien et a lutté contre, l'accord CE/CCE/CHSCT elle souhaitait que dès que l'on ait un élu l'on puisse avoir un représentant au bureau du CE et dans les commissions, cela nous a été refusé. Maintenant aurions nous du sacrifier notre représentation dans les CE, le CCE et les CHSCT en ne signant pas l'accord de répartition pour faire plaisir à des OS qui à l'origine de la création de SUD et dans d'autres secteurs ne nous ont fait aucun cadeaux ? Le Conseil fédéral de SUD Rail ou siègent les représentants de chaque syndicat SUD à dit non, mais il a été aussi décidé de continuer à travailler en interfédérale comme auparavant même si nous savions que la CGT au moins ne l'entendait pas de cette oreille. Comme les "Nationaux" de SUD ne décident rien sans avoir l'aval du Conseil Fédéral c'est un faux débat, la base SUD qui ne comprendrait pas la situation n'a simplement qu'à passer à son syndicat et y lire les différents compte rendu et notes que l'on trouve dans la circulaire hebdomadaire ( s'ils ne les ont pas reçu par mails), et s'adresser pour plus de détail à leur représentant au dernier Conseil fédéral.

  9. Ressentiment par rapport à quoi ?je ne pige pas....

    Il y ades choses justes (unsa ) il y a des "prévisions " que 'l'on ne pourra juger que dans qlq temps

    Des ressentiments par rapport à l'accord CCE/CE/CHSCT, par rapport aux initiateurs de la loi.

    Du coup, il oubli un peu que son OS à aussi une autocritique à faire sur les anciens positionnements et sur leur stratégie face à la représentativité, tout comme sur leur recours aux tribunaux. il fait des erreurs dans son analyse les 4 OS représentatives n'ont pas le même positionnement sur le sujet. il oubli que tous ne s'acharnent pas sur FO et la CFTC la preuve SUD les invite à une interfédérale trains.

    j'ai retrouvé une note SUD sur l'accord CCE/CE/CHSCT qui éclaire un peu mieux les choses

    Des militant-e-s d’autres organisations syndicales racontent actuellement tout et son contraire au sujet de l’accord CE/CCE/CHSCT signé notamment par SUD-Rail. Afin de clarifier le contenu de cet accord et de ne pas laisser libre court à la désinformation, voilà ce qu’il faut savoir :

    1. SUD-Rail a demandé que l'accord soit reconduit avec l'ensemble des organisations syndicales. CGT, UNSA, CFDT étaient contre. Le Conseil Fédéral SUD-Rail avait donné mandat pour signer un accord, même réduit aux "représentatifs" s'il reprenait les termes des précédents.

    2. L'accord signé reprend les termes des précédents. Il écarte donc toujours les organisations syndicales dites « non représentatives » comme ce fut le cas de SUD-Rail en 1996 : tout en ayant des élus CE nous n'étions pas "représentatifs" au sens de la loi. La différence c'est que les conditions légales pour être déclarés "représentatifs ou pas" ont changé.

    3. Par rapport à avant, il est introduit un élément nouveau dans l’accord pour les organisations non représentatives : elles peuvent être au bureau d'un CE et dans les commissions si elles font au moins 20%. Avant, "non représentatifs" on n'existait pas dans l'accord CE/CCE/CHSCT.

    4. Pour information, ce seuil de 20% est celui qui existait déjà dans l'accord, dans la partie CCE, pour être au bureau du CCE.

    5. FO est vraiment très, très, très mal placé pour donner des leçons alors qu'ils interviennent systématiquement pour que les syndicats SUD/Solidaires soient écartés de tout lorsqu'ils ne sont pas représentatifs et cela depuis notre création. Nous avons quelques militant-e-s qui ont ainsi perdu, non pas un siège dans une commission de CE mais … leur boulot « grâce » aux recours devant les tribunaux de FO !

    6. Evidemment, cet accord n’empêche nullement de discuter avec les syndicats non représentatifs dans le cadre d’intersyndicales locales, régionales ou nationales puisque cela n’a strictement rien à voir. Ainsi lorsque FO demande l’exclusion de SUD/Solidaires des réunions sur la CCN du transport ferroviaire privé, c’est par choix politique. De même, lorsque SUD-Rail décide d’inviter FO et CFTC à une interfédérale à la SNCF, c’est aussi un choix politique.

  10. Bernard Aubin à un petit avis la dessus : http://aubin.blogs.nouvelobs.com/

    Outre l’avenir de fret SNCF, qui préfigure les évolutions des autres branches de l’entreprise, c’est aussi le destin du dialogue social au regard de la nouvelle loi qui est en jeu. Depuis les dernières élections professionnelles, seuls 4 syndicats restent « représentatifs » à la SNCF.

    4 syndicats ou un seul ? La question mérite d’être posée au regard de certains événements ou comportements. Depuis fin mars, ces quatre syndicats mènent une politique d’exclusion acharnée contre FO et la CFTC.

    Mais cette convergence de vue qui ne s’arrête pas là. Pour exemple, la dernière grève à l'appel des quatre. L'action fut un réel fiasco avec moins de 20 % de participants. Un échec prévisible, au regard d'une érosion de mobilisation logique après la multiplication des initiatives début 2009.

    Un mot d’ordre commun à faire pâlir le catalogue de la Redoute, destiné à ratisser large pour récolter peu. Rien en l’occurrence. Pire, cette initiative intersyndicale malheureuse a transformé la démonstration de force en démonstration de faiblesse, au détriment des intérêts des salariés.

    Mais ce qui me choque le plus dans cette affaire, c’est que cette démarche suicidaire a fait l’objet d’un soutien sans réserve des quatre syndicats. Rien d’étonnant pour la CGT ou SUD. Mais que sont venus faire la CFDT et l’UNSA dans cette galère ?

    Il est loin, le pôle syndical réformiste appelé de ses vœux par une de nombreux présidents de la SNCF. Et ce malgré le soutien démesuré apporté par la direction de la SNCF à l’UNSA, pendant la période électorale. Première grande gagnante de la loi sur la représentativité : la pensée unique.

    Il n’est pas rare de voir, lors de séances plénières de Comités d’Etablissement, des dirigeants de l’UNSA emboiter le pas à leurs collègues de la CGT. Quand cela ne devient pas systématique ! Un retour aux sources peut-être ?

    Comment expliquer cette complaisance d’un grand dirigeant de l’UNSA, interrogé il y a quelques mois par une radio nationale, à l’égard de ses homologues du syndicat majoritaire. De quoi surprendre et interpeler à la fois les auditeurs et des journalistes qui n’en croyaient pas à leurs oreilles !

    J’ai longtemps pensé que la loi sur la représentativité syndicale devait mener à une bipolarisation du paysage social français. A la SNCF, c’est pire, il n’existe désormais plus qu’un seul syndicat : la CGTCFDTSUDUNSA. C’est un peu long, et pas très bon.

    Je le trouve bien réducteur sur ce coup là, il est meilleur d'habitude ! comme quoi le ressentiment empêche d'avoir le recul utile à l'analyse et la lucidité

  11. C'est officiel la FGACC valide son adhésion à la CFDT : http://www.fgaac.org/principal.php

    Résolution du 60 ième congrès

    Les militants et responsables de la Fédération Générale Autonome des Agents de Conduite,

    Faisant Fonctions et Assimilés des chemins de fer, des Personnels roulants et des travailleurs mobiles des entreprises ferroviaires se sont réunis en congrès à Paris les 25, 26 et 27 mai 2009.

    Avec passion, les participants, dûment mandatés par les assemblées générales des syndicats des sections et des unions de retraités, ont analysé et discuté des objectifs poursuivis par la Fédération durant les deux années écoulées, ont approuvé le rapport d’activité et ont tracé les orientations de la nouvelle mandature.

    Les congressistes ont réaffirmé leur cohésion au sein de leur Fédération.

    Au terme de trois jours de débats, les congressistes mandatent le Comité Exécutif Fédéral, et les Bureaux des Unions de Syndicats d’Entreprise Ferroviaire de LA FEDERATION GENERALE AUTONOME DES AGENTS DE CONDUITE FAISANT FONCTIONS ET ASSIMILES DES CHEMINS DE FER pour faire aboutir les revendications exprimées en pratiquant un dialogue social constructif.

    Les Unions de Syndicats d’Entreprise Ferroviaire présentes au congrès appellent à la mobilisation de toute la structure de la F.G.A.A.C. afin de mettre tout en oeuvre pour asseoir sa reconnaissance et sa légitimité, marquée par sa force et son identité, pragmatique et constructive, aidée en cela par la structure de la Fédération Générale des Transports et de l’Equipement de la CFDT à laquelle elle est membre de droit de par son affiliation à la Confédération CFDT

    Elles se donnent comme objectif : être la première organisation syndicale chez les conducteurs de train, les Personnels roulants et les travailleurs mobiles des entreprises ferroviaires lors des prochaines élections professionnelles dans toutes les entreprises ferroviaires.

    Les Unions de Syndicats d’Entreprise Ferroviaire présentes au congrès dénoncent unanimement le dumping social mis en place dans les entreprises Ferroviaires qui remet en cause le haut niveau de sécurité des circulations.

    Les Unions de Syndicats d’Entreprise Ferroviaire présentes au congrès réclament le maintien et l’amélioration des parcours professionnels au sein des diverses entreprises ferroviaires, notamment autour de son projet de l’Autonomisation de la Traction, garantissant non seulement des conditions de travail dignes mais respectueuses des Hommes et des Femmes qui les

    composent. Elles expriment leurs vives inquiétudes sur les répercussions que la crise économique provoquera sur le travail des cheminots et des conducteurs de trains en particulier.

    Soucieuse du respect de l’environnement, pour le bien de notre planète et des générations futures, la FGAAC prône une augmentation de la part du ferroviaire qui doit être au centre du développement durable, pour les transports des personnes et des marchandises.

    Les congressistes mandatent le Comité Exécutif Fédéral, en renforçant la formation des militants, afin de développer ses structures au sein des diverses entreprises ferroviaires et faire de la F.G.A.A.C. « LE syndicat professionnel des conducteurs de trains, des Personnels roulants et des travailleurs mobiles des entreprises ferroviaires».

    Les militants F.G.A.A.C. mandatent le Comité Exécutif Fédéral pour qu’il intervienne auprès des plus hauts responsables de l’Etat ainsi que des parlementaires afin qu’ils modifient la loi, pour promouvoir et restaurer un vrai dialogue social notamment au sein de la SNCF.

    Soucieuse de l’Egalité des Hommes et Femmes au sein de la société, la F.G.A.A.C. souhaite que l’entreprise encourage la féminisation de la profession et appelle les femmes conducteurs de train à la rejoindre afin qu’elles portent avec elle leurs justes revendications.

    Les militants F.G.A.A.C. ont fortement exprimé l’exigence d’un retour à une véritable politique contractuelle garantissant le pouvoir d’achat en masse et en niveau pour les cheminots actifs et retraités.

    Les militants F.G.A.A.C. actifs et retraités refusent toute remise en cause des droits sociaux et familiaux.

    Les membres de l’Union des Syndicats de l’Entreprise Ferroviaire ECR mandatent le bureau exécutif de l’USEF ECR ainsi que le Comité Exécutif Fédéral pour faire aboutir leurs revendications exprimées en pratiquant un dialogue social constructif.

    Face aux attaques des directions des entreprises ferroviaires, associées au dogmatisme ultra libéral et antisocial de la Commission Européenne, les Agents de Conduite réunis ce jourà Paris réaffirment leur attachement à leur organisation syndicale professionnelle indépendante de toute idéologie politique et religieuse : la F.G.A.A.C.

    Ils invitent tous les Conducteurs de Trains,

    les Personnels roulants et les travailleurs mobiles des entreprises ferroviaires à les rejoindre, convaincus que seul un syndicat professionnel offensif, fort et uni, est en mesure de faire évoluer leurs conditions sociales.

    Pour le droit et la justice.

    Fait à Paris, le 27 mai 2009.

    Un deuxième congrès pour valider l'intégration dans la CFDT, comme quoi les choses ne doivent pas être si simple que cela. La preuve en est le couplet contre la loi sur la représentativité qui oublie les initiateurs de l'affaire. Tout comme la réaffirmation d'attachement à la FGAAC et à ses valeurs, qui est totalement hors de propos puisque l'intégration ayant été voté ce sont les valeurs de la CFDT qu'ils doivent défendre. Idem pour l'appel incongru à les rejoindre dans "un syndicalisme professionnel fort" totalement en décalage avec le syndicalisme interprofessionnel CFDT. Bref c'est pas gagné l'esprit interpro CFDT !

    Bon maintenant j'aimerais avoir votre avis sur un cas d'école : la CFDT n'a pas signé l'accord formation, la FGAAC l'a signé.

    Compte tenu de l'intégration de la FGAAC dans la CFDT la signature FGAAC n'a plus aucune valeur, sa signature doit donc être retiré de tous les accords qu'elle a signé ? si oui, elle ne peut donc être invité à aucune réunion de suivit de l'accord à quelque niveau que ce soit.

    On va voir quelle option va choisir la direction et quelles vont être les analyses des OS sur le sujet.

    Cela me fait penser aussi que du coup la FGAAC n'a plus le droit d'avoir des locaux régionaux en son nom propre. Les locaux régionaux sont attribués aux OS représentatives, pour celles qui ne le sont pas elles peuvent encore en jouir jusqu'en mars 2010 avant de les rendres. Avec l'intégration dans la CFDT la surface des locaux FGAAC doit être additionné avec celle des locaux CFDT et comparée à la surface des autres OS pour vérifier si la règle d'attribution des surfaces au prorata des résultats électoraux est respectée.

    Dans le cas ou cela ne le serait pas, les OS mieux classés régionalement pourraient demander des surfaces complémentaires à la SNCF ou la CFDT/FGAAC serait obligé de rendre immédiatement de la surface. Ca va être amusant de voir comment ça va évoluer dans les régions ! bigbisous

  12. SNCF : les "gros" syndicats étouffent les "petits"

    LE MONDE | 18.05.09 | 13h44 • Mis à jour le 18.05.09 | 18h26

    Pendant une fraction de seconde, Guillaume Pepy s'est demandé s'il n'allait pas devoir séparer les belligérants. L'altercation a eu lieu début mai, alors que le président de la SNCF rencontrait des représentants des cheminots. Avant même que la réunion ne commence, les élus de la CGT et de SUD-Rail se sont copieusement invectivés devant leur patron, un peu effaré. "Je ne comprends pas. D'habitude, c'est à moi que vous vous en prenez", leur a, en substance, fait remarquer M. Pepy.

    Depuis quelques semaines, les accrochages entre syndicalistes de la SNCF se multiplient. Ces tensions sont la conséquence directe des élections professionnelles du 26 mars, qui ont divisé le paysage en deux camps.

    D'un côté, il y a la CGT, l'UNSA, SUD-Rail et la CFDT - alliée à la FGAAC (agents de conduite, autonomes) - qui ont recueilli au moins 10 % des voix sur le plan national et qui sont donc considérées comme représentatives, en vertu de la loi du 20 août 2008 "portant rénovation de la démocratie sociale".

    De l'autre, il y a FO et la CFTC, sous la barre des 10 %. Ces deux organisations n'étant plus représentatives, elles ne peuvent désormais ni négocier ni signer d'accord - ce qui est conforme à la nouvelle législation. Ce qui l'est moins en revanche, selon elles, c'est l'application de nouvelles règles dans les régions ou dans les établissements où elles ont obtenu plus de 10 % des suffrages : même à ces échelons-là, elles sont chassées des postes-clés à cause des pratiques anti-démocratiques du "gang des quatre", selon la formule d'Eric Falempin, secrétaire général de FO-cheminots.

    Comme après chaque élection à la SNCF, les syndicats se sont rencontrés en avril pour rédiger un "accord de gestion" sur la répartition des responsabilités dans diverses instances de l'entreprise. Mais cette fois-ci, seules les quatre organisations "représentatives" ont participé à ce "Yalta". Première décision : désigner des représentants au comité central d'entreprise (CCE). La CFDT, la CGT, SUD et l'UNSA se sont partagé les sièges dévolus aux personnels. Deuxième décision - qui indigne FO et la CFTC : désormais, pour décrocher les postes-clés dans les 27 comités d'établissement (CE) et dans les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), les syndicats devront glaner 20 % des voix, contre 10 % jusqu'alors.

    Cette nouvelle disposition "vise très clairement à évincer FO et la CFTC", dénonce Bernard Aubin, de la CFTC-Transports. Dans le comité d'établissement de Lorraine, par exemple, le syndicat chrétien est exclu des fonctions décisionnelles, bien que 15 % des cheminots aient voté pour lui. L'inspection du travail de Metz, qui a été saisie, a indiqué par écrit que cette situation pourrait être assimilée à une "inégalité de traitement".

    D'autres incidents sont venus troubler l'atmosphère. Bien qu'elle soit arrivée en tête à Strasbourg, la CFTC n'assurera pas le secrétariat du comité d'établissement. "Il nous paraissait délicat de confier cette responsabilité à une personne issue d'un syndicat ne siégeant pas au CCE, explique Xavier Ulrich, responsable régional de l'UNSA-cheminots. Comme les dossiers examinés au niveau régional découlent d'orientations nationales, il est important d'être au courant de ce qui se décide à Paris."

    "C'est tout de même raide d'apprendre que dans des régions où la CTFC a obtenu plus de 10 % et est donc représentative, des syndicalistes de l'UNSA disent à nos militants : "Qu'est-ce que vous foutez à cette réunion ?"", tempête M. Aubin. Pour de simples rencontres relatives - par exemple - à la sécurité des cheminots, "nous ne sommes plus invités", note M. Falempin. Cette mise à l'écart s'effectue "avec la complicité de la direction".

    "JE RESPECTE TOUT LE MONDE"

    Même s'il fait partie du "club des quatre", SUD-Rail désapprouve certaines pratiques. "Nous avons récemment organisé une réunion interfédérale à propos des contrôleurs, raconte l'un de ses responsables, Christian Mahieux. La CGT et l'UNSA ont demandé à la CFTC et à FO de quitter la salle en leur expliquant qu'il était hors de question pour elles de signer une expression commune avec les autres fédérations." Pour M. Mahieux, tous les syndicats de la SNCF ont vocation à participer à ce type de rencontres.

    "Je respecte tout le monde", rétorque le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste. "L'accord de gestion" correspond à des usages établis depuis les années 1980, souligne-t-il, en ajoutant : "Les quatre organisations dites représentatives ont élaboré un texte conforme à la législation. Après discussion, elles ont estimé que pour les comités d'établissement et les CHSCT, le seuil de 20 % s'imposait au regard de la situation créée par la loi de 2008." A charge pour les syndicats "qui ne se sont pas qualifiés" à l'issue des élections du 26 mars de le faire au prochain scrutin, dit M. Le Reste.

    La tâche se révèle difficile pour FO et pour la CFTC dont la visibilité va aller en s'amoindrissant. Elles conserveront leurs locaux syndicaux jusqu'en mars 2010, la direction leur ayant donné un an pour déménager. Mais après cette date, il faudra trouver d'autres solutions. Bon nombre de leurs permanents ne pourront plus consacrer tout leur temps au syndicalisme puisqu'ils vont être remis à disposition de l'entreprise. Le crédit d'heures de délégation syndicale alloué à ces deux syndicats va aussi fondre.

    Autrement dit, leur capacité à peser dans le rapport de force est en jeu. "Si une organisation n'est plus capable de nuire, elle n'est plus écoutée, rappelle Bruno Duchemin, responsable de la FGGAC. C'est la culture du dialogue social à la SNCF. Peut-être faudra-t-il la changer."

    Bertrand Bissuel et François Bostnavaron

    http://www.lemonde.fr/economie/article/200...94643_3234.html

  13. ou ils fusionnent tous ensemble ?

    Peut être pourrais-tu nommer chaque OS directement

    ça faciliterait la lecture et éviterait des interrogations ?

    Je pourrais, mais tu te doute bien que si je ne l'ai pas fait c'est que je pense que cela permet d'éviter, autant que faire se peux, la lecture partisane. Le but étant avant tout d'analyser les comportements.

    ces comportements sont-ils admissibles ? là est la question.

    Tu relance encore l'idée de tous dans la même OS, en supposant que ce soit possible de faire cohabiter dans une même OS révolutionnaires et réformistes, comment ferais tu pour éliminer les doublons dans les structures syndicales et ceux qui en vivent ? Crois tu que le pouvoir de décision serait rendu aux adhérents ? Quelle position par rapport à l'argent des financements publics ? Quelle autonomie par rapport au pouvoir politique ? le droit de tendance

    serait -il autorisé ?

    C'est mission impossible !

    Les structures confédérales sont devenues des organismes vivant indépendant de ceux qui les ont créés et comme tout organisme vivant ils luttent pour leur survie. Or la survie ce n'est pas la fusion mais l'élimination de la concurrence. La loi va dans le sens des plus fort et les plus fort en rajoutent. Penser que les structures plus faible dans un sursaut d'altruisme chercher la fusion la plus intelligente est une erreur, elle vont lutter jusqu'au bout, voire jusqu'à leur auto destruction quand elle ne verront pas de sortie appropriées pour elles.

    Et peu importe l'impact que cela aura sur le salariat puisque elles auront leur boucs émissaires.

  14. Depuis les élections professionnelles seuls 4 syndicats sont considérés comme représentatif par la SNCF car ils ont satisfait aux critères de la loi ( plus de 10% ) initié par deux des 4 OS. Les choses auraient pu en rester là, et les relations entre les OS représentatives et celles qui ne le sont pas, continuer comme avant en interfédérales.

    Mais non, 3 des 4 OS représentatives décident d'élargir une règle de représentativité au bureau du CCE à tous les bureau des CER : pour pouvoir être dans un bureau de CER il ne faut pas simplement avoir des élus mais aussi passer la barre des 20% si l'on n'est pas reconnu représentatif nationalement. La quatrième OS non présente lors de cette négociation signe quand même cet accord de fonctionnement CE/CCE/CHSCT pour ne pas être écarté des responsabilité dans ces trois instances.

    Cela créé de la tension avec les OS évincés des responsabilités, alors qu'elles ont des élus, et aurait pu s'apaiser dans les actions unitaires à venir. Mais non, ce n'est pas assez pour ceux qui ne veulent maintenant travailler qu'avec les OS représentatives.

    Une OS représentative invite TOUTES les fédérations à une interfédérale ASCT: dès le début de la réunion 2 OS représentatives demandent pourquoi 2 OS non représentatives sont présentes et refusent de décider quoi que ce soit avec elles. Une altercation suit cette prise de position, puis une des deux OS non représentatives accuse l'OS représentative invitante de double langage à cause de sa signature sur l'accord CE/CCE/CHSCT. Après cette nouvelle altercation les deux OS non représentatives s'en vont pour sortir un tract dénonçant les 4 autres.

    Maintenant les eux OS représentatives à l'origine de la première altercation s'en prennent à l'OS invitante parce qu'elle a invité des non représentatifs, et la réunion se barre en couille, rien n'est décidé.

    Conclusion l'unité est une dure lutte surtout quand certains défendent leur pré carré syndical qui leur assure une rente de situation.

    Pour consulter le tract de dénonciation : http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=19305

    Pour suivre l'étrange revirement d'une des OS représentative, un article d'un militant d'une des OS non représentative passé à une des autres OS représentative ( à lire dans l'ordre ) :

    http://www.miroirsocial.com/actualite/cftc...rise-de-la-sncf

    et aussi là :

    http://www.miroirsocial.com/actualite/sncf...roche-de-la-cgt

    Et pour finir le bordel annoncé issu des recours en justice : http://www.miroirsocial.com/actualite/sncf...cftc-et-fo-cftc

    Moi je dis : trop fort Sarkozy ! en validant par la loi la position commune CGT/CFDT/MEDEF il à réussi à semer la zizanie entre les OS et à briser les vrais processus unitaire de manière durable avec ce poison de la représentativité.

    Question : comme il ne faut rien attendre des structures qui vivent de la manne syndicale et défende leur intérêt de boutique, le sursaut salvateur ne peux venir que la base adhérente qui doit les obliger à arrêter leurs conneries contraires aux intérêts des salariés. On leur secoue le cul ?

  15. Bof. Vu que la rotonde est construite sur du sable, si elle avait dû s'effondrer, ça aurait été fait depuis longtemps...

    Mauvaise pioche, peut importe qu'elle soit construite sur du sable ou pas, je suppose qu'il y a une base avec radier ou fondation sur pieux. Mais le principal dans la structure est la répartition des charge et la cohérence de l'ensemble. la répartition des charges permet de gérer les "moments fléchissants" et les "efforts tranchants" qui s'exercent sur les poutres horizontales. Ces poutres horizontales sont soutenues par les poteaux verticaux qui transmettent les efforts au sol pour les disperser.

    La poteau de soutènement à pris un sérieux coup et l'effort qu'il transmet au sol n'est plus vertical. il s'exerce donc un effort de rupture de biais au niveau de la cassure. S'il fléchit trop c'est la poutre horizontale qu'il soutient qui va subir un effort appelé "moment fléchissant" si l'effort fléchissant exercé par le poids de la structure du toit est supérieur à la capacité de flexion de la poutre horizontale il y a rupture ( effort tranchant ).

    Bref une partie du toit risque de se casser la gueule.

    La capacité de la poutre horizontale à résister à l'effort tranchant si elle perd une partie de son appui est déterminé par sa section et par son ferraillage. il est possible que les architectes aient prévu la rupture d'une partie des poteaux de soutènement dans la conception de l'édifice. Là normalement le travail doit avoir été totalement stoppé dans la bâtiment et il n'a du reprendre qu'après avis de l'inspection des bâtiments et du travail.

  16. Quand vous les repérez dans les manifs ( c'est assez facile de grands baraqués sportifs aux cheveux court et à l'air suspicieux ) mettez vous à chanter le refrain de cayenne :

    Mort aux vaches,

    mort aux condés,

    vive les enfants de cayenne,

    à bas ceux de la sureté!!

    Pas de grâce

    pas de pitié

    pour toutes ces bandes de vaches

    et ces bandes d'enculé!!

    Mort aux vaches,

    mort aux condés,

    vive les enfants de cayenne,

    à bas ceux de la sureté!!

  17. Bandaa bono, je parlais de laisser leur mandat pour se ranger sous une même bannière, je répondait à marcm et je ne sais pas si tu as lu tous les post précédent, c'est bien sur très utopique tout ça, je ne remet pas en question la légitimité des permanents, chacun fait comme il le sens dans son syndicat comme quand sud appelle nationalement à la grève et que là où ils sont implanté " massivement " ils ne partent pas ( BORDEAUX il y a un an environ ), ils font comme ils veulent c'est leur droit .

    oui j'ai bien compris. mais aux permanents théoriquement on ne leur demande pas leur avis autre que celui de simple adhérent. Si les adhérents du syndicat décident collectivement d'entrer dans une autre organisation ou d'en créer une nouvelle en fusionnant, pour faire avancer l'idée qu'il se font du syndicalisme la structure ne doit pas y faire obstacle. Elle est théoriquement là pour exécuter les décisions prises par le collectif et non l'inverse.

    Après oui, dans des structures non hiérarchisées ou l'autonomie laissée au syndicats est très grande, il peut y avoir des couacs lors des mobilisations si tous ne sont pas convaincu de l'utilité de la chose. Cela oblige à un travail de concertation plus grand pour respecter l'identité et l'expression de chacun. Mais comme les organisations "directives" n'ont pas réussi à imposer la transformation sociale il convient d'essayer autre chose non ?

  18. En lien avec la déclaration unitaire issue de la réunion inter fédérale du 4 mai que vous trouverez ici :

    http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=19096

    j'ouvre un débat sur le sujet car des mobilisations décentralisées et sous des formes laissées à l'appréciation de chacun pour le 26 mai suivit de manifestations nationales le 13 juin qui est un samedi me laissent pour le peu dubitatif, j'aimerais avoir votre avis.

  19. marcm je voulait savoir si tous les permanents de quelque os qui soit sont prêt à lâcher leurs postes, permet moi d'émettre de gros doutes .

    Étonnant et inquiétant cet aveu d'impuissance. Les permanents ne sont-ils pas nommés par les adhérents du syndicat, les désignations aux responsabilités validés par un congrès ? les révocations ne sont pas possibles ?

    Si tu ressent les permanents comme une caste à part de privilégiés auto-cooptés, n'y aurait-il eu confiscation du pouvoir dans l'organisation ?

    Moi c'est le sentiment que j'avais quand j'étais à la CFDT et que je n'ai pas étant à SUD. Le principal problème lié à la rotation des mandats et des permanents est le manque de militants voulant s'impliquer à un niveau important. Se pose aussi le problème de la formation avant l'arrivée aux responsabilités. Bien sur il y a et aura des dérives, mais comme le pouvoir de désignation et de révocation reste aux syndicats les dérives sont contrôlables si les syndicats le souhaitent.

    Et au niveau de l'union SOLIDAIRE le droit de véto donné à chaque organisation fait que la prise du pouvoir par une minorité politique agissante est impossible.

  20. Pour moi, l'unité du monde travailleur ce ne sont pas des discussions d'états-majors sur des lignes figées d'avance, mais que tout le monde parle dès la base dans une seule organisation, et que les meilleures idées gagnent.

    Que les meilleures idées gagnent? Oui mais comment, dans une telle organisation, seraient traités celles ou ceux qui aurait des idées différentes du dogme officiel?

    Bonne question, essentielles même : comment est organisé le pluralisme à l'intérieur d'une organisation ? Comment le rapport aux situations de pouvoir est-il géré ? l'expression des minorités entendues et respectées ?

    A mon sens, même si la CGT a un privilège historique, je pense très fort que c'est dans une organisation DE TYPE NOUVEAU à inventer, avec des statuts permettant d'éviter justement la réapparition de dogmes (du style : pas de permanents à vie).

    A mon sens toujours, on est actuellement dans une phase où ce genre de choses peut se faire, et permettre de déboucher sur le terrain politique, hors des partis existants. Les coordinations éphémères qui ont éclos ici et là me semblent aussi des prémices valables. A condition qu'elles passent au -delà de la spontanéité dont elles ont fait preuve et qui ne permettent pas d'avancer plus loin.

    Il faut que ceux qui ont une grande expérience acceptent de mettre leur savoir au service des autres, ne restent pas dans leur coin, et à l'inverse, ne soient pas rejetés sous prétexte de leur ancienneté.

    C est étrange cela ressemble beaucoup à Solidaires et donc SUd Rail alors pourquoi ne pas nous rejoindre ?

    parce que Solidaires est née d'une n° scission d'un syndicat (CFTC -> CFDT -> SUD). C'est d'une fusion dont on a besoin pour que les différentes approches se complètent, pas de vider un réservoir pour en remplir un autre .

    Oui SUD est le résultat d'une scission, mais que ce soit scission ou création cela à peu d'importance sur le fond. Ce qui compte c'est de savoir pourquoi ceux qui quittaient la CFDT ne pensaient pas pouvoir être à l'aise dans une autre organisation ? Et pour quoi ceux qui quittent la CGT rejoignent en général les syndicats SUD/SOLIDAIRES ?

    Certainement parce que tous ne pensaient pas pouvoir être pris en compte et respectés dans une organisation hiérarchisé ou le pouvoir politique à été confisqué par une nomenklatura de permanents. Les SUD/SOLIDAIRES essayent de faire quelque chose de différent en terme de rapport d'organisation et de pouvoir. Il n'est pas dis qu'ils réussiront, mais il ne faut pas oublier que l'organisation mise ainsi en place n'a pas pour vocation à perdurer pour elle même, mais se veux être un outil de recomposition du champ syndical comme le montre la résolution ci dessous de leur dernier congrès national :

    « l’Union syndicale Solidaires a toujours affirmé, depuis sa création, que son existence n’était pas une fin en soi, mais un outil pour peser dans le débat syndical, travailler à une recomposition du champ syndical afin que le syndicalisme soit à la hauteur des enjeux actuels et réponde aux besoins des salarié-es en terme de revendications, de pratique syndicale et de perspectives de transformation sociale. L’Union syndicale Solidaires a la volonté de mener le débat sur l’avenir du syndicalisme et d’éventuelles recompositions à construire, non pas en construisant une « réponse alimentaire » aux nouvelles lois sur la représentativité, mais en le posant sur le fond : sur la conception du syndicalisme - son rôle, sa capacité à répondre aux défis d’aujourd’hui (précarité généralisée, internationalisme…) -, et sur les stratégies d’action. ».

    Donc oui il faut construire quelque chose de nouveau tous ensemble dans un objectif de transformation sociale et contre les bureaucrates, opportunistes et autres profiteurs du syndicalisme. Bref, avant tout faire une organisation ou les pouvoirs et contres pouvoirs empêcheront aux mauvais penchants de la nature humaine de s'exprimer.

  21. «Les centrales territoriales sont très infiltrées, assure ainsi un représentant patronal. Il y a de l'entrisme actuellement dans les syndicats d'extrême gauche qui tentent de radicaliser les mouvements.» Ce que confirme un cadre de la CGT. «Ils nous collent sur le terrain dans tous les conflits, reconnaît-il. Ils essayent de peser sur ce qu'on dit et ce qu'on fait.» Il est d'ailleurs de plus en plus fréquent de retrouver des tracts du NPA ou de LO - vantant la lutte des classes et appelant à la révolte - traîner à la sortie des entreprises, et même à l'intérieur.

    Une situation qui a poussé la CGT à confier à un ancien responsable de la CGT-transport, Alain Renault, la mission de suivre le développement du NPA dans ses rangs. «On sait très bien où ils se trouvent : dans quelles fédérations, dans quels territoires, dans quelles entreprises», avoue-t-il. Les sections départementales CGT de Seine-Maritime, du Pas-de-Calais ou des Bouches-du-Rhône seraient ainsi présidées par des militants d'extrême gauche. Tout comme les fédérations de la chimie, de quelques branches de la fonction publique, ou encore les sections d'Orly-Sud ou de la SNCM. «Le NPA a besoin d'une assise dans les organisations de masse, comme à la CGT, pour se développer», justifie un syndicaliste cégétiste."

    Personnellement je ne vois pas ou est le problème si l'on cherche juste à mesurer l'implantation des partis dans l'organisation.

    Depuis l'origine du syndicalisme la relation avec le politique est au centre des débats interne, la charte d'Amiens ( texte de compromis entre les tendances réformistes et révolutionnaires ) à permis de baliser le terrain, même si chaque tendance l'interprète le plus souvent.

    Les tenants de la IIIe et de la IVe internationale pensent que le parti doit guider les masses et que le syndicat inféodé à celui-ci est un outil d'émancipation auprès de la classe ouvrière, le tout dans le but de mettre en place la société socialiste idéale ( j'espère ne pas me tromper dans l'écriture des choses ).

    Donc pour tous ceux là, "tenir" le syndicat est quelque chose de normal, voire un objectif si on ne le tient pas. les communistes ( IIIe internationale ) n'ont jamais eu d'état d'âme sur le sujet quand ils tenaient la CGT, puisque cela correspond à leur credo, les trotskyste ( IVe internationale ) n'ont jamais tenu totalement un syndicat en France ( FO étant actuellement le plus "infiltré"), mais ils ont constamment essayé de le faire ( principalement à la CGT ) et ce sont donc affrontés avec ceux qui tenaient la boutique : les communistes. D'où l'éternelle dénomination de "gauchistes" affublés par les communistes au pouvoir à tous ceux voulant à gauche le leur contester.

    J'exclu le courant anarchiste, car si on les traite eux aussi de "gauchistes" l'entrisme n'a jamais été une de leur tactiques puisque elle impose la prise de pouvoir de l'organisation et que les anarchistes cherchent justement a développer des rapports de fonctionnement différent.

    Pour en revenir au sujet, il est légitime que dans chaque syndicat, fédération et confédération l'on mesure l'implantation de chaque courant politique pour éviter la prise de contrôle de l'organisation par une minorité. Surtout si l'organisation est hiérarchisée et verticale ( comme la CGT) et permet ainsi la concentration du pouvoir politique dans peu de mains.

    Je comprend que cela "inquiète" la CGT compte tenu du nombre important de vieux militants qui se sont détournés du PCF, et du nombre important de nouveaux militants qui eux voient en le NPA l'outil politique dont le syndicalisme à besoin. ET surtout maintenant que la tendance réformiste écartée après la guerre à quasiment repris le pouvoir à la CGT par l'intermédiaire de communistes ou d'ex communistes permanentisés cherchant une nouvelle voie d'action.

    Après si cette organisme de mesure doit devenir un moyen de contrôle, pour empêcher à l'avenir un courant politique, différent de celui exerçant le pouvoir d'arriver aux responsabilité, même s'il est majoritaire, il y aura alors un vrai problème de démocratie interne.

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