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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Tout ce qui a été posté par Bandaa Bono

  1. Bien que je ne soit pas mécano et que votre système de notation est un poil différent avec la date et le rang d'examen, je constate que : ne traiter en commission que les cas des agents ayant porté réclamation, est statutaire (art 17 du Chap 6 du RH0001). ne traiter en commission que les réclamations que les délégués de commission souhaitent examiner au cas ou cela se pratiquerait, est statutaire(art 17 du Chap 6 du RH0001). mettre l'ensemble des positions donnés par les arrondis sur une seule position est possible et est statutaire ( dernier alinéa de l'art 13.3 du chap 6 du RH0001). Qu'ensuite les OS ne se "gavent" pas, elle ne gardent rien pour elles. Les délégués de commission font des choix tactiques et des propositions qui sont acceptés ou refusé par le directeur d'établissement. en cas de désaccord et si plus de la moitiés des délégués n'ont pas signé le tableau de notation, c'st la direction régionale qui tranche. je constate aussi que les Hors compte au titre de la création des établissement fret font aussi parti d'un accord de transition qui prévoit que les agents qui auraient été placé sur des positions prioritaires dans leur ancien établissement puisse l'avoir en hors compte dans le nouveau. Et que les agents placés en liste d'attente sont sans doute les remplaçants prévu par le statut ( art 19 du chap 6 du RH0001) pour les agents partant en retraite avant le 31 décembre de l'année en cours. S'il peut être discutable de mettre tous les arrondis sur la position 19, les gars qui en profite sont des gars de 59 et 60 en priorité donc des retraitables pour une bonne partie. Et ceux de 59 qui n'ont pas été repris sont sans doute ceux qui n'ont pas réclamé. Il ne me semble pas qu'il y ait là du favoritisme éhonté, mais une volonté de privilégier les anciens pour qu'ils puissent partir en retraite à la position 19. Notons que ce choix permet, si les agents concernés partent bien en retraite, de récupérer 6 positions en liste d'attente, ce qui n'aurait pas été possible si les positions avaient été attribués sur d'autres tableaux. Alors certes le choix de la commission se fait au détriment d'agent plus jeunes dans d'autres tableaux, mais je suppose que le choix est fait en toute conscience et raisonné par rapport à l'ensemble de la population ADC des différents tableaux. Et qu'il y a sans doute eu entente entre les différents délégués représentant différentes OS pour en arriver à ce choix. Personnellement, j'y vois un choix discutable mais pas scandaleux, ou alors il nous manque des éléments pour mieux apprécier la situation.
  2. Bien sur marc pour la détermination du nombre de siège c'est le code du travail mais la on parle que du mode de répartition de ces sièges. Bien sur, l'accord national est décliné régionalement. Ca c'est le marchandage qui intervient après la répartition du pot régional. Car bien souvent l'objectif des OS classés en tête n'est pas de prendre des sièges dans des CHSCT qui leur plaisent, mais d'empêcher avant tout une OS de s'implanter dans une UO, UE ou UP. Puis une fois la position de force assurée de négocier les échanges entre OS, puisque certains ont des postes qu'ils ne peuvent couvrir et d'autres des sièges maitrises et pas de maitrise à mettre , etc... Tu voit bien Cette volonté d'aller au delà de la simple application de la loi montre bien la volonté de simplifier le plus rapidement possible le paysage syndical. Car la loi si elle détermine la représentativité entre la direction et les OS, elle ne détermine en rien les rapports que les OS peuvent avoir entre elles. Or quand on prône l'unité à longueur de tract, il faut être capable de la mettre en œuvre sur le terrain sans abuser de sa position dominante. oui bien sur mais comme je le dis au dessus rien n'oblige les OS dites représentatives à faire comme si les autres n'existent plus, surtout que ces OS pèsent encore un peu dans le paysage SNCF et que les salariés qui se reconnaissent dans celle-ci doivent aussi être respectés. là on est d'accord, donc personne ne doit être écarté car la CGC doit bien avoir un endroit en france ou elle peut prétendre à une place en CHSCT Ce n'est pas parce que l'on est majoritaire que l'on doit imposer tout. d'accord chaque OS ne pèse pas le même poid, mais pour autant dans des relations qui se veulent cordiales et unitaires il ne peux y avoir en permanence un rapport de subordination imposé par le plus fort. C'est pour cela que j'ironise sur la "puissance invitante" et sa conception très particulière du dialogue : imposition de la date et des protagonistes. J'ai pas d'infos encore sur les propositions avancée dans cette réunion sur le mode de calcul, mais j'ai peur à lire le tract commun des trois OS, qu'il y ait une volonté de se partager le gâteau en éliminant le plus rapidement possible les perdant de l'élection. C'est une pratique récurrente à la CGT qui ne conçoit l'unité que sur ses bases et ses propositions. Il y avait eu un tract de FO sur le forum qui expliquait bien la différence en unité et unicité. SUD à demandé à ce que les autres OS participent à ces réunions fédérales, pour l'UNSA et la CFDT je ne sais pas. Mais comme elles sont signataire du tract commun, cela n'a pas l'air de les avoir traumatisés. Tu connais mal le fonctionnement de SUD, je t'éclaire : le Bureau Fédéral c'est 15 gars max dont une parti ne sont que des régionaux qui ne sont pas tous les jours à la fédé, sur la partie qui reste il y a des permanents techniques qui ne font pas les réunions interfédérales. Et quand il y a réunion du BF ben l'objectif c'est que les membre du BF y soit et non pas qu'ils aillent ailleurs. Après le Conseil fédéral c'est l'organe politique, donc les membres du BF y sont présent en tant que représentant de leur syndicat. Comme c'est au CF que les décisions sont prises on ne peut sauter non plus. Mais de toute façon, la CGT n'a pas cherché à trouvé une solution sur une date, elle à dis simplement on ne change rien. Donc ben nous on pouvait pas donc on y va pas, pas grave yen aura d'autres. les calculs sont fait au niveau des UO, UE ou UP on va attendre de connaitre les propositions de mode de calcul issu de cette première réunion pour juger de l'intention. Maintenant j'aimerais bien que Paris Nord vienne nous expliquer ce qu'il lis lui dans le tract
  3. le mode de calcul de l'attribution des sièges en CHSCT est décidé nationalement lors justement de réunions interfédérales ou d'habitude toutes les OS représentatives étaient invités. Or là la CGT "puissance" invitante n'a justement invité à la réunion que les trois OS représentatives avec elle, elle exclue de fait la CFTC, la CGC et FO. Pourtant ces OS ont quand même des élus DP et peuvent prétendre aussi à avoir des sièges en CHSCT, il paraitrait donc normal de les inviter aux réunions qui décident du mode d'attribution. Dans le mode de calcul précedent ( et là je parle de mémoire ) il y avait 2 calculs séparés : un calcul d'attribution par l'addition des voix DP/CE titulaires et suppléants et un calcul par l'addition des sièges DP/CE obtenus ( les mandataires ). Si les calculs donnent le même résultat pour l'attribution des 4 sièges d'un CHSCT ( par exemple ) c'est validé. S'il y a différence sur un ou plusieurs sièges, ces sièges tombent au pot régional, et là un autre calcul détermine la priorité de choix des OS sur les sièges au pot. Vous voyez donc que les calculs prennent en compte les résultats CE, or la barre des 10% n'a pas été atteinte par toutes les OS au niveau régional. Doit on dans le calcul ne tenir compte que des OS considéré représentatives régionalement et donc écarter des sièges CHSCT ces OS alors qu'elle peuvent y prétendre compte tenu du vote qu'elles ont recueilli ? Sur la réunion si SUD n'y a pas participé c'est tout simplement que les membres du bureau fédéral n'étaient pas disponible ni le lundi ( réunion du BF) ni le mardi et mercredi ( réunion du Conseil fédéral ) et que la CGT à refusé de remettre la réunion à plus tard. Il me semble que nous avons demandé la présence de toutes les OS à la prochaine réunion.
  4. J'ouvre ce sujet pour parler du tract CGT-UNSA-CFDT posté par paris nord ici : http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...mp;#entry248006 parce que je ne trouve pas le tract très clair, plein de sous entendu, il est interprétable de plusieurs manières et que j'aimerais connaitre la façon dont FO le comprend et ce qu'elle y lit dedans. J'ai une idée sur l'endroit ou pourrait être un des problèmes : pour désigner les représentant CHSCT on fait l'addition des voix DP et CE et on compte aussi le nombre de mandataires DP et CE pour déterminer l'attribution des sièges. Or je crois que le problème soulevé doit être le suivant : comment faire pour les OS non représentative sur la région concerné ? on les compte pas, même s'il peuvent avoir des représentant dans des CHSCT ? on désigne comment les mandataires CE dans ce cas là ? on les prend comme avant sans tenir compte de la représentativité pour respecter le vote des salariés ? je peux me tromper mais je crois que là est un des problèmes, car il ne faut pas se voiler la face, un représentant au CHSCT c'est un militant avec du temps pour militer et surtout c'est de l'argent au travers de la formation auquel il aura droit ( payé par l'entreprise) et que le syndicat assurera via son organisme de formation. si vous voyez d'autres trucs dites le aussi okok
  5. Oui ça marche comme ça si tu as déclaré NON en payable accidentel ou programmé, mais si tu as déclaré OUI elle ne doivent pas entrer dans le compteur et être payé. Ya eu aussi une note qui est passé avec l'application de la loi TEPA, je ne sais pas si cela à modifié des truc la dessus, je l'ai foutu à la poubelle, mais je crois que c'était juste pour dire que l'on pouvait demander à en faire et qu'elle était défiscalisées. même la SNCF utilise cela dans certains services pour rattrapper le retard quand ya trop de taf par manque de personnels. revoltages
  6. que le bureau administratif fait pas correctement son boulot
  7. Le TC pour les sédentaires c'est le compteur du dépassement des horaires normaux, quand on fait du rab pour cause d'emmerdes ou de continuité de service. C'est du temps en récupération quand il est dans ce compteur. Si tu veux te le faire payer il faut que les options "paiement des supplémentaires programmées" ou/et "paiement des heures supplémentaires accidentelles" soit activés sur OUI. cela se fait par une déclaration d'intention auprès de ton correspondant administratif.
  8. si ton autorisation d'absence accordée comprend les repos il ne peux pas les reprendre, si ce n'est pas le cas c'est une modification du tableau de roulement. Pour les agents sédentaires qui ne sont pas réserviste ou de remplacement, la modification du tableau de roulement peut être faite à la condition qu'un délai de prévenance de 10 jours calendaires soit respecté et que le repos supprimé soit immédiatement commandé en remplacement. dans le cas ou la période des 10 jours n'est pas respecté il te faut ton accord.
  9. Ouais t'a raison l'UNSA fait pas 100% chez les cadres mais elle est largement majoritaire, et oui il lui a fallu aussi avoir pas mal de voix en maitrise pour passer deuxième OS. mais mon propos, mal expliqué je te l'accorde, c'est plus d'expliquer que l'UNSA est avant tout un "syndicat catégoriel cadre" qui se comporte comme tel. D'ou mon interrogation sur l'intérêt que peuvent avoir les agents de maitrise et plus encore d'exécution à voter pour lui. Ensuite quand on creuse on s'aperçoit que c'est l'encadrement le plus près des centres dirigeant qui vote UNSA, plus on glisse vers l'opérationnel et plus le vote est dilué. De même que le vote maitrise UNSA est plus porté par les QE ( prétendants cadres ? ) que par les QD et toujours plus par les" fonctionnels" que les "opérationnels". Sur les pratiques je passe , sur le clientélisme de l'abonnement téléphone et autres objets d'accroche, leur plus gros travail ce sont les notations et le lobbying qui va avec. On fait de l'entretien conseil auprès des exécution et maitrise pour leur explique comment ils pourront par la promotion interne passer cadre. les listes exécution sont en fait constitués de prétendant à l'ascension sociale ( mais qui dans bien des cas n'en n'ont pas les capacités ). Dans les DP, la plupart des cadres UNSA qui sont élus n'y viennent pas, ne posent jamais de questions, ils ont bien trop de travail ailleurs les pauvres chous pour faire leur boulot de syndicaliste. Faut dire à leur décharge qu'ils ont bien souvent accepter d'être sur les liste pour aider l'UNSA à récupérer des voix tout en précisant qu'il ne feraient rien s'ils étaient élus ( c'est un peu se foutre de leurs électeurs, mais bon c'est pas une population très revendicative non plus, hormis l'avancement qui fait ressortir toutes les jalousies du microcosme ) Sur les autres sujet l'expression est bien souvent nationale et pas de tonnes de travail sur tout les dossiers du quotidien. Leur objectif principal est de trouver des postes aux cadres qui perdent le leur suite aux restructuration. l'opposition à ces restructurations est bien souvent formelle car leurs adhérents et leur électorat ne suivrait pas de toute façon. On l'a bien vu aux deux occasions ou l'UNSA à pris une vrai position de syndicaliste : l'intéressement et le conflit des retraites. l'intéressement ils ont été contre et ont été à l'initiative du dénoncement la première fois, résultat une grogne interne et la deuxième fois ils n'ont pas signé mais pas dénoncé non plus. la 3ème fois signeront ils ? l'autre sujet à été le conflit des retraites, bon, ils faisaient grève pour coller à l'unité syndicale et trouver un meilleur compromis dans la négociation, mais leurs adhérents et électeurs les ont lâchés quasiment tout de suite au bout du troisième jour il n'y avait quasiment plus que les militants à faire grève. C'est ce même électorat qui dans les établissement traction ou ect sert de briseur de grève en conduisant ou accompagnant les trains pour remplacer les grévistes. Alors il est évident, syndicalement parlant, que les 18% de l'UNSA n'ont pas le même poids en terme de capacité à construire un rapport de force que les 17% de SUD.
  10. bonne chance les gars tu peux prendre autant de photos que tu veux, c'est les publier qui pose un problème. Mais je trouve que l'on a jamais assez de preuves et que même si elle ne sont jamais sorties au grand jour, c'est toujours un élément à charge à utiliser dans la négociation et cela peut servir au CHSCT pour faire stopper immédiatement le chantier.
  11. un cahier revendicatif clair, un grève reconductible par période de 24h voté en AG souveraine : tout y est ça me plait bien ça :)
  12. Il est vrai que si je devais choisir dans un syndicat réformiste entre la CFDT et l'UNSA je préférerais encore la CFDT. L'UNSA c'est vraiment un syndicat catégoriel cadre ( il n'y a qu'à regarder les résultats des élections ) qui finalement accompagne tout les projets de la direction en négociant des places pour les cadres. Il n'y a plus d'étanchéïté en le syndicat et l'encadrement dirigeant. Je me demande bien ce que viennent foutre dans cette galère les agents de maitrise et d'éxécution. le spécificité de l'UNSA c'est ça : fourguer des abonnements SFR professionnel en échange d'adhésion. ils utilisent pour cela la facilité donné aux syndicats de profiter de ce type d'avantage. Ca c'est de l'adhésion béton mon coco, sur la base du travail énooorme qui est fait ! Ben oui je suis un peu pessimiste maintenant, quand on voit comment la séparation du fret est passé, comment l'article 49 modifié du RH est passé et comment on s'est fait enflé sur les retraites, j'ai des doutes sur la capacité des agents à se mobiliser pour garder l'existant. En fait on mène toujours des batailles d'arrière garde, ce sont les plus dures à gagner, car sur les batailles d'avant garde en général seuls les syndicalistes sont mobilisé. les agents à ce moment là ont plutôt tendance à "attendre pour voir" et comme il y a toujours plusieurs années entre le moment ou les décisions sont prises et ou elle s'appliquent sur le terrain...
  13. Cela me parait difficile puisqu'à l'avenir les adc et asct seront dispatchés dans des établissements distincts VFE ou TER et ou il y aura des personnels sédentaires. Les DP seront donc mixte à l'instar du Fret. les calendriers et rythmes des différents établissements ne seront pas synchronisés, en conséquence de quoi la seule bonne organisation capable de coller au terrain est la section syndicale multimétier d'établissement. Mais il faudra toujours une organisation transversale par métiers pour coordonner les revendications liés aux particularités propres à chacun.
  14. encore du hors sujet j'ai rien contre le fret, ouvrez un sujet la dessus, mais là ça n'a rien à voir avec l'évolution des syndicats suite aux élections.
  15. C'est un peu de hors sujet non ? après si tu pense que les OS sont là pour faire de la cogestion et réduire les coûts salariaux pour gagner dans l'univers impitoyable de la concurrence et bien je t'assure que ton choix est parfait : Surtout ne quitte pas la FGAACFDT ! Tu nous permettra de penser différemment bien sûr :cool:
  16. Source : http://www.miroirsocial.com/actualite/l-ec...minots-en-cours L'éclatement de la CFTC cheminots en cours Un article publié en janvier dernier précisait le long feuilleton de la "recomposition syndicale" à la SNCF suite à l'application de la loi dite de "modernisation sociale" d'Août. Il était déjà indiqué que la Fédération CFTC allait éclater après les élections. Cette explosion est en train de se produire avec le départ de plusieurs militants responsables de dossiers (protection sociale, action sociale...) et de régions (Strasbourg, Metz-Nancy, ...). Nombreuses sont les pages du site internet fédéral qui indique une erreur de serveur persistante et remarquée lorsque l'on connait les anciens responsables des dossiers concernés. Le secrétaire général de la CFTC cheminots aurait indiqué par courriel à ses responsables qu'ils fassent le choix qu'ils souhaitent sans leur proposer une décision et une action décidée collectivement. L'explosion actuelle serait le résultat d'un débat non organisé et de décisions non prises qui marque l'histoire des chemins de fer avec la disparition de la centrale chrétienne dans ce secteur à brève ou moyenne échéance. Sauf à croire à une véritable résurrection aux élections qui suivront celles de cette année et qui pourraient se tenir en 2011. Cette affaire est particulièrement regrettable pour le pluralisme syndical à la SNCF. Les responsables CFTC quitteraient majoritairement leur organisation pour rejoindre l'UNSA et dans une moindre mesure la CFDT. Cela parait assez logique vu la recherche de cadres syndicaux opérés par l'UNSA et l'intérêt limité des anciens responsables chrétiens pour la structure confédérale syndicale. Depuis plusieurs années, nombreux sont les responsables syndicaux de la CFTC qui ne se reconnaissaient plus (où fort peu) dans leur confédération et plus généralement dans le syndicalisme confédéré. Car en effet, malgré le succès modeste de l'UNSA aux dernières élections prud'hommales, la promotion de cette organisation comme syndicat à la structuration confédérée risque d'être limitée voire rendue impossible par les effets de la "loi de modernisation sociale" même avec une alliance qui s'annonce difficile avec la CFE-CGC. Sans omettre que l'UNSA vient de perdre deux de ses plus gros bataillons syndicaux avec le départ des enseignants (ancienne FEN) pour la CFDT et des policiers pour FO. Au niveau électoral à la SNCF, la CFTC pourrait être "représentative" dans 1 à 4 régions cheminotes (+ de 10% des voix au CE régional) mais est assurée de sa non-représentativité au niveau national dès avril 2009.
  17. SNCF : entre redistribution des cartes et paralysie du dialogue social ! Les résultats définitifs des élections professionnelles à la SNCF (représentants du personnel dans les comités d'établissement régionaux) servant d'élément essentiel au calcul de la représentativité syndicale ont été rendu publics vendredi 27 mars. Voici le comparatif par rapport à la précédente élection de 2006... La CGT obtient 39,3% des voix (-0,8%), l'Unsa 18,05% (+3,57%), Sud-Rail 17,67% (+2,7%), la CFDT 11,59% (+0,1%), FO 7,98% (+1,36%), la CFTC 5,4% (-2,74%). Analyse de la nouvelle cartographie syndicale La CGT connait un effritement de son électorat. Fin janvier, le secrétaire général de cette organisation Didier Le Reste avait adressé un courrier à ses secrétaires de syndicats leur demandant en langage cégétiste, de se retrousser les manches pour la campagne électorale. Des inquiétudes semblaient apparaitre sur le terrain. Mais même si le score obtenu est un des plus bas depuis plusieurs élections, le premier syndicat cheminot se déclare satisfait de conserver très largement sa première place à la SNCF. L'organisation cégétiste craignait plus particulièrement une percée de SUD Rail qui ne s'est pas réalisée à la hauteur des craintes de l'organisation. L'UNSA engrange un gain important avec + de 3,5% par rapport à 2006. Une partie de ce résultat que l'on peut estimer de 1 à 2% est certainement l'apport des voix de la CFTC où des listes ont été constituées presqu'au dernier moment avec le syndicat autonome. Avant le scrutin, certains dirigeants de l'UNSA pariaient sur un gain de 1 à 2 points reconnaissant leurs propres faiblesses sur le terrain. C'est donc pour eux une "divine surprise". Une partie importante de l'électorat national du syndicat chrétien a choisi l'UNSA, y compris lorsqu'il n'y avait pas d'alliance régionale. Et ce, alors qu'il a été remarqué que la présence militante UNSA sur le terrain durant la campagne électorale a été généralement modeste hormis quelques régions très dynamiques. Précisons que la direction nationale de l'UNSA cheminots n'avait pas été en capacité de conclure un accord national avec la centrale chrétienne malgré des volontés fortes du côté de cette dernière. L'évènement, c'est surtout que l'UNSA devienne la 2eme organisation syndicale cheminote à la SNCF en passant devant SUD Rail. Ceci, malgré le contexte de la loi de modernisation sociale de 2008 qui risque d'empêcher à terme la constitution d'une "vraie confédération syndicale" qu'Alain Olive et les dirigeants interprofesionnels de cette centrale appellent de leurs voeux. Ce qui relativise l'attachement d'une partie des cheminots au "syndicalisme confédéré". La progression de SUD Rail n'est pas une surprise. Mais la faiblesse relative de cette augmentation en est peut-être une. Les observateurs les plus attentifs prédisaient entre 2 et 4 % supplémentaires en jouant sur l'effet Sarkozy-contestation. Il est vrai que le Président de la République a bien aidé cette organisation dans le contexte de crise actuelle en désignant SUD comme le perturbateur social à la SNCF. Mais, les électeurs cheminots ont, semble-t-il, limiter leur protestation considérant les limites du vote syndical radical. Pour SUD Rail, être dépassé par l'UNSA et devenir la 3eme organisation syndicale sera ressentie comme un échec même si comme la CGT, elle annonce que le "syndicalisme revendicatif" demeure à la 1ère place à la SNCF. Avec 0,1% supplémentaire, la CFDT alliée à la FGAAC (agents de conduite) ne retrouve pas l'addition arithmétique des deux organisations en 2006 (11,58% + 3,04%). C'est donc plutôt décevant mais de rares observateurs plus ou moins partiaux pariaient sur la disparition (non franchissement du seuil de 10%) et l'échec de l'alliance. Sur 12 régions (sur 27 entités), la CFDT-FGAAC ne sera pas considérée "représentative" au sens de la loi, mais certaines de ces régions sont très proches de ce seuil. Précison que l'alliance CFDT-FGAAC maintient sans ambiguité possible son niveau de représentativité en voyant s'éloigner le seuil des 10% . En guise de compensation, la FGAAC et la CFDT constatent qu'elles demeurent une force essentielle chez les agents de conduite (délégués du personnel) avec près de 30% des voix dans ce collège électoral particulier mais primordial dans le dialogue social avec la Direction. Côté CE, même si le résultat est en-deçà des espoirs de la CFDT-FGAAC, les deux organisations poursuivront leur processus fusionnelle. La CFDT explique l'élection par un contexte de crise et un niveau de contestation radicale très élevé qui ne pouvait favoriser l'organisation cédétiste positionnée sur la ligne pragmatique de la revendication-négociation entre contestation politique radicale et accompagnement. Le syndicat FO (allié avec la CFE-CGC) réalise une progression notable avec +1,36% des voix, augmentation qu'il n'avait pas connu depuis bien longtemps. C'est le résultat d'efforts de campagne très importants. Cela n'aura pas suffi, malgré le renfort (accord national) de la modeste CFE-CGC, pour atteindre le seuil fatidique de 10% . Avec moins de 8%, FO et la CFE-CGC vont donc disparaitre de la représentativité nationale syndicale ce qui limitera considérablement les chances du syndicat de retrouver sa place en 2011 (date des prochaines consultations), voire rendra impossible sa présence politique nationale. Toutefois, on notera le bon score réalisé par FO-CGC dans 9 régions cheminotes (sur 27) où le syndicat confédéré dépasse les 10% lui offrant une représentativité régionale (avec pour concrétisation matérielle un permanent pour chacune des régions concernées). Toutefois le fonctionnement de la fédération devrait être réduit en moyen de 70 à 80% et le débat interne confédéral de refonte des trois fédérations des transports, être relancé dès fin 2009. Notons aussi que FO ne sera pas représentatif au Fret SNCF malgré des engagements militants importants sur cette filière. Précisons que plusieurs dirigeants ou anciens dirigeants de la fédération FO (secrétaire fédéral en activité, ancien secrétaire général adjoint, ancien secrétaire fédéral) ont décidé de quitter en mars cette organisation sans toutefois appeller leurs ex-camarades et cheminots électeurs du syndicat à reporter leurs suffrages ailleurs. Ce qui n'a pas été le cas d'ex-dirigeants de la CFTC cheminote. Comme FO-CFE-CGC, celle-ci disparait du paysage syndical national suivant la loi sur la représentativité. C'est un vrai non-évènement dans la mesure où l'absence d'accord national ou d'alliance avec une autre organisation condamnait la fédération chrétienne à la disparition nationale. Avec 5,4% (contre 8,14%), la CFTC connait un déclin qui ne devrait pas permettre une résurrection en 2011. Confirmons qu'un report réel s'est opéré de la CFTC vers des listes UNSA (avec ou non existence de listes communes UNSA-CFTC) par le transfert de responsables chrétiens reconnus et respectés ce qui justifie en partie le score du syndicat autonome comme je l'ai précisé auparavant. Que pouvons-nous conclure ? Il reste quatre organisations syndicales représentatives à la SNCF (CGT, SUD, UNSA, CFDT). Mais celles qui considèrent que la négociation doit (re)prendre toute sa place, où considérées comme telles par des observateurs et la Direction de l'entreprise publique rassemblent seulement 29,64% de l'électorat alors que la "loi de modernisation sociale" confère aux ensembles syndicaux la possibilité de conclure des accords s'ils représentent 30% ! Ainsi à 0,36% près, la politique contractuelle à la SNCF pourrait être limitée par les deux autres organisations (SUD sur une ligne radicale, CGT sur une position plus ou moins critique)... ce qui provoquera probablement soit une paralysie de la négociation sociale, soit le retour en force d'une CGT revitalisée dans son rôle de "co-gestionnaire revendicatif" comme elle se plaisait à le remplir du temps du Président Gallois. Et alors qu'elle vient de perdre un peu moins d'un tout petit point... Les deux années qui s'annoncent seront donc riches de positionnement syndicaux et... de "station debout pénible" pour la seconde entreprise ferroviaire publique européenne. Ce sera un défi de grande ampleur pour les cheminots et le Président de la SNCF, Guillaume Pepy. source : http://www.miroirsocial.com/actualite/sncf...dialogue-social
  18. http://www.radiobfm.com/podcast/podcast.php?id=123 assez marrant et pas du tout orienté une émission spéciale sur la SNCF ingouvernable après ces élections ! hahahaha
  19. Filoche était contre la fin de la présomption irréfragable, il a sorti des textes la dessus. Maintenant, compte tenu du fait que la loi est passée il semble pousser à la recomposition voulue plutôt de forcée, mais il oublie de définir sur quelles bases : réformiste ou transformation sociale ?
  20. dans la même veine article de libération et la condamnation pour diffamation du trésorier confédéral CGT Doneddu : Lib_ration26_03_09_CGT_abus_CE.pdf Jugement_Doneddu_CGT_contre_Touly_CGT.pdf
  21. Je crois que le camarade Filoche militant CGT s'emmêle un peu les pinceaux. Personne ne peux dénoncer un accord seul puisqu'il faut passer la barre des 50% pour pouvoir le faire. Donc il faudra des alliances minimum du type : CGT+SUD ou CGT+CFDT ou CGT+UNSA. Ce qu'il veux dire c'est que la CGT est incontournable pour la dénonciation puisqu'une alliance CFDT+UNSA+SUD ne fait pas 50%. Cela peux paraitre une position de force, mais j'aurais tendance à penser le contraire. Premièrement car la CGT n'est pas monolithique et qu'entre ses deux courants "réformistes" et "révolutionnaires" il va continuer à avoir des tensions. la preuve en est, la perte totale des gains électoraux obtenus par le passage des ex CFDT à la CGT en 2004. Le fait d'avoir perdu son meilleur bouc émissaire à mis la CGT au centre du jeu. Et c'est une position ou elle n'est pas à l'aise car elle est la cible de critiques des OS postés à sa gauche comme à sa droite et qu'il lui faut maintenir l'équilibre du grand écart interne. D'où une stratégie un peu zigzagante. Mais avec la position dominante sur la signature ou la dénonciation d'accord cela va l'obliger à prendre systématiquement position, principalement sur les accords salariaux. Ca va être de la grande voltige pour trouver la bonne position, celle qui ne fâche pas une partie des troupes, en cas de proposition moyenne de la direction, c'est à dire acceptable par la partie réformiste de la CGT et inacceptable par la ligne dure. Surtout que les trois autres OS prendront elles certainement position rapidement pour peser sur la CGT. Si j'étais Pépy et que je voudrais favoriser le pôle réformiste pour les élections de 2011 je chercherais justement cela, la proposition moyenne qui fout le bazard, et j'attendrais la faute tactique de la CGT en comptant sur SUD pour peser sur la gauche et inciter la fraction dure ( plus importante à la base CGT ) à refuser l'accord, ce qui à terme incitera l'électorat CGT plus réformiste ( plutôt maitrise et cadre ) à voter ailleurs. Mais à l'inverse, la CGT peut se servir de la ligne dure de SUD pour obtenir plus de Pépy et trouver ainsi le point d'équilibre. On verra bien ce que cela va donner pour une CGT maintenant dans le centre de la cible et sous le regard de tous.
  22. un article de libération sur l'après élection : Lib_ration_du_27mars09.pdf
  23. dans la revue de presse d'avant élection il y avait aussi cela : 25_03_09_Service_minimum_AFP.pdf 26_03_09__lections_SNCF_HD.pdf 26_03_09__lections_SNCF_La_Croix.pdf 26_03_09__lections_SNCF_Les_Echos.pdf 26_03_09_SUD_Rail_Les_Echos.pdf
  24. Voilà les résultats que j'ai : global CE CE par région région Comparatif 2006 2009 Global DP j'ai pas DP par région et établissements CE_2009_Global_par_region.pdf volution_2006_2009.pdf CE_SNCF_2009___global.pdf DP_2009___global__volution.pdf
  25. Il ne se passera rien ! Car l'attribution de participation n'est pas soumis à accord d'entreprise en dessous d'une certaine somme. les deux dernières participations n'ont pas fait l'objet de dénonciation parcce qu'il n'y avait rien à dénoncer.
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